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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui du Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »

Une fois de plus, bienvenus et merci de ce privilège que vous me faites de continuer notre étude. Notre dernière leçon, qui traitait de la révélation de la gloire de Dieu, était très, très importante. Voyez-vous, la seule façon dont l’homme peut être changé de gloire en gloire, c’est de contempler la gloire. Et ce n’est qu’en révélant la gloire de Dieu, qui est son caractère, à la race humaine qu’il peut la restaurer en elle. Et je voulais faire cette étude sur Genèse 3 avec vous parce que je voulais que vous voyiez que depuis le tout premier jour de la chute, Dieu a révélé sa gloire, afin qu’en contemplant, l’homme puisse être changé. Dans le sacrifice de l’agneau qui a été immolé {Ap 5 : 12} pour fournir ces habits de peau {Ge 5 : 21} se trouve une magnifique représentation du caractère de Dieu. Amen ? …et c’est la lumière brillante qui émane de l’agneau qui disperse l’obscurité qui a été placée sur la race humaine à cause des mensonges de Satan. L’obscurité épaisse {Es 60 :2 NKJV} dans laquelle la race humaine était plongée est dispersée par la lumière qui émane de l’agneau… Amen ? {Amen} …et ce, depuis le tout début.

Je pense que le dernier texte, à la fin de la leçon 7, en haut de la page 14 de votre dossier, est très important. Qu’est-ce qui éclairera la Nouvelle Jérusalem ? Apocalypse 21 : 23 : « La ville n’a besoin ni du soleil, ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire. » La quoi ? La gloire. Qu’est-ce que la gloire de Dieu ? Son caractère. De quoi émane cette gloire qui illumine les cieux et la Nouvelle Jérusalem ? Lisons la fin de la phrase : « et l’agneau est son flambeau. » Amen ? Depuis le tout début, le jour même où l’homme a péché, Dieu a révélé la lumière de sa gloire dans l’agneau, et il le fera encore d’éternité en éternité. L’agneau est son flambeau. Amen ? L’agneau est son flambeau.

Contemplez l’agneau, mes chers amis, contemplez l’agneau. Je ne peux trop le répéter… En contemplant, vous serez changés.

J’ai aussi abordé certaines choses, par exemple, le fait que je crois que ces événements se sont passés un vendredi. C’était le soir, et je crois que l’Eternel Dieu saluait le Sabbat avec eux. Mais la principale raison qui me pousse à croire que c’était un vendredi est que cet événement représentait le type d’un événement qui s’est accompli quand ? Un vendredi. Un vendredi. L’agneau de Dieu, qui est l’antitype, a été immolé un vendredi après-midi.

Et ces habits de peau, mes chers amis, représente quoi ? …ce que l’agneau est mort pour nous donner. Voyez-vous, il ne s’agissait pas d’un vêtement de laine, n’est-ce pas ? Ce n’était de la laine provenant d’un mouton tondu. Quelle est la seule façon de fabriquer un habit de peau ? Il faut tuer l’animal. Ce n’était pas un vêtement de laine. J’insiste là-dessus : la mort de ces animaux était indispensable pour que ces vêtements soient faits. C’est donc à ce moment que le système sacrificiel a été établi. Ces agneaux sont morts afin que la race humaine soit quoi ? vêtue. Et que représentent ces habits ? Le vêtement de la justice du Christ. {PJ 274.1} Amen ? {Amen} C’est pour cela que nous avons choisis de mettre Esaïe 61 : 10 à cet endroit, en bas de la page 13 de notre dossier : « Je me réjouira en l’Eternel, mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert du manteau de ma délivrance. » ou « du manteau de la justice » dans la version King James. C’est le seul vêtement adéquat et apte à nous rendre présentable lorsque nous nous tenons en présence de l’Eternel Dieu. Amen ? {Amen} Mes amis, notre propre justice est comme quoi ? Comme un vêtement souillé {Es 64 :5} Le seul vêtement qui soit adéquat est celui qui a été fourni à un prix infini à travers la vie et la mort de Jésus-Christ, le Seigneur notre justice, notre Sauveur. Nous étudierons cela plus en profondeur.

Et il y a un autre aspect que j’aimerais aborder avec vous : quelque chose devait mourir. J’insiste là-dessus. Quelque chose devait mourir le jour où l’homme a péché. Pourquoi ? Qu’est-ce que Dieu avait dit ? « Car le jour où tu en mangeras, tu ? » « …mourras. » {Ge 2 :17} Et à votre avis, qui surveillait tous ce que Dieu faisait, cherchant une occasion de pourvoir l’accuser ? Satan. Et si rien ou personne n’était mort le jour où l’homme a mangé de ce fruit, à votre avis, qui en aurait profité pour se lever et s’écrier aux yeux de l’univers tout entier : « Je vous l’avais dit que vous n’étiez que des robots. Nous n’avons pas de libre-arbitre. La preuve : Adam et Eve ont choisi de manger du fruit défendu, et Dieu a dit que le jour où ils en mangeraient, ils mourraient, et Dieu ne les laisse pas avoir ce qu’ils ont choisi. Comme je le disais, nous ne sommes que des robots. » Qui aurait dit ça ? Satan. Ne pensez pas une seule minute qu’il aurait laissé passer cette chance. Mais il n’a pu dire aucune de ces choses. Pourquoi ? Pourquoi ? Parce que quelque chose est mort, et il l’a vu. Et bien que son esprit égoïste ne pût concevoir le fait que Dieu allait vraiment mourir à la place de l’homme, il a réalisé que Dieu avait trouvé un moyen d’honorer le choix de l’homme tout en le laissant vivre… Et la croix est cœur de tout cela. Amen ? {Amen} La croix est au cœur de tout cela, mes chers amis.

La croix, c’est Dieu qui meurt pour honorer notre choix, préserver notre libre-arbitre et nous donner une nouvelle chance de choisir. {Amen} On ne peut qu’aimer un Dieu comme celui-ci. Amen ? {Amen} On ne peut qu’aimer un Dieu comme celui-ci, mes chers amis. Vous savez, ce qu’il y a d’extraordinaire là-dedans, c’est que Dieu était disposé à faire cela juste pour nous donner une nouvelle chance de choisir. Il voulait juste nous donner une nouvelle chance, et bien entendu, Satan était en train d’essayer de le convaincre que personne ne changerait d’avis. Et il a particulièrement essayé de le convaincre de cela à Gethsémané—nous reviendrons là-dessus plus tard. « Cela n’en vaut pas la peine, » lui disait Satan. « Personne ne va changer d’avis. Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Ce sont tous des rebelles sans espoirs. Oublie tout. Rentre chez toi. Tu ne veux pas souffrir ainsi. Ça ne va pas marcher, de toute façon. Oublie tout. » Vous savez ce que Jésus a dit ? « Je suis disposé à faire cela juste pour donner ne serait-ce qu’à une personne la possibilité de revenir à cet état où il m’obéit, où il obéit à mon père, par amour. Je subirai tout cela ne serait-ce que pour sauver une personne. » On ne peut qu’aimer un Seigneur comme celui-ci. Amen ? {Amen} On ne peut qu’aimer un Seigneur comme celui-ci. Gloire soit rendue à Dieu pour l’agneau. Amen ? {Amen} Gloire soit rendue à Dieu pour l’agneau. La Bible lui donne d’ailleurs un nom plein de sens ; « c’est l’agneau qui a été immolé » quand ? « dès la fondation du monde. » {Ap 13 : 8 NKJV}Le type de cet agneau a été immolé dès la fondation du monde ; et quand les temps ont été accomplis, et que Jésus est venu, comment est-il présenté par Jean Baptiste ? « Voici l’agneau de Dieu. » {Jn 1 :29} Qu’est-ce que Jean annonce à tous les gens assemblés autour de lui ? « Le voici. C’est l’antitype de l’agneau. C’est celui que tous les autres agneaux—et même les deux premiers qui ont été sacrifiés pour vêtir nos parents—c’est celui qu’ils annonçaient tous. Le voici. Contemplez cet agneau, et en contemplant, vous serez transformés. » Oh gloire soit rendu à Dieu pour l’agneau. Amen ? {Amen}

Et en contemplant l’agneau, les gens étaient transformés, et le système sacrificiel s’est développé et a évolué, menant à la mise en place du sanctuaire et de ses services. Mais qu’y a-t-il au cœur de tout cela ? Le sacrifice de l’agneau. Et finalement, le type devait laisser place à l’antitype. La révélation du type n’était pas suffisante. Donc « lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son fils. » {Ga 4 : 4} Et c’est à partir de ce point que nous reprenons notre étude.

Mais avant de continuer, que devons-nous prendre le temps de faire, mes chers amis ? Chacun d’entre nous doit personnellement inviter l’Esprit de Dieu à nous accompagner. S’il vous plaît, priez aussi pour moi. Priez que Dieu me donne une efficacité et une précision spéciales alors que je traite de ces précieuses vérités.

Notre Père qui est aux cieux, quelle précieuse opportunité nous avons de contempler l’agneau. S’il te plaît, ouvre-nous les yeux. Oins nos yeux de ton collyre. Aide-nous à voir des vérités plus profondes que celles que nous avons vues auparavant. Aide-nous à voir briller dans ces textes anciens une lumière que nous n’avons jamais remarquée auparavant. Et à la lumière de la gloire de ton amour qui brille des Ecritures—et qui brille plus particulièrement de la parole faite chair—aide-nous à être transformés à l’image de ce que nous contemplons. Seigneur, s’il te plait, oins mes lèvres ; prends possession de ma bouche. Guide mes pensées, choisis chacun de mes mots. Je veux dire la vérité, et la vérité seule… La vérité telle qu’elle est en Jésus ; que tout ce que tu réussis à dire à travers moi malgré mes défauts puisse toucher les cœurs et les esprits et s’emparer de la volonté de chacun ; que ces paroles transforment des vies. C’est là ma prière, au nom de Jésus. Amen.

Le titre de la leçon d’aujourd’hui, la leçon 8, se trouve à la page 14 de votre dossier : « Nous avons contemplé sa gloire. » Cette citation est tirée de Jean 1 : 14 : « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, » quel type de gloire ? « …une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » Alors, vous avez entendu notre mot-clé, n’est-ce pas ? « Gloire. » Qu’est-ce que la gloire ? ‘Le caractère.’ Nous sommes en train de parler de la mission de Christ, qui consiste à nous révéler la gloire de Dieu. La gloire de Dieu a été révélée dans un type, depuis le jour où l’homme a péché. Mais lorsque les temps ont été accomplis, Christ est venus pour être l’antitype de l’agneau afin de révéler la plénitude de la gloire du Père. Mais pour cela, la parole devait se faire quoi ? Chair.

Réfléchissez avec moi sur ce concept. Ce verset est plein de vérité. Tout d’abord, remarquez qui est envoyé. C’est la parole. La parole. Qui est cette parole ? Jean 1 : 1-3 nous donne une réponse claire. « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » Qui est la Parole ? C’est Dieu. C’est la seconde personne de la Trinité, le Fils de Dieu.

Signs of the Times, 13 février 1893 : « Pendant l’œuvre de la création, Christ était avec Dieu. Il faisait un avec Dieu, il était son égal, le reflet de sa gloire, l’empreinte de sa personne. Il représentait le Père. Seul lui, le Créateur de l’homme, pouvait être son Sauveur. Aucun ange dans les cieux ne pouvait révéler le Père aux pécheurs, et les rendre à nouveau fidèle à Dieu. Mais Christ pouvait manifester l’amour du Père ; car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même. » Voyez-vous mes chers amis, la révélation du caractère de Dieu, de la gloire de Dieu, est le seul moyen pour que la race humaine, aujourd’hui perdue et rebelle, soit ramenée à Dieu. Mais un seul être est capable de faire cela correctement : celui qui est Dieu. Aucune autre créature ne peut entreprendre la tâche de révéler Dieu tel qu’il est vraiment ; elles n’en sont qu’un très faible reflet. {HCQ 46.2} Mais un seul est le reflet de la gloire du Père. {Hé 1 : 3}, le rayonnement absolu du caractère de son Père. {JC 9.1, PJ 368.1} Lui-seul est à la hauteur de cette tâche, et seul le Créateur de l’homme pouvait être son Sauveur, parce que sauver l’homme implique de le recréer en lui l’image de Dieu ; le seul qui puisse recréer l’image de Dieu en nous, c’est celui qui a créé l’image de Dieu en nous à l’origine. Vous me suivez ? C’est pourquoi notre Sauveur doit être notre Créateur.

Ce n’est pas pour rien que, quand David s’écrie : « Crée en moi » quoi ? « …un cœur pur » {Ps 51 : 12}, c’est le mot hébreu ‘bara’ qui est traduit par ‘crée.’ Ce mot est unique. Il est exclusivement utilisé en référence à Dieu. Il veut dire créer quelque chose à partir de rien. C’est le même mot qui est utilisé dans Genèse 1 : 1 : « Au commencement Dieu créa, » ‘bara.’ Comme vous le voyez, c’est le même pouvoir qui est utilisé par la Parole dans le vide d’une partie de l’univers pour créer le monde que nous connaissons maintenant. Et c’est le même pouvoir, la même Parole, qui peut parler à nos cœurs et utiliser son pouvoir créateur pour faire de nous de nouvelles créatures. Amen ? Pour faire de nous de nouvelles créatures. Seul notre Créateur peut-être notre Sauveur, parce qu’un pouvoir créateur est nécessaire pour nous recréer. Et ce pouvoir créateur se trouve dans la Parole, et dans la Parole seule. On est d’accord ? Ok.

A présent, remarquez bien, que dit Jean à propos de cette Parole ? « Toutes les choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » Cela le met dans une toute autre catégorie que les créatures de Dieu. N’est-ce pas ? Parce que toutes les créatures, tout ce qui a été fait, a été fait par qui ? Par elle. Par conséquent, cette Parole ne peut pas être une créature, elle ne peut pas être faite ou créée et elle ne peut pas avoir de commencement. Est-ce que vous suivez ce que je dis ?

Ces questions théologiques sont très importantes et significatives. Il y a beaucoup de réflexions confuses au sujet de la personne du Christ. Il y en a qui, même dans notre église bien-aimée, insistent en disant que Christ a eu un commencement ou un début.

Mes chers amis, tout ce qui a un commencement vient de lui. Par conséquent, il n’a pas de commencement. C’est lui le ‘Je suis.’ Il l’a toujours été, et il le sera toujours. Est-ce que vous me suivez ? Parce qu’il est « je suis, » il rentre dans la même catégorie que Dieu. Ok. C’est très important… Jésus-Christ, 526 : « En Christ réside la vie, une vie originelle, non empruntée, et qu’il ne tient de personne. » Cela est plutôt clair, amen ? {Amen} En lui, « en Christ réside la vie, une vie originelle, non empruntée, et qu’il ne tient de personne. ‘Celui qui a le Fils a la vie.’ 1 Jn 5 : 12. La divinité du Christ donne au croyant l’assurance de la vie éternelle. » Vous le voyez, si notre Sauveur n’a pas en lui une vie originelle, non empruntée, s’il n’a pas en lui la vie éternelle, alors nous n’avons pas vraiment l’assurance de la vie éternelle. Cela est très important. Ne laissez personne vous tromper à ce sujet. Ok ?

Revenons-en à la mission de Christ, celle de révéler le caractère de Dieu. Elle donne une signification spéciale à son nom : la Parole. Il est quoi ? La Parole, et j’aime ce nom. Quelle était sa mission ? Révéler le caractère de Dieu, et qu’est-ce que le caractère ? Quelle est notre définition de caractère ? L’association des pensées et des sentiments. {EMS2 613.2} Et comment communique-t-on nos pensées et nos sentiments ? En parlant, n’est-ce pas ? Dieu veut donc nous révéler ce qu’il pense vraiment de nous, ce qu’il ressent vraiment pour nous.

Voyez-vous Satan nous a menti en ce qui concerne le caractère de Dieu. Il nous a poussé à croire que Dieu a des pensées et des sentiments égoïstes, colériques et vindicatifs, que Dieu est insensible, arbitraire ; que nous allons avoir de gros ennuis et que nous devons avoir peur de lui. Tous ces mensonges viennent de l’ennemi. Est-ce que vous comprenez ?

Donc Dieu veut partager avec la race humaine (qui est séparée de lui et effrayée, qui est une race rebelle) ses véritables sentiments qu’il a pour elle. Donc que fait-il ? Il envoie son Fils pour nous dire ce qu’il ressent pour nous. Est-ce que cela est clair ? Ecoutez ; Jérémie 29 : 11 : « Car je connais, » C’est Dieu qui parle. « Car je connais les projets [Version King James : les pensées] que j’ai pour vous, dit l’Eternel, projets [VKJ : pensées] de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. » Et que fait-il pour articuler ces pensées ? Il envoie son Fils, et il l’appelle comment ? La Parole. Compte tenu de la mission de Christ, n’est-ce pas là un nom magnifique ? Youth’s Instructor, 28 Juin 1894 : « Qui est Christ ? C’est le fils unique du Dieu vivant. Il est pour le Père la Parole qui exprime ses pensées. Semblable à une pensée prononcée à voix haute, Christ est la Parole de Dieu. »

Intéressons-nous à présent à la phrase de notre texte clé, dans Jean 1 : 14 : « Et la parole a été faite » quoi ? « …chair. » « La parole a été faite chair. » Pourquoi est-ce que cela était essentiel pour la Parole, pour qu’elle nous communique les pensées et les sentiments de Dieu, pour qu’elle nous révèle le caractère de Dieu ? Pourquoi était-il essentiel qu’elle devienne chair ? Pour deux raisons, mes chers amis. Ce n’est que de cette façon que nous pouvons, premièrement, survivre à la révélation, et deuxièmement, la comprendre. Avez-vous entendu ce que je viens de vous dire ? La Parole devait être chair pour que nous soyons capables de survivre à la révélation, et aussi pour que nous soyons capables de la comprendre. Qu’est-ce que je veux dire par-là ? Eh bien, Dieu existe dans un état de gloire infinie. Vous me suivez ? Et quand nous sommes devenus pécheurs, nous avons cessé d’être en harmonie avec cette gloire, qui est le caractère de Dieu, à un tel point, que la gloire de Dieu aurait été pour nous un quoi ? Un feu dévorant. {Hé 12 :29} Vous me suivez ? Nous aurions été consumés par la plénitude de cette gloire.

C’est pour cette même raison que quand Moïse a dit sur le Mont Sinaï « Fais-moi voir ta gloire, » {Ex 33 : 18} il devait être caché dans un creux du rocher et que Dieu devait le couvrir de sa main. Dieu ne l’autoriserait qu’à voir son dos, après qu’il soit passé. {Ex 33 : 20-23} Et quand bien même, le visage de Moïse rayonnait, tel un miroir que les enfants d’Israël n’arrivaient pas à regarder. {Ex 34 : 30} Voilà la gloire. Amen ? …Et Moïse était pourtant un homme pieux et saint. Mes chers amis, cette personne de la Trinité qui est passé près de Moïse sur le Mont Sinaï, c’est la même qui est venue, qui a marché et qui a parlé parmi nous. C’est la même personne.

Quelle était la différence ? La Parole a été faite quoi ? …chair. {Jn 1 : 14} Il a voilé sa gloire divine sous l’humanité. Amen ? {Amen} Il s’est caché, et ce faisant, il a adouci et atténué sa gloire en l’enveloppant d’un corps humain. C’est pour cela que Hébreux 10 : 5 dit : « C’est pourquoi, Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais m’as formé » quoi ? « …un corps. » « Tu m’as formé un corps. » Jésus-Christ page 13 : « Le Christ était sur le point de visiter notre monde et de s’incarner. « Tu m’as formé un corps, » dit-il. S’il s’était montré revêtu de la gloire qu’il partageait avec le Père avant que le monde fût, nous n’eussions pu supporter la lumière de sa présence. Pour que nous puissions le contempler sans être détruits, la manifestation de sa gloire a été voilée. Sa divinité a été revêtu du voile de l’humanité, –la gloire invisible sous une forme humaine visible. » Amen ? Gloire soit rendue à Dieu qui a permis que la Parole soit faite chair. Gloire soit rendue à Dieu qui a permis que la parole soit faite chair. Mes chers amis, s’il vous plaît, ne sous-estimez pas le sacrifice auquel, la Parole a consenti quand elle s’est faite chair.

Voyez-vous, nous pensons souvent que le sacrifice de Christ est exclusivement limité à ce qu’il a fait sur la croix. Et il est vrai que son sacrifice à la croix a eu un prix infini. Mais, mes chers amis, je suis ici pour vous dire que Christ avait déjà accompli un immense sacrifice afin de pouvoir aller sur la croix. Voyez-vous, sur la croix, il a dû mourir. Dieu ne peut pas mourir. Donc il a dû devenir un homme avant de mourir. Vous me suivez ? Et quand il est devenu un homme, sachez que cela a été pour lui un sacrifice infini, douloureux et aux conséquences éternelles. Il n’est pas devenu un homme juste pour accomplir cette tâche, avec la possibilité de retrouver son état initial. Il s’est revêtu de l’humanité et il la conservera d’éternité en éternité. C’était un sacrifice éternel. Sachez-le s’il vous plait.

Quand Jésus est ressuscité, qu’a-t-il demandé aux disciples de faire ? De le toucher. Et qu’a-t-il fait en leur compagnie ? Il a mangé. Qu’était-il en train d’essayer de leur communiquer ? Qu’il était toujours un être humain. Il était toujours un homme…. Et quand il est monté au ciel sur la nuée, durant cette ascension, qu’ont dit les anges ? « Ce Jésus […] viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » {Actes 1 : 11} Mes chers amis, il sera un homme pour toujours. Amen ? {Amen} Il a revêtu cette humanité pour toujours, et c’est pour cette raison là que l’humanité a été élevée dans la même sphère de valeur morale que Dieu. Parce que pour nous sauver, Dieu est devenu l’un d’entre nous. Emmanuel, Dieu avec nous. {Mt 1 : 23} {Amen} Pensez-y ! Cela dépasse presque notre compréhension… Dieu, le souverain Créateur de l’univers—de ces millions, ces milliards d’étoiles—celui qui les a toutes créées ; il est descendu sur cette terre minuscule et est devenu un minuscule habitant de cette terre minuscule, afin de nous sauver. Et il restera ainsi pour toujours. On ne peut qu’aimer un Dieu comme lui. Amen ? {Amen} On ne peut qu’aimer un Dieu comme lui. La Parole a été faite chair, et cela a été douloureux.

Ecoutez cela. Levez vos yeux en haut, page 82, en haut de la page 15 dans notre dossier : « Le Christ, à un prix infini, par une méthode douloureuse, » par une quoi ? « …une méthode douloureuse, mystérieuse aux yeux des anges aussi bien qu’aux yeux des hommes, a revêtu l’humanité. Voilant sa divinité, déposant sa gloire, il naquit à Bethléhem. » Comme cela a été douloureux pour lui de devenir un homme.

Phrase suivante de notre texte clé. Nous décortiquons Jean 1 : 14 afin d’en saisir le sens global : « Et la parole a été faite chair, et » elle a quoi ? « …elle a habité, » « elle a habité parmi nous. » La racine grecque de ce verbe est fascinante. Une meilleure façon, plus littérale, de le traduire serait « et a été un tabernacle parmi nous. » C’est cette traduction que la version révisée de la Bible King James propose dans ses marges. Jean 1 : 14 : « Et la parole a été faite chaire et elle a été un tabernacle parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venue du Père. » Il y a une autre traduction que j’apprécie particulièrement, tant elle est précise et littérale : c’est celle de la version Rotherham’s Emphasized Bible. C’est une excellente Bible d’étude. La ‘Emphasized Bible’ traduit Jean 1 : 14 ainsi : « Et la Parole a été faite chaire, et elle a planté sa tente parmi nous. » J’aime cette traduction. « La Parole a été faite chair, » et elle a fait quoi ? « …elle a planté sa tente parmi nous. » C’est littéralement ce que dit le texte Grec : elle a érigé un tabernacle, une tente parmi nous.  « Et nous avons fixé les yeux sur sa gloire, une gloire, comme un fils unique venu du Père, pleine de faveur et de grâce. » Mes chers amis, que nous rappelle cette expression ? Exode 25 : 8 : « Ils me feront un sanctuaire, et » je quoi ? « …j’habiterai au milieu d’eux. » Sachez donc, s’il vous plaît, que le sanctuaire érigé dans le désert, au pied du Mont Sinaï, était le type de Christ incarné. Avez-vous entendu ce que je viens de dire ? Le sanctuaire était quoi ? …Un type de Christ incarné.

Vous savez, en tant qu’Adventistes, nous avons longtemps étudié le sanctuaire comme un type du plan du salut, et avec juste raison. Mais de manière générale, nous avons ignoré le fait que le sanctuaire est tout d’abord un type de Jésus-Christ incarné. Voyez-vous, le plan du salut est représenté par une personne. Laquelle ? Jésus-Christ. Mes chers amis, le sanctuaire érigé dans le désert du Sinaï est tout d’abord un type de Christ incarné. C’est pour cette raison que Jean utilise ce langage spécial. En l’utilisant, il est en train de dire que Jésus est, non seulement l’antitype de l’agneau, mais aussi l’antitype du sanctuaire—l’antitype du Sacrificateur. Jésus est l’antitype de l’ensemble de ce système. Le voyez-vous ? « La Parole a été faite chair et a été un tabernacle parmi nous, elle a planté sa tente parmi nous. »

Ecoutez ce passage tiré de Jésus-Christ, page 13 : « Ainsi le Christ dressa son tabernacle au milieu du campement humain. » Il est évident qu’elle considère Jésus comme un antitype du sanctuaire. « Il planta sa tente à côté de celles des hommes, afin de demeurer parmi nous, et de nous familiariser avec son divin caractère et sa vie. »C’est exactement ce que Jean nous dit au verset 14 du chapitre 1. Ok ? Le voyez-vous ? Le sanctuaire est donc le type du Christ incarné. J’aimerais explorer ce point avec vous…Réfléchissons là-dessus un instant. Laissez-moi piquer votre curiosité, et vous inviter à faire l’effort de continuer vos recherches sur le sanctuaire comme un type du Christ incarné par vous-même.

Dans notre église bien-aimée, il y a beaucoup de controverses sur la nature humaine de Jésus-Christ. J’ai envie de pleurer…. J’ai envie de pleurer quand je vois comment ce problème nous a divisé de bien des façons… J’ai particulièrement envie de pleurer quand je vois à quel point notre comportement peut être différent de celui de Christ quand nous parlons de sa nature. Mes chers amis, je ne veux pas m’aventurer dans cette controverse, mais je veux vous équiper d’une lumière précieuse qui vous aidera à vous retrouver si vous y faites face en ce moment, ou qui vous préparera pour le moment très probable où vous y serez confrontés.

S’il vous plait, comprenez que l’un des meilleurs moyens que nous avons de comprendre la nature humaine du Christ de façon claire est de considérer le sanctuaire comme l’un des types de cette nature. Est-ce que vous suivez ? Réfléchissons rapidement là-dessus. Allons ensemble au désert du Sinaï, d’accord ? Tout est en ordre. Nous marchons à travers des centaines, des milliers de rangées ordonnées de tentes appartenant aux différentes tribus. Au milieu d’entre elles se trouve un espace ouvert. Et quand nous atteignons finalement cet espace ouvert, et que nous y portons nos regards, que voyons-nous ? Nous voyons une tente plus grande. Question : Est-ce que l’extérieur de cette tente est somptueux ? Non, de l’extérieur, elle ressemble à une tente lambda. Comme toutes les autres tentes, elle est couverte de peaux marrons et noires, un peu tachetées ; Vue de l’extérieure, elle avait une apparence somme toute banale. Pourquoi est-ce que cela est important ? Qu’est-ce que cela nous dit sur la nature humaine du Christ ? Cette tente humaine, ce corps humain dont Jésus s’est revêtu, était-il d’une beauté extraordinaire ? Les gens étaient-ils attirés par son apparence physique ? L’étaient-ils ? Pas du tout. Bien au contraire. En fait, écoutez ce que dit Esaïe ; chapitre 53 verset 2 : « Il s’est élevé devant lui comme une faible plante ; comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect, n’avait rien pour nous plaire. » Très intéressant. Voyez-vous de quelle manière parfaite la tente préfigure son antitype ? Vue de l’extérieur, elle n’avait rien d’attirant.

Mais attendez une minute. Qu’en est-il de l’intérieur ? Qu’en est-il de l’intérieur de cette tente, érigée au milieu du désert du Sinaï ? Est-ce qu’il ressemblait à celui de toutes les autres tentes ? Oui ou non ? Dîtes-moi. Mes chers amis, l’intérieur était radicalement différent de celui des autres tentes. Il était d’une beauté exquise, étant donné que, guidé par l’Esprit Saint, rien n’était impossible à l’artisan le plus habile. Tout était réalisé à la perfection et était couvert de l’or le plus pur, le plus raffiné. Et il était entièrement illuminé par la Shekinah, la présence permanente de Dieu lui-même. Les broderies aux couleurs vives des tapis se reflétaient dans les murs dorés. L’intérieur était d’une beauté à couper le souffle. Amen ? {Amen} Pourquoi ? Parce ce qu’il s’agissait d’un type de Christ incarné en qui « habite corporellement la plénitude de la divinité. » {Co 2 : 9} Amen ? {Amen} En qui nous avons l’éclat du caractère du Père ; cet éclat était certes voilé mais il était en lui. Il était en lui… Son caractère était d’une beauté exquise, infinie, mes chers amis. S’il vous plait, sachez-le.

Bible Commentary, Volume 7, page 904 : « S’il était venu parmi les hommes sous sa forme noble et céleste, son apparence extérieure aurait attiré l’esprit des hommes et des femmes à lui, et il aurait été reçu sans que leur foi ne soit exercée… La foi qui poussait les hommes à croire que Jésus était le Messie ne devait provenir de preuves visuelles, et ils ne devaient pas croire en lui à cause de l’attractivité de son apparence extérieure, mais à cause » de quoi, mes amis ? « de l’excellence de son CARACTERE, lequel n’a jamais été trouvé et ne pourra jamais être trouvé chez un autre. » Amen ? {Amen} Était-ce possible de retrouver la même beauté que celle du sanctuaire planté au milieu du désert du Sinaï ? Était-ce possible de retrouver cette beauté dans une autre tente parmi toutes celles du camp ? Était-ce possible ? Non. Voyez-vous, il y a en lui une excellence de caractère qui n’a jamais été trouvée et qui ne pourra jamais être trouvée chez quelqu’un d’autre. Est-ce que vous me suivez ? Est-ce que vous voyez ce que nous pouvons apprendre en regardant le sanctuaire comme un type du Christ incarné ? Est-ce que vous comprenez cela ? En faisant cela, vous serez sur une voie sûre, une voie menant à la vérité lorsqu’il s’agit d’étudier la nature humaine de Jésus-Christ.

N’hésitez pas à approfondir ce sujet. Il y a tant à découvrir, mais nous n’en avons pas le temps. Quelle loi ? Réfléchissez avec moi… Quelle loi a été écrite sur les tables de pierre placées dans le lieu Très Saint, dans le sanctuaire au milieu du désert du Mont Sinaï ? De quelle loi s’agissait-il ? Était-ce la loi de l’égoïsme ? A votre avis ? Non ! C’était la loi de quoi ? La loi de l’amour, la loi de Dieu… Mes chers amis, la loi de l’amour était écrite sur le cœur du Christ incarnée depuis le tout début. Et nous expliciterons ce point au cours de notre étude. Oh, étudiez, s’il vous plaît, étudiez le sanctuaire comme le type de Christ incarné afin d’en apprendre plus. In Heavenly Places, page 201 : « Le Seigneur a uni sa nature à une nature humaine, dans le seul but qu’il puisse devenir pour nous un objet de contemplation et d’amour plus perceptible et plus précis. » J’aime ce passage, écoutez : « Il nous invite à nous approcher et à contempler la lumière éclatante, le Dieu invisible revêtu du manteau de l’humanité, émettant une gloire si adoucie, si atténuée, que nos yeux peuvent en supporter la vue. Christ est la lumière des cieux. Sur son visage, nous verrons Dieu. » Amen ? {Amen} Dans sa grâce, qu’est-ce que Dieu a fait à cette lumière ? En la voilant d’humanité, il l’a adoucie et atténuée afin que nos yeux puissent en supporter la vue. Je dis donc ‘gloire soit rendue à Dieu pour l’incarnation.’ Et vous dîtes ? {Amen}

De plus, cela ne nous aide-t-il pas à mieux comprendre cette phrase de notre texte clé que j’avais juste évoquée le premier soir de ce séminaire ? {Leçon 2, p.3 ou 13min56} 2 Corinthiens 3 : 18 : « Nous tous qui, » quoi ? « le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. » Est-ce que Moïse pouvait contempler la gloire le visage découvert ? Non. Comment se fait-il alors que nous puissions contempler la gloire le visage découvert ? Nous le pouvons parce que Jésus était lui-même couvert. Amen ? Il a couvert sa divine gloire du manteau de l’humanité afin que nous puissions contempler la gloire le visage découvert. {Amen} Gloire soit rendue à Dieu pour l’incarnation. Amen ? {Amen} Gloire soit rendue à Dieu pour l’incarnation, mes chers amis.

Signs of the Times, 4 avril 1895 : « Christ est venu dans une chair pécheresse, revêtant sa divinité du manteau de l’humanité afin qu’il puisse présenter au monde la perfection de Dieu dans son propre caractère. Il est venu représenter Dieu, non pas comme un juge sévère, mais comme » un quoi ? « un Père aimant… Dieu est amour. Voici la grande vérité que Christ est venu révéler au monde. Satan avait tant présenté le caractère de Dieu au monde sous un faux jour, que l’homme s’est tenu éloigné de Dieu ; mais Christ est venu pour montrer au monde les caractéristiques du Père, pour représenter l’empreinte même de la personne de son Père. Le but de la mission du Christ au monde était de » faire quoi ? « révéler le Père. » Oh oui. A-t-il réussi à faire cela ? Parfaitement… Quand Philippe lui a dit : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. » Qu’a-t-il pu répondre ? Jean 14 : 9 : « Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu » a quoi ? « …a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? » Voyez-vous mes chers amis, Jésus était une révélation du Père tellement parfaite, qu’il pouvait dire : « Celui qui m’a vu a vu » qui ? « …le Père. »

Voici une déclaration remarquable. Ecoutez. Elle est tirée du livre That I May Know Him, page 338 : « Si Dieu le Père était venu dans notre monde et avait demeuré parmi nous, s’humiliant et voilant sa gloire afin que l’humanité puisse regarder à lui, le récit de la vie du Christ que nous possédons n’aurait pas été différent… »{Amen} N’est-ce pas là une déclaration remarquable ? « Dans chaque acte de Jésus, dans chaque leçon, chaque instruction, nous devons voir, entendre et reconnaître Dieu. Ses paroles, ses actions, ses mouvements sont ceux du Père. » En d’autres termes, Jésus était une révélation du Père tellement parfaite, que si son Père était lui-même venu pour se révéler à nous, le récit, dans les moindres détails, au mot près, serait identique à celui qui est écrit dans le Nouveau Testament. Quelle perfection… dans l’accomplissement de sa mission, qui consistait à révéler la gloire de Dieu aux hommes.

Ecoutez comment le formule Paul, dans un verset crucial. Concentrez-vous bien. Je veux vraiment que nous nous appliquions dans l’étude de ce verset. Il se trouve dans Hébreux 1 : 3. Ici, Paul parle de la façon dont Jésus a accompli sa mission à la perfection, et il le fait d’une façon unique et magnifique. Il utilise de la poésie hébraïque. Le style qu’il utilise pour écrire ce livre est très différent du style qu’il utilise quand il écrit ses lettres aux Gentils, aux Galates, aux Ephésiens, aux Colossiens, etc. En fait, le style est si différent dans l’épître aux Hébreux, que beaucoup de théologiens insistent en disant qu’il n’a pas pu être écrit par Paul. Il y a un débat important autour de l’auteur de ce livre, d’autant plus que son contenu est aussi très différent. L’auteur parle du sanctuaire. Bien sûr, cela peut facilement être expliqué si l’on considère le fait que Paul s’adresse à des Juifs.

Il ne peut pas parler du sanctuaire à des Gentils. Ils ne le comprennent pas.

Mais est-ce que les Juifs comprennent le sanctuaire ? Oui. Et il utilise un style typiquement hébraïque pour communiquer, un style que les Hébreux maîtrisent très bien. Alors j’insiste là-dessus parce que je veux que vous voyiez que nous avons, au verset 3, un poème hébraïque. Un quoi ? Un poème hébraïque. Il faut que vous compreniez que les Hébreux faisaient de la poésie, non pas en faisant rimer les fins de phrase comme nous le faisons, mais en répétant la même chose d’une façon différente. C’est ce que l’on appelle un ‘parallélisme.’ Il y a en plein dans l’Ancien Testament, en particulier dans les livres tels que Proverbes, Psaumes, etc. Parallélisme : dire la même chose, mais d’une façon différente ; deux vers, des petits parallèles. Nous avons ici un poème hébraïque qui décrit de façon magnifique la perfection avec laquelle Jésus a accompli sa mission qui consistait à révéler le caractère du Père. Ecoutez ce poème.

Que dit la première partie ? Première partie : « et qui, étant le reflet de sa gloire. » Paul fait référence à Christ, et il nous dit qu’il est le reflet de la gloire du Père. Bien, réfléchissez avec moi. Ce mot, ‘reflet’ renvoie, comme nous l’avons déjà noté, à un éclat qui n’est pas atténué. Ok ? Ce n’est pas un simple reflet. C’est quoi ? Un éclat. C’est l’éclat non atténué de quoi ? De la gloire du Père. Et qu’est-ce que la gloire ? Le caractère. Paul est en train de nous dire que Jésus a pleinement révélé la perfection de caractère de son Père. Arrêtons-nous un instant et réfléchissons là-dessus. Dieu est, par définition, infiniment Glorieux. {Amen} Son caractère est infiniment parfait. Par conséquent, si Christ révèle la plénitude, l’éclat de la gloire de Dieu, cela veut dire que Christ aussi a dû révéler un caractère infiniment parfait. Vous me suivez ? Est-ce que cela vous semble clair ? La question est donc : est-ce que Christ a vraiment révélé un caractère infiniment parfait ? Regardons dans Testimonies Volume 6 page 60. Ecoutez attentivement : « La vie du Christ a révélé un caractère infiniment parfait. » Amen ? {Amen} Est-ce que Christ s’est contenté de révéler un caractère parfait ? Dîtes-moi, ce caractère était-il juste parfait ? Non, il était quoi ? Infiniment parfait. Je ne peux assez accentuer combien il est important de saisir ce concept. Il aura une grande importance dans la suite de ce séminaire. Donc notez-le avec soin maintenant. A quel point le caractère que Christ a révélé était parfait ? C’était un caractère infiniment parfait. Il était le reflet éclatant de la gloire de son Père. Il n’était pas un faible reflet. Il n’a pas été privé de la gloire de Dieu. {Ro 3 : 23}Est-ce que vous suivez ? Il a révélé un caractère infiniment parfait. C’est ce que Paul dit quand il utilise ces mots : « le reflet de [l]a gloire » de son Père.

Passons à la deuxième partie de ce poème, qui est très, très intéressante. Elle dit la même chose, mais d’une façon différente. Cependant, ni vous, ni moi ne pouvons-nous en rendre compte si nous ne jetons pas un œil à la langue originale. Permettez-moi de le faire avec vous. Un verbe grec unique est utilisé dans la deuxième partie de notre poème. Que dit cette deuxième partie ? « …et l’empreinte de sa personne. » Première partie : « le reflet de sa gloire. »Deuxième partie : « l’empreinte de sa personne. » Un seul mot grec a été traduit par « empreinte. » Vous serez surpris de savoir lequel c’est. Il s’agit du mot « khar-ak-tare. » {Strong’s G5481} Qu’est-ce que vous entendez ? Caractère. Il est utilisé une seule fois dans tout le Nouveau Testament, à cet endroit, dans ce poème. De quel mot s’agit-il ? « khar-ak-tare. » Et entre parenthèse, il est fascinant de voir que ce mot est utilisé dans de nombreuses langues : en Espagnol, en Français, dans toutes sortes de langues, en Anglais, et même en Russe.

J’étais en Russie pour faire cette série de conférences, et, quand j’ai dit le mot ‘caractère,’ mon traducteur a dit ‘khar-ak-tare.’ Et je l’ai regardé avec surprise. Ils ont le même mot. Vous savez, cela est intéressant : il semble que certains mots sont si importants, que Dieu les a de toute évidence protégés, les empêchant de changer d’une langue à l’autre comme c’est typiquement le cas. Il y a un autre mot comme celui-ci. Lequel ? Sabbat. Sabbat. Il en est de même pour caractère. Nous le tirons tous du mot grec ‘khar-ak-tare.’ De plus, il y a aussi une possibilité que ce mot grec provienne lui-même de l’Hébreu ; il y a un débat à ce sujet.

‘Khar-ak-tare;’ que signifie ce mot grec ? Cela est intéressant. Faisons ensemble une petite étude de l’étymologie de ce mot. Ok ? Vous êtes prêts ? Utilisons les manuscrits le plus anciens auxquels nous ayons accès. Vous le savez sans doute déjà, mais nous avons accès à des manuscrits Grecs qui sont beaucoup, beaucoup plus anciens que le Nouveau Testament, beaucoup plus ancien que le Nouveau Testament. Ok ? Nous utilisons donc ces anciens manuscrits grecs, et nous les parcourons, cherchant le mot ‘khar-ak-tare,’ parce que nous voulons comprendre sa signification, sa définitions… Et nous découvrons que dans ces manuscrits les plus anciens, le mot ‘khar-ak-tare’ fait référence à un monnayeur (quelqu’un qui bat la monnaie) ou à un graveur. Très intéressant. Ce mot fait référence à quoi ? A un monnayeur ou à un graveur.

Ensuite, au cours du temps, la signification a changé, comme c’est souvent le cas. Continuons donc notre recherche en utilisant des manuscrits grecs un peu moins anciens, mais toujours plus vieux que le Nouveau Testament. Nous découvrons que le mot ‘khar-ak-tare,’ a un peu évolué et fait à présent référence aux outils utilisés par le graveur.Une matrice, un poinçon, ou même un fer à marquer sont appelés ‘khar-ak-tare.’

Ensuite, en continuant notre rechercher et en nous penchant sur l’usage de ce mot à l’époque du Nouveau Testament, nous découvrons qu’il a encore plus évolué, et qu’il fait à présent référence à la gravure elle-même, réalisée par le graveur avec ses outils. Il peut s’agir de la gravure d’une eau-forte, d’un emblème (en anglais : ‘a mark’) ou d’un sceau. La chose la plus similaire que nous avons aujourd’hui est, selon l’expression, les caractères chinois. Que sont-ils ? Ce sont de petits dessins, de petites gravures réalisées avec des outils. Est-ce que vous me suivez ? A l’époque du Nouveau Testament, ce mot fait référence à de petites gravures, la marque ou le sceau faits avec les outils du graveur. La marque ou le sceau… La marque ou le sceau. Ces mots sont familiers, non ?

Oh mes chers amis, réfléchissez à présent avec moi. Qu’est-ce qui détermine notre avenir ? A votre avis ? C’est notre ‘khar-ak-tare.’ Est-ce que vous me suivez ? C’est la marque ou le sceau. Et où se trouvent la marque et le sceau ? Dîtes-moi, où se trouvent-ils ? Sur le front. Est-ce un signe visible ? 666, désolé, mon frère, ça ne passe pas. 777 ah c’est bon, tu peux entrer. Est-ce que c’est quelque chose que l’on peut voir ? Qu’est-ce que c’est ? Notre caractère, mes chers amis. Nos pensées et nos sentiments {EMS2 613.2} ; Il s’agit de nos pensées et de nos sentiments selon qu’ils suivent la loi de l’amour ou la loi de l’égoïsme. Amen ? {Amen}

Qu’est-ce qu’il y a derrière le front ? Comment appelle-t-on cette zone ? Le lobe frontal, et c’est là où réside notre conscience. Est-ce que vous me suivez ? C’est là que la loi de Dieu est écrite. Par amour pour Christ, et par la puissance du Saint-Esprit, nous avons besoin, vous et moi, d’apprendre à conformer nos pensées et nos sentiments, l’association de nos pensées et de nos sentiments, c’est-à-dire notre ? Caractère. Nous avons besoin de conformer nos pensées et nos sentiments à l’esprit de la loi, qui est l’amour. Amen ? {Amen} Voilà le caractère qui est scellé pour l’éternité. Avez-vous entendu ce que je viens de dire ?

Alors, certains d’entre vous pourraient dire, « Attendez une minute, je pensais que la marque et le sceau dépendaient du jour où on allait à l’église ? » Eh bien oui, il y a de cela. Mais s’il vous plaît, chers amis Adventistes du Septième Jour… Vous savez, je m’inquiète beaucoup pour ces Adventistes du Septième Jour qui se félicitent et sont sûrs que tout ira bien pour eux quand Jésus reviendra, parce qu’ils savent quel jour ils doivent aller à l’église… Ils sont sûrs qu’ils seront scellés. Oh, mes chers amis, réfléchissez avec moi. S’il vous plaît, réfléchissez avec moi. Tout cela est bien plus profond. Le sceau implique d’aimer d’un amour suprême, et nous avons besoins d’arriver à ce point où nous aimons tellement Dieu, que nous préférerions mourir plutôt que Lui désobéir. {5T 53.2} Voici le caractère de ceux qui sont prêts pour la vie éternelle. Voici le sceau.

Certes, il y a un problème. Un problème autour du quatrième commandement, qui donnera à chacun d’entre nous l’opportunité de prouver que nous avons cet amour ou qu’au contraire, nous ne l’avons pas. Mais ne pensez pas que le sceau se résume à savoir quand il faut aller à l’église. Vous m’entendez ? {Amen} Et s’il vous plait, ne pensez pas que vous préférerez mourir plutôt que de désobéir au quatrième commandement si vous n’aimez pas Jésus au point de préférer mourir plutôt que de désobéir aux neuf autres commandements. {Amen} Vous entendez ce que je suis en train de vous dire ? {Oui} Le sceau implique beaucoup plus que ce que la plupart d’entre nous réalise. Il s’agit d’être tellement ancré dans la vérité, dans l’amour du Christ {2 Co 5 : 14} que nous préférerions donner notre propre vie plutôt que désobéir à Dieu, de le décevoir ou donner une fausse image de lui. {TS 671.2} Voici le sceau, et je veux que vous l’ayez quand Jésus reviendra. Je veux l’avoir quand Jésus reviendra.

Mais, mes chers amis, cela ne se fera pas en une nuit. Vous m’entendez ? Nous devons grandir ainsi, de gloire en gloire. Nous devons commencer à croître dans notre amour pour Jésus, pour en arriver au point où nous serons prêts à mourir pour lui plutôt que de lui désobéir. Nous devons nous y mettre maintenant.

Revenons à notre texte, revenons à notre texte. Jésus est le ‘Khar-ak-tare’ du Père. C’est un mot parfait que Paul a utilisé dans son court mais magnifique poème, n’est-ce pas ? Jésus est quoi ? Eh bien, il est le Graveur, n’est-ce pas ? N’est-ce pas lui qui nous a initialement gravé à sa ressemblance ? N’est-il pas le Monnayeur qui nous a créé en inscrivant sa loi ainsi que son image sur nous ? Oui. Et quand nous avons été perdus, telle la drachme de la parabole {Lu 15 : 8-10} qu’a-t-il fait ? Il a été envoyé par le Père en tant qu’outil pour nous graver à nouveau. Amen ? Et qu’est-il ? Il est lui-même la gravure, et c’est à sa ressemblance que nous sommes restaurés. Il est le ‘Khar-ak-tare’ du Père. Associé à Jésus, ce mot est magnifique. Amen ? Est-ce que vous le voyez, mes chers amis ? Est-ce que vous le voyez ? Je prie que ce soit le cas.

Oh, frères et sœurs, écoutez comment ce verset est traduit dans la version Moffat : « Lui qui reflète la gloire resplendissante de Dieu et qui porte » quoi ? « …l’estampille du caractère de Dieu… » {Hé 1 : 3} C’est littéralement ce que dit la version Grecque. Jésus porte l’estampille du caractère de Dieu.

Laissez-moi conclure rapidement avec cette parabole précieuse. Luc 15 : 8 : « Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu’elle en perde une, n’allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la trouve ? Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue. De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. » Certains d’entre vous se demandent peut-être : « Où veut-il en venir ? »

Mes chers amis, qu’utilise le Seigneur pour nous représenter dans cette parabole ? Une drachme, une pièce. Souvenez-vous, quel est le sens le plus ancien du mot ‘khar-ak-tare’ ? Monnayeur, c’est-à-dire celui qui forge ou grave les pièces. Quand notre divin Graveur nous a forgé, quand il nous a créé, qu’a-t-il fait ? Il a inscrit sur nos cœurs sa quoi ? Sa loi, et il a gravé sur notre être sa quoi ? Sa ressemblance. {Ge 1 : 26} Comme toutes les pièces, nous avons été forgés pour révéler l’image du Souverain de notre royaume. Amen ? Et il nous a forgé avec l’intention de faire de nous la monnaie de l’univers, afin que tout être intelligent puisse nous regarder et percevoir avec précision l’image magnifique du caractère du Souverain du royaume. C’est pour cela qu’il nous a forgé à son image.

Mais que sommes-nous devenus ? Des drachmes perdues, des pièces perdues. Et pendant 6000 ans, nous avons rampé dans la bassesse de la planète terre pendant que l’auto-proclamé prince de ce monde nous écrasait de son talon, tentant d’éradiquer tous les vestiges de la loi et de l’image de Dieu en nous. Mais gloire soit rendue à Dieu, de ce qu’il veuille toujours de nous. Il voit en nous de la valeur. Qu’a-t-il donc fait ? Le Monnayeur est devenu l’un d’entre nous, afin de chercher et de sauver ce qui était perdu. {Lu 19 :10} Et il illumine le monde comme la femme de la parabole sa maison. Il l’illumine en révélant l’amour de Dieu, et il où brille-t-il le plus ? A la croix. Et dans cette lumière qui émane du Christ crucifié, des drachmes perdues sont retrouvées. Amen ?

Et que devons-nous faire, mes chers amis ? Que devons-nous faire ? Nous devons nous confier entre les mains extrêmement talentueuses de notre Graveur ; et que fait-il ? Une fois de plus, il s’inscrit et il inscrit sa loi sur les tables de chair de nos cœurs, selon la promesse de la nouvelle alliance. {2 Co 3 : 3} Alors, par amour pour Christ et par la puissance du Saint-Esprit, nous apprenons à mettre nos pensées et nos sentiments en harmonie avec l’esprit de la loi. Amen ? Et nous sommes transformés par le renouvellement de l’intelligence. {Ro 12 : 2} Nous sommes transformés comment ? De gloire en gloire ; et sa ressemblance, son image, est restaurée en nous.

Mais, mes chers amis, ce processus doit avoir lieu. Autrement, nous ne serons pas prêts à être rassemblés et à être emmenés sur les rives du ciel, où le Monnayeur rassemble ses pièces. Quand il viendra, quand il viendra, il aura une question à poser. Laquelle ? Marc 12 : 16 : « De qui sont cette effigie et cette inscription ? » De qui sont cette effigie et cette inscription ? De qui est cette effigie, de qui est cette inscription ? Quelle loi est écrite sur les tables de chair de leur cœur ? Quelle image est révélé dans cette vie ? Et la réponse à cette question déterminera notre futur. Amen ? {Amen} Si cette inscription est celle de la loi de l’amour, alors, l’effigie est à la ressemblance de Dieu. Et que pourra donc dire le Monnayeur ? « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu. » Mais si c’est l’inscription de la loi de l’égoïsme, l’effigie sur cette pièce sera à la ressemblance de qui ? De Satan. Et que dira-t-il ?  « Rendez à Satan ce qui est à Satan. » Mes chers amis, s’il vous plaît, laissez le Monnayeur graver à nouveau son image sur vous. Par amour pour Christ et pour votre bien, apprenez à coopérer dans ce processus. Je veux qu’il soit capable de dire de chacun de nous dans cette pièce : « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu. » Levons-nous pour conclure par une prière.

Notre Père qui est aux cieux, je te remercie tant d’avoir envoyé Jésus pour nous révéler ta gloire. Et je te remercie de ce qu’il est le Monnayeur, qui est parfaitement capable de restaurer ta gloire en nous. Apprends-nous à coopérer avec lui, afin que quand il reviendra, nous soyons prêts à aller à la maison et à redevenir la monnaie qui te rend gloire aux yeux de l’univers, d’éternité en éternité. Réponds favorablement à notre prière, car nous te la faisons au nom de Jésus. Amen.