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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui de Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »
Bonsoir, bonsoir. Bienvenue. Je suis content que nous soyons ensembles pour continuer notre séminaire, notre séminaire pour le réveil, intitulé « De gloire en gloire… » : un séminaire sur les principes de la formation d’un caractère chrétien. Nous étudions avec diligence l’œuvre la plus importante jamais confiée aux êtres humains. De quoi s’agit-il ? De la formation du caractère. Si vous ne pouvez toujours pas répondre à cette question, c’est qu’il y a un problème. Est-ce que vous pouvez répéter de tête la déclaration clé, celle avec laquelle nous avons lancé cette série et sur laquelle nous revenons constamment ? Education page 225. Essayez de la dire de tête avec moi, d’accord ? Je vous vois ouvrir vos livrets furtivement pour y regarder la réponse. Education page 225 ; Essayons quand même : « Former le caractère ! Jamais œuvre plus importante n’a été confiée aux hommes. Jamais il n’a été aussi essentiel qu’aujourd’hui de s’y consacrer avec soin. » Pourquoi est-ce si important aujourd’hui ? Parce que le Roi revient bientôt. Oh, je le crois, de tout mon cœur, mes chers amis.
Et pourtant, il nous reste tant à faire, dans un lapse de temps très court. Et quelle est notre tâche ? Elle est double. Nous devons annoncer l’Evangile à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple {Ap 14 : 6} et nous devons aussi nous préparer individuellement {Hé 12 : 14}.
Mais sachez s’il vous plaît que le succès dans l’accomplissement de ces deux tâches dépend d’une seule et même chose : le développement d’un caractère semblable à celui de Christ. Parce ce n’est qu’avec un caractère semblable à celui de Christ que nous pouvons être des témoins du Roi efficaces et des citoyens prêts pour le royaume. Et étant donné que le Roi revient bientôt, mes chers amis, j’insiste : le sujet le plus important que nous devons étudier avec diligence est celui dont nous traitons soir après soir. Et je vous remercie d’être disposés à investir le temps nécessaire à ces études. Ma prière est que cela vous permette de récolter des bénéfices éternels et que vous en tiriez une bénédiction personnelle. Ce sera le cas si vous étudiez la Parole de Dieu avec moi sous l’influence, l’instruction et la direction du Saint-Esprit. C’est la seule façon pour que l’étude de la Parole de Dieu soit une bénédiction. Et la seule façon par laquelle je peux être un instrument de partage de la bénédiction de Dieu, c’est s’il… s’il consent à m’utiliser et à parler à travers moi, malgré moi. Je sollicite vos prières, afin qu’il le fasse ce soir, et je vous invite aussi à prier pour vous-même. Commençons, comme nous le faisons toujours, en nous mettant à genoux pour un moment de prière silencieuse.
Dieu notre Père, au nom de Jésus, le Seigneur notre Justice, nous venons en ta présence ce soir, tout d’abord pour te remercier pour le privilège que nous avons de pouvoir t’appeler Père. Il est si bon d’être ton fils, d’être ta fille. Nous n’apprécions pas ce privilège autant que nous le devons, mais à partir du moment où nous commençons à mieux comprendre le prix payé, nous l’apprécions d’autant plus. Nous sommes tes enfants, rachetés par le sang. Merci Père, merci Jésus, d’avoir payé ce prix. Et merci, Père, de ce que par les mérites de notre frère aîné, nous puissions venir dans ta présence avec l’assurance que tu nous recevras aussi pleinement et librement que tu reçois ton Fils, parce que tu choisis de nous voir non tels que nous sommes en nous-même, mais tels que nous sommes en lui. Nous sommes acceptés en ton Fils Bien-Aimé et oh, comme cela nous encourage et nous donne l’assurance nécessaire pour nous approcher de toi en cet instant et pour te demander ce dont nous avons par-dessus tout besoin, c’est-à-dire l’effusion de ton Saint-Esprit. S’il te plaît, Père, nous nous sommes rassemblés ici dans le but d’étudier ta Parole, mais nous ne pouvons pas réussir dans notre quête d’une connaissance de la vérité qui change notre vie à moins que l’Esprit de Vérité ne soit ici, avec nous. Que ton Saint-Esprit soit présent avec puissance, non seulement dans la proclamation de la vérité, mais aussi dans la réception de la vérité. Et Père, je voudrais aussi te demander de créer pour nous ici-même un sanctuaire spirituel, libre de toute interférence de l’ennemi de la Vérité. Satan sait mieux que quiconque ici présent ce soir que la vérité à le pouvoir de nous libérer ; et c’est pour cela qu’il la craint plus que tout. Et il fera tout ce qui est en son pouvoir pour nous empêcher de l’entendre, de la comprendre, de l’apprécier, et de la mettre en pratique dans nos vies. Mais Père, je reçois le sang de Christ contre l’ennemi, et je le place sur la porte de cette Eglise, faisant ainsi de cet endroit un refuge. Envoie les anges afin qu’ils retiennent les pouvoirs du malin. Et crée pour nous en ce lieu un sanctuaire spirituel afin que nous puissions y entendre la vérité sans aucune interférence. Répond à cette prière, je te prie, au nom de Jésus, amen.
Je crois que vous avez reçu la suite de notre dossier Et ce soir, nous commençons à la page 31, n’est-ce pas ? Avec la leçon 14 intitulée : « L’Eternel notre justice. » {Jé 23 : 6} J’aime ce nom. Parmi tous les noms de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, celui-ci est l’un de mes préférés. Et il a de l’importance, comme nous le découvrirons, je l’espère, alors que nous étudions la Parole de Dieu ensemble ce soir.
Nous avons noté comment, en recevant la double provision de la grâce que nous trouvons au pied de la croix, la gloire de Dieu, ou son caractère, peut être restauré en nous. Cette double provision de grâce est symbolisée par le sang et par l’eau. Par le sang, nous sommes justifiés. Cela nous donne une fondation sur laquelle construire notre caractère. C’est son socle. Et, mes chers amis, sachez s’il vous plait qu’un caractère ne peut pas supporter les épreuves qui nous attendent, à moins qu’il ne soit construit sur le socle de la justice par la foi dans le sang de Jésus. Autrement il ne peut les supporter. Toute autre fondation n’est que sable. Et, bien que nous puissions construire un sépulcre blanchi sophistiqué sur le sable, écoutez bien ! Quand la pluie tombera et que les torrents viendront {Ma 7 : 27}, qu’arrivera-t-il au caractère ainsi construit ? Il s’effondrera ; vous souvenez-vous de ce chant que l’on chantait à l’école du Sabbat… A propos du sage qui bâti sa maison sur le rocher et du fou qui la bâti sur le sable ? Le sang nous donne la fondation sur laquelle nous pouvons construire ce caractère.
Et ensuite l’eau nous donne le pouvoir de construire un caractère à la gloire de Jésus-Christ. L’eau symbolise le Saint-Esprit. Et quand l’Esprit de Christ nous est imparti… souvenez-vous qu’il s’agit de la justice impartie de Christ, et que c’est elle qui nous sanctifie. La justice de Christ qui nous est imputée, c’est celle qui nous justifie. Mais quand nous recevons la justice impartie de Christ, en recevant son Esprit, nous sommes dès lors capables d’être transformés… de l’intérieur vers l’extérieur, « transformés par le renouvellement de l’intelligence. » {Ro 12 : 2}, « transformés […] de gloire en gloire, » comme le dit le texte clé de notre séminaire, « …comme par le Seigneur, l’Esprit. » {2 Co 3 : 18} Et de gloire en gloire est une autre façon de dire d’une étape du développement du caractère à une autre. Nous construisons ainsi un caractère qui est un temple à la gloire de Dieu, par la puissance du Saint-Esprit.
Mes chers amis, nous sommes à un tournant, et je dois vous mettre en garde contre un piège très dangereux dans lequel il est si facile de tomber quand nous parlons de la formation du caractère. Soyez avertis… et écoutez bien s’il vous plait. Il m’incombe de vous partager cela, parce que je crains que beaucoup, beaucoup de mes frères et sœurs adventistes du Septième Jours, aient trébuché et soient tombés dans ce piège. Et je ne dis pas cela de ma propre autorité, mais selon l’autorité du Témoin Véritable qui parle de l’Eglise de la fin des temps. Quel est le piège ? Regardons la première référence de la leçon 14 : Signes des Temps, 27 mars 1893 identifie clairement ce piège. « Une expérience authentique entraînera la formation d’un caractère semblable à celui de Christ. » Pause. Une expérience authentique entraînera quoi ? La formation d’un caractère semblable à celui de Christ. Par conséquent, s’il n’y a pas de formation d’un caractère semblable à celui de Christ, qu’est-ce que cela nous révèle sur notre expérience ? Qu’elle n’est pas authentique. Est-ce que nous sommes d’accord ? « Une expérience authentique entraînera la formation d’un caractère semblable à celui de Christ. Mais, » mais… et voici le piège, écoutez attentivement : « …s’il n’y pas une constante… » S’il n’y pas une quoi ? « …une constante dépendance à Christ, l’augmentation de la connaissance et des privilèges mènera à la confiance en soi et à l’autosuffisance… L’âme doit renoncer à tout mérite et compter sur les mérites de Celui qui, dans sa sagesse infinie, ne se trompe jamais. » Mes chers amis, quel est le piège mortel dans lequel il est, oh, si facile de tomber, alors que nous marchons dans la sanctification, que nous évoluons de gloire en gloire ? Quel est-ce piège ? C’est le piège de la confiance en soi et l’autosuffisance. La confiance en soi et l’autosuffisance. Et, mes chers amis, cela a été problématique tout au long de l’histoire du monde chrétien.
L’apôtre Paul abordait ce problème fréquemment, n’est-ce pas ? Exemple, dans Galates 5 : 4 : « Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce. » Ils ont commencé en étant justes par la foi, mais alors qu’ils grandissaient et croissaient, prenant de l’assurance, ils en sont petit à petit venus à faire quoi ? A faire confiance à leurs propres capacités et à être autosuffisants.
Et, mes chers amis, il est, oh, si facile pour nous de faire exactement la même chose. C’est une tendance de la nature humaine, une tendance que nous partageons tous. Et à quoi cela nous mène-t-il ? Cela nous mène à avoir dans nos cœurs l’un de ces complexes de supériorité répugnants. Voyez-en la preuve dans les paroles du Pharisien, dans Luc 18 : 11 : « Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes. »
Mes chers amis, sachez s’il vous plaît que ce genre de choses a lieu, même au sein de notre Eglise bien-aimée. Signes des Temps, 21 octobre 1897 : « ‘O Dieu, je te rends grâces de ce que ne je ne suis pas comme le reste des hommes.’ Cette prière est faite par beaucoup. » Waouh, avez-vous entendu ? Cette prière est faite par combien ? Par beaucoup ! « Ils pensent que parce qu’ils accomplissent en apparence leurs devoirs religieux, l’approbation de Dieu leur est due. Comme le Pharisien, ils déclarent : ‘O Dieu, je te rends grâces que je ne suis pas comme le reste des hommes.’ Mais ils sont en réalité égocentriques et s’appuient sur leur propre suffisance… » En d’autres termes, ils sont tombés dans le piège mortel, n’est-ce pas ? Ils sont tombés dans le piège mortel. Et, mes chers amis, vous savez, j’ai découvert que plus nous en savons sur ce que nous devons et ne devons pas faire, et que plus nous parvenons à rendre ne serait-ce que notre comportement conforme à la lettre de la loi, plus nous avons tendance à tomber dans ce piège. Et en tant que peuple, nous avons reçu de grandes vérités et de grands éclairages. Amen ? {Amen} Nous avons reçus tant de vérités et de lumières, que nous avons développé, consciemment ou non, ce complexe de supériorité.
Nous basant sur tout ce que nous avons de plus que les autres, nous pensons que nous sommes quoi ? Riches, enrichis, et que nous n’avons besoin de rien. Et ce verset suit d’ailleurs la citation que je viens de lire dans Signes des Temps ; Apocalypse 3 : 17 : « Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien. » Qui prononce ces mots ? C’est l’Eglise de Laodicée. Et qui est l’Eglise de Laodicée ? Allons, admettez-le. C’est l’Eglise de la fin des temps. Sommes-nous à la fin des temps ? Donc de toute évidence, ce problème nous concerne. L’admettrez-vous ? De toute évidence, nous aussi, nous sommes tombés dans ce piège.
Signes des Temps, 9 mai 1892 : Le grand danger pour ceux qui professent croire à la vérité en ces temps… » De qui parle-t-elle ? De nous. « Le grand danger pour ceux qui professent croire à la vérité en ces temps est de penser que les bénédictions de Dieu leur sont dues, parce qu’ils ont fait tel ou tel sacrifice, accomplis telle ou telle bonne œuvre pour le Seigneur. » Pause. Quelle est la seule chose qui nous donne le droit de recevoir les bénédictions de Dieu ? La justice imputée de Jésus-Christ. Amen ? {Amen} La justice impartie ne nous donne aucun droit. Elle nous donne simplement la capacité d’apprécier le prix que Christ a payé pour nous, amen ? S’il vous plaît, ne vous laissez pas croire qu’une vie sanctifiée vous donne un quelconque mérite, ou qu’elle vous donne le droit à quelque soit la chose, car ce n’est pas le cas. Nous avons tendance à croire cela, et nous tombons ainsi dans le piège contre lequel j’essaie de vous mettre en garde ce soir. Recommençons la lecture : « Le grand danger pour ceux qui professent croire à la vérité en ces temps est de penser que les bénédictions de Dieu leur sont dues, parce qu’ils ont fait tel ou tel sacrifice, accomplis telle ou telle bonne œuvre pour le Seigneur. Pensez-vous que parce que vous avez décidé de garder le Sabbat, Dieu vous est obligé, et que vous avez mérité ses bénédictions ? » Elle pose cette question avec scepticisme. « Le sacrifice que vous avez fait vous semble-t-il produire les mérites suffisants pour vous donner droit aux riches dons de Dieu ? Si vous reconnaissez l’œuvre que Christ a accomplie pour vous, vous verrez que votre être et vos œuvres sont dépourvus de tous mérites. » Amen ? {Amen} « Vous verrez votre condition perdue et deviendrez pauvres en esprit. Les pauvres en esprit ne doivent faire qu’une chose : regarder continuellement » à qui ? « …à Jésus, afin de croire en celui que le Père a envoyé. »
Voyez-vous, mes chers amis, c’est la seule chose qui nous empêchera de tomber dans ce piège. C’est de regarder continuellement à Jésus-Christ et de dépendre exclusivement de la justice de Jésus-Christ. {Amen} C’est la seule chose qui nous gardera hors de ce piège. Quand nous commençons à ne plus regarder à Jésus, et que nous regardons à nous-même, admirant le progrès que nous avons réalisé… c’est à ce moment que les ennuis commencent. S’il vous plaît, soyez avertis. Romains 3 : 20 et suivants : « Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu… » « …la justice » de qui, mes amis ? « De Dieu. » Comment est cette justice ? Elle est infinie, c’est une justice infinie. « Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, » manifestée où ? En la personne de Jésus-Christ. Amen ? {Amen} « …à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction. Car tous ont péché… » et sont quoi mes amis ? « …et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption, qui est en Jésus-Christ. » Voyez-vous, nous tous, peu importe qui nous sommes, peu importe combien de lumières nous avons reçus, peu importe à quel point notre vie a été sainte, nous avons tous péché, et sommes quoi ? Privés ; et par conséquent, pour être justifiés, pour remplir l’idéal infini de la loi de Dieu, nécessaire pour être justifiés, nous devons tous recevoir une justice bien meilleure et bien plus grande que celle que nous trouvons en nous-même. Nous devons recevoir la justice de Dieu, et nous la trouvons seulement où ? En Jésus-Christ… en Jésus-Christ…en Jésus-Christ.
Notez cette courte phrase : « car tous ont péché et sont privés… » Nous l’avons déjà relevée auparavant, mais j’aimerais le réitérer dans ce contexte. Le verbe grec traduit par le mot « priver » est au présent actif. Vous souvenez-vous de cela ? Je l’ai dit plus tôt. Il est au présent actif. Qu’est-ce que le présent actif ? C’est un temps qui indique une action en cours, une action continue, quelle qu’elle soit. Ici il s’agit du fait d’être privé. Paul nous dit littéralement que nous avons tous péché, transgressés la loi, et que nous sommes tous quoi ? Continuellement privés de la gloire de Dieu. Et, souvenez-vous, « la gloire de Dieu, c’est son caractère » {traduit de PTUK March 5, 1896, 146.6} et la loi en est la transcription {PJ 265.2}. Donc ce qu’il nous dit en réalité, c’est que nous avons tous transgressé la loi, et que nous sommes tous privés de l’idéal infini de Dieu. Peu étonnant que nous devions dépendre de la justice de quelqu’un d’autre pour nous justifier. Peu étonnant que nul « ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi. » Est-ce que vous suivez ?
Qui est le seul à posséder la justice qui remplit les conditions de cet idéal infini ? Qui seul possède la justice de Dieu ? Jésus-Christ, Jésus-Christ. Hébreux 1 : 3 : « et qui, étant le reflet de sa gloire et l’image de sa personne… » Jésus n’a pas été privé de la gloire, n’est-ce pas ? Nous en sommes continuellement privés, mais il est le reflet de la gloire du Père. Y-a-t-il là une différence ? Oui. Jésus est le reflet éclatant du caractère de son Père. Son caractère est infiniment parfait. Il est le seul qui n’en ait pas été privé. En comparaison avec lui, qu’en est-il de nous ? Ecoutez : Mount of Blessings, page 49 : « La beauté divine du caractère de Christ, caractère qui n’est que faiblement reflété chez les hommes les plus nobles et les plus doux… était une représentation vivante du caractère de la loi de Dieu. » Waouh ! Avez-vous entendu ?
Tout d’abord, qu’était le caractère de Christ ? C’était la représentation vivante du caractère de la loi de Dieu. C’était la beauté divine rendue manifeste. Mais remarquez s’il vous plaît que les êtres humains les plus nobles et les plus doux n’étaient en comparaison que quoi ? En comparaison avec le Christ, ils n’étaient que quoi ? Qu’un faible reflet. C’est une leçon d’humilité. Les êtres humains les plus nobles et les plus doux… Ok, qui prétend appartenir à cette illustre catégorie ce soir ? Quelqu’un ? Bien. Je suis content que personne n’ait l’audace de lever la main. Quels sont ceux qui pourraient potentiellement faire partie de cette illustre catégorie ? Les êtres humains les plus nobles et les plus doux ? Nommez-en quelques-uns. Enoch, Daniel, Moïse, Elie, oui… vous savez, les grands hommes, les hommes de Dieu les plus saints, ceux des temps anciens. Mais, mes chers amis, même dans ce groupe, même au sin de ce groupe, ils ne sont que quoi ? Qu’un faible reflet de la beauté divine du caractère de Jésus-Christ. Peu étonnant, peu étonnant donc, qu’une vie sanctifiée ne suffise pas à nous justifier. Peu importe à quel point vous vous sanctifiez, vous demeurerez quoi ? Privés, il vous manquera quelque chose. Même Daniel ! Et au fait, à part Jésus-Christ, Daniel est [l’un des seuls hommes] au sujet duquel les Ecritures ne mentionnent aucun défaut, aucune faute. Il pourrait donc prétendre à ce titre d’homme parmi les plus nobles et les plus doux. Mais cependant, quand on le compare à Jésus, il n’est quoi ? Qu’un faible reflet. Quelle leçon d’humilité, n’est-ce pas ? Un faible reflet.
Et cela va de soi. Vous souvenez-vous de Témoignages, volume 6, page 60 ? « La vie de Christ révèle un caractère infiniment parfait. » Evidemment que les plus nobles et les plus doux des êtres humains ne sont qu’un faible reflet lorsqu’ils sont comparés à l’éclat de la gloire du Père. Dans le livre de dévotion matinale, Pour connaître Jésus-Christ, page 46 : « Son caractère [était] d’une perfection absolue. » « D’une perfection absolue. » Mes chers amis, l’idéal à atteindre pour que nous soyons justifiés est l’idéal infini de la loi de Dieu. Par conséquent, la seule perfection de caractère qui puisse atteindre cet idéal est la perfection de caractère infinie de Jésus-Christ. Amen ? {Amen} C’est le seul caractère qui puisse remplir les exigences de cet idéal et qui puisse ainsi nous justifier. Et qui puisse ainsi nous quoi ? Nous justifier. Mais suivez s’il vous plaît, suivez bien. Il y a un idéal que Dieu nous demande d’atteindre, par sa grâce, afin de remplir les exigences de la formation de caractère. De quel idéal s’agit-il ? De quel idéal s’agit-il ?
Ecoutez cette déclaration remarquable ; elle est si importante. Pour mieux connaître Jésus-Christ, page 267.2 : « Le Christ est notre modèle » qui ? Christ. Il est « l’exemple parfait et saint qu’il nous est demandé de suivre. Nous n’égalerons jamais notre modèle. » Avez-vous entendu ? Je voudrais le répéter. Nous quoi ? « Nous n’égalerons jamais notre modèle. » Et en réalité, c’est la seule conclusion logique quand on reconnaît que Christ a révélé un caractère infiniment parfait. Est-ce que quiconque ici peut prétendre révéler un caractère infiniment parfait ? Est-ce que quiconque ici peut prétendre être le reflet de la gloire du Père ? Adam, même avant qu’il ne pèche, était fait « seulement » à la ressemblance Dieu. D’accord, bien. « Nous n’égalerons jamais notre modèle. » Et au fait, tous ceux qui sont dans ce fossé… Vous souvenez-vous de qui se trouve dans ce fossé ? Ce sont les antinomiens, ceux qui prônent la grâce bon marché. Ils aiment entendre ce que je viens de dire. Ils sont enclins à dire : « Prêche, mon frère. Amen. » Et les légalistes, quant à eux, sont très mal-à-l’aise en écoutant ce que je dis. Ecoutez, il faut que je lise la suite. « Nous n’égalerons jamais notre modèle, mais nous ne recevrons pas l’approbation de Dieu si nous ne l’imitons pas, et si, selon les capacités que Dieu nous a donné, nous ne lui ressemblons pas. » Amen. {Amen} Voyez-vous, c’est là l’idéal que Dieu nous donne la responsabilité d’atteindre dans la formation de notre caractère. Il nous demande de ressembler au maximum, selon nos capacités, au modèle infiniment parfait. Amen. {Amen} Est-ce juste ? Oui. Est-ce irraisonnable ? Non. Il veut que par amour pour Christ, nous brillions autant que nous le pouvons, reflétant la lumière de son caractère. Mais il ne nous demande pas de briller avec autant d’intensité que le soleil. Il attend de nous que nous brillions comme des pleines lunes pour Jésus. Amen ? {Amen} Mes amis, je voudrais le répéter. Dieu ne s’attend pas à ce que nous brillions aussi fort que le soleil. Mais il attend de nous que nous brillions aussi fort que nous le pouvons. En d’autres termes, il s’attend à ce que nous brillions comme quoi ? Comme des pleines lunes.
Vous souvenez-vous de notre première étude, quand nous avons regardé le chapitre 60 d’Esaïe ? Jésus est symbolisé par le soleil. L’Eglise est symbolisée par quoi ? Par la lune. Quelle est la seule façon par laquelle la lune peut briller ? C’est en reflétant la lumière du soleil. Et nous devons apprendre à briller « de gloire en gloire, » évoluant d’un croissant de lune à un quartier de lune, « en gloire, » à une demi-lune « en gloire » jusqu’à ce que nous soyons quoi ? Une pleine lune. Mais même une pleine lune n’est que quoi ? Qu’un faible reflet de la beauté divine du Soleil de justice. Amen ? {Amen} Et Dieu attend de nous que, par amour pour Christ, nous brillions aussi fort que nous le pouvons, … selon deux critères ; suivez-bien et comprenez. La lumière que nous possédons, et notre capacité à refléter cette lumière. Voici les deux critères. Quelles-sont les deux choses pour lesquelles Dieu nous tient responsables ? La lumière que nous possédons et la capacité que nous avons de faire quoi ? De refléter cette lumière.
Est-ce qu’elle varie d’une personne à l’autre ? Dîtes-moi donc ? Bien évidemment. Donc est-ce que Dieu nous tient responsable du même idéal ? Non. Mais il nous tient responsable selon la lumière que nous avons reçue et selon la capacité que nous avons de refléter cette lumière. Et c’est pour cette raison même que nous ne devrions absolument pas nous juger les uns les autres. Amen ? {Amen} Parce que nous avons reçu des lumières différentes, et que nous n’avons pas les mêmes capacités de marcher selon ces éclairages et de les refléter. Et notez aussi que les lumières et les capacités sont censées toujours quoi ? Augmenter. Amen ? Par conséquent, la perfection de caractère que nous avons peut-être aujourd’hui… Et la perfection de caractère, c’est le fait de marcher selon toute la lumière que vous avez reçue, selon toutes les capacités que vous possédez, reflétant ainsi cette lumière. Mais la perfection de caractère d’aujourd’hui ne sera pas suffisante quand ? Demain ; parce que chaque jour, nous recevons plus de lumière. Et alors que nous reflétons cette lumière, notre capacité à la refléter augmente. Amen ? Ainsi, nous grandissons comment ? De gloire en gloire. Mais à chaque étape, nous pouvons briller comme une pleine lune. Amen ? Est-ce que cela vous semble logique ? Est-ce que je vous le communique assez clairement ? A chaque étape, nous pouvons être parfait… A chaque étape. Mais notre perfection n’est pas figée, elle est dynamique. Nous grandissons dans la perfection.
Remarquez comment l’inspiration développe cela ; Review and Herald, 1 novembre 1892 : « Ceux qui attendent un changement de caractère magique sans un effort décisif de leur part pour vaincre le péché, vont au-devant » de quoi ? « …d’une déception. » « Avec nos moyens limités… » Notez bien le vocabulaire utilisé. « Avec » quoi ? « …nos moyens limités nous devons être saints dans notre sphère comme Dieu est saint dans la sienne. Dans la mesure de nos capacités, nous devons manifester la vérité, l’amour et l’excellence du caractère divin, et c’est pour cela que nous devons puiser à la source d’eau vive. » [Voir aussi : Messages choisis, Volume 1, 394.2] Et qu’est-ce qui coule de la source d’eau vive ? L’eau, qui est quoi ? Le Saint-Esprit, qui est le seul à pouvoir nous changer de gloire en gloire. Voyez-vous comme tout s’agence ? « Avec nos moyens limités nous devons être saints dans notre sphère comme Dieu est saint dans la sienne. » Une pleine lune. Aussi saints dans notre sphère que Dieu, le Soleil de Justice, est saint dans la Sienne. D’accord ? Mais nous ne restons que quoi ? Qu’un simple reflet. Voyez-vous comment tout cela fonctionne ?
Ensuite, Selected Messages, Volume 3, page 195 ; écoutez cette déclaration remarquable et laissez-la vous remplir d’humilité, mes chers amis. Nous partageons ces choses car nous essayons de nous assurer que par la vérité, nous éviterons le piège mortel dans lequel nous autres adventistes avons tant tendance à tomber, le piège de l’autosuffisance. Messages Choisis, volume 3, page 195 : « Jésus aime ses enfants même lorsqu’ils font des erreurs. » « Jésus aime ses enfants même lorsqu’ils font des erreurs […] Il veille sur eux, et quand ils font de leur mieux, » quand ils font quoi ? « …quand ils font de leur mieux, appelant Dieu à leur aide, soyez assurés que leur service sera accepté, bien qu’imparfait. » Waouh, quelle leçon d’humilité, n’est-ce pas ? Quand nous faisons de notre mieux, appelant Dieu à l’aide, notre service reste quoi ? Dîtes-moi donc, il reste quoi ? Admettez-le. Il reste imparfait. Et ceux d’entre vous qui sont vraiment honnêtes avec eux-mêmes et avec Dieu savent que c’est le cas… Vous savez que c’est le cas. Quand vous faites de votre mieux, même avec la force de Dieu. Je ne parle pas de ce que vous faites avec votre propre force. Même quand vous êtes inspirés par le Saint-Esprit et que vous faites de votre mieux, cela reste quoi ? Imparfait. Il n’est donc pas étonnant que nous ne puissions pas compter sur une vie sanctifiée ou sur une obéissance rendue possible par l’Esprit pour nous justifier. Est-ce que vous suivez ? Parce que même l’obéissance rendue possible par l’esprit reste quoi ? Admettez-le donc ! Elle reste imparfaite… Elle reste imparfaite.
Donc quelle est la solution ? Prenons la phrase qui suit : « Jésus est parfait. » Amen ? Tout le monde devrait dire amen ! « Jésus est parfait. » {Amen} « La justice de Christ leur est imputée. » Elle est quoi ? Comment la justice de Dieu leur est-elle donnée ? En leur étant quoi ? En leur étant imputée. « La justice de Christ leur est imputée, et il leur dira : ‘Otez-lui les vêtements sales ! […] je te revêts d’habits de fête.’ Jésus compense nos insuffisances inévitables. » Oh, c’est une expression importante. Réfléchissez là-dessus avec moi. Jésus compense quoi ? « Nos insuffisances inévitables. » Il se soucie tant de nous. Si nous le comprenons, cela nous aidera énormément à rester hors des deux fossés. Allons, réfléchissez là-dessus avec moi. Comment l’expression « insuffisances inévitables » peut-elle nous empêcher de tomber dans ce fossé-ci, le fossé du légalisme ? Quand nous faisons de notre mieux, cela reste quoi ? Insuffisant, cela reste imparfait. « Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi. » {Ro 3 : 20} Votre obéissance rendue possible par l’Esprit et sanctifiée ne suffit toujours pas, chers légalistes, et par conséquent, vous ne pouvez jamais en dépendre pour être justifiés. Est-ce que nous sommes d’accord ?
Ensuite, Messages Choisis, Volume 3, page 195 ; écoutez cette déclaration remarquable et laissez-la vous remplir d’humilité, mes chers amis. Nous partageons ces choses car nous essayons de nous assurer que par la vérité, nous éviterons le piège mortel dans lequel nous autres adventistes avons tant tendance à tomber, le piège de l’autosuffisance. Messages Choisis, volume 3, page 195 : « Jésus aime ses enfants même lorsqu’ils font des erreurs. » « Jésus aime ses enfants même lorsqu’ils font des erreurs […] Il veille sur eux, et quand ils font de leur mieux, » quand ils font quoi ? « …quand ils font de leur mieux, appelant Dieu à leur aide, soyez assurés que leur service sera accepté, bien qu’imparfait. » Waouh, quelle leçon d’humilité, n’est-ce pas ? Quand nous faisons de notre mieux, appelant Dieu à l’aide, notre service reste quoi ? Dîtes-moi donc, il reste quoi ? Admettez-le. Il reste imparfait. Et ceux d’entre vous qui sont vraiment honnêtes avec eux-mêmes et avec Dieu savent que c’est le cas… Vous savez que c’est le cas. Quand vous faites de votre mieux, même avec la force de Dieu. Je ne parle pas de ce que vous faites avec votre propre force. Même quand vous êtes inspirés par le Saint-Esprit et que vous faites de votre mieux, cela reste quoi ? Imparfait. Il n’est donc pas étonnant que nous ne puissions pas compter sur une vie sanctifiée ou sur une obéissance rendue possible par l’Esprit pour nous justifier. Est-ce que vous suivez ? Parce que même l’obéissance rendue possible par l’esprit reste quoi ? Admettez-le donc ! Elle reste imparfaite… Elle reste imparfaite.
Qu’est-ce qui, dans cette expression, vous aide à rester hors de ce fossé ? Jésus compense quel type d’insuffisances, chers antinomistes ? Quel type ? Les « insuffisance inévitables. » Jésus compense quel type d’insuffisances ? Les « insuffisances inévitables. » Alors, que sont les insuffisances inévitables ? Nous le verrons dans un moment. Mais dans ce contexte reconnaissez cette précieuse vérité et prenez courage. Jésus est quoi ? Il est parfait. Dans Conflict and Courage, page 111. On la trouve aussi dans Patriarches et Prophètes si vous voulez une référence plus accessible. Patriarches et Prophètes page 460 : Notre Sauveur n’a « manifesté ni faiblesse ni imperfection humaine. » Amen ? Avait-il des imperfections ? Non. Etait-il privé, lui manquait-il quelque chose ? Non, louange à Dieu. Ainsi, nous avons en lui une imperfection absolue qui atteint l’idéal infini. Oui ! Louange à Dieu. Ecoutez ; Reviews and Herald, 16 juin 1896 : « A travers le mystérieux plan de la rédemption, la grâce a été pourvue, afin que l’œuvre imparfaite de l’agent humain soit acceptée au nom de Jésus, notre Avocat. » Amen ? Cela devrait vous remplir de joie, mes chers amis. Et si vous êtes honnêtes avec vous-mêmes, vous savez que même en faisant de votre mieux, il vous manque quelque chose, et cela devrait vous ravir.
Mais vous savez qui cela ne ravit pas ? Cela ne ravit pas ceux qui sont convaincus depuis longtemps qu’ils possèdent en eux ce que la loi requiert, et qu’ils sont justes par leur propre obéissance. Ils ne sont pas contents d’entendre cette vérité, parce qu’elle met la gloire de l’homme où ? Dans la poussière. Et le cœur naturellement fier n’est pas content du fait qu’il ne peut s’attribuer absolument aucun mérite en ce qui concerne sa position devant Dieu. « A travers le mystérieux plan de la rédemption, la grâce a été pourvue, afin que l’œuvre imparfaite de l’agent humain soit acceptée au nom de Jésus, notre Avocat. » Je loue Dieu pour le nom de Jésus, notre Avocat. Et quel est ce nom ? Le Seigneur, notre Justice. Oh, j’aime ce nom ! Je m’empêche d’aborder cela maintenant, mais nous y reviendrons plus tard.
Hébreux chapitre 13 : 20 : « Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! » Comment fait-il en nous ce qui lui est agréable ? Par qui ? Par Jésus-Christ. Amen ? {Amen} C’est la seule façon dont nous pouvons lui être agréable, la seule façon pour que les choses que nous faisons, quelles qu’elles soient, puissent lui être agréable. C’est quand nous les offrons par Jésus-Christ. Amen ? {Amen} Vous ne pouvez pas lui être agréable d’une autre façon. Il dit de vous : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » {Ma 3 : 17} seulement quand il ne vous voit pas, mais qu’il voit Jésus en vous. Et louanges à Dieu, car c’est ce qu’il choisit de faire quand ? Quand nous sommes en Christ. Mais si nous sommes en Christ, alors Christ se trouve où ? En nous. Et nous marchons en pleine possession de nos capacités, dans la lumière qui brille sur nous parce que nous aimons Jésus. Voyez-vous comme tout fait sens ?
Ensuite, ces insuffisances inévitables, que sont-elles ? Que sont-elles ? Faisons très attention à ce que nous mettons dans la catégorie « d’insuffisances inévitables » d’accord ? Quand vous êtes très fatigués, que votre taux de glycémie est bas et que vous vous emportez contre votre conjoint, est-ce là une insuffisance inévitable ? Non, non, je suis désolé, mais ça n’en est pas une. Parce que voyez-vous, vous auriez pu et auriez dû avoir assez d’heures de sommeil, vous auriez pu et auriez dû manger correctement, et vous auriez pu et auriez dû maîtriser votre emportement par la grâce de Dieu. Ce n’est pas une insuffisance inévitable.
Qu’est-ce qu’une insuffisance inévitable ? Eh bien, une insuffisance inévitable est due à deux déficits primaires. Le premier se trouve dans notre compréhension de la volonté de Dieu, et le second se trouve dans notre capacité à exécuter même ce que nous comprenons. Commençons par le déficit causé par notre compréhension imparfaite. Que nous dit Paul dans 1 Corinthiens 13 : 12 ? « Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, » ou « de manière peu claire » dans la Segond 21. Mes chers amis, comprenez s’il vous plaît que notre condition a été endommagée par le péché, et que nous avons donc des capacités très limitées, même quand il s’agit de comprendre la volonté de Dieu pour nous. Voyez-vous, cela demande un idéal infini de justice, et l’esprit humain endommagé par le péché ne le comprend pas pleinement, il ne peut même pas l’imaginer. Et donc notre compréhension de la volonté de Dieu n’est pas suffisante, n’est-ce pas ? Sans aucun doute. Mais louange à Dieu, notre connaissance de la volonté de Dieu peut croître jour après jour. D’accord ? Et le fait même que nous grandissons jour après jour est une indication claire que nous ne savons pas tout. Nous en apprenons de plus en plus sur la volonté de Dieu alors que nous progressons dans une vie de sanctification.
Mais souvenez-vous : Dieu ne demande pas de comptes pour ce que nous ne savons pas. Par contre, il nous demande des comptes pour ce que nous savons. Que Dieu nous vienne en aide. Permettez-moi de nuancer cela : il nous demande des comptes pour les choses que nous aurions pu savoir si nous avions cherché à les comprendre avec diligence. S’il vous plaît, ne jouez pas à ce propos. Est-ce que Dieu vous demandera des comptes pour un idéal moins élevé si vous vous contentez de laisser votre Bible sur une étagère à ramasser de la poussière ? Si vous laissez ces livres à la couverture rouge ramasser la poussière ? Pouvez-vous duper Dieu et dire au jour du jugement : « Je ne le savais pas car je n’ai pas trouvé de temps pour lire. » Pouvez-vous faire cela ? Non, mes chers amis. Sachez s’il vous plaît que nous devons rendre des comptes à Dieu, non seulement pour ce que nous savons, mais aussi pour ce que nous aurions pu savoir si nous avions cherché à comprendre avec diligence sa volonté pour nous. Mais même quand nous cherchons avec diligence à comprendre sa volonté, nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure ; c’est donc là une insuffisance inévitable.
Quand nous regardons à l’exécution ou à la mise en pratique de ce que nous comprenons de la volonté de Dieu, il y a aussi un déficit, il y a aussi une insuffisance inévitable. Quelle est-elle ? Permettez-moi de vous lire cette déclaration remarquable de l’inspiration. Elle décrit tout cela de façon remarquable. Elle se trouve dans Messages Choisis, Volume 1, page 404 : « Les services religieux, les prières, les louanges, les confessions du repentir : autant de choses que les vrais croyants font monter comme un encens vers le sanctuaire céleste. » Pause. Réfléchissez là-dessus avec moi. De quoi parlons-nous ? Nous parlons d’actes d’obéissance, de bonnes œuvres rendues possibles par l’Esprit et que les vrais croyants offrent à Dieu, d’accord ? Dans le paragraphe précédent, il est clairement énoncé que ces actions sont provoquées et inspirées par le Saint-Esprit. Revenons-en à la citation : « Les services religieux, les prières, les louanges, les confessions du repentir : autant de choses que les vrais croyants font monter comme un encens vers le sanctuaire céleste ; » mais ! Ecoutez : « en passant par le canal corrompu de l’humanité ces choses sont souillées, [et] elles n’acquièrent une valeur aux yeux de Dieu que grâce au sang. » Waouh, avez-vous entendu cela ? Les meilleurs actes d’adoration et d’obéissance, inspirés par l’Esprit et qu’en tant que vrais croyants, nous faisons monter au ciel, sont si souillés, qu’ils n’acquièrent de valeur aux yeux de Dieu que lorsqu’ils sont purifiés par le sang. Parce qu’ils passent par quoi ? « …par le canal corrompu de l’humanité. » C’est notre condition déchue, notre état pécheur, qui cause cette souillure.
Et au fait, jusques à quand serons-nous des canaux corrompus ? Jusqu’à ce que « ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité » {1 Co 15 : 53} mes chers amis. Tant que nous garderons cette nature corruptible, nous serons des canaux qui souillent même ce que le Saint-Esprit fait à travers nous. Est-ce que vous comprenez cela ? Je ne l’invente pas, je vous le lis simplement. Ecoutez ce qui suit : « Ne pouvant monter ? » de quoi s’agit-il ? Des services religieux, des prières, des louanges, etc. « Ne pouvant monter avec une pureté immaculée, elles ne peuvent être agréées par Dieu que si notre Intercesseur, qui se tient à la droite de Dieu, les purifie et les présente toutes en y ajoutant sa justice. » Sinon, elles ne sont pas agréées. « Tout encens s’élevant des tabernacles terrestres doit être humecté par le sang purificateur du Christ. Il se tient devant le Père avec l’encensoir plein de ses mérites, exempts de toute trace de corruption terrestre. » Pause. Cette déclaration en dit long sur la nature humaine de Jésus-Christ. Est-ce que les prières de Christ, est-ce que ses louanges se sont élevées comme des choses souillées qui devaient être purifiées par le sang afin d’être agréées ? Oh, mes chers amis, non, loin de là. Pourquoi ? Parce qu’il n’était pas, comme nous le sommes, un canal corrompu. Amen ? {Amen} Et louange à Dieu car ainsi, sa justice atteint l’idéal infini pour nous. Amen ? {Amen}
« Il se tient devant le Père avec l’encensoir plein de ses mérites, exempts de toute trace de corruption terrestre. Il rassemble dans son encensoir les prières, les louanges, les confessions de son peuple, et il y mêle sa justice immaculée. Alors, parfumé par les mérites de la propitiation du Christ, l’encens arrive à Dieu parfaitement acceptable. En retour, de précieuses grâces sont accordées. » Je dis loué soit Dieu pour notre Intercesseur ! Et vous dîtes, mes chers amis ? Loué soit Dieu pour notre Intercesseur ! Oh, sans lui, nous aurions été dans un bourbier. Et enfin, le dernier paragraphe : « Si seulement chacun… » C’est un appel qu’elle nous lance : « Si seulement chacun pouvait voir que tout dans l’obéissance… » Tout dans quoi ? « …dans l’obéissance, dans le repentir, dans la louange, dans l’action de grâces doit être placé sur le feu ardent de la justice du Christ. Le parfum de cette justice monte comme une nuée autour du propitiatoire. » En tant que croyants sanctifiés, notre obéissance, une obéissance rendue possible par l’Esprit et motivée par l’amour, doit être placée où ? Sur le feu ardent de la justice du Christ.
Pourquoi ? Que fait le feu ? Il purifie ; le feu purifie. Est-ce que vous comprenez pourquoi une vie sanctifiée ne produira jamais une obéissance qui pourra vous justifier ? Ce que je veux dire, c’est que même l’obéissance doit être lavée par le sang de Christ ; et la justice de Christ doit y être ajoutée avant qu’elle ne devienne une action de grâces acceptable. Et sachez s’il vous plaît que le fait que Christ soit notre Intercesseur, que la purification par le sang, et que l’ajout de sa justice à notre obéissance, n’a pas pour but de nous donner des mérites. Loin de là. Le but est de faire de notre obéissance une action de grâces acceptable. Est-ce que vous suivez ? La purification doit avoir lieu avant même que notre obéissance ne soit une action de grâces acceptable. Est-ce que vous comprenez mieux pourquoi et comment nous n’avons pas en nous-même l’obéissance nécessaire pour nous justifier ? Même l’obéissance rendue possible par l’Esprit et motivée par l’amour ne suffit pas, n’est-ce pas ? Elle reste imparfaite, n’est-ce pas ? En effet, selon les mots de l’inspiration, elle est si souillée, qu’elle doit être purifiée dans le sang de Christ et doit être complétée par Sa justice. C’est une leçon d’humilité, n’est-ce pas ? Mais que Dieu nous vienne en aide, cela s’attaque aux racines de toutes les formes de légalisme qui affectent notre Eglise.
Et qu’elle est la forme la plus subtile du légalisme ? Ce n’est pas le fait de dire : « Je suis juste par mes propres efforts pour garder la loi. » Non, non, non, non ; je ne connais aucun Adventiste qui enseigne et croit cela. Mais beaucoup d’entre nous adhèrent à une forme mortelle mais très subtile du légalisme, une forme qui consiste à dire : « Oh, je ne suis pas juste par mon obéissance, mais je suis juste parce que le Saint-Esprit obéit en moi et à travers moi. » Mes chers amis, est-ce vraiment ce qui nous permet d’être justes aux yeux de Dieu ? Est-ce que c’est cela ? Dîtes-moi, est-ce vraiment cela ? Est-ce le type d’obéissance qui nous justifie ? Est-ce que l’obéissance, même rendue possible par l’Esprit, nous justifie ? Non. Pourquoi ? Parce qu’en passant par les canaux corrompus de l’humanité, elle est souillée, à un tel point que si elle n’est pas purifiée par le sang, elle ne peut être acceptée par Dieu. Elle ne sera donc pas suffisante pour nous justifier. Amen ? {Amen} Et si vous comprenez cette vérité, vous ne tomberez pas dans ce piège mortel contre lequel j’essaie de vous mettre en garde ce soir. Alors que vous progressez dans votre vie de sanctification, souvenez-vous toujours que quand vous faites de votre mieux, cela reste quoi ? Imparfait. Nous restons privés. {Ro 3 :23} En fait, nos actions de grâces sont si souillées, qu’elles ne peuvent être acceptées par Dieu que lorsqu’elles sont purifiées par le sang et complétées par la justice de notre Intercesseur. Ce n’est qu’ainsi qu’elles deviennent acceptables. Est-ce que vous suivez ? Et, mes chers amis, c’est précisément pour cette raison que… Ecoutez-bien : c’est précisément pour cette raison que vous et moi ne serons jamais sanctifiés au point de ne plus avoir besoin de prier « au nom de Jésus. » Est-ce que vous suivez ?
Est-ce que Jésus priait au nom de quelqu’un quand il priait le Père ? Non. Y a-t-il une différence entre lui et nous ? Oui. Louanges à Dieu pour cette différence. Louanges à Dieu pour Celui qui n’est pas un canal corrompu, pour Celui dont l’obéissance n’est pas souillée, dont l’obéissance n’est pas imparfaite, pour Celui qui a une obéissance absolument parfaite, libre de toute imperfection humaine. Louanges à Dieu de ce que qu’un seul ait atteint l’idéal infini, et louanges à Dieu parce qu’il l’a fait pour nous. Amen ? {Amen} Voilà notre justice. Fixez-y vos yeux ! Et ne comptez pas, ne dépendez jamais sur ce que vous faites avec le Saint-Esprit pour vous rendre juste aux yeux de Dieu. Ce n’est pas ce qui vous justifie, c’est ce qui vous sanctifie. Devons-nous être sanctifiés ? Oui. Nous devons être prêts pour le ciel, mais cette aptitude ne nous donnera jamais le droit d’entrer au ciel. Est-ce que vous suivez ? Oh, je prie que cela soit clair, mes chers amis. Est-ce une vérité biblique ? Oui, c’est une vérité entièrement biblique. Elle est entièrement biblique.
Exode 28 : 36 : « Tu feras une lame d’or pur, et tu y graveras, comme on grave un cachet : Sainteté à l’Eternel. Tu l’attacheras avec un cordon bleu sur la tiare, sur le devant de la tiare. Elle sera sur le front d’Aaron ; et Aaron sera chargé des iniquités commises par les enfants d’Israël en faisant toutes leurs saintes offrandes… » Aaron sera chargé des iniquités commises par les enfants d’Israël en faisant quoi ? « …en faisant toutes leurs saintes offrandes : elle sera constamment sur son front devant l’Eternel, pour qu’il leur soit favorable. » La voyez-vous ? La vérité est juste là. La lame sur le front d’Aaron, de quoi s’agit-il ? « Sainteté à l’Eternel. » Aaron représente qui ? Le souverain sacrificateur. Et que représente la « Sainteté à l’Eternel » sur son front ? Le caractère infiniment parfait de Jésus-Christ. Et c’est grâce à ce caractère infiniment parfait que nos offrandes sont acceptées par Dieu. Amen ? {Amen} Loué soit Dieu pour notre Intercesseur ! Levons-nous afin de finir par une prière.
Notre Père qui est aux cieux, je te remercie tant de nous aider à nous rendre compte que nous sommes entièrement dépendants de la justice de Christ. Alors même que nous grandissons de gloire en gloire, de grâce en grâce, formant un caractère toujours plus semblable à celui de Christ, nous sommes malgré tout privés. Le mieux que nous puissions faire est imparfait. En effet, nos actions d’amour et d’obéissance, bien que rendues possible par le Saint-Esprit, sont si souillées quand elles passent à travers ce canal corrompu, qu’elles doivent être purifiées par le sang et complétées par la justice de Christ. Ce n’est qu’après cela qu’elles deviennent des actions de grâces acceptables. Oh, Père, permets-nous de ne pas oublier ces vérités, afin que nous ne tombions pas dans ce piège mortel dans lequel tant parmi nous sont tombés. Aide-nous à garder les yeux sur le Seigneur notre Justice. Car lui seul possède la justice qui peut nous rendre infiniment parfait à tes yeux. Merci pour Jésus. Nous te prions en son nom, amen.

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