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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui de Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »
Bienvenue, mes amis. Nous sommes au beau milieu d’un passage des écritures très important. Nous cherchons à comprendre comment nous pouvons combattre et remporter le bon combat de la foi {1 Ti 6 : 12} contre ce facteur d’opposition qu’est le mal ; et ce mal comprend l’auteur du mal, Satan, mais le combat a surtout lieu contre le mal inné présent dans le cœur naturel, c’est-à-dire le moi—le moi, avec toutes ses tendances héritées ou acquises. Pour bien combattre le bon combat de la foi, il nous faut savoir ce qu’est la foi. Vous ne pouvez pas combattre le bon combat de la foi si vous ne savez pas ce qu’est la foi ; nous avons donc réfléchi à une définition de la foi, et nous avons réalisé que la foi est inséparable de la parole de Dieu. « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » {Ro 10 : 17} et il y a dans la parole de Dieu une puissance qui donne la vie, il y a un pouvoir créateur dans la parole de Dieu. C’est ainsi que l’univers fut créé. « Car il dit, et la chose arrive ; il ordonne, et elle existe. » {Ps 33 : 9}
La parole de Dieu n’est pas une parole ordinaire, et ce que nous devons faire, c’est entendre ce que dit la parole de Dieu, et ensuite croire que Dieu a le pouvoir de réaliser ce qu’il déclare ; troisièmement, nous devons lui donner la permission d’accomplir ce qu’il a dit dans nos vies, et quatrièmement, nous devons faire quoi ? Agir selon cette parole, sachant que nous recevrons de Dieu la puissance pour faire sa volonté alors que nous coopérons avec lui.
Ensuite, avec cette explication, que nous avons illustrée par l’exemple d’Abraham, nous nous sommes concentrés sur le commandement spécifique que notre Prince Emmanuel nous donne dans cette bataille spirituelle : « Que le péché ne règne point dans votre corps mortel » {Ro 6 : 12} ; et nous avons noté que ce commandement commençait dans l’original avec quelle expression ? « Par conséquent, » qui indique une conclusion ; nous nous sommes donc posé cette question : si, par la foi, nous voulons empêcher le péché de régner dans nos corps mortels, où devrions-nous aller pour entendre la parole de Dieu, croire qu’il a le pouvoir d’accomplir ce qu’il dit, et lui donner la permission de réaliser ce qu’il dit dans nos vies ? Où devons-nous aller pour faire tout cela ? Nous devons aller à ce qui a été dit juste avant cette expression : « par conséquent. » D’accord ? Nous avons alors pris Romains 6 : 1 et nous avons cheminé à travers les versets, pour finalement arriver à un verset ambigu, et c’est le verset 6 : « sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût… » quoi ? « …détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché. » Et ici, la King James dit aussi : « afin que le corps du péché soit… » quoi ? Est-ce que quelqu’un à la King James en main ? « …détruit. » Attention ! Avec ce mot, « détruit, » ou « supprimé, » on dirait presque que le vieil homme appartient au passé, qu’il a disparu, qu’il a été éradiqué, que nous n’avons plus besoin de nous en inquiéter. Est-ce vraiment ce que Paul est en train de dire ? C’est la question à laquelle nous devons à présent répondre.
Mais une fois de plus, c’est spirituellement que nous jugeons de quoi, mes amis ? Des choses de l’Esprit. {1 Co 2 : 13-14} Priez donc pour moi, je prierai pour vous, et prions aussi pour nous-même, afin que le Saint-Esprit nous guide durant cette étude très importante.
Notre Père qui est aux cieux, comme il est important de partager la parole de la Vérité de la bonne façon. Seigneur, s’il te plaît, pardonne-nous notre tendance à nous croire auto-suffisant quand il s’agit d’étudier ta parole. Nous avons désespérément besoin de ton aide. Nos vies ne changeront pas par la compréhension de la vérité à moins que l’Esprit de Dieu ne nous guide et ne nous dirige durant cette étude ; et c’est seulement ainsi que nous aurons une compréhension précise de la vérité. S’il te plaît, Père, par ton Esprit, guide mes pensées et mes paroles. Je ne veux dire que la vérité, et la vérité seule. Par le même Esprit qui me rend capable de proclamer la vérité, rends chacun ici présent capable de saisir cette vérité avec l’intellect, de l’accepter de tout leur cœur, et d’y soumettre leur volonté, afin que nous puissions faire l’expérience de son pourvoir libérateur dans nos vies. S’il te plaît, Père, répond favorablement à cette prière, que je fais au nom de Jésus. Amen.
« …Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit… » Est-ce que cela sous-entend ou signifie que lors du baptême, le vieil homme est éradiqué ? S’il était éradiqué, est-ce que Paul prendrait le temps de nous exhorter ainsi six versets plus loin : « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel » {Ro 6 : 12} ? Cela ne serait pas logique, n’est-ce pas ? S’il disparaissait lors du baptême, nous n’aurions même plus à nous efforcer de l’empêcher de régner, n’est-ce pas ? Pourquoi donc ce mot ? Que veut-il réellement dire ? Nous avons dans la marge de la Bible New King James une indication très utile qui dit ceci : au lieu de « détruit, » nous y lisons « rendu inopérant. » « Rendu » quoi ? « …inactif. » Mes chers amis, je vous recommande fortement cette traduction du mot grec. D’autres traductions, dont j’ai oublié le nom, traduisent ce mot grec assez unique—je crois qu’il n’est utilisé qu’une seule fois dans le Nouveau Testament… D’autres traductions l’ont traduit par « rendu impuissant. » « Rendu inopérant, » ou rendu quoi ? « …impuissant. » En d’autres termes, le vieil homme est rendu impotent ; amen ? {Amen} Ainsi, il ne peut donc plus nous gouverner ; le pouvoir son pouvoir de régner lui a été retiré, mais sa présence demeure. Sommes-nous d’accord sur ce point ? Le pouvoir qui lui permettait de régner lui été retiré, mais sa présence demeure.
A quel moment la présence de ce facteur d’opposition que l’on nomme chair sera ôté ? Quand sera-t-il retiré ? « En un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette, » {1 Co 15 : 52} quand ce corps mortel aura revêtu l’immortalité et que ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité. {1 Co 15 : 54} Quand le corps de notre humiliation aura été rendu semblable au corps de sa gloire. {Ph 3 : 21} C’est à ce moment, et pas avant, que sa présence sera enlevée ; mais son pouvoir de régner lui est retiré au baptême ; et si vous voulez garder l’expression « supprimé » que l’on retrouve dans la version New King James, ou si vous voulez gardez l’expression « détruit, » que l’on retrouve dans la King James, appliquez-les au pouvoir du vieil homme, et pas à sa présence. Est-ce que vous suivez ? Le pouvoir de régner est supprimé, il est détruit lors du baptême. Sa présence, en revanche, disparaît, est détruite quand ? Lors de la glorification. Sommes-nous tous d’accord ?
Voyez-vous, mes amis, le problème du péché a en réalité trois dimensions.
Notez-le dans votre marge, cela pourra vous être utile plus tard. Il y a la nécessaire pénalité du péché, il y a son pouvoir de régner, et troisièmement, il y la présence du péché. Les trois commencent par un P, je prends tout ce que je peux pour mieux retenir. La Pénalité, qui est obligatoire, le Pouvoir de régner, et la Présence du péché.
La solution au problème du péché a aussi trois dimensions. Comment se nomment-elles ? La solution à la pénalité du péché se nomme la justification. La solution au pouvoir de régner du péché se nomme la sanctification. La solution à la présence du péché se nomme la glorification. Est-ce que vous suivez ? Et Dieu s’occupe du pouvoir de régner du péché le long de la vie sanctifiée, qui commence, du moins symboliquement, à quel moment ? Lors du baptême. En réalité, elle commence avant cela, parce que nous ne mourrons pas au péché dans l’eau. Nous symbolisons simplement dans l’eau ce qui a, je l’espère, eut lieu dans l’esprit—je l’espère.
Et au fait, la servante du Seigneur nous dit que beaucoup de ceux qui sont baptisés sont enterrés vivants. {6BC 1075.7} Ils sont quoi ? Enterrés vivants. En d’autres termes, le vieil homme a juste pris une grande inspiration et a plongé dans l’eau en disant : « Faisons profil bas, ça va lui passer ; elle va s’en détacher, il faut juste tenir. » Et sans surprise c’est ce que fait celui ou celle qui venait de se faire baptiser, et le péché retrouve rapidement sa place sur le trône, exigeant à nouveau la satisfaction ses désirs égoïstes. C’est souvent ce qui se passe, n’est-ce pas ? Alors comprenez bien, s’il vous plaît, que les termes « supprimé » ou « détruit » ne peuvent être utilisés que si vous comprenez qu’ils s’appliquent au pouvoir de régner du péché, mais pas à la présence du péché ; celle-ci ne disparaît qu’à la glorification.
Voilà cependant la question : de quelle façon ou comment le pouvoir de régner du mal inné présent dans le cœur naturel est-il détruit et ôté lors du baptême ? Sur quelle base ? Mes amis, tout cela est basé sur le privilège que nous avons de le regarder comme étant quoi ? Mort. Amen ? De le regarder comme étant quoi ? Mort. Ecoutez ; continuons la lecture. Verset 7 ; Romains 6 : 7 : « Car celui qui est mort est libre du péché. » Intéressant. Si vous êtes morts, vous êtes quoi ? Libre du péché. Voyez-vous, un homme mort ne peut pas régner. « Les morts ne savent rien. » {Ec 9 : 5} Amen ? Un homme mort ne peut pas vous contrôler. « Car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; » Pour le péché de qui ? De tous les êtres humains de la planète terre. « Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. » Verset 11 : « Ainsi vous-même, regardez-vous comme » quoi ? « …morts au péché, et comme vivants pour Dieu » en qui ? « …en Jésus-Christ, » notre Seigneur.
A présent, remarquez, s’il vous plaît, que nous devons nous regarder comme morts au péché. Pourquoi le verset dit-il : « Regardez-vous comme morts » ? Parce que nous pouvons le faire par la foi, et qu’est-ce que la foi ? « Une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » {Hé 11 :1} Suivez bien, s’il vous plaît. Même après avoir été baptisé, alors que nous regardons en nous, voyons-nous un vieil homme mort ? Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais ce n’est pas ce que je vois. Je vois un vieil homme qui me harcèle tous les jours de ma vie. C’est mon plus grand ennemi ; c’est une énorme épine dans mon pied. C’est de là que vienne toutes mes tentations. Le chrétien est-il tenté ? Oui. D’où vient la tentation ? Jacques 1 : 14 : « Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. » Ce sont les convoitises de la chair ! {Ep 2 : 3} Le chrétien est-il tenté ? Oui ! Voyez-vous, la chair a constamment des désirs contraires à ceux de l’Esprit, même chez les chrétiens nés de nouveau. Pourquoi ? Parce que la nature charnelle demeure, et elle n’est pas satisfaite de cet état des choses ; elle veut faire quoi ? Elle veut régner. Après tout, cela faisait des années qu’elle faisait ce qui lui plait, et elle n’est pas contente qu’on refuse de lui céder, n’est-ce pas ? Elle veut que vous cédiez à ses désirs, comme vous en aviez l’habitude, comme « au bon vieux temps. » Allons… Elle essaye donc constamment de vous amener à satisfaire ses convoitises, afin qu’elle puisse ainsi faire quoi ? Régner ; et quand nous regardons en nous, nous voyons ce vieil homme qui nous harcèle et il n’a pas vraiment l’air mort, n’est-ce pas ?
Mais, mes chers amis, qu’est-ce que la foi ? « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » {Hé 11 : 1} Nous ne devons pas marcher par la vue ; nous devons marcher par quoi ? Par la foi, {2 Co 5 : 7} et que fait la foi ? La foi opère, non en se basant sur ce que nous voyons, mais la foi opère en se basant sur ce que nous entendons. Amen ? {Amen} La foi vient de quoi ? De ce qu’on entend. De ce qu’on entend quoi ? La parole de Dieu. {Ro 10 : 17} ; et quand ce que nous voyons est en contradiction avec ce que nous entendons dans la parole de Dieu, quelle est la vraie réalité, la vérité la plus élevée, à partir de laquelle nous devons agir ? La parole de Dieu ; amen ? {Amen} Donc en dépit de ce que je vois, je dois agir en me basant sur ce que j’entends, et la Bible me dit que je suis mort au péché en Jésus-Christ. {Ro 6 : 11} Je dois donc agir en conséquence. Amen ? {Amen} Je dois regarder le vieil homme comme étant quoi ? Mort, et renvoyer les convoitises, les désirs et les tentations dans la tombe, d’où ils sont sortis. Amen ? {Amen} Parce que cet homme est mort… et je n’ai aucun intérêt à laisser un homme mort se placer sur le trône de ma vie. Sommes-nous tous d’accord là-dessus ?
Frère, sœur, comprenez s’il vous plaît… Il est si important que vous saisissiez cela, et il est plus important encore que vous en fassiez l’expérience. Il est plus important encore que vous en fassiez l’expérience. Voyez-vous, réfléchissez là-dessus avec moi. Si, après le baptême… Si, après le baptême, nous continuons à satisfaire les désirs de la chair, et si nous laissons le péché régner, quel est notre problème ? C’est l’une de ces deux choses : soit nous ne croyons pas vraiment que nous sommes morts au péché en et par Jésus-Christ ; ou, si nous affirmons que nous sommes vraiment morts au péché en et par Jésus-Christ, et que nous laissons malgré tout le péché régner, alors j’en conclus que nous avons une compréhension erronée de l’état des morts. Amen ? {C’est vrai} Nous avons une compréhension très confuse de l’état des morts. Comprenez-vous pourquoi il est si important d’avoir de bonnes connaissances théologiques ? De bien comprendre cette doctrine de l’état des morts, et ce, même dans votre expérience pratique en tant que chrétien ? Quelle est la réalité concernant l’état des morts ? « Les morts ne savent rien ; » {Ec 9 : 5} et où savons-nous les choses ? Dans notre esprit. Donc si vous croyez réellement que votre vieil homme est mort, vous ne penserez même plus de la même façon qu’avant. Amen ? Vous ne penserez plus de la même façon qu’avant… et vous ne parlerez et n’agirez pas non plus de la même façon, parce que les morts ne savent rien. Leur esprit n’est plus fonctionnel. Ils n’ont plus de pensées ; et quand ces vieilles pensées égoïstes remontent à la surface pour que vous les considériez (d’ailleurs, c’est ce qu’est la tentation), repoussez-les instantanément et renvoyez-les dans la tombe, d’où elles viennent. Mes chers amis, c’est ainsi que vous combattez et remportez le bon combat de la foi {1 Ti 6 : 12} et tout cela a lieu où ? Entre l’oreille gauche et l’oreille droit, dans l’intimité de l’esprit, là où seul Dieu et vous-même savez ce qui se passe. Sommes-nous tous d’accord là-dessus ?
C’est une bataille privée. C’est une bataille spirituelle ; c’est une batailler pour la conquête de l’esprit. Par la foi, vous refusez de laisser vos pensées satisfaire les convoitises de la chair, vous les attrapez et vous les amenez captives à l’obéissance de Christ. {2 Co 10 : 5} Est-ce que vous comprenez ? C’est notre but, n’est-ce pas ? Dans cette bataille spirituelle, quel est notre but ? C’est d’amener quoi ? Toute pensée captive à l’obéissance de Christ, et nous le faisons en combattant et en remportant le bon combat de la foi.
A présent, remarquez, s’il vous plaît, ce qui vient juste après, au verset 11 ; Romains 6 : 11 : « Ainsi vous-même, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. » Et quelle expression vient ensuite au verset 12, dans le texte original ? « Par conséquent ! » Par conséquent, grâce à ce merveilleux privilège qui nous permet de nous regarder comme quoi ? Morts au péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Grâce à la parole de Dieu, qui vous dit que vous êtes morts en Jésus-Christ, et grâce à votre foi, qui accepte cette parole, croit que Dieu a le pouvoir d’accomplir ce qu’il déclare, permet à Dieu de l’accomplir dans votre vie et qui se met ensuite à agir selon cette parole. Avec une telle foi, empêchez le péché de régner. Amen ? {Amen}
S’il vous plait frères et sœurs, vous devez cependant accepter la quatrième étape. Vous devez non seulement entendre la parole de Dieu, non seulement croire que Dieu peut l’accomplir, non seulement donner à Dieu la permission de l’accomplir, mais vous devez ensuite faire quoi ? Agir selon cette parole. Vous devez ensuite agir selon cette parole. Vous devez, avec la force de Christ, repousser ces convoitises charnelles qui remontent sans cesse de la tombe. Renvoyez-les, renvoyez-les immédiatement et constamment, en combattant le bon combat de la foi. Sommes-nous tous d’accord sur ce point ? Comprenez-vous comment tout cela fonctionne ? Une fois de plus, pendant combien de temps devrons-nous faire cela ? De la croix à la couronne. {RH, Nov 29, 1887, par. 12} Pourquoi ? Mes chers amis, parce qu’avant de recevoir cette couronne, notre chair n’est pas sanctifiée. Notre chair n’est pas sanctifiée. Elle est impure et a de mauvais désirs. Par conséquent, nous devons continuellement les repousser… Continuellement. Combats le bon combat de la foi.
Permettez-moi de vous le décrire ainsi. Le chrétien vit deux âges qui se superposent. Il vit dans le temps présent, et il vit dans le temps à venir. Comprenez cela, s’il vous plaît, c’est très important. Il vit dans le temps présent, parce qu’il est né de la chair, et ce qui est né de la chair est chair {Jn 3 : 6} ; et il en sera ainsi jusqu’à quand ? Jusqu’à la glorification. Donc ce temps va de la naissance à quoi ? A la glorification. Est-ce que vous suivez ? Cependant, quand nous naissons de nouveau, quand nous naissons de l’Esprit, nous sommes une nouvelle création, une nouvelle créature {2 Co 5 : 17} ; nous commençons ainsi une nouvelle vie en Christ et elle dure combien de temps ? Eternellement. En un sens, nous vivons donc dans le temps à venir. Est-ce que vous suivez ? Nous vivons dans le temps à venir, et combien de temps durera-t-il ? Pour toujours. Et il commence au début de la véritable conversion. D’accord ? Voyez-vous ce qui se passe donc ? De la conversion à la glorification, de la croix à la couronne, nous vivons dans ces deux temps qui se superposent. Nous avons à la fois notre expérience charnelle, et nous avons notre expérience spirituelle, et dans ce lapse de temps, de quoi faisons-nous l’expérience ? Des désirs conflictuels de ces deux natures. « La chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont » quoi ? « …opposés entre eux » {Ga 5 : 17} tout le long de la vie chrétienne. De la croix à la couronne, ce conflit est constant. C’est pour cela que la bataille spirituelle dure aussi longtemps que dure l’expérience chrétienne sur la planète Terre ; et comment empêchons-nous le péché de régner ? En combattant le bon combat de la foi ; en nous regardant comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ et comme quoi ? Morts au péché. {Ro 6 : 11} Nous nous regardons comme spirituels bien que nous soyons encore quoi ? Charnels ; et en nous regardant comme spirituels, nous marchons selon l’Esprit et non selon la chair. Est-ce que vous suivez ?
Mais si nous voulons marcher selon l’Esprit, nous devons penser selon l’Esprit ; et alors que nous apprenons à gouverner nos pensées par la puissance du Saint-Esprit et à refuser de satisfaire les convoitises de la chair, même dans nos pensées, nous nous devenons capables de marcher selon l’Esprit. Et c’est ainsi, mes chers amis, que nous apprenons à marcher de la façon dont nous marcherons pour les siècles à venir, pour l’éternité. Mais nous subirons ce conflit jusqu’à la glorification. Remarquez ce que l’inspiration dit à propos de ce que je viens de vous décrire. Signes des Temps, 1 octobre 1894 : « Mais bien que nous soyons charnels… » « Bien que nous soyons » quoi ? « …charnel. » Voyez-vous, c’est la réalité dans laquelle nous sommes tous coincés alors que nous vivons dans le temps présent. D’accord ? Le temps présent n’est pas encore terminé, et il ne prendra fin que lorsque quoi ? Que « ce corps corruptible revêt[ira] l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revêt[ira] l’immortalité. » {1 Co 15 : 53} Donc avant ce moment, nous sommes quoi ? Charnels. D’accord ? Alors écoutez bien : « Mais bien que nous soyons charnels, nous devons nous » quoi ? « …regarder ; » Nous devons faire quoi ? « …nous regarder comme morts au péché et vivants pour Dieu en Jésus-Christ. » C’est ce que nous faisons par la foi ; et, mes chers amis, c’est en apprenant à faire cela à chaque instant, chaque jour, que nous combattons et remportons le bon combat de la foi. {1 Ti 6 : 12} Sommes-nous d’accord ? Oh je prie pour que vous ayez compris tout cela.
2 Corinthiens 5 : 7 : « Car nous marchons par la foi et non par la vue. » Nous ne pouvons pas vivre en nous basant sur ce que nous disent nos sens. Nous devons vivre cette vie en nous basant sur ce que nous dit la parole de Dieu. Nos sens nous diront que nous sommes charnels, mais la parole de Dieu nous dit que nous sommes nés de l’Esprit, et que nous sommes morts au péché et vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Par la foi, alors que nous croyons donc en la parole de Dieu, que nous croyons qu’il a le pouvoir de l’accomplir, donnons-lui la permission de l’accomplir dans nos vies et agissons selon cette parole. Amen ? Agissons selon cette parole, et empêchons ainsi le péché de régner. Gardons-nous de satisfaire ses convoitises où ? Dans nos pensées ; dans nos pensées. Continuons à attraper ces mauvaises pensées, qui s’échappent de la tombe. Attrapons-les par la peau du cou. Ne les laissons pas satisfaire les convoitises de la chair, même dans nos fantasmes, mais amenons-les captives à l’obéissance de Jésus en nous regardant comme morts au péché et vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Il est si important de comprendre comment tout cela fonctionne, mes chers amis. Voyez-vous, c’est en agissant ainsi que nous crucifions la chair avec ses passions et ses désirs. Galates 5 : 24, sous la leçon 25 du dossier : « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont… » quoi ? « …crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. » Question : l’ont-ils fait une seule foi ? Est-ce que l’on crucifie la chair avec ses passions et ses désirs une seule fois, mes chers amis ? Oh que non, mille fois non. Il faut le faire à quelle fréquence ? Chaque jour. Nous devons le faire chaque jour. Paul dit, dans 1 Corinthiens 15 : 31, version New King James : « Je meurs… » ? « Je meurs chaque jour. »
Alors, vous vous demandez peut-être : « Attends une minute, comme se fait-il que je doive mourir chaque jour ? » Eh bien, mes chers amis, ici, “mort un jour, mort toujours,” d’accord ? Pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas réellement morts ! Nous nous regardons seulement comme morts. Est-ce que vous suivez ce que je dis ? Et nous devons renouveler cette foi qui nous permet de nous regarder comme morts chaque jour ! C’est ainsi que grandit la foi. Ce n’est pas une réalité empirique, c’est une réalité spirituelle. Ce que nous voyons, c’est un vieil homme vivant et bien portant qui nous harcèle. Mais chaque jour, nous devons le regarder comme mort en acceptant chaque jour la mort de Christ au péché comme la nôtre. Est-ce que vous suivez ? C’est ce que signifie être crucifié avec Christ. {Ga 2 : 20} C’est nous regarder comme morts avec Christ sur sa croix.
Youth’s Instructor, 22 décembre 1886. Cette citation explique comment crucifier chaque jour la chair avec ses passions et ses désirs, et ce que cela implique : « La lutte du chrétien n’est pas un jeu ; il ne s’agit pas de faire semblant de se battre ou de frapper comme battant l’air… » {1 Corinthiens 9 : 26} Elle est en train de citer Paul. « Une lutte constante doit être menée contre les perversions et les inclinations de notre cœur naturel. Nous ne devons pas sélectionner les œuvres qui nous sont les plus agréables ; car nous sommes les soldats du Christ, soumis à sa discipline, et nous ne devons pas étudier selon notre bon plaisir. Nous devons lutter avec vigueur pour le Seigneur. Nous devons vaincre des ennemis qui cherchent à gagner le contrôle de toutes nos capacités. Le moi et sa volonté en nous doivent mourir ; la volonté de Christ est la seule à laquelle nous devons obéir. Le soldat de l’armée de Christ doit apprendre à supporter les dures épreuves, à renoncer à lui-même, à se charger de sa croix et à suivre le Capitaine dans tous les chemins à travers lesquels Il le guidera. Beaucoup de ce qui doit être fait est éprouvant pour la nature humaine et douloureux pour la chair et le sang. Ce travail de renoncement requiert des efforts déterminés et continus. En combattant le bon combat de la foi, en obtenant de précieuses victoires, nous nous saisissons de la vie éternelle. Cette lutte requiert les efforts les plus ardus et la mobilisation de toutes nos capacités. Nous devons crucifier la chair avec ses passions et ses désirs. » Nous avons ici un résumé remarquable de ce qu’est le bon combat de la foi, mes amis ; et que requiert-il ? Des efforts ardus, déterminés et continus. C’est une affaire sérieuse, frères et sœurs. Et c’est seulement en apprenant à faire cela que nous serons capables d’obéir au commandement de Christ ; et que nous commande-t-il de faire dans Matthieu 16 : 24 ? « Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il… » fasse quoi ? « …qu’il renonce à lui-même, » en faisant quoi ? « …qu’il se charge de sa croix, et » ensuite ? « …qu’il me suive. »
Réfléchissez avec moi là-dessus. Remarquez, s’il vous plaît, réalisez, s’il vous plaît, que si nous voulons entrer dans le royaume de Dieu, nous devons suivre Christ, d’accord ? Il est dans ce royaume, et si nous voulons y entrer, nous devons le suivre. Mais reconnaissez, s’il vous plaît, que nous nous dirigeons naturellement dans la direction opposée, n’est-ce pas ? Le moi cherche résolument à s’autodétruire en satisfaisant tous ses désirs. Par conséquent, si nous voulons suivre Christ et obtenir la vie éternelle, nous devons renoncer à nous-même. N’est-ce pas ce qu’il nous dit de faire ? « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il » fasse quoi ? « …renonce à lui-même. » D’accord Seigneur, mais comment ? Comment pouvons-nous renoncer à nous-même ? Il nous le dit : « qu’il se charge de sa croix. » Percevez-vous la vérité ici révélée ? Quelle est la seule façon que nous avons de renoncer à nous-même ? C’est de regarder le moi comme quoi étant ? Crucifié avec Christ. C’est ce que signifie se charger de sa croix.
Vous savez, je me souviens qu’il y a plusieurs années, je faisais partie de l’équipe des jeunes évangélisateurs—c’était il y a très longtemps—et nous marchions sur la promenade le long d’une plage en Floride, et nous témoignions. Et j’ai remarqué un jeune homme qui marchait aussi sur la promenade en portant sur ses épaules une énorme croix en bois. C’était un jeune homme plutôt ingénieux, et pour rendre son fardeau un peu plus facile à porter, il avait vissé un skateboard au pied de la croix, et il la faisait rouler le long de la promenade. Bien évidemment, cela a attisé ma curiosité, et je suis sûr que c’est pour cela qu’il agissait ainsi. Je suis donc allé à sa rencontre et je lui ai demandé : « Pourquoi fais-tu cela ? » Et il m’a dit, en citant la Bible : « Jésus dit de renoncer à soi-même, de se charger de sa croix et de le suivre. » Alors, je n’ai pas eu le temps de vérifier s’il pensait réellement faire ce que Jésus lui commandait de faire. J’espère que c’était juste une façon d’encourager les gens à lui parler. Mais, mes chers amis, sachez s’il vous plaît que quand on parle de se charger de sa croix et de suivre Jésus, il s’agit d’une croix spirituelle, et cela requiert que nous nous regardions comme crucifiés avec Christ. C’est ainsi que nous nous chargeons de notre croix et c’est ainsi que nous renonçons à nous-même ; et il faut que vous renonciez à vous-même et que vous vous chargiez de votre croix si vous voulez suivre Christ. Il n’y a pas d’autre option, il n’y a pas d’autre alternative ; c’est absolument obligatoire et nécessaire.
Testimonies, volume 2, page 651 : « Le renoncement et la croix. » Comprenez, s’il vous plaît, la nature de cette croix dont nous devons nous charger. J’aime cette précision : « Le renoncement et la croix sont présents sur le chemin de tous ceux qui suivent Christ. La croix est ce qui barre la route au tendances naturelles et à la volonté. » Très intéressant. Qu’est-ce que la croix ? C’est « ce qui barre la route aux tendances naturelles et à la volonté. » Que sont les tendances naturelles, en d’autres termes ? Ce sont les appétits et les passions du vieil homme, de la nature charnelle ; et ce vieil homme a sa propre volonté, n’est-ce pas ? Alors donc que nous courons vers le but {Ph 3 : 14}, que nous nous efforçons d’entrer par la porte étroite {Lu 13 : 24} et que nous restons sur ce chemin étroit, nous vivrons plusieurs situations durant lesquelles ce que Dieu nous demandera, nous sommera, nous commandera, sera contraire à ce que nous désirons naturellement. En fait, ce sera toujours ainsi, n’est-ce pas ? La chair a constamment quoi ? Des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair, et ils sont continuellement opposés entre eux. {Ga 5 : 17} Qu’avons-nous donc à notre disposition quand cela a lieu ? Quand ce que Dieu demande de nous s’oppose à ce que nous voulons naturellement ? Qu’est-ce que c’est ? C’est une croix, c’est une croix.
Que devons-nous donc faire ? Que pouvons-nous donc faire ? Eh bien, il y a seulement deux options. Comprenez, s’il vous plaît, qu’il y a seulement deux options. Lesquelles ? Soit nous satisfaisons le moi, renonçons à Christ et le crucifions {Hé 6 : 6}, soit nous faisons quoi ? Nous renonçons à nous-même et crucifions ainsi le vieil homme en acceptant par la foi la mort de Christ comme la nôtre. C’est ainsi que nous nous chargeons de notre croix et que nous courons vers le but. Oh, mes amis, s’il vous plaît, choisissez de crucifier le moi. Amen ? {Amen} Et pouvons-nous parvenir à un point où nous sommes si sanctifiés que nous n’avons plus de nature charnelle et de vieil homme devant être crucifiés ? Le pouvons-nous ? Non, mes frères et sœur, nous ne le pouvons pas. Comprenez-le, s’il vous plaît, nous ne le pouvons pas.
Qu’a confessé l’apôtre Paul, un chrétien aguerri, un homme pieux ? Qu’a-t-il reconnu ? 1 Corinthiens 15 : 31, version King James : « Je l’atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le sujet, en Jésus-Christ notre Seigneur, je meurs » comment ? « …chaque jour. » « Je meurs chaque jour » ? Chaque jour, l’apôtre Paul devait mourir à ses affections naturelles et à sa volonté, à son vieil homme, à sa nature charnelle ; il devait le faire chaque jour. Remarquez comment l’inspiration précise ce que Paul a voulu dire par « je meurs chaque jour. » Ministère de la Guérison, page 389 : « La vie de l’apôtre Paul fut un long conflit contre le moi. » La vie de l’apôtre Paul ! Nous ne parlons pas de Saul de Tarse, nous parlons de l’homme qui était né de nouveau, qui s’était convertit, qui avait gagné en maturité spirituelle et qui craignait Dieu, l’apôtre Paul. « La vie de l’apôtre Paul fut » quoi ? « …un long conflit contre le moi. Il a dit : ‘je meurs chaque jour.’ 1 Corinthiens 15 : 31. » Que voulait-il dire par-là ? « Sa volonté et ses désirs s’opposaient chaque jour à ses devoirs et à la volonté de Dieu. » Vraiment ? Paul ? L’apôtre ? « Sa volonté et ses désirs s’opposaient chaque jour à ses devoirs et à la volonté de Dieu » ? Est-ce que cela signifie qu’il n’était pas converti ? Oh, non, mes amis, mille fois non. Remarquez la phrase qui suit. C’est ce qui lui a permis de se convertir. « Sa volonté et ses désirs s’opposaient chaque jour à ses devoirs et à la volonté de Dieu. Au lieu de suivre ses inclinations, il faisait la volonté de Dieu, acceptant ainsi que sa nature soit crucifiée. » Amen ? {Amen} En d’autres termes, bien qu’il eût toujours une nature charnelle, il n’autorisait pas cette nature à le dominer. Elle demeurait, oui, mais il refusait de la laisser régner. Comment ? En choisissant de combattre le bon combat de la foi. En choisissant de la regarder comme morte et de se regarder comme vivant à Dieu par Jésus-Christ ; et par ce regard de la foi, par ce regard de la foi, il a combattu et a remporté le bon combat de la foi ; et il était tout à fait conscient de la nécessité de mener ce combat et se tenait constamment sur ses gardes afin de ne pas perdre son propre salut.
Voyez-vous, la possibilité de perdre la vie éternelle était réelle, même pour l’apôtre Paul. Il le dit lui-même. 1 Corinthiens 9 : 27 : « Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujettit, de peur d’être moi-même… » quoi ? « …rejeté, après avoir prêché aux autres. » L’apôtre Paul, mes chers amis ! Un géant de la maturité spirituelle s’inquiétait constamment de la possibilité que son vieil homme, qui demeurait encore en lui, reprenne un jour le contrôle et lui fasse perdre son salut si cela arrivait. Et si Paul avait cette inquiétude, ne pensez-vous pas que nous devrions aussi l’avoir ? Ecoutez cette déclaration dans This Day With God, page 277 : « Paul craignait constamment de voir ses tendances au mal le submerger, à un tel point, qu’il luttait constamment, avec une ferme résistance contre les appétits et les passions désordonnés. Si ce grand apôtre tremblait à la vue de ses faiblesses, qui peut légitimement se sentir confiant et fanfaron ? A partir du moment où nous nous commençons à nous sentir autosuffisants et à nous confier en nous-mêmes, nous courrons le danger d’un échec lamentable. » Oh, frères et sœurs, sachez, s’il vous plaît, que nous aussi, nous pouvons être rejetés si nous échouons à combattre et à remporter le bon combat de la foi. Je vous exhorte une fois de plus avec les mots de l’apôtre Paul, dans 2 Corinthiens 13 : 5 : « Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi, » pour savoir si vous combattez le bon combat de la foi. « Eprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? A moins peut-être que vous ne soyez » quoi ? « …réprouvés. »
Mes chers amis de Laodicée, la raison pour laquelle il faut que je vous pose cette question, c’est que nous sommes vraiment aveugles quant à notre situation. Parce que nous avons réussi à nous empêcher de satisfaire les convoitises de la chair au niveau du comportement, parce que, avec un égo suffisant, nous avons pu maintenir « l’apparence de la piété, » {2 Ti 3 : 5} et garder notre comportement conforme à la lettre de la loi {Ro 7 : 6} nous nous sommes dupés au point de penser que nous sommes quelque chose que nous ne sommes pas. C’est pour cela que nous devons faire quoi ? Nous examiner nous-mêmes, nous éprouver nous-mêmes, et nous demander : « Suis-je en train de combattre et de remporter cette bataille spirituelle, la bataille pour la gouvernance des pensées ? Suis-je en train de remporter la victoire sur les tentations qui m’assaillent là-haut ? » Entendez-vous ce que je vous exhorte à faire, mes chers amis ? Quel est l’état de votre âme ? Combattez-vous et remportez-vous le combat là où chaque chrétien doit le faire, c’est-à-dire dans votre esprit ? Amenez-vous de façon toujours plus consistante toute pensée captive à l’obéissance de Christ ? {2 Co 10 : 5} Examinez-vous vous-mêmes, s’il vous plaît, afin de savoir si vous êtes dans la foi. Eprouvez-vous de peur que vous ne soyez réprouvés. {2 Co 13 : 5}
Alors, la nécessité de mourir chaque jour au moi est la raison, écoutez bien, c’est précisément la raison pour laquelle si peu—si peu, si peu—sont sur le chemin resserré qui mène au royaume de Dieu, et la plupart d’entre nous est dans un des deux fossés. Oh, mes amis, Matthieu 7 : 14 : « Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui » quoi ? « …les trouvent. » « Il y en a peu qui les trouvent. » Pourquoi y en a-t-il si peu ? Parce que le seul moyen de rester sur ce chemin resserré, c’est de renoncer au moi, de se charger de sa croix et de suivre Jésus. Il n’y a pas d’autres moyens, et nous sommes oh si prompts à satisfaire le moi, n’est-ce pas ? Oui. Soit en satisfaisant notre tendance à nous glorifier nous-mêmes, ce qui nous mène dans le fossé du légalisme ; soit en satisfaisant le moi par le contentement de soi, ce qui nous mène dans le fossé de la grâce bon marché. Que Dieu nous apprenne à renoncer au moi en nous chargeant de notre croix et en restant sur le chemin resserré. Amen ? {Amen}
Testimonies, volume 2, page 687 : « Le conflit entre le moi et la grâce de Dieu sera serré. Le moi s’efforcera de gagner le contrôle, et s’opposera à l’œuvre entreprise pour soumettre la vie et les pensées, la volonté et les affections… » Qu’entendez-vous ici ? La vie et les pensées, la volonté et les affections, c’est-à-dire le quoi ? Le caractère. « Le moi s’efforcera de prendre le contrôle et s’opposera à l’œuvre entreprise pour soumettre la vie et les pensées, la volonté et les affections à la volonté de Christ. Le renoncement de soi et la croix sont présents tout le long du chemin vers la vie éternelle, et c’est pour cela qu’il ‘y en a peu qui le trouve.’ » {Ma 7 : 14} Voyez-vous, mes chers amis, c’est précisément parce qu’on ne peut pas porter la couronne sans avoir porté la croix {3T 67.1} que si peu de gens porteront la couronne. Ils ne veulent pas porter la croix. S’il vous plaît, reconnaissez que si vous voulez porter la couronne, vous devez accepter de faire quoi ? De porter la croix. Ce n’est pas possible autrement.
Mais je veux vous encourager, mes chers amis, et je plaide avec vous pour que vous compreniez que la meilleure façon de vous préparer pour la gloire qu’octroie le fait de porter la couronne, c’est de passer par la souffrance générée lorsque l’on porte la croix. C’est un concept très important, et j’aimerais l’étudier plus en profondeur, mais je ne sais pas si nous en avons le temps ce soir. Nous devrons peut-être le faire demain soir. Mais s’il vous plaît, si jamais vous êtes tentés d’être contrarié par le fait qu’il est nécessaire de porter sa croix afin de porter la couronne de l’immortalité, la couronne incorruptible… si jamais vous êtes tentés d’être contrarié par le fait qu’il est nécessaire de porter la croix pour recevoir le salut, s’il vous plaît, considérez ce que Christ à fait pour nous donner le salut. A-t-il porté une croix ? Oh, mes chers amis, je vous assure, les souffrances qu’il a vécues en portant cette croix dépassent largement toutes les souffrances que nous vivrons en portant notre croix, elles les excèdent infiniment. Testimonies, volume 3, page 481 : « Christ a tout sacrifié pour l’homme afin de lui permettre d’avoir accès au ciel. A présent, c’est à l’homme déchu de montrer ce qu’il sacrifiera de sa propre volonté pour Christ, afin d’obtenir une gloire immortelle. Ceux qui ont une idée juste de l’ampleur du salut et de son prix ne maugréerons jamais parce qu’ils doivent semer avec larmes et que le conflit et le renoncement de soi sont le lot du chrétien dans cette vie ici-bas. Les conditions du salut de l’homme ont été prescrites par Dieu. S’humilier et porter sa croix sont les conditions par lesquelles le pécheur repentant trouvera paix et confort. La pensée que Jésus s’est soumis à l’humiliation et à un sacrifice que l’homme ne sera jamais appelé à supporter devrait faire taire tout murmure. » Amen ? {Amen} Frère, sœur, s’il vous plaît, ne soyez pas contrariés par le fait que vous devez souffrir en portant la croix afin d’avoir la vie éternelle. Jésus-Christ a subi une souffrance infinie pour nous permettre d’avoir la vie éternelle.
Je veux vous encourager non seulement à vouloir porter la croix, mais je veux aussi que vous appreniez à vous réjouir du privilège de le faire. Je sais que c’est dur, mais reconnaissez, s’il vous plaît, que cela est possible ; cela est possible. Nous pouvons en fait arriver à un point où nous reconnaissons que porter la croix est probablement la plus grande bénédiction que Dieu ait pu nous donner. Pourquoi ? Pourquoi ? Mes chers amis, précisément parce que c’est seulement à travers les souffrances de la croix que nous développons un caractère, que nous pourrons recevoir la vie éternelle. Comprenez cela s’il vous plaît. J’avais l’habitude de penser que ça aurait été beaucoup mieux si, au moment de la conversion, Dieu éradiquait ma nature charnelle, et si, au moment du baptême, le vieil homme était réellement détruit, supprimé. Mais quand j’ai commencé à mieux comprendre ces choses, je me suis rendu compte que c’est dans sa sagesse infinie que Dieu a choisi de ne pas faire cela. Il a plutôt choisi de laisser le vieil homme rester dans chaque chrétien, et a demandé à chaque chrétien de renoncer au moi par amour pour Christ. Pourquoi ? Pourquoi est-ce une décision vraiment sage de la part de Dieu et une bénédiction pour nous ? Mes chers amis, parce que chaque fois que nous choisissons de renoncer au moi par amour pour Christ, que faisons-nous pour notre caractère ? Nous développons un caractère aimant, à l’image de celui de Christ. Quelle est l’essence du caractère de Christ ? C’est un amour qui se sacrifie, un amour altruiste ; donc à chaque fois que nous choisissons, par amour pour Christ, de renoncer à nous-mêmes, cela nous apporte une aide énorme pour le développement de notre caractère chrétien. Est-ce que vous voyez ce que je veux dire ? Est-ce que vous le voyez tous ? J’insiste donc : Dieu n’aurait pu établir une meilleure façon de nous préparer pour la gloire qui nous attend quand nous porterons la couronne que de nous demander de souffrir chaque jour en portant la croix. Qu’est-ce que la gloire ? C’est le caractère, et il n’y a pas de gloire sans souffrance.
Dans les Ecritures, tout au long des Ecritures, il y a une connexion et un lien direct entre la souffrance et la gloire. Regardez par exemple Romains 8 : 16 : « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous » faisons quoi ? « …souffrons avec lui, afin d’être » quoi ? « …glorifiés avec lui. » Voulez-vous être glorifiés avec Christ ? Que devez-vous donc accepter de faire ? Souffrir avec Christ ! Verset 18 : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée en nous. » Amen ? S’il vous plaît, ne perdez pas de vue cette perspective, mes chers amis ; les souffrances que l’on subit quand on porte la croix ne peuvent être comparées à la gloire à venir quand nous porterons la couronne. En fait, que dit Paul dans 2 Corinthiens 4 : 17 ? « Car nos légères afflictions du moment présent produisent en nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire. » Même si nous devions souffrir chaque jour de notre vie humaine, ces souffrances ne sauraient être comparées à la gloire de l’éternité. Amen ? {Amen} Donc s’il vous plaît, ne vous contentez pas d’être prêts à porter la croix ; réjouissez vous de ce privilège et de la bénédiction qu’apporte le fait de porter la croix. Ces souffrances produisent en nous un poids éternel de gloire. Je vous invite à vous lever pour la prière.
Notre Père qui est au ciel, je te remercie tant pour ta sagesse infinie dans le plan du salut et je te remercie d’avoir rendu nécessaire pour nous chaque jour, de renoncer à nous-même en nous chargeant de notre croix et en suivant Christ, par amour pour lui ; je te remercie, car à chaque fois que nous choisissons de faire cela, nous développons un caractère semblable au sien. Père, aide-nous s’il te plaît à ne pas perdre de vue cette perspective. Aide-nous à nous rendre compte que les souffrances qui nous subissons quand nous portons la croix ne sont pas dignes d’être comparées à la gloire éternelle dont nous jouirons quand nous porterons la couronne. Ce n’est qu’un instant, comparé à l’éternité. S’il te plaît, Seigneur, aide-nous à ne jamais, jamais déposer cette croix avant que nous l’échangions pour la couronne. C’est notre prière, au nom de Jésus, amen.
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We will not have a murmuring thought because we have trials. God’s dear children always had them, and every trial well endured here will only make us rich in glory. I crave the suffering part. I would not go to heaven without suffering if I could, and see Jesus who suffered so much for us to purchase for us so rich an inheritance; and to see the martyrs who laid down their lives for the truth, and the sake of Jesus. No, no. Let me be perfected through sufferings. I long to be a partaker with Christ of His sufferings, for if I am, I know I shall be partaker with Him of His glory.–
Nous ne devons point maugréer en pensées à cause de nos épreuves. Les chers enfants de Dieu les subissent toujours, et chaque épreuve que nous endurons ici ne nous en rendra que plus riche en gloire. J’attends les souffrances avec impatience. Même si je le pouvais, je n’irais pas au ciel sans souffrir, car je me retrouverais en face de Jésus, qui a tant souffert pour nous offrir un si riche héritage ; je verrais les martyrs qui ont donné leur vie pour la vérité et par amour pour Jésus. Non, non. Que je sois perfectionnée à travers les souffrances. J’aspire à prendre part aux souffrances de Christ, que si j’y prends part, je le sais, je prendrai aussi part à sa gloire. –Letter 9, 1851, p. 1. (Brother and Sister Dodge, December 21, 1851.) {8MR 340.2}
Je suis très soucieuse de vous voir former un bon caractère… En tant que mère, je vous enjoins d’être doux et prévenants, vous soumettant et vous aimant l’un l’autre. Cela vous protégera de bien des moments difficiles et de bien des réflexions désagréables. Vous pouvez être heureux, si vous le choisissez. Vous devez apprendre une leçon importante : ne faite pas toujours tout ce que vous désirez, mais sacrifiez votre volonté et vos desseins, pour faire plaisir aux autres et les rendre heureux. –Letter 1, 1860, p. 1. (To Henry and Edson, March 14, 1860.) {8MR 340.3}

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