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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui du Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »
Merci d’être venus. C’est un privilège de pouvoir continuer notre étude intitulée « De gloire en gloire, » un séminaire sur les principes de la formation du caractère chrétien. Nous sommes en train d’examiner la révélation ultime du caractère de Dieu en la personne de son Fils, Jésus-Christ. Vous vous souvenez, nous avons fait une liste des sept façons, des sept endroits où Dieu nous a révélé sa gloire. Le premier sur la liste était Jésus-Christ, et les Ecritures se réfèrent à lui comme « le reflet de [l]a gloire » du Père. {Hé 1 : 3} Je vous ai déjà brièvement mentionné le fait que Christ était la révélation ultime de la gloire de Dieu. Et je vous ai dit que nous reviendrons là-dessus et que nous dédierons plusieurs études au sujet de la révélation de la gloire de Dieu en Jésus-Christ. Nous y sommes en ce moment-même. Nous avons commencé hier soir, et nous continuerons ce soir ; et nous resterons concentrés sur la révélation ultime de la gloire de Dieu ; nous continuerons là-dessus aussi longtemps que l’Esprit de Dieu le jugera nécessaire.
L’étude de ce soir, comme vous l’avez vu sur notre dossier, est plutôt longue, donc nous allons rapidement entrer dans le vif du sujet. Mais nous ne devons jamais être trop pressés et devons prendre le temps de faire une pause et inviter l’Esprit de Dieu à venir dans nos cœurs. Amen ? Mes chers amis, que Dieu nous garde d’être trop présomptueux au point de continuer sans inviter le Saint Esprit à nous donner le discernement spirituel, que nous ne possédons pas naturellement, mais que nous pouvons obtenir par la grâce. Et, je vous assure que ne demandons pas le Saint-Esprit pour convaincre le Père de nous donner quelque chose qu’il hésite à nous accorder ; ce n’est pas une chose pour laquelle nous devons amadouer Dieu et plaider à maintes reprises afin qu’il cède et nous la donne enfin. Non, mille fois non. Le Père désire ardemment déverser son Esprit sur ses enfants. Amen ? {Amen} En fait, comme le dit la Bible « vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demande. » {Lu 11 : 13} Pourquoi donc demander ? Pour préparer nos cœurs à recevoir ce que le Père désire ardemment nous donner, en reconnaissant notre besoin et en exerçant notre libre-arbitre, en choisissant de permettre au Père de nous donner ce que nous lui demandons de nous donner. « Demandez, et l’on vous donnera ; » {Ma 7 : 7} Donc s’il vous plait, joignez-vous à moi alors que nous nous mettons à genou pour une prière silencieuse. Et alors que vous priez pour vous, priez aussi pour moi.
Notre Père qui est aux cieux, au nom de Jésus-Christ, le Seigneur notre justice, nous venons, moi et mes frères et sœurs ici présents. Tout d’abord, je viens pour te remercier du privilège de t’appartenir, d’être des fils et tes filles. Nous te remercions pour le prix infini qui a été payé afin que cela soit possible. Nous sommes si reconnaissants, parce que grâce à Jésus, notre frère aîné, tu nous reçois favorablement, et nous avons accès à ton trône de justice infini. Nous osons nous approcher, car tu as dit de Jésus : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » Et, sachant que nous sommes en lui, nous pouvons venir à toi avec confiance ce soir. Et je demande que tu puisses nous faire la grâce de déverser sur nous ton Saint-Esprit. Tu sais à quel point j’ai besoin de ton Esprit, Père. Je veux élever Jésus en ce soir. La plénitude de ta gloire a été révélée en lui, la Parole faite chair. Père, je suis bien conscient de mon inaptitude à faire justice à la beauté de Jésus. Les pensées et le langage humains ne peuvent faire justice à Celui qui est plein de charmes et qui se distingue entre dix mille. {Ca 5 : 16, 10} Mais Père, je prie que tu consentes à utiliser ce vase de terre et que, par la puissance du Saint-Esprit, tu ôtes l’inaptitude de la pensée et du langage humain. Et que, par un miracle de grâce, Jésus soit élevé ce soir. Je me réclame de cette promesse : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. » En contemplant Jésus, que nous soyons transformés à l’image de celui que nous contemplant. Réponds à cette prière, nous t’en prions au nom de Jésus et pour sa gloire. Amen.
J’espère que vous avez récupéré le complément de dossier qui est disponible à l’entrée. Nous sommes à la page 17, leçon 9. Bienvenus, bienvenus. Le titre de cette leçon est : « Le reflet de sa gloire. » Hébreux 1 : 3. Hier soir, nous avons étudié un poème hébraïque remarquable. Vous vous en souvenez, n’est-ce pas ? Un poème qui n’avait pas de rimes, mais qui suivait les règles de la poésie hébraïque. Parallélisme : le fait de dire la même chose, mais d’une façon différente. Les deux vers de ce poème magnifique décrivent clairement comment Christ a accompli sa mission qui consiste à révéler la gloire de Dieu à l’homme. Le premier vers : « et qui, étant le reflet de sa gloire. » Le deuxième : « et l’empreinte de sa personne. »
« Le reflet de sa gloire. » Cela nous dit que Christ était l’éclat non atténué du caractère de son Père. Il n’était pas un faible reflet. Il était l’éclat non atténué de la gloire de son Père. Et souvenez-vous, ‘gloire’ veut dire ‘caractère.’
Ensuite, le second vers : « l’empreinte de sa personne. » Est-ce que quelqu’un peut m’encourager et me dire quel mot grec a été traduit par « empreinte ? » « Khar-ak-tare, khar-ak-tare. » Un mot utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament, dans ce poème. C’est de ce mot grec que vient le mot français « caractère, » et des vingtaines d’autres langues utilisent le même mot ; il s’agit d’un mot très intéressant, et nous l’avons analysé.
Je veux que nous nous penchions sur la question suivante ce soir : comment est-il possible pour Jésus-Christ d’être le reflet de la gloire de son Père, l’empreinte de sa personne, tout en étant un homme ? Tout en étant un homme… Voyez-vous, il est impératif que nous comprenions que ce poème fait référence à Christ incarné. Dans le contexte du livre d’Hébreux, cela est exprimé clairement. Certains pourraient argumenter que ce poème décrit Christ avant son incarnation ; quand il était à la droite du trône de Dieu, il était sûrement « le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne. » Mais, mes chers amis, j’insiste : ce poème s’applique à Christ incarné. L’Esprit de Prophétie le confirme. Youth Instructor, November 21, 1895 : « En regardant à Christ venu en chair… » De qui parle-t-on ? De christ incarné, de Christ fait homme. « En regardant à Christ venu en chair, nous regardons à Dieu révélé sous forme humaine, et nous voyons en lui le reflet de la gloire divine, l’empreinte de la personne de Dieu le Père. » Quel langage utilise-t-elle ici ? Le langage d’Hébreux 1 : 3, et elle l’utilise pour se référer à Christ venu en chair, à Christ incarné.
La Vie de Jésus-Christ, page 20, paragraphe 2 [The Spirit of Prophecy, Volume 2, page 9] : « Il était l’empreinte de son Père, non seulement quant à son apparence extérieure, mais quant à la perfection de son caractère. » Il était le reflet du caractère de son Père. Comme nous l’avons noté un peu plus tôt, et je le répète parce que c’est très important, si Christ est le reflet du caractère de son Père, alors il doit révéler un caractère infiniment parfait. Car par définition, la perfection du caractère de Dieu est comment ? Infinie, sans mesure. Le Christ a-t-il révélé un tel caractère ? Absolument. Une fois de plus, l’inspiration de le confirme. Testimonies, volume 6, page 59-60 : « La vie de Christ révèle un caractère infiniment parfait. » A quel point le caractère révélé dans la vie de Christ était-il parfait, mes amis ? A quel point ? Il était infiniment parfait. Il était bel et bien le reflet de la gloire de son Père.
Mais comment est-ce que cela peut-il être possible ? Est-ce que la même chose peut être dite des descendants déchus d’Adam ? Absolument pas, et j’insiste là-dessus. Qu’est-ce que qui est dit à notre sujet ? Romains 3 : 23 : « Car tous ont péché et sont » quoi ? « …privés de la gloire de Dieu. » Donc de toute évidence, il y a quelque chose de fondamentalement différent entre la descendance déchue d’Adam et Jésus-Christ, n’est-ce pas ? Il est le reflet de la gloire du Père. Nous sommes tous privés de la gloire. Est-ce que vous me suivez ?
Je voudrais poser une autre question, qui est cette fois-ci un peu plus difficile. Est-ce que « le reflet de la gloire du Père »est une expression qui pouvait être appliquée à Adam avant la chute ? Pouvait-elle être appliquée à Adam avant la chute ? N’hésitez pas à me répondre… Je reçois des réponses variées, et c’est positif. Nous nous creusons les méninges, et que nous réfléchissons vraiment. Mes chers amis, écoutez cette déclaration remarquable : Patriarches et Prophètes, page 22 : « L’homme devait porter l’image de Dieu, aussi bien physiquement que par son caractère. Le Fils de Dieu seul est « l’empreinte même » du Père, mais l’homme a été fait » comment ? « ‘…selon sa ressemblance.’ Sa nature était en harmonie avec la volonté du Créateur ; son intelligence pouvait s’élever jusqu’aux choses divines ; ses affections étaient pures ; ses appétits et ses passions, sous l’ascendant de la raison. Il était saint, heureux de porter l’image de Dieu, et parfaitement soumis à sa volonté. » De tout évidence, elle parle d’Adam avant la chute. Et pourtant, remarquez qu’Adam, avant la chute, alors qu’il était sans péché, avait été fait « selon la ressemblance de Dieu. » Tandis que le second Adam est quoi ? « L’empreinte même du Père. » N’est-ce pas intéressant ? En d’autres termes, Jésus-Christ incarné est une révélation beaucoup plus parfaite du caractère de Dieu que ne l’était Adam lorsqu’il n’avait pas péché. Oui.
Je répète donc ma question : comment est-ce possible ? Comment Christ, tout en étant un homme, peut être le reflet de la gloire de son Père ? L’empreinte de sa personne ? La réponse à cette question se trouve en partie dans le fait que Christ n’était pas seulement un homme. Il était aussi Dieu. Je le répète, la réponse à la question : « comment est-ce que Christ, tout en étant un homme, pouvait être le reflet de la gloire de son Père ? » se trouve en partie dans le fait qu’il n’était pas seulement un homme ; il était aussi Dieu. Il était Dieu à combien de pourcents ? A cent pour cent. Il était un homme à combien de pourcent ? A cent pour cent. Je sais que d’un point de vu mathématique, 200 pourcents n’a pas de sens, mais mes chers amis, c’est le mystère de l’incarnation. C’est le mystère de l’incarnation.
S’il vous plait, sachez et considérez avec moi le fait que Christ, le reflet de la gloire de son Père, était entièrement un homme et était entièrement Dieu en même temps. Philippiens 2 : 5 et suivants : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être l’égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant » quoi ? « …semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Il faut que vous sachiez que quand Paul dit qu’il est devenu « semblable aux hommes, » et qu’il a « paru comme un simple homme, » il ne dit pas que Jésus faisait juste semblant d’être un homme en se contentant de prendre une apparence humaine. Il était réellement un homme. Mais, mes chers amis, le texte dit « semblable aux hommes » parce qu’il n’était pas seulement un homme ; il était aussi quoi ? Dieu.
Voyez-vous, le mot « semblable », « homoioma » en grec, est un mot qu’on utilise quand on veut indiquer qu’il y a des similarités tout en reconnaissant qu’il y a des différences. Est-ce que vous suivez ? Et quand Paul dit que Jésus est devenu « semblable aux hommes, » il ne dit pas qu’il n’est pas vraiment un homme, mais il dit qu’il n’est pas seulement un homme ; il est aussi Dieu. Voyez-vous, ce verset est, à mon avis mieux traduit dans la « Version Révisée » [Revised Version]. Et c’est cette version que l’Esprit de Prophétie cite dans Jésus-Christ, page 12. Prêtez-y attention : « Christ, ‘dont la condition était celle de Dieu, n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes. » Intéressant. Les Bibles New King James et King James [Version Martin en français] disent : « il n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. » Et dans la version révisée et dans la version Segond, il est dit que Christ « n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu. » Comme vous le voyez, Christ était parfaitement égal avec Dieu. Amen ?
Mais il nous aimait tellement, qu’il était disposé à renoncer à tout cela et à assumer une humble condition d’homme afin de nous sauver. Cela est totalement opposé au caractère de Satan, n’est-ce pas ? Satan, une créature, dit : « Je serai semblable au Très-Haut. » {Es 14 : 14} La divinité est pour lui une proie qu’il cherche à arracher. De son côté, Christ, le Créateur, le divin Fils de Dieu, renonce à la divinité afin de sauver ses créatures. On ne peut qu’aimer un Dieu comme celui-ci. Amen ? {Amen} Ils sont radicalement opposés. Les deux caractères sont ici exposés : le caractère de Satan et le caractère de Christ. L’un cherche à usurper la divinité. L’autre est disposé à renoncer aux prérogatives et aux privilèges divins pour devenir un homme afin de sauver l’homme. Mais il n’était pas un simple homme. Il était un homme « méprisé et abandonné. » {Es 53 : 3} Un homme né dans la pauvreté, n’ayant pas où reposer sa tête. {Mt 8 : 20}, un homme sans endroit à lui. On ne peut qu’aimer un Seigneur comme celui-ci, mes amis. On ne peut qu’aimer un Seigneur comme celui-ci.
Mais sachez s’il vous plaît, que quand les Ecritures disent qu’il « s’est dépouillé lui-même, » {Ph 2 : 7} ce n’est pas pour suggérer que Christ a abandonné sa divinité quand il est devenu un homme. Elles nous disent que Christ a renoncé aux privilèges et aux prérogatives de sa forme et de sa fonction divines et qu’il a revêtu l’humble condition humaine. Notez comment la parole inspirée en parle. En référence à Christ, Colossiens 2 : 9 dit : « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » Comment habite cette plénitude de la divinité ? « Corporellement. » Ce texte fait référence à Christ incarné. « Car en lui habite corporellement » quoi ? « …toute la plénitude de la divinité. » Donc quand il s’est incarné, il ne s’est pas dépouillé de sa divinité. Pas du tout ; la plénitude de la divinité le remplissait corporellement. Nous pouvons êtes plein de foi. Mais « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » {Hé 11 : 1} Cette plénitude habitait Christ corporellement.
C’est pour cette raison que l’on pouvait occasionnellement voir la divinité qui résidait en lui. Dans la vie du Christ, plusieurs expériences ont amené sa divinité à transparaître à travers son humanité {JC 584.3} Tout simplement parce qu’elle habitait une tente corporelle. Revenons-en au type que représente le sanctuaire érigé dans le désert du Sinaï ; c’est le type de Christ incarné, comme nous l’avons étudié hier soir. Il a été construit afin que Dieu puisse quoi ? Y demeurer. « Ils me feront un sanctuaire, et » quoi ? « …j’habiterai au milieu d’eux. » {Ex 25 : 8} Et Dieu habitait vraiment dans cette tente, et sa présence était manifesté dans la Shekinah, la nuée qui l’enveloppait. Il en était de même avec l’antitype. Il en était de même. La divinité demeurait dans l’enveloppe corporelle.
Review and Herald, 15 juin 1905 : « Christ voila sa divinité en la revêtant du manteau de l’humanité, mais il ne s’en sépara pas. » Est-ce que vous comprenez ? Il ne s’est pas séparé de sa divinité. Oui, il a revêtu l’humanité, mais il a gardé quoi ? Sa divinité. Continuons à lire : « Un Sauveur divino-humain est venu se tenir à la tête de la race déchue afin de partager leur expérience de l’enfance à l’âge adulte. » Voici un autre texte qui apporte une perspective précieuse sur le fait que Jésus n’était pas seulement un homme, mais qu’il était aussi entièrement Dieu. Levons les yeux en haut page 252, paragraphe 2 : « La nature humaine du Fils de Marie fut-elle transformée en la nature divine du Fils de Dieu ? Non, les deux natures étaient mystérieusement mêlées en une personne—l’Homme Jésus-Christ. En lui habitait corporellement toute la plénitude de la divinité. Lorsque le Christ fut crucifié, ce fut sa nature humaine qui mourut. La divinité ne disparut pas, ne mourut pas ; cela aurait été impossible. »
Mes chers amis, quand nous contemplons le fait que cette personne de la Trinité divine, qui est infinie, éternelle, omnipotente, a fait le choix de naître, de venir comme un petit enfant sans défense et dont les parents étaient des paysans, cela dépasse notre entendement. Ce consentement, ce sacrifice, cet empressement à se dépouiller est une magnifique révélation du caractère, de la gloire de Dieu. Souvenez qu’il a dit : « Celui qui m’a vu a vu » qui ? « …le Père. » {Jn 14 : 9}
Youth’s Instructor, 21 novembre 1895 : « Plus nous pensons à Christ devenant un petit enfant sur cette terre, plus cela nous semble merveilleux. Comment est-il possible que ce petit enfant couché dans une crèche à Bethléem soit aussi le divin Fils de Dieu ? » Extraordinaire, n’est-ce pas ? « Bien que nous ne puissions pas le comprendre, nous pouvons croire que Celui qui a fait les mondes est devenu un petit enfant sans défense pour notre bien. Bien que plus élevé que les anges, bien qu’aussi grand que le Père assis sur son trône dans les cieux, Il est devenu l’un d’entre nous. En lui, Dieu et l’homme sont devenu un, et c’est dans ce fait que nous trouvons de l’espoir pour notre race déchue. »
Donc une partie de la réponse à notre question (« Comment est-ce que Christ, tout en étant un homme, peut être le reflet de la gloire de son Père ? ») réside dans le fait qu’il n’était pas seulement un homme ; il était aussi Dieu. Mais, mes amis, la réponse à notre question réside aussi dans le fait que, même en tant qu’homme, il était unique.
Que Dieu nous vienne en aide, mais à ce point, je suis parfaitement conscient que nous atteignons un sujet controversé. Et croyez-moi, j’ai beaucoup lutté aujourd’hui. Je prépare les fiches qui sont distribuées dans la journée, et j’ai beaucoup hésité à aborder ce sujet. Mais après certaines conversations, et après avoir réfléchis là-dessus dans un esprit de prière, le Seigneur m’a fait comprendre que nous devons bel et bien aborder ce sujet. Mes chers amis, il est absolument impératif que nous comprenions l’humanité de Jésus et le fait qu’il était Dieu de la bonne façon. Je ne pense pas qu’il y ait quelqu’un dans cette église qui ne reconnaisse pas que Christ avait une nature divine. Mais, dans notre église bien-aimée, il y a une multitude d’avis en ce qui concerne la nature humaine de Jésus-Christ. Et c’est là que réside la controverse. Comme je l’ai mentionné hier soir je crois, j’ai envie de pleurer quand je vois à quel point notre comportement peut être différent de celui de Christ… quand nous parlons de sa nature. Que Dieu nous vienne en aide. Et il y a une grande division parmi nous. S’il s’agissait d’une question secondaire, cela ne m’aurait pas du tout dérangé de l’ignorer. Mais est-ce qu’il s’agit d’une question secondaire ? Nous parlons ici de Jésus-Christ ; est-ce que c’est une question secondaire, mes amis ? Loin de là.
Jésus-Christ est au centre, c’est le cœur du plan du salut. Ce que nous pensons de lui a un impact sur la façon dont nous comprenons l’ensemble de ce plan. Vous comprenez ? Ce que nous pensons de Christ a un impact sur la façon dont nous comprenons l’ensemble de ce plan. C’est pour cela que beaucoup, même parmi nous, ont une compréhension radicalement différente du plan du salut. Parce que nous comprenons celui en qui nous avons le salut, Jésus-Christ, de façon radicalement différente, en ce qui concerne son humanité… En ce qui concerne son humanité. Maintenant que j’ai fait ces commentaires mes amis, réfléchissons ensemble. Je ne sais pas quelles préconceptions vous avez à ce sujet, mais je vous le demande si vous le voulez bien, d’accepter de les mettre de côté.
Nous allons à présent nous rendre sur une terre sainte. Vous vous souvenez quand Moïse était dans le désert du Sinaï, paissant son troupeau ? Qu’a-t-il vu ? Un buisson ardent ; et, étant curieux, il a commencé à s’approcher pour mieux l’observer ; et qu’a dit l’Eternel ? « Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est » quoi ? « …une terre sainte. » {Ex 3 : 5} Saviez-vous que l’Esprit de Prophétie nous dit que ce buisson ardent était un type de Christ fait homme ? {JC 13.2} Un type de Christ incarné. Un simple petit buisson rempli de quoi ? De feu. Certes, il n’y avait rien d’étrange à voir un buisson brûler. Moïse en avait déjà vu avant. Mais ce qui est absolument remarquable, je dirais même, miraculeux, dans ce buisson, c’est qu’il ne se consumait pas. Et ce qu’il y a de miraculeux dans l’incarnation, c’est que la divinité et la gloire infinie ne consumaient la tente humaine dans laquelle elles demeuraient. Voyez-vous, la gloire de Dieu est comme quoi ? Un feu dévorant le péché. {Hé 12 : 29} Amen ? {Amen} Et pourtant, la gloire infinie de Dieu demeure dans un corps d’homme et ce corps d’homme n’est pas consumé. Nous sommes sur le point de contempler ce grand mystère. {6BC 1082.6} Que devons-nous donc faire ? Nous devons ôter nos chaussures, et cela inclut aussi les chaussures que représentent nos préconceptions. Nous devons venir avec un esprit humble, comptant sur Dieu pour nous enseigner. {TS 649.3} Amen ? {Amen} Nous devons laisser le Saint-Esprit nous inspirer et instruire notre compréhension plutôt que le contraire. Vous comprenez ce contre quoi j’essaye de vous mettre en garde ? Il est tellement facile pour nous de venir étudier la Parole de Dieu avec nos préconceptions et de forcer cette Parole à y correspondre, à aller dans leur sens. Est-ce possible ? Oui, c’est possible. Il suffit de bien isoler un verset, de bien sélectionner un passage. Avec cette méthode, la Parole inspirée peut être utilisée pour tout justifier. Est-ce que vous comprenez ce que je veux vous dire ? Mes chers amis, que Dieu nous aide à appliquer sa recommandation et à enlever les chaussures de l’auto-suffisance, qu’il nous aide à mettre de côté nos propres philosophies et préconceptions ; et qu’il nous aide à venir avec un esprit disposé à apprendre et à considérer ce grand mystère. Est-ce que vous acceptez de faire cela ? Bien.
Romains 8 : 3. Quelle information nous donne ce verset à propos de l’humanité que le Christ a revêtu ? « Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans » quoi ? « …une chair semblable à celle du péché. » Notez, mes chers amis, s’il vous plaît notez bien que c’est intentionnellement que Paul a pris le temps de choisir et d’utiliser le mot « semblable » ici. Paul ne dit pas « Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans la chair du péché. » Ce n’est pas ce qu’il dit. Il ne dit pas que le Fils a été envoyé dans la chair du péché. Il dit qu’il a été envoyé dans quoi ? « …dans une chair semblable à celle du péché. » Le fait qu’il utilise le mot « semblable » à cet endroit est-il important ? Oui, et d’ailleurs, c’est ce même mot, « semblable, » que nous avons relevés dans Philippiens 2 : il est devenu « semblable aux hommes. » Vous suivez ? « Semblable » est un mot qu’on utilise quand il y a des similarités, mais aussi quoi ? Des différences. Quand il est venu en tant qu’homme, était-il seulement un homme ? Non, il était aussi quoi ? Dieu. C’est pour cela que Paul dit qu’il est devenu « semblable aux hommes, » et qu’il a « paru » comme un simple homme ; il était aussi en même temps ? Dieu. C’est donc le même mot que le même auteur, Paul, utilise ici, dans ce verset, quand il dit que le Fils est venu « dans une chair semblable à celle du péché. » « Semblable » veut dire qu’il y a des similarités, mais laisse aussi de la place pour quoi ? Pour des différences ; pour des différences.
A présent mes chers amis, il est important que nous considérions aussi l’impact qu’a eu la chute sur la nature humaine. Le péché a eu deux conséquences sur la nature humaine, et je voudrais qu’on les aborde ensemble s’il vous plaît. Il y en a deux. Nous pouvons décrire la première conséquence ainsi : l’homme a été infectée par le péché. L’homme a été quoi ? Infecté par le péché. Qu’est-ce qui a infecté le cœur de l’homme lors de la chute ? L’égoïsme, en effet. Vous vous rappelez comment l’Esprit de Prophétie l’a défini ? L’égoïsme a pris la place de l’amour. {VJ 25.1} Est-ce que l’égoïsme est un péché ? Dîtes-moi ; est-ce que l’égoïsme est un péché ? Absolument. Souvenez-vous : « Sous le titre général d’égoïsme, viennent tous les péchés. » {4T 384.3} L’égoïsme est l’essence de tout péché. C’est un esprit d’égoïsme qui est à l’origine de tous les péchés. L’amour est à l’obéissance ce que l’égoïsme est au péché. C’est un esprit d’égoïsme qui guide les actions de Satan, au même titre qu’un esprit d’amour guide les actions de Christ. Quand l’égoïsme a pris la place de l’amour dans la nature humaine, la nature humaine a été infectée par le péché. Vous suivez ? Elle a été infectée par le péché… Infectée par le péché… et cela a provoqué un désordre moral chez l’être humain, que l’on appelle « dépravation. » {Maranatha, 25 mai} Ok ? L’homme a été infecté par le péché, et il est devenu quoi ? Dépravé. Avant la chute, toutes ses facultés étaient utilisées pour satisfaire et glorifier Dieu ; elles étaient gouvernées par l’amour. Après la chute, ses facultés sont gouvernées par l’égoïsme et sont utilisées pour satisfaire et glorifier le moi. Il y a donc un désordre moral fondamental. L’homme a un penchant à faire le mal {2MR 268.2}, une tendance à rechercher la satisfaction et la glorification du moi. Voilà ce que c’est que d’être infecté par le péché. D’accord ? Et c’est l’une des conséquences de la chute.
Et suivez bien, il y en a une autre. L’autre conséquence de la chute, c’est que l’homme a aussi été affecté par le péché. Il a été quoi ? Affecté par le péché. Par exemple, le péché l’a amené à ne plus avoir accès à l’arbre de la vie. {Ge 3 : 22} Vous suivez ? …il n’avait plus accès à ce merveilleux approvisionnement grâce auquel sa vie et son énergie étaient renouvelées et il a donc commencé à se dégrader. Il est devenu mortel. Cela n’est pas un péché en soi, c’est une conséquence du péché. Voilà les infirmités bénignes causées du péché. Être mortel n’est pas un péché, c’est la conséquence du péché. Par contre, être dépravé est un péché. Est-ce que vous comprenez la nuance que je suis en train de faire ?
Infecté par le péché, l’homme est devenu sujet à l’immoralité. Affecté par le péché, l’homme est devenu sujet à la mort. Est-ce que cela vous aide à comprendre ?
Infecté par le péché, l’homme est devenu dépravé. Affecté par le péché, la condition de l’homme a commencé à se détériorer.
Infecté, toutes les fonctions de ses capacités ont été déréglées. Affecté, toute la force de ses capacités et ses facultés ont diminué. Est-ce que c’est plus clair ?
Est-ce que vous voyez la nuance que je suis en train de faire ? D’un côté, nous avons des infirmités bénignes, qui sont la conséquence du péché ; de l’autre, nous avons un penchant à faire le mal qui sont dues au péché. Est-ce que tout cela est clair ?
Or… Adam, avant le péché, n’était ni infecté, ni affecté par le péché. Il n’avait ni inclination à faire le mal, ni infirmités bénignes. Il n’avait absolument aucun penchant à faire le mal, et il n’était pas susceptible au dépérissement et à la mortalité. Ni l’un, ni l’autre. Après le péché, il était sujet aux deux. Est-ce que vous suivez ? Il était sujet aux deux.
Revenons-en au second Adam, Jésus-Christ ; qu’est-ce qu’il revêt ? Pourquoi Paul dit-il « dans une chair semblable à celle du péché ? » Que revêt-il ? Il revêt toute la dégradation, mais il ne revêt rien de la dépravation. Vous me suivez ? Est-ce que vous voyez ce que j’essaie d’expliquer ? Christ a revêtu une nature qui avait été affaiblie. Elle avait été quoi ? Affaiblie, et ce depuis 4000 ans. {JC 97.4} L’aspect le plus visible de cet affaiblissement était sa stature. Est-ce qu’il mesurait plus de 4m50 comme Adam ? L’Esprit de prophétie nous donne une bonne estimation de la taille d’Adam ; il faisait environ 4m50. {HR 19.1}Et au fait, pour avoir un corps proportionné à une telle taille, il faut peser environ 1100 kilos. C’était un être merveilleux, mes chers amis. Mais regardez ce qui est arrivé à la race humaine après la chute. Nous pouvons voir ce qui arrive à la durée de vie de la race humaine, en particulier après le déluge, après que la viande a été introduite dans son alimentation. {PC 1.3} Elle a dégringolé. Et quand le second Adam est venu, mesurait-il 4m50 ? Non. L’inspiration nous dit qu’il mesurait un peu plus que la moyenne de l’époque, {7BC 904.1} mais il n’était certainement pas aussi grand que l’était Adam. Pourquoi ? Parce qu’il avait revêtu la nature humaine, qui avait subi 4000 ans de dégradation. Vous suivez ? Sa nature physique avait 4000 ans de dégradation. Est-ce que cela avait aussi affecté cet organe que l’on appelle « le cerveau ? » A votre avis ? Eh bien oui, bien sûr ! Par conséquent, ces capacités mentales étaient quoi ? Diminuées. Quand on diminue les facultés mentales… quelle est la plus fonction la plus importante de ces facultés mentales ? C’est la nature spirituelle, et elle aussi a été diminuée. Donc Christ revêt « une chair semblable à celle du péché, » dans le sens où il revêt cette dégradation de 4000 ans. Était-il mortel ? Christ était-il mortel ? Oui, il l’était. Il était mortel. Il était affecté par toutes ces infirmités bénignes.
Mais, mes chers amis, était-il assujetti à l’immoralité ? Était-il dépravé ? Faisait-il preuve d’égoïsme ? Absolument pas. Pas du tout. Loin de là. Pourquoi cela est-il si important ? Absolument pas. Pas du tout. Loin de là. Pourquoi cela est-il si important ? Mes chers amis, si Christ avait revêtu une quelconque forme d’égoïsme, qui est l’essence du péché, il aurait été lui-même pécheur. Et s’il avait été pêcheur d’une quelconque façon, il n’aurait pas pu être notre substitut. Est-ce que vous êtes d’accord avec moi ? Il devait être sans péché pour être pendu sur la croix pour nos péchés. S’il avait péché d’une quelconque façon, pour qui aurait-il été sur la croix ? Pour qui aurait-il été sur la croix ? Il aurait été sur la croix pour lui-même. S’il vous plaît, comprenez cela. S’il vous plaît, comprenez cela. Messages choisis, volume 1, page 299-300 : « En revêtant la nature humaine déchue, » une nature comment ? Déchue, connaissant 4000 ans de dégradation. « En revêtant la nature humaine déchue, le Christ n’a nullement participé à ses péchés. Il s’est assujetti aux infirmités et aux faiblesses dont l’homme est affligé, « afin que s’accomplit ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies. » Il a été sensible à nos infirmités, ayant été tenté comme nous en toutes choses. Néanmoins, il n’a pas connu le péché. Il était l’Agneau « sans défaut et sans tache. » […] Il ne faut pas se tromper au sujet de la nature humaine du Christ, parfaitement exempte de péché. »
Cette déclaration est plutôt claire, n’est-ce pas ? « Il ne faut pas se tromper au sujet de la nature humaine du Christ, »qui était comment, mes chers amis ? Presque sans péché ? Non. Comment était-elle ? « …parfaitement exempte de péché. » Est-ce que c’est le caractère humain de Christ qui était parfaitement exempt de péché ? Non, c’est sa quoi ? « …sa nature humaine. »Et pourquoi ne devons-nous pas nous tromper ? Parce que si nous nous trompons au sujet de la nature humaine du Christ, qui est parfaitement exempte de péché, nous n’avons aucune assurance d’avoir un substitut qui soit suffisamment juste pour obéir à la loi à notre place ou pour mourir pour nos péchés et non les siens. Il est donc impératif que nous ne nous trompions pas « au sujet de la nature humaine du Christ, parfaitement exempte de péché. »
Nous pouvons acquérir un éclairage très important sur la nature humaine de Christ en écoutant ce qu’il dit au Père juste avant de s’incarner, juste avant de revêtir le corps qui avait été formé pour lui. {Hé 10 : 5} Allons dans Psaumes 40 pour écouter cette conversation. Je peux faire cela car dans Hébreux au chapitre 10, Paul cite ce même passage. Et il le cite en disant que ce sont les mots que Christ a prononcé juste avant de revêtir le corps qui avait été formé pour lui. N’hésitez pas à étudier cela en plus détail si vous le souhaitez. Psaumes 40. Que dit Christ au Père ? « Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, tu m’as ouvert les oreilles ; tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. Alors je dis : voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. » Où vient-il ? Il vient sur la planète Terre, pour revêtir ce corps qui a été formé pour lui—pour naître, petit enfant dans la crèche, à Bethléem. Que dit-il au Père ? Verset 9 : « Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! et ta loi est » où ? « …au fond de mon cœur. » Donc quand Christ est devenu un homme, mes chers frères et sœurs, quelle loi était dans son cœur ? La loi de Dieu. S’il vous plaît, comprenez cela. La loi de Dieu était dans son cœur. La loi de l’amour était celle qui gouvernait le cœur humain de Christ incarné.
Voyez-vous, une fois de plus, cela est confirmé quand on étudie le sanctuaire, qui est, je le rappelle, un type de Christ incarné. Quelle loi était écrite sur les tables de pierres ? Était-ce la loi de l’égoïsme, comme c’est le cas sur nos cœurs, à cause de notre héritage naturel ? Non, il s’agissait de la loi de ? De la loi de l’amour. Ecoutez. Vers Jésus, page 93 : « Si l’amour de Dieu demeure en nous, nos sentiments, nos pensées, nos desseins, nos actes seront conformes à la volonté de Dieu telle qu’elle est exprimée dans les préceptes de sa sainte loi. […] La justice est définie par la sainte loi de Dieu énoncée dans les dix préceptes donnés sur le Mont Sinaï. […] Avant son incarnation, Jésus disait de lui-même : ‘Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! et ta loi est au fond de mon cœur.’ » C’est ce que nous venons de lire dans le Psaume 40 : 8. A présent, écoutez : « Et au moment de remonter au ciel, il faisait cette déclaration : ‘J’ai gardé les commandements de mon Père et […] je demeure dans son amour.’ Jean 15 : 10. » En d’autres termes, durant toute la durée de la vie humaine de Christ incarné, quelle était cette loi qui était non seulement écrite sur son cœur, mais aussi à laquelle il obéit de façon parfaite ? La loi de Dieu, la loi de l’amour. Mes chers amis, c’est précisément pour cela que Jésus-Christ était une révélation parfaite du caractère de Dieu, et ce depuis le tout début. C’est aussi pour cela que Jésus n’a jamais eu à se convertir. Est-ce que Christ a dû se convertir ? Est-ce qu’il a dû comme nous tous aller au pied de la croix et crier : « Ô Dieu ! créé en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé » {Ps 51 : 12} ? A-t-il dû faire une telle chose ? Non. A-t-il dû naître de nouveau ? Non. Pourquoi ? Parce qu’à sa naissance naturelle, il avait déjà la loi de Dieu écrite sur son cœur. Est-ce que vous comprenez cela ? Voyez-vous, sa naissance—comprenez le bien—était unique. Il était le Fils unique {Jn 1 : 14} engendré de façon unique ; le mot grec est « monogenes » {Strong #3439}. Le Fils de Dieu, engendré de façon unique.
Luc nous donne un aperçu de la dimension unique de la conception et a naissance de Jésus. Luc 1 : 35 : « L’ange lui répondit, » à qui parle-t-il ? A Marie. « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu. » Intéressant. A sa naissance, comment est appelé Jésus ? « Le saint enfant. » Mes chers amis, est-ce qu’un autre être humain peut être appelé ainsi à la naissance ? Dîtes-moi, est-ce possible ? Non, pas si on veut s’exprimer de façon exacte. Par nature, nous sommes des enfants de colère {Ep 2 : 3}Qu’est-ce que David confesse que nous sommes tous ? « Voici, je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché. » {Ps 51 : 7} Pourquoi sommes-nous nés dans un état pécheur ? Parce que nous sommes conçus par des parents pécheurs.
Mais il y a un être unique. Par qui a-t-il été conçu ? Mes frères et sœurs, par qui ? Par le Saint-Esprit. Par conséquent, à la naissance il est quoi ? Il est saint. Le Saint-Esprit ne peut rien concevoir qui ne soit pas saint. Il est saint parce qu’il été conçu par le Saint-Esprit ; et cette naissance, cette conception uniques font de lui un enfant unique. C’est pourquoi Jésus, même en grandissant, n’a jamais manifesté de comportement pécheur. Même lorsqu’il était trop jeune pour être tenu responsable de ses actes, même avant qu’il n’ait la capacité de faire la différence entre le bien et le mal. Il a toujours été une parfaite révélation de son Père… Une parfaite révélation du Père. Ecoutez cette déclaration remarquable. Youth’s Instructor, 8 septembre 1898 : « Aucune personne, regardant à ce visage enfantin, brillant de vivacité, ne pouvait dire que Christ était juste comme les autres enfants. Il était Dieu manifesté en chair. {1 Ti 3 : 16} Quand ses compagnons l’incitaient à faire le mal, la divinité était révélée à travers l’humanité. » Nous parlons de quand il était enfant. « … et il refusait avec fermeté. En un instant, il faisait la distinction entre le bien et le mal. » Pourquoi ? Parce que la loi de Dieu était écrite sur son cœur. Continuons la lecture : « …et il plaçait le péché à la lumière des commandements de Dieu, tenant la loi comme un miroir qui démasquait le péché en l’inondant de lumière. » Remarquable, n’est-ce pas ?
Jésus n’était pas comme tous les autres enfants. A présent, quel autre éclairage pouvons-nous tirer de cette conversation entre le Fils de Dieu et son Père, juste avant qu’il ne s’incarne ? Il dit : « Je veux faire ta volonté. » Je quoi ? « Je veux faire ta volonté. » Dans la version King James il dit « Je prends plaisir à faire ta volonté. » Comprenez s’il vous plaît que depuis le tout début de son pèlerinage humain, la volonté humaine de Jésus-Christ était parfaitement soumise à la volonté de Dieu et était en parfaite harmonie avec elle ; et je ne dis pas cela de ma propre autorité. En fait, je ne vous dis rien de ma propre autorité. Ecoutez. Signes des Temps, 29 octobre 1894 : « Dès le début de sa vie. » Dès quoi ? « Dès le début de sa vie. » Quand est-ce que la vie débute ? Arrêtons-nous là-dessus un instant.
Quand est-ce que la vie commence ? Wow, nous entrons dans un autre sujet controversé, n’est-ce pas ? Comme si nous n’en n’avions pas déjà assez. Eh bien, avec le débat autour de l’avortement, vous savez, c’est une vraie question que de savoir quand commence la vie. On peut penser qu’elle commence à la naissance, non ? La vie commence à la naissance. Personnellement, je crois qu’elle commence avant cela, au moment de la conception.
Mais notez ce que l’inspiration nous dit ici : « Dès le début de sa vie, à travers ses expériences, et jusqu’à la fin, il vécut en ayant » quoi ? « …une volonté humaine sanctifiée. » Mes chers amis, dans la nature de l’homme, la volonté est le pouvoir régisseur, c’est le pouvoir de décision, le pouvoir de faire un choix. Est-ce que ce qui est dit de Jésus peut être dit des autres êtres humains qui peuplent la terre et qui proviennent d’une lignée déchue ? Est-ce que nous commençons notre vie avec une volonté humaine sanctifiée ? Est-ce le cas ? Non ! « Car l’affection de la chair est » quoi ? « …inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et » elle quoi ? « …elle ne le peut même pas. » {Ro 8 : 7} Voilà la condition dans laquelle nous sommes tous nés. Dans une condition de rébellion. Notre volonté est en rébellion contre la loi de Dieu. Pourquoi ? Parce qu’elle est tyrannisée par la loi de l’égoïsme. C’est pour cela que nous avons une inimitié naturelle contre Dieu et contre sa loi.
De toute évidence, Jésus est donc différent de nous, n’est-ce pas ? Sommes-nous d’accord là-dessus ? « Dès le début de sa vie, à travers ses expériences, et jusqu’à la fin, il vécut en ayant une volonté humaine sanctifiée. » Mais écoutez la phrase qui suit ; c’est là que ça devient plus dur à comprendre, mes chers amis. « Il était tenté comme nous en toutes choses, et pourtant, parce qu’il soumettait et sanctifiait constamment sa volonté, il n’a jamais eu la moindre inclination à faire le mal ou à se rebeller contre Dieu. » Très intéressant ! C’est un éclairage profond que nous avons ici. Comprenez-le bien s’il vous plaît. Dès le début de sa vie, Christ avait quoi ? Une volonté humaine sanctifiée. Et pourtant, sans avoir jamais été enclin à faire le mal, sans avoir manifesté le moindre signe de rébellion envers Dieu, nous lisons qu’il a été quoi ? Tenté. Et il n’a pas simplement été tenté ; mais il a été « tenté en toutes choses, » comme qui ? « …comme nous. » {Hé 4 : 15} Oh, nous retrouvons cette même racine grecque utilisée par le même auteur, cette fois-ci dans le livre d’Hébreux. Quelle racine ? Homoioma, qui est à la base du mot « comme, » et du mot « semblable. » Intéressant. Paul utilise trois fois cette racine quand il parle du Christ incarné.
La première fois, il dit que Jésus est devenu semblable aux hommes. {Ph 2 : 7} Ensuite il dit qu’il a été envoyé « dans une chair semblable à celle du péché. » {Ro 8 : 3} Maintenant, il nous est dit qu’il « a été tenté comme nous en toutes choses. » {Hé 4 : 15}
Ces mots « comme » et « semblable » ont la même racine et sont utilisés, si vous vous souvenez bien, quand on veut indiquer qu’il y a des similarités tout en reconnaissant qu’il y a des quoi ? Des différences. Des différences. Mes chers amis, nous sommes en train d’aborder un point extrêmement intéressant. Accrochez-vous bien. Nous sommes en train d’établir les bases de la partie deux de notre étude qui suivra très prochainement. La déclaration que fait Paul se trouve dans Hébreux 4 : 15. « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, » il a été quoi ? « …il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre » de quoi ? « …de péché. »
Voilà donc la question qui se pose : comment Christ peut-il être tenté comme nous en toutes choses sans commettre de quoi ? De péché ? Notez bien que Paul ne se contente pas de dire que Christ n’a commis aucun péché. Oui ; c’est vrai que Christ n’a commis aucun péché. Mais Paul dit ici qu’il n’avait pas de Péché avec un P majuscule. La racine du péché est quoi ? L’égoïsme. Comprenez, s’il vous plaît, que Jésus était totalement sans péché. Il est absolument sans péché. Son être entier n’a pas connu le péché. Notez comment cela est exprimé dans les Ecritures. 1 Pierre 2 : 22. Nous lisons : « Lui qui n’a point commis de péché. » Jésus « n’a point commis de péché. » En d’autres mots, par son comportement, ses paroles et ses actions, il n’a commis aucun péché. Vous suivez ? Deuxièmement dans 2 Corinthiens 5 : 21, nous lisons : « Celui qui n’a point connu le péché. » De quoi parle-t-on ici ? de l’absence de péché dans son caractère, dans ses pensées et ses sentiments. Et troisièmement, qu’est-ce qui nous est dit à propos de l’absence de péché dans la personne de Christ ? 1 Jean 3 : 5 : « Il n’y a point en lui » de quoi ? « …de péché. » De quelle dimension de sa personne parlons-nous ici ? De sa nature qui était, elle aussi, sans péché. Son esprit et ses désirs étaient quoi ? Sans péché. Mes chers amis, la question est donc de savoir comment lui était-il possible d’être parfait, sans péché, tout en étant tenté en toutes choses comme qui ? Comme nous. Nous allons concentrer nos efforts pour répondre à cette question après une courte pause. Veuillez vous levez pour prier.
Notre Père qui est aux cieux, je te remercie tant pour la gloire infinie que Jésus a révélée tout en étant un homme. Et, Père, quand nous voyons qu’il était l’empreinte de ta personne et le reflet de ta gloire, nous nous réjouissons. Mais Père, nous voulons aussi reconnaître que même s’il était le divin Fils de Dieu, infiniment glorieux, il faisait aussi preuve de compassion envers nous et il était capable de s’identifier à nous ; et nous pouvons nous identifier à lui. « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses. Au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses. » Aide-nous à comprendre comment cela est possible alors que nous continuons notre étude. Nous prions au nom de Jésus. Amen.

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