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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui de Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »
Merci d’être restés. J’apprécie le privilège de continuer notre étude sur la loi de l’influence réciproque ; en quoi consiste la loi de l’influence réciproque ? C’est une influence qui va dans les deux sens entre d’une part nos pensées et nos sentiments… Et que donne l’association des pensées et des sentiments ? Le caractère {5T 310.1} … et d’autre part nos paroles et nos actions. Ce que nous faisons, le comportement qui provient de notre esprit, nos paroles et nos actions – ont un effet direct sur les pensées et les sentiments qui leur ont donné naissance. Ils sont établis ; ils sont renforcés, poussés à s’exprimer à travers notre comportement. C’est une loi : il en est ainsi, que vous le vouliez ou non, que vous y croyiez ou non, peu importe qui vous êtes. Chaque fois que vous verbalisez quelque chose, vous renforcez la pensée ainsi exprimée. S’il vous plaît comprenez cela. Chaque fois que vous agissez en fonction d’une pensée que vous avez eue, vous renforcez l’impulsion, la pensée, le désir qui a donné naissance à cette action – vous la renforcez. Elle est renforcée par la loi de l’influence réciproque.
Alors, bien que cette loi fonctionne ainsi avec toutes les façons dont nous nous comportons, nous concentrons notre étude sur le comportement du membre le plus actif de notre corp : la langue et les œuvres de la langue, c’est-à-dire les paroles. Nous reconnaissons tous que nos pensées et nos sentiments déterminent directement nos paroles. « C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. » {Ma 12 : 34} Mais tant d’entre nous peinent à comprendre que nos paroles à leur tour influencent nos pensées et nos sentiments de façon dramatique et directe ; elles renforcent à leur tour les pensées et les sentiments qui ont donnés naissance aux paroles prononcées. Voilà le principe.
Ce que nous essayons de faire, c’est d’appliquer ce principe de façon pratique. Nous cherchons à noter les injonctions spécifiques données dans les Ecritures à propos de ce que nous devrions et ne devrions pas dire ; et, je l’espère, nous serons encore plus motivés à prêter attention à ces injonctions spécifiques parce que nous comprendrons le principe qu’il y a derrière elles. La raison pour laquelle il est si important de ne prononcer aucune parole insensée ou impure, c’est que si nous le faisons, en vertu de la loi, nous rendons notre caractère plus quoi ? Impur et insensé. Quand on comprend ce principe, la motivation pour respecter les règles de la Bible est plus fortes. N’est-ce pas ? C’est là que nous nous sommes arrêtés, car le temps nous a manqué.
Mais je veux réfléchir avec vous à deux autres injonctions spécifiques concernant ce que nous ne devrions pas dire, et ensuite, je veux que nous réfléchissions à combien il est absolument crucial d’honorer la loi si nous voulons dominer notre tempérament. Si nous voulons dominer notre quoi ? Notre tempérament ; et, que Dieu vous vienne en aide, car certains mènent une lutte très dure dans ce domaine. Je veux que vous compreniez combien il est absolument impératif d’honorer cette loi de l’influence réciproque si vous voulez obtenir le contrôle sur votre tempérament. C’est notre objectif pour la dernière étude d’aujourd’hui. Il y a beaucoup de choses à voir, et nous devrons prier pour être encore plus efficaces. Je vais avancer assez vite ; mais priez pour que le Seigneur me donne cette efficacité, et priez pour que le Seigneur vous donne la capacité de comprendre ce que nous étudions ; plus encore que la capacité de comprendre, mais aussi celle de l’apprécier et de choisir de la mettre en pratique dans votre vie. Sinon, ce ne sera pas une bénédiction, et je veux de tout mon cœur que le fait d’étudier la parole de Dieu cet après-midi soit une bénédiction pour tout le monde. Demandons donc au Saint-Esprit de nous donner cette bénédiction. Priez pour moi ; je prierai pour vous alors que nous prions individuellement.
Mon Père qui est au ciel, au nom de Jésus-Christ, je viens encore avec assurance, me réjouissant du privilège d’avoir accès à ton trône de justice infinie. Il est si bon de savoir que nous sommes acceptés dans le Fils bien-aimé, et que tu choisis de nous voir, non pas tels que nous sommes en nous-mêmes, mais tels que nous sommes en Jésus ; et par conséquent, tu nous reçois aussi pleinement et librement que tu reçois ton Fils… Grâce infinie. Jésus, merci de ce que tu nous représentes devant le Père. Père, je te loue pour l’opportunité d’étudier une fois de plus durant ces heures saintes du Sabbat, ta sainte parole. Mais, Père, il nous faut avoir le Saint-Esprit, sinon, ce ne sera pas une expérience qui change nos vies. Ce ne sera pas une bénédiction. Donc, s’il te plaît, bénis-nous par l’Esprit de vérité, bénis-moi de façon particulière alors que je dirige l’étude de ta parole, et bénis chacun de ceux qui sont ici pour étudier avec moi. Donne-nous le discernement spirituel qui nous rend capables, non seulement de bien partager la parole de vérité, mais aussi de bien la comprendre, de lui donner la bonne valeur et de bien nous y identifier, afin que nous puissions faire l’expérience de la puissance transformatrice de la vérité dans nos vies. C’est notre désir, Père, nous voulons être toujours plus semblables à Jésus, plus semblables à celui qui est la vérité. Par ton Esprit de Vérité, rends donc cela possible alors que nous étudions la vérité, c’est là ma prière, au nom de Jésus. Amen.
A quel page de notre dossier sommes-nous ? Aidez-moi. 75, page 75. Eh bien, je crois que nous sommes arrivés à la page 76. Passons à une autre chose que l’Ecriture nous interdit de prononcer. La première chose que nous avons reconnue, c’est qu’il nous est interdit de prononcer des paroles souillées ou insensées. A présent, reconnaissez avec moi qu’il nous est interdit de prononcer autre chose que la vérité claire et simple. Il nous est interdit de prononcer autre chose que la vérité claire et simple. Cela est crucial ; comprenez avec moi. Jésus le formule ainsi dans Matthieu 5 : 37 : « Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin. » « Que votre parole soit oui, oui, non, non. » En d’autres termes, dîtes exactement ce que vous pensez, et pensez ce que vous dîtes. Que ce soit « oui, oui, » ou « non, non » ; mais pas « oui-non ».
Avons-nous tendance à répondre avec « oui-non » ? Oui. Qu’est-ce qu’une réponse « oui-non » ? Eh bien, elle contient assez de vérité pour que nous soyons convaincus de dire la vérité, mais assez de mensonge pour que nous nous sortions d’une situation difficile. C’est un mélange de vérité et de mensonge. Mes chers amis, cela vient du malin. Est-ce que vous suivez ? Voyez-vous le diable est très fort pour mélanger vérité et fausseté. C’est sa spécialité. Quand nous prenons ce chemin, nous prononçons quelque chose de satanique, un mélange de vérité et d’erreur. S’il vous plaît, faites attentions aux réponses « oui-non ». Dîtes la vérité, et seulement la vérité, même si cela vous coûte quelque chose. Cela interdit donc toute autre chose que la proclamation, l’expression claire de la vérité.
Nous tendons à embellir nos histoires de façon obsessive, n’est-ce pas ? C’est de l’exagération… On ajoute un peu de fioritures pour les rendre plus sensationnelles. Vous savez de quoi je parle. Mes chers amis, ce commandement nous l’interdit. Il y a une autre chose que nous avons tendance à faire : c’est le fait d’orner notre langage d’explétifs, d’expressions dénuées de sens et que nous pensons nécessaires pour rendre ce que nous disons plus impressionnant. Cela est également interdit. Ecoutez : Education page 267 : « La parole de Dieu condamne également l’usage d’expressions et d’explétifs dénués de sens et qui frôlent la profanité. Elle condamne les flatteries tendancieuses, les semi-vérités, les exagérations, les publicités mensongères qui sont au cœur de la société actuelle et du monde des affaires. ‘Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin.’ » Voyez-vous ce qu’elle interdit ? Elle interdit beaucoup plus que ce que nous avions discerné en lisant ce verset. Elle condamne et interdit l’usage de quoi ? « D’expressions et d’explétifs dénués de ses et qui frôlent la profanité, » de « flatteries tendancieuses, » de « semi-vérités, » d’« exagérations, » de « publicités mensongères. »
Quand vous essayez de vendre votre voiture, que vous ne supportez plus à cause de toutes les choses qui ne vont plus, comment la présentez-vous aux potentiels acheteurs ? Vous voyez, c’est de ce genre de chose que nous parlons. Est-ce que vous leur dîtes vraiment ce qui ne va pas dans la voiture ? Ou est-ce que vous présentez un tableau irréaliste afin de les pousser à l’acheter ? C’est de ce genre de choses dont nous parlons.
Mais il faut que j’attire votre attention sur le fait que la première chose que la parole de Dieu condamne, c’est l’usage d’expressions vides de sens et d’explétifs qui frôlent la profanité. J’ai la lourde tâche de vous en parler, écoutez bien. Avant, nous étions aux yeux du monde un peuple qui ne prononçait jamais de profanité, mais, vous savez, cela est en train de changer, et cela a déjà changé de façon progressive, par petites étapes. Comment cela a-t-il eu lieu ? En utilisant des expressions vides de sens qui frôlent la profanité, qui nous rendent plus vulnérables et récceptifs jusqu’à ce que certains d’entre nous finissent pas prononcer de réelles profanités. Quelles sont ces phrases vides de sens qui frôlent la profanité. Quelles expressions dénuées de sens frôlent la profanité ? Vous savez, je ne suis pas à l’aise avec le fait de prononcer ces mots, mais il faut que vous me compreniez, donc je vais le faire. Une expression dénuée de sens qui frôle la profanité est par exemple l’expression « Gee ». « Gee ». Regardez dans le dictionnaire ; voici sa définition : « abréviation euphémistique de Jésus. » C’est ce que signifie « gee », c’est l’abréviation euphémistique de quoi ? Jésus. C’est ce que dit le dictionnaire.
Mais que signifie « euphémistique » ? Un euphémisme, c’est un mot qu’on utilise à la place d’un autre terme qui n’est pas approprié.
Est-ce que vous avez remarqué quand dans la société, on avait l’habitude d’entendre « gee » et que le terme a évolué en « geez » et qu’à présent, on dit quoi ? « Jésus ». Je suis mal-à-l’aise à chaque fois que je l’entends. Cela a commencé avec une utilisation progressive de termes qui frôlent la profanité et Satan l’a transformé en profanité à part entière. Un autre exemple : « Gosh. » Golly. » Regardez leur définition. Ce sont des variations euphémistiques du mot « Dieu ». C’est que dit le dictionnaire. En voilà une autre : « Oh my word » (word = parole). « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » {Jn 1 : 1} « Et la Parole a été faite chair. » {Jn 1 : 14} Quand vous dîtes : « Oh my word, » quel nom utilisez-vous ? Le nom de Jésus. Sachez-le, s’il vous plaît. « Oh my goodness. » (goodness = bon). Qui seul est bon ? Seul Dieu est bon. {Ma 19 : 17} Si vous possédez quelque chose de bon, cette chose vient de Dieu. Et avant que vous ne m’accusiez d’être un fanatique et un radical à ce sujet, s’il vous plaît, réalisez qu’à chaque fois que les anges prononcent le nom de Dieu, que font-ils ? Ils couvrent leur visage et inclinent leur tête, et ils le prononcent avec la plus grande révérence. {Ed 274.7} Mes chers amis, je suis ici cet après-midi pour vous dire que si nous voulons passer l’éternité en compagnie de ces êtres, nous devons cultiver le même type de révérence pour le nom de Dieu. Amen ? {Amen} C’est même l’objet de l’un des Dix Commandements. {Ex 20 : 7} Ce n’est pas une chose sans importance. Il est crucial de révérer le nom de Dieu. S’il vous plaît, réfléchissez sérieusement à ce sujet. S’il vous plaît, demandez à Dieu de vous aider à identifier toutes les expressions dénuées de sens et frôlant la profanité présentes dans votre vocabulaire, et, par amour pour Christ, commencez à vous en débarrasser. Commencer à vous en débarrasser, et en le faisant, vous vous aiderez grandement à cultiver une révérence profonde pour le Dieu Saint de l’univers.
Vous vous rendrez compte qu’une sensibilité renouvelée à la révérence envers Dieu influence votre comportement quand vous venez dans sa maison. Amen ? {Amen} Voyez-vous, tout cela est étroitement lié, et l’une des raisons pour lesquelles nous sommes devenus si désinvoltes dans notre comportement dans la maison de Dieu, c’est que nous en sommes venus à considérer le nom de Dieu avec irrévérence. Les deux sont étroitement liés. Une parole suffit au sage.
Dîtes-moi encore, que nous est-il interdit de prononcer ? Tite 3 : 2. Mes chers amis, il nous est interdit de médire qui que ce soit. Avez-vous entendu ce que j’ai dit ? Lisons le verset : « …de ne médire de personne. » Qui est concerné ? Tout le monde. « …de ne médire personne, d’être pacifiques, doux, faisant preuve d’humilité envers tous les hommes. » [King James version] Voyez-vous, il nous est interdit de prendre part au dénigrement, à la médisance, à la critique, à la calomnie secrète, aux ragots. Tout cela est interdit. Est-ce que vous suivez ? Mes amis, je dois vous dire que c’est un sérieux problème parmi notre peuple : la critique, le dénigrement, la médisance ; et c’est ce que nous faisons quand nous nous pensons auto-suffisants, quand nous sommes légalistes. Pourquoi ? Parce que ceux qui sont s’auto-proclament justes doivent se faire bien voir en rabaissant les autres. C’est pour cela que partout où il y a de l’auto-suffisance, il y a un esprit de critique et de dénigrement. Parce que si l’on veut se convaincre que l’on est juste, il faut le faire en montrant du doigt le fait que les autres ne font pas aussi bien. Il faut se concentrer sur les problèmes des autres et les exposer.
Tandis que si vous venez à la croix, et que vous recevez le don du pardon, un don de la grâce immérité et infini, par le sang de Christ et que vous êtes accepté, non en vertu de ce que vous êtes personnellement, mais en vertu de ce que vous êtes en Christ, vous offrirez le même pardon et la même acceptation à tout le monde. Amen ? {Amen} Vous serez très, très patients avec les autres, parce que vous savez que Dieu a été très, très patient avec vous. Voyez-vous, de façon inévitable, nous traitons les autres de la façon dont nous pensons que Dieu nous traite. Si nous pensons que Dieu ne nous accepte pas, sauf si nous nous comportons à la hauteur de ses standards, alors nous n’accepterons par les autres à moins qu’ils n’agissent à la hauteur de nos standards. Mais si nous reconnaissons que Dieu, par sa grâce, nous attribue le comportement parfait de son Fils et nous accepte en vertu de ce comportement, et qu’ensuite, avec amour et patience, il nous enseigne comment nous comporter toujours plus comme lui chaque jour, nous offrirons le même don et accepterons les autres ; nous serons très patients avec eux alors qu’ils apprennent à vivre une vie semblable à celle de Christ. Mes chers amis, la critique et le dénigrement sont une malédiction, une plaie dans cette église bien aimée. Je vous en supplie, si vous y prenez part, par la grâce de Dieu, arrêtez. Par la grâce de Dieu, arrêtez. Bible Commentary, volume 5, page 1093 : « Cessez de demeurer sur les manquements des autres. Gardez votre langue sanctifiée et dédiée à Dieu. Evitez de dire quoique ce soit qui puisse détourner de l’influence d’un autre ; car en vous adonnant à la critique, vous blasphémez contre le saint nom de Dieu, de la même façon que si vous aviez pris le nom de Dieu en vain. » Vous savez, je sais que beaucoup d’Adventistes du Septième jour, pleins d’auto-suffisance, ne prendraient jamais le nom de Dieu en vain. Ils ne jurent pas, et pourtant, chaque jour, ils blasphèment le nom de Dieu par la critique et le dénigrement.
Comment ? Eh bien, mes chers amis, si nous affirmons être chrétiens et que nous critiquons et dénigrons les autres, que sommes-nous en train d’affirmer ? Qui est l’accusateur de nos frères ? Satan. {Ap 12 : 10} Si vous et moi, qui affirmons être chrétiens, sommes en réalité des accusateurs de nos frères, que sommes-nous en train de dire de Christ ? Qu’il est un accusateur de nos frères. Nous représentons Christ quand nous prenons son nom. Amen ? {Amen} S’il vous plait, ne prenez pas son nom en vain ; je ne parle pas du fait de jurer. Je parle de quand nous affirmons être chrétiens alors que nous sommes des accusateurs de nos frères. C’est aussi prendre son nom en vain. Est-ce que vous entendez, chers amis ?
Dans Sermons and Talks, page 367 : « Il se peut que nous fassions des erreurs, et que nous ayons à « nous exhorter les uns les autres. » {Ro 15 : 14} « Il se peut que nous ayons à » quoi ? « …nous exhorter les uns les autres. » Y a-t-il une différence entre exhorter avec amour un frère ou une sœur et le ou la critiquer ou dénigrer en leur absence ? Il y a une énorme différence. Le premier reflète l’attitude de Christ face aux erreurs, le second reflète l’attitude de Satan face aux erreurs. « Il se peut que nous fassions des erreurs et que nous ayons à ‘nous exhorter les uns les autres.’ Mais un esprit de calomnie secrète, de critique et de médisance est entré dans les églises, ce qui démontre que vous n’êtes pas convertis. Des paroles qui ne devraient jamais sortir de la bouche d’un chrétien sont prononcées. Mes frères et sœurs, quand vous n’avez rien d’autre que des critiques à dire des autres, souvenez-vous que le silence est d’or. » Amen ? {Amen} « Ne médire personne » {Ti 3 : 2} Si vous n’avez rien de bon à dire à propos de quelqu’un, alors ne dîtes rien du tout s’il vous plaît.
Cela permet non seulement d’éviter le mal que ce que vous dîtes fait aux autres, mais, s’il vous plaît, reconnaissez aussi que vous devez aussi éviter le mal que ce que vous dîtes peut provoquer chez vous en vertu de la loi de l’influence réciproque. Voyez-vous, si vous critiquez et que vous dénigrez les défauts des autres, par quels principes développez-vous également ces mêmes défauts en vous ? D’abord, vous vous concentrez sur quoi ? Vous vous concentrez sur leurs problèmes ; or en contemplant, vous êtes quoi ? Vous êtes quoi ? Vous êtes transformés. Ensuite, en vertu de la seconde loi, la loi de l’influence réciproque, en parlant de ces problèmes, que faîte-vous ? Vous renforcez, vous encouragez ces problèmes chez vous. Critiquer et dénigrer, c’est le meilleur moyen de développer les défauts sur lesquels vous vous concentrez et dont vous parlez chez ceux à qui vous parlez et chez vous-même ! Pardonnez-moi de m’agiter, mais, mes chers amis, nous nous faisons tant de mal en critiquant et en dénigrant les autres. Nous créons de terribles situations dans nos foyers, dans nos églises à cause de cela. Que Dieu nous aide à changer. Amen ? {Amen}
Ministère de la guérison, page 425. C’est une déclaration que vous devez écrire sur une carte-une de ces cartes 8cm x 12 cm ou 6cm x 15cm, peu importe, et coller sur le réfrigérateur. Ou sur le miroir de la salle de bain afin que vous la voyiez et que vous la lisiez tous les jours. Ecoutez-bien ! C’est la solution à la critique et au dénigrement qui constituent une vraie plaie parmi notre peuple. La voici. Ministère de la guérison, page 425 : « Cultivez l’habitude de dire du bien des autres. » Amen ? {Amen} « Cultivez l’habitude de » quoi ? « …dire du bien des autres. Gardez à l’esprit les bonnes qualités de ceux avec qui vous vous associez. » Pause. Si vous voulez parler de ce qu’il y a de positif chez les autres, il faut que vous fassiez quoi ? Que vous les gardiez à l’esprit. « C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. » {Ma 12 : 34} Cherchez ces qualités, demeurez sur ces qualités, et ensuite, vous pourrez faire quoi ? En parler. Revenons-en à la citation : « Cultivez l’habitude de dire du bien des autres. Gardez à l’esprit les bonnes qualités de ceux avec qui vous vous associez, et regardez aussi peu que possible à leurs erreurs et à leurs fautes. » Amen ? « Quand vous êtes tentés de vous plaindre de ce que quelqu’un a dit ou fait, complimentez un élément de la vie ou du caractère de cette personne. »
Mes amis, si seulement nous faisions cela, pouvez-vous imaginer la paix, l’harmonie et le bonheur qu’il y aurait dans nos foyers et dans nos églises ? Pouvez-vous l’imaginer ? Que Dieu vous aide à utiliser cette loi à bon escient. Amen ? {Amen} Voyez-vous, si vous cherchez les vertus chez les autres, que contemplez-vous ? Des vertus ; et si vous parlez ce ces vertus, les deux principes qui vous entravent quand vous critiquez et dénigrez les autres, vous permettent d’être quoi ? Bénis et avantagés, parce que vous contemplez ce qui est positif, vous en parlez ; et non seulement vous répandez autour de vous paix et joie, mais vous contribuez à développer chez vous des vertus semblables à celles de Christ. Voyez-vous comment cela fonctionne ? Pourrais-je avoir un retour ? Voyez-vous comment cela fonctionne ? Est-ce que vous comprenez ce que j’explique ? D’accord, passons donc rapidement à autre chose.
Comment cette loi de l’influence réciproque s’applique-t-elle à la victoire sur le tempérament ? Elle s’y applique de façon directe. S’il vous plaît, comprenez-le. S’il vous plait, comprenez-le. Jacques 1 : 19-20 : « Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit » quoi ? « …prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. » Que produit la colère de l’homme ? Plus de colère. Elle vous rend de plus en plus en colère. Mais remarquez, remarquez s’il vous plait, qu’avant qu’on ne nous dise d’être « lent à se mettre en colère, » il nous est dit d’être quoi ? « …lent à parler. » Cela est-il important ? Cela est d’une importance profonde. D’une importance profonde. Mes chers amis, la seule façon d’être lent à se mettre en colère, c’est d’apprendre à être lent à parler. En fait, la seule façon dont nous pouvons éviter d’être en colère, c’est d’apprendre à ne pas exprimer des paroles pleines de colère, en vertu de la loi de quoi ? De l’influence réciproque. Et au fait, qu’est-ce qui vient en premier dans le verset ? Prompt à écouter. Vous savez, souvent, nous nous mettons en colère simplement parce que nous n’avons pas vraiment compris les tenants et les aboutissants d’une situation. Si nous nous empêchions de réagir avec impulsivité, si nous prenions le temps de comprendre tous les faits, nous ne nous mettrions probablement pas du tout en colère. Soyez prompts à écouter, mais lents à parler, et si vous êtes lents à parler, vous serez lents à vous mettre en colère.
A présent, prenons Proverbes 15 : 18 ; non, Child guidance, page 95 : « Une parole pleine de colère est semblable au frottement d’une allumette ; elle allume immédiatement une colère ardente. » Que fait une parole pleine de colère ? Elle allume une colère ardente. Alors, je suppose que la plupart d’entre vous pense qu’elle allume une colère ardente chez l’autre. N’est-ce pas ? C’est ainsi que nous pensons habituellement. Mais en vertu de la loi de l’influence réciproque, si nous prononçons des paroles pleines de colère, chez qui provoqueront-elles une colère ardente ? Chez nous ! Si vous prononcez des paroles pleines de colère, en vertu de la loi de l’influence réciproque, vous serez encore plus en colère. C’est précisément à ce moment que nous sommes défaits dans le contrôle de notre tempérament. Avez-vous entendu ce que je viens de dire ? C’est précisément à ce moment que nous perdons la bataille du contrôle du tempérament. Nous perdons la bataille en permettant à la langue de verbaliser notre sentiment de colère ; et de façon instantanée, alors que vous le verbalisez, vous le renforcez. Et ensuite, vous le verbalisez davantage, et en le verbalisant davantage, vous faites quoi ? Vous le renforcez davantage, jusqu’à ce que vous entriez dans un cercle vicieux et que vous perdiez totalement le contrôle.
Foyer chrétien, page 422 : « Nous devons soumettre tout tempérament emporté et contrôler nos paroles. » Remarquez, s’il vous plaît : qu’est-ce qui est mis en relation ? Le fait de soumettre le tempérament emporté et de quoi ? De contrôler nos paroles ; les deux sont inséparables, et vous le verrez encore et encore tout au long de cette étude. « Nous devons soumettre tout tempérament emporté et contrôler nos paroles, et en faisant cela, nous remporterons de grandes victoires. A moins que nous ne contrôlions nos paroles et » quoi ? « …nos tempéraments, » -encore une fois- « …nous sommes esclaves de Satan. » Chers amis qui ne contrôlez par votre tempérament, s’il vous plaît, reconnaissez la situation, la condition effrayante dans laquelle vous vous trouvez. « A moins que nous ne contrôlions nos paroles et notre tempérament, nous sommes esclaves de Satan. » Continuons la lecture : « Nous lui sommes assujettis. Il nous tient captifs. Les paroles désobligeantes et désagréables, impatientes et pleine d’irritation sont une offrande à la majesté satanique. Et c’est une offrande qui coûte cher, bien plus cher que les sacrifices que nous pouvons offrir à Dieu ; car elle détruit la paix et le bonheur de familles entières, elle détruit la santé, et elle conduit finalement à l’abandon d’une vie de bonheur éternelle. » Mes chers amis, s’il vous plaît, s’il vous plaît, comprenez que si vous avez un problème de tempérament, par la grâce de Dieu, vous devez le vaincre. Comment ? Comment ?
Testimonies, volume 2, page 78 : « Votre tempérament ne vous est pas assujettit et vous ne contrôlez par votre langue. » Quels éléments sont une fois de plus mis en relation ? Les deux. « Votre manque de contrôle a infligé une grande blessure à vous et à votre famille. Le bonheur, le calme et la paix n’ont demeuré dans votre maison que pour de très courtes périodes. Si votre volonté est contrariée, vous vous irritez facilement, et vous parlez et agissez comme si un démon avait pris possession de vous. Les anges se détournent des scènes de discordes où des paroles pleines de colère sont échangées. Plusieurs fois, vous avez éloignés les précieux anges célestes de votre famille en satisfaisant vos passions. » Je voulais partager cette déclaration avec vous parce que je veux que vous voyiez, mes chers amis, combien l’impact des sautes d’humeur est nuisible. Elles nuisent énormément, non seulement à la santé et au bien-être de ce ceux qui vivent avec vous, mais surtout à votre propre santé et bien-être. Comprenez, s’il vous plaît, que non seulement cela vous empêche de profiter de la vie ici-bas, mais cela vous empêche aussi de profiter de la vie éternelle. General Conference Bulletin, 1903, page 89 : « Souvenez-vous que si…, si vous dîtes des paroles pleines de contrariétés à des membres de votre église [ou de votre famille], vous prononceriez le même genre de parole au ciel s’il vous était permis d’y entrer. Mais vous n’y entrerez pas à moins que vous ne changiez. » Cela est plutôt clair. Voyez : « Sans la sanctification, personne ne verra Dieu. » {Hé 12 : 14, version NKJ} Dieu n’emmènera au ciel celui ou celle qui n’a pas remporté une victoire totale sur son tempérament, parce que cela mettrait en danger le bonheur céleste. Est-ce que vous entendez ce que je vous dis ?
D’accord, alors, comment ? Comment pouvons-nous avoir le contrôle sur notre tempérament ? C’est une lutte ; c’est une lutte intense, mais, mes chers amis, alors que nous apprenons à combattre et à remporter la victoire par la force de Jésus-Christ, c’est une lutte qui apportera des victoires très précieuses. Proverbes 16 : 32 : « Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros, et celui qui est maître de lui-même, que celui qui prend des villes. » Voyez-vous, pour prendre une ville, il faut lutter dans une bataille réelle, mais ceux qui l’emportent sur leur tempérament sont plus grands que ceux qui prennent une ville. C’est ce que l’homme sage nous dit ici. Vous savez, certains d’entre nous ont une lutte particulièrement difficile à mener, une bataille particulièrement difficile à cause de votre héritage. Le tempérament est souvent reçu en héritage. « Qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération. » {Ex 20 : 5} J’ai de la compassion pour ceux d’entre vous qui ont hérités un tempérament incontrôlable. Vous faites face à une lutte plus intense que les autres. Mais je veux vous encourager : peu importe la nature des tendances dont vous avez hérité dans ce domaine, la grâce de Christ suffit à vous rendre capables de les surmonter. {2 Co 12 : 9} {Amen} Vous ferez face à une lutte plus intense que les autres qui n’ont pas eu le même héritage dans ce domaine.
Beaucoup de personnes combattent et reportent la victoire, et la plupart d’entre nous ne le savons pas… Quel effort intense, motivé par l’amour et rendu possible par la puissance du Saint-Esprit est requis pour remporter la victoire, et la conserver ; mais je vous promets que Dieu le sait. Il le sait. Ecoutez cette déclaration remarquable, Foyer chrétien, page 428 : « Dieu regarde chaque chose secrète de la vie. Certains mènent une bataille constante pour se contrôler. Chaque jour, ils s’efforcent silencieusement dans la prière pour lutter contre la dureté de leurs mots ou de leur tempérament. Ces efforts ne seront peut-être jamais appréciés par leurs semblables. Ils ne recevront peut-être jamais de félicitations de la part de lèvres humaines pour n’avoir pas prononcé les paroles contrariées qui menaçaient de s’échapper de leur bouche. Ce monde ne verra jamais ces victoires, et s’il le pouvait, il mépriserait celui ou celle qui les a remportées. Mais dans le livre du ciel, ils sont enregistrés comme étant des conquérants. Il en est Un qui voit tous les combats secrets, toutes les victoires silencieuses, et Il dit : ‘Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros, et celui qui est maître de lui-même, que celui qui prend des villes.’ » {Pr 16 : 32}
Mes chers amis, je veux que nous retournions à un élément prononcé au milieu de ce paragraphe et qui nous donne le secret de la victoire sur le tempérament. L’avez-vous remarqué ? « Ils ne recevront peut-être jamais de félicitations de la part de lèvres humaines pour n’avoir pas prononcé les paroles contrariées qui menaçaient de s’échapper de leur bouche. » Voilà le secret de la victoire. Ne pas prononcer les quoi ? « …les paroles contrariées qui menaçaient de s’échapper de leur bouche. » Mes amis, qu’elle est le secret pour contrôler le tempérament ? C’est de contrôler la langue. C’est quoi ? De contrôler la langue.
Vous savez, Jésus est notre exemple en toute chose, n’est-ce pas ? Jésus avait-il une nature humaine ? Oui. Etant humain, avait-il la capacité de se mettre en colère à cause de la façon dont il était traité ? Avait-il cette capacité ? Bien sûr que oui. Était-il obligé de passer par les circonstances et les expériences irritantes et frustrantes de sa vie ? L’était-il ? Par des choses que personne n’a vécu et que, loué soit Dieu, personne n’aura à vivre. Considérez combien les dernières heures de sa vie sur terre furent irritantes et frustrantes. Vous savez, en contemplant Christ alors qu’il faisait face à des circonstances si frustrantes, si désagréables, j’ai toujours été ébahi par le contrôle qu’il exerçait sur ses sentiments. Ebahi ! Je ne pouvais pas comprendre comment il le faisait, jusqu’à ce que le Seigneur me révèle finalement son secret. Savez-vous quel était son secret ? On le trouve dans Esaïe 53 : 7. Le voici : « Il a été maltraité et opprimé, et » il a quoi ? « …il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tonde ; il n’a point ouvert la bouche. » Qu’est-ce qu’Esaïe nous a dit trois fois ? Que Jésus n’a rien dit. Il utilise la même expression deux fois : « Il n’a point ouvert la bouche, » et entre les deux, que dit-il ? Qu’il était muet. Alors, mes chers amis, quand les Ecritures répètent une chose, c’est parce qu’elle est importante. Notez-le s’il vous plaît. Quand les Ecritures répètent une chose, c’est parce qu’elle est quoi ? Elle est très importante, et ici, les Ecritures répètent à trois reprises que Jésus n’a rien dit ; voici le secret de sa victoire malgré les circonstances extrêmement frustrantes et irritantes auxquelles il a fait face. Il n’a point ouvert la bouche. Sommes-nous tous d’accord ?
Signes des Temps, 18 Février 1903 : « Tout comme Satan a complètement échoué à pousser Christ à pécher, ainsi échouera-t-il à nous vaincre, si nous agissons avec bon sens. » Alors qu’est-ce qu’agir avec bon sens ? Ecoutez attentivement : « Prenons la ferme résolution… » Prenons quoi ? « …la ferme résolution. » Comment prendre une ferme résolution ? En prenant une décision avec sa volonté. « Prenons la ferme résolution suivante : quand l’ennemi nous tente pour que nous parlions trop vite, avec le sentiment que nous sommes traités injustement ou que nous sommes incompris, n’ouvrons pas la bouche. » Amen ? {Amen} « Si… si nous ne prononcions ne serait-ce qu’un mot en retour, l’ennemi serait alors quasiment sûr de remporter la victoire. Nous devons apprendre la leçon du silence. En tenant la langue en bride, nous pouvons être victorieux dans toutes les épreuves de patience à travers lesquelles nous sommes appelés à passer. » Amen ? {Amen} Le voilà : voilà le secret. Comment pouvons-nous parvenir à passer à travers toutes les épreuves qui testent notre patience ? Notre langue doit être quoi ? Tenue en bride. Nous devons apprendre à fermer nos bouches. Amen ? Mordez-vous la langue, faîtes ce qu’il faut. Ne parlez pas quand vos sentiments, vos émotions sont agitées, parce qu’au moment où vous exprimez ces sentiments agités, en vertu de la loi, que faîtes-vous ? Vous les renforcez et vous perdez le contrôle. Un mot ! Cela suffit. Un mot ! Et vous perdez le contrôle. Nous pouvons contrôler la langue, mais uniquement par la force que donne Jésus-Christ.
C’est pour cela, et surtout si vous peinez à contrôler votre tempérament, que nous devons nous approprier cette prière de David. Psaume 141 : 3 : « Eternel, mets une garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres. » Chers amis, si vous luttez dans cette bataille contre le tempérament, s’il vous plaît, reconnaissez que vous devez apprendre à refuser de prononcer un seul mot lorsque vous êtes provoqués ou irrités ; et sachez, s’il vous plaît que vous ne pouvez y parvenir qu’en prononçant cette prière : « Eternel, mets une garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres. » {Ps 141 : 3} S’il vous plaît, sachez aussi que la meilleure façon de contrôler ce qui sort de votre bouche, c’est de gouverner ce qui se passe dans votre cœur. Après tout : « c’est de l’abondance du cœur que la bouche » fait quoi ? « …parle. » {Ma 12 : 34} Demandez donc à Dieu non seulement de mettre une garde à votre bouche, mais aussi de vous aider à gouverner vos pensées et vos sentiments, et de les amener captifs à son obéissance {2 Co 10 : 5} ; et c’est là qu’intervient le texte suivant, Esaïe 26 : 3 [version New King James] : « Tu le garderas dans une paix parfaite, celui dont les pensées sont fixées sur toi, parce qu’il » quoi ? « …se confie en toi. » « Il se confie en toi. » Voyez-vous, je veux vous encourager, chers amis, à vous confier en Dieu ; sachez qu’il est capable de vous préserver de toute chute {Jude 24}, qu’il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces, mais qu’avec la tentation il prépara aussi quoi ? Le moyen d’en sortir. {1 Co 10 : 13} Quand vous faîtes face à des circonstances irritantes, confiez-vous en lui.
Sachez qu’il vous rendra capable de les vaincre et apprenez à reconnaître la bénédiction contenue dans l’épreuve. {ST 21 août, 1893, par.5} Avez-vous entendu ce que je viens de dire ? Apprenez à reconnaître quoi ? La bénédiction contenue dans l’épreuve, alors que vous lui faîtes face et que vous la surmontez par la force que donne Jésus. Vous souvenez-vous de notre étude sur Jacques et la tentation ? {L28, page 2-3} Il dit : Heureux celui… « Heureux l’homme qui » fait quoi ? « …supporte parfaitement la tentation, » {Ja 1 : 12} supporte l’épreuve. S’il vous plaît, apprenez donc à remercier Dieu pour les circonstances irritantes de la vie, parce qu’elles vous donnent une opportunité d’apprendre à gouverner votre tempérament. {GW92 133.2} Remerciez-le de ce que, par sa force, vous pouvez faire de cette expérience une bénédiction en apprenant à faire en sorte que sa paix gouverne de façon surnaturelle vos émotions, que sa puissance gouverne de façon surnaturelle votre langue et qu’avec sa paix et sa puissance, vous puissiez contrôler votre tempérament. Est-ce que vous suivez ? Vous pouvez et vous devez contrôler votre tempérament, mes chers amis. Reflecting Christ, page 293 : « Par sa propre force, l’homme ne peut contrôler son esprit. Mais à travers Christ, il peut obtenir le contrôle de sa personne. Par Sa puissance, il peut amener ses pensées et ses paroles » – ses pensées et ses paroles – « à se soumettre à la volonté de Dieu. La religion de Christ place les émotions sous le contrôle de la raison et discipline la langue. Le tempérament emporté placé sous son influence est soumis et le cœur est rempli de patience et de douceur. » Voici la victoire sur le tempérament. Amen ? Voici la victoire, et, mes chers amis, vous pouvez remporter cette victoire.
Réfléchissez rapidement avec moi : je veux vous donner un M.O. pour gérer les émotions, la colère, l’irritation. Un M.O., qu’est-ce qu’un M.O. ? Un modus operandi, en latin. C’est un mode opératoire, une méthode opératoire. Voici un M.O., et il fonctionne, parce qu’il applique les principes de la loi de l’influence réciproque. D’accord ? Notez-le s’il vous plaît. Quand vous découvrez que vos sentiments sont agités à cause d’une circonstance irritante dans laquelle vous vous trouvez. Alors, dans l’idéal, vous auriez dû immédiatement repousser ces sentiments et crier à Dieu pour qu’il vous accorde la paix qui surpasse toute intelligence. {Ph 4 : 7} Vous auriez dû vous confier en lui et croire en ses promesses : « Tu lui donneras une » quoi ? « …une paix parfaite, parce que ses pensées sont fixées sur toi. » {Es 26 : 3} C’est l’idéal. Mais si vous ne l’avez pas fait que vos sentiments s’agitent, alors s’il vous plaît, s’il vous plaît, suivez ce M.O..
Etape 1 : Ne rien exprimer. Etape numéro un : ne rien ? Exprimer. Ne verbalisez pas, ne prononcez pas ne serait-ce qu’un seul mot, parce que si vous le faites, que se passera-t-il ? Vous perdrez le contrôle ; vous le perdrez. En vertu de la loi de l’influence réciproque, ces sentiments seront renforcés et encouragés, et vous perdrez le contrôle. Alors, n’exprimez rien. Etape numéro un, ne rien quoi ? Exprimer.
Mais l’étape numéro deux : ne pas se contenter de se réprimer. Ne vous contentez pas de quoi ? De vous réprimer. Oui, mordez-vous la langue ; mais si vous vous contentez de faire cela, si vous vous contentez de ne rien exprimer, et de tout réprimer, que se passera-t-il tôt ou tard ? Dîtes-moi, que se passera-t-il ? La pression sera de plus en plus forte jusqu’à ce que soudainement, ce soit la goutte d’eau qui fait déborder le vase et qu’une horrible colère se manifeste. Est-ce que vous suivez ? Vous vous dîtes peut-être : « Mais, attends une minute, quelle option avons-nous si nous ne devons rien exprimer, sans non plus nous contenter de nous réprimer. » Il faut nous réprimer, mais pas seulement.
Quelle est la troisième étape ? Confesser. Amen ? {Amen} Confesser. Certains d’entre vous se disent peut-être : « Mais, attends une minute, je n’ai rien à confesser, je n’ai encore rien dit. » Si vous réagissez ainsi, c’est parce que vous n’avez pas étudié avec nous cette semaine. Souvenez-vous, mes chers amis : quand nous laissons de mauvaises pensées ou de mauvais sentiments demeurer dans notre esprit, aux yeux de Dieu, nous avons quoi ? Allons, qu’avons-nous fait ? Nous avons péché. L’embryon du péché est dans les entrailles de notre esprit, pour prendre une autre analogie que nous avons utilisée quand nous avons parlé du passage qui se trouve dans Jacque {L29, page 3-4} D’accord ? Donc, si les mauvais sentiments ont passé la barrière, la première barrière, la barrière idéale qui, grâce à un esprit sanctifié, devrait les repousser, et que nous les avons laissés demeurer dans notre esprit, où ils se sont renforcés, mes chers amis, reconnaissons que nous avons quelque chose à confesser. Nous avons péché. Jésus le formule de façon claire, et nous l’avons noté un peu plus tôt, donc je ne peux pas prendre le temps d’insister là-dessus maintenant. Le verset se trouve dans Matthieu 5 : 22. Permettez-moi de lire rapidement à partir de la traduction « New Living » ; c’est une traduction très intéressante, relativement nouvelle. « Mais je vous le dis : si vous êtes en colère contre quelqu’un, vous mérité d’être jugés ! » Voyez-vous, ils avaient laissé cette petite clause de côté, celle dont nous avons parlé plus tôt. S’il vous plaît, sachez que « si vous êtes en colère contre quelqu’un, vous méritez d’être jugés. » {Ma 5 : 22} Jésus parle de cette loi qui dit : « Tu ne tueras point. » {Ex 20 : 13} et il explique clairement que cette loi peut être transgressée par le simple fait d’être quoi ? En colère. Donc si vous avez uniquement ressenti de la colère, vous avez transgressé la loi et vous avez quelque chose à confesser.
Voici une autre déclaration. Child Guidance page 95. Prenons d’abord 1 Jean 3 : 15 : « Quiconque hait son frère est un » quoi ? « …un meurtrier. » Vous n’avez pas besoin de tirer sur quelqu’un ou de poignarder quelqu’un. Vous n’avez même pas besoin de donner un coup de poing. Vous n’avez pas besoin d’insulter. Si vous haïssez quelqu’un, vous êtes coupable, et vous devez quoi ? Le confesser. Child Guidance, page 95 : « Nous ne devrions jamais perdre le contrôle de notre être. Gardons toujours devant nous le parfait Modèle. C’est un péché que de parler avec impatience, avec agacement ou de se sentir en colère, et ce, même si nous ne parlons pas. » C’est biblique. C’est un péché que de quoi ? Se mettre en colère, même si nous ne parlons pas. Donc si vous parvenez à vous mordre la langue et à ne rien exprimer, cela ne veut pas dire que vous n’avez pas péché. Est-ce que vous suivez ? Mais si vous l’exprimez, votre péché augmente. C’est ce que dit Jésus : « Si vous vous mettez en colère contre son frère est coupable. » « Celui qui dira… » Comme le formule la version New Living : « Si vous dîtes de quelqu’un qu’il est un idiot, vous méritez d’être amené devant le sanhédrin. Et si vous insultez quelqu’un, vous méritez d’être puni par le feu de la géhenne. » Voyez-vous, plus nous exprimons cette colère avec véhémence et ouvertement, plus nous sommes coupables. Mais le fait est que nous sommes coupables, nous avons péché, même si le sentiment de colère reste dans notre cœur. Est-ce que vous suivez ? Mes chers amis, il est important que nous reconnaissions cela, parce que nous ne pouvons être libérés de cette colère que si nous la confessons comme un péché et qu’elle nous est pardonnée. Est-ce que vous entendez ce que je vous dis ? C’est pour cela que nous ne pouvons pas nous contenter de réprimer. Nous devons faire quoi ? Confesser ; et si nous confessons, que fera Dieu ? « Si nous confessons nos péchés, il est » quoi ? « …fidèle et juste pour nous les pardonner, et » quoi d’autre ? « …pour nous purifier de toute iniquité. » {1 Jn 1 : 9} Mes chers amis, c’est votre catharsis la plus sûre. C’est votre quoi ? Catharsis la plus sûre. Vous pouvez tout amener à Jésus par la prière et être libérés.
Il y a une catharsis dangereuse : c’est de s’exprimer alors qu’on est en colère ; et si vous faîtes cela, cette colère se renforcera sans aucun doute. S’il vous plaît, ne l’exprimez pas ; ne vous contentez pas de la réprimer, mais confessez-là. Confessez-là à la hauteur de la connaissance que vous en avez, et allez avec un esprit d’humilité. Il y a une magnifique déclaration que je dois partager avec vous. Review and Herald, 16 décembre 1884 : « Frères et sœurs, s’il y a eu des difficultés. » « Frères et sœurs, s’il y a eu des difficultés – si l’envie, la malice, l’amertume, les soupçons malsains ont existé en vous, confessez ces choses, non seulement de manière générale, mais aussi à vos frères et sœurs personnellement. Soyez résolus. Si vous avez fait un tort et qu’ils en ont commis vingt, confessez ce seul tort comme si vous aviez commis la plus grande offense. Prenez-les par la main, laissez votre cœur s’adoucir par l’influence du Saint-Esprit de Dieu, et dîtes : ‘Me pardonnes-tu ? Mes sentiments envers toi n’ont pas été bons. Je veux redresser mes torts afin que rien ne soit écrit contre moi dans les livres du ciel. La page qui m’est consacrée doit être propre.’ » {Ap 20 : 12} J’aimerais bien développer ce sujet, mais nous n’en avons pas le temps. Mes chers sœurs et frères, quel est le M.O. ? Ne rien exprimer. Ne pas se contenter de réprimer. Confesser, et ensuite ?
Ensuite, évaluer. Evaluez ensuite, mais pas avant. Evaluez la situation. Parlez-en avec la personne avec qui vous avez eu un problème. Apprenez de vos erreurs afin de ne plus les faire. Mais, s’il vous plaît, n’essayez pas d’évaluer la situation avant d’avoir quoi ? Confessé. Si vous essayez de l’évaluer avant de confesser, vous commencerez une guerre des tranchées. Est-ce que vous m’entendez ? « Je n’aurai pas dit ceci si tu n’avais pas fait cela. » « Oui, mais je n’aurais pas fait cela si tu n’avais pas fait ceci. » Et nous commençons une guerre des tranchées. Confessez, reconnaissez que vous avez eu tort, recevez le pardon et ainsi, vous serez libres de cet horrible fardeau qui consiste à se justifier, parce que vous aurez déjà été pardonnés. Est-ce que cela est clair pour vous ?
Ensuite, quelle est la dernière étape ? Professer. Professez votre foi et votre amour pour Dieu, ainsi que votre appréciation pour la personne à qui vous avez fait du tort. Ministère de la guérison, page 425, nous retrouvons cette déclaration puissante : « Cultivez l’habitude de dire du bien des autres. Gardez à l’esprit les bonnes qualités de ceux avec qui vous vous associez, et regardez aussi peu que possible leurs erreurs et leurs défauts. Quand vous êtes tentés de vous plaindre de ce que quelqu’un a dit ou fait, parlez d’une chose positive dans la vie ou dans le caractère de cette personne. » Frères et sœurs, alors que nous ferons cela, alors que nous utiliserons la loi à bon escient, nous serons abondamment bénis. Amen ? {Amen} Levons-nous pour prier.
Père, Dieu, s’il te plait, enseigne-nous à utiliser cette loi, surtout quand il d’agit de remporter la victoire sur notre tempérament. Nous te le demandons au nom de Jésus. Amen. Que Dieu vous bénisse ; merci beaucoup.

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