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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui du Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »

Je suis heureux de vous revoir ce soir. Merci de vous être engagé à étudier la parole de Dieu, que vous manifestez par votre présence. J’apprécie vraiment ce privilège que nous avons d’étudier avec diligence l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Et quelle est cette œuvre ? La formation du caractère. L’un des buts de ce séminaire est que vous reteniez cette déclaration avant qu’il ne soit terminé. Education, p.225. Essayez de le dire en même temps que moi : « Former le caractère ! Jamais œuvre plus importante n’a été confiée aux hommes. Jamais il n’a été aussi essentiel qu’aujourd’hui de s’y consacrer avec soin. » Pourquoi est-ce si important aujourd’hui ? Parce que le Roi revient bientôt. Amen ? Et nous avons beaucoup à faire. Nous devons annoncer l’Evangile à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Nous devons aussi nous préparer. {Ap 14 : 6-7} Je l’ai déjà dit, et je vais sans doute encore le répéter : pour accomplir ces deux tâches, nous avons besoin d’une seule et même chose. De quoi s’agit-il ? De la formation d’un caractère semblable à celui de Christ. Pourquoi ? Parce que nous ne pouvons pas être des témoins du Roi efficaces, ni des citoyens prêts pour le royaume si nous n’avons pas un caractère semblable à celui de Christ, mes amis. Etant donné que le Roi revient bientôt, j’insiste sur le fait qu’une étude diligente de la formation du caractère n’a jamais été aussi importante qu’aujourd’hui, et c’est le thème central de ce séminaire.

Nous avons compris ensemble, à l’aide de notre texte clé, que même si nous ne pouvons pas nous transformer nous-même de gloire en gloire—ou autrement dit, d’une étape du développement du caractère à une autre, car l’équivalent biblique du terme caractère est le mot gloire. Bien que nous ne pussions nous transformer nous-même de gloire en gloire, bien que nous devions être transformés comme par le Seigneur, l’Esprit, notre coopération joue un rôle essentiel. Dans quelle mesure ? Dans la mesure où nous devons contempler la gloire du Seigneur, car nous sommes transformés en la même image que ce que nous contemplons. {2 Co 3 : 18} Par conséquent, si nous voulons être changés de gloire en gloire, nous devons contempler la gloire du Seigneur. Et c’est ce que nous avons fait lors des études précédentes.

Nous avons listé sept endroits où la gloire de Dieu… ou sept façons dont Dieu nous a révélé sa gloire ; et tout en haut de la liste, il y a Jésus-Christ. Et bien que nous l’ayons juste mentionné quand nous avons listé ces sept façons, nous devons à présent y revenir et nous allons nous concentrer sur la gloire, le caractère de Dieu, telle que révélée en Jésus-Christ. Ce soir, je veux, une fois de plus, par la grâce de Dieu et avec l’aide et la puissance du Saint-Esprit, prédisposer nos cœurs et nos esprits à contempler l’abnégation infinie et admirable du caractère de Christ. L’abnégation infinie et glorieuse du caractère de Christ.

Voyez-vous mes amis, c’est là l’essence du caractère de Dieu : un amour désintéressé et altruiste.

Il se donne pour les autres, et ce qui a provoqué le problème du péché, c’est que la race humaine a cru aux mensonges de Satan à propos du caractère de Dieu. Le diable nous a convaincu que Dieu était égoïste. Voyez-vous, Satan a attribué à Dieu son propre caractère, ses propres caractéristiques, ses propres attributs. Et plus nous avons cru à ces mensonges, plus nous nous sommes éloignés de Dieu, et plus nous nous sommes rebellés contre lui. Pour que Dieu nous rachète, nous délivre de notre rébellion et nous ramène à un état d’harmonie avec lui, il doit nous révéler la vérité en ce qui concerne son caractère—et ce afin de discréditer les mensonges du diable. Comme nous l’avons déjà noté, cela fait partie de la double mission de Jésus-Christ sur la planète terre.

Christ a été envoyé par le Père pour révéler sa gloire aux hommes et pour faire quoi ? Pour restaurer sa gloire en l’homme.

La restauration dépendait de la révélation, n’est-ce pas ? Et la qualité ou la caractéristique la plus importante que le Christ doive révéler afin de nous libérer de notre aliénation et de notre rébellion, c’est l’amour altruiste de Dieu… L’amour altruiste de Dieu. C’est pour cela, mes chers amis, que je veux que nous nous concentrions sur la révélation infiniment glorieuse de cet altruisme qui est encore plus visible dans les dernières heures de la vie de Jésus-Christ. Certes, sa vie entière était une magnifique révélation de l’amour altruiste de Dieu. Mais cette magnifique révélation a atteint son apogée glorieuse durant les dernières heures qu’il a passées en tant qu’homme mortel sur la planète Terre.

C’est une leçon profondément spirituelle, et comment juge-t-on les choses de l’Esprit de Dieu, mes chers amis ? Spirituellement. {1 Co 2 : 13 -14} Par conséquent, que devons-nous prendre le temps de faire avant de continuer ? Nous devons personnellement inviter l’Esprit de Dieu dans nos cœurs. Et que Dieu nous vienne en aide, car j’ai besoin de vos prières. Je me tiens devant vous ce soir et j’ai besoin de vos prières. Je prie que le Saint-Esprit me donne la force d’élever Jésus. Je me réclame de sa promesse : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre » je ferai quoi ? « …j’attirerai tous les hommes à moi. » {Jn 12 : 32} Pouvez-vous prier que le Seigneur utilise cet humble vase de terre afin d’élever Christ dans toute sa splendeur, pour que nous soyons attirés à lui ? Et pouvez-vous aussi priez pour vous-même afin que vous ayez un cœur réceptif et réactif sur lequel le Saint-Esprit puisse inscrire l’amour de Dieu. Un cœur que le Saint-Esprit pourra attirer à Christ, plus près qu’il ne l’a jamais été ? Pouvez-vous aussi prier pour cela ? Passons quelques moments à genoux pour une prière silencieuse.

Mon Père, qui est au ciel, au nom de Jésus-Christ, le Seigneur notre justice, je viens…. Je viens avec assurance en ta présence ; avec assurance, parce que digne est l’agneau qui a été immolé ; avec assurance parce que je sais que par ta grâce, tu ne me vois pas tel que je suis en moi, mais tel que je suis en cet agneau. Lavé par son sang et revêtu d’un manteau sans tâche, je suis accepté dans le Bien-Aimé. Oh, je me réjouis de pouvoir venir dans a présence, à travers notre médiateur, caché en lui, le Seigneur ma justice. Père, Dieu, je viens pour te demander une fois de plus de déverser ton Saint-Esprit sur nous ce soir. J’ai particulièrement besoin de la puissance de ton Saint-Esprit. S’il te plaît Seigneur, consent à m’utiliser moi, un simple vase de terre. Prends possession de mon être entier : corps, esprit et âme, et permets-moi de dire la vérité, la vérité telle qu’elle se trouve en Jésus. Donne-moi de meilleures pensées, de meilleurs mots que les miens. Permets-moi d’élever Jésus, alors que je réclame de sa promesse : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. » Père, que tout ce que tu parviendras à dire à travers cet humble vase de terre puisse trouver des cœurs et esprits réceptifs. Que chaque frère et sœur ici présent soit attiré plus près de Jésus par la contemplation de son amour. Qu’en contemplant son amour, nous puissions tous être transformés à l’image de ce que nous contemplons, comme par le Seigneur, l’Esprit, Père. S’il te plaît, par ton Esprit, révèle-nous ta gloire, et restaure-la en nous. C’est notre prière, au nom de Jésus. Amen.

Je vous invite à prendre la page 21 de notre dossier. Nous en sommes à la leçon 10 intitulée : « Je t’ai glorifié. »Cette phrase est tirée de ce que l’on appelle en anglais « la prière du Seigneur. » Quand je vous dis cela, vous pensez tous immédiatement : « Notre Père qui est aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié. » {Ma 6 : 9} Pas vrai ? Mais il faut que je vous dise que cette prière n’est pas celle du Seigneur. C’est la nôtre. Le Seigneur nous l’a enseignée, mais elle est à nous. Il ne l’a pas prié. Comment le savons-nous ? « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » {Ma 6 : 12} Est-ce que Christ a eu besoin de prier ainsi ? Non ! Non, non, non. Il est donc évident que ce n’est pas sa prière. Que veut-on dire quand on parle de la prière du Seigneur ? On parle de la prière de Jean 17, la prière sacerdotale, ou la prière du Seigneur, en anglais. C’est une très, très belle prière, mes chers amis ! J’aimerais passer de longs instants à la parcourir.

Au fait, l’inspiration nous dit que nous devrions apprendre Jean 17 par cœur. {TE3 288. 2/ 8T 80. 1} J’y travaille… Je n’y suis pas encore, mais j’y travaille.

C’est une très belle prière, pleine de ferveur ; et les vérités contenues dans chaque ligne de s’épuisent pas. Mais entrons dans le vif du sujet. Chapitre 17, verset 4. Notez ce qu’il dit à l’Eternel en ce qui concerne sa mission, qui consiste à révéler la gloire de Dieu à l’homme. Que peut-il dire avec assurance ? Mission accomplie. Amen ? {Amen} Ecoutez comment il le formule : « Je t’ai glorifié sur cette terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée de faire. »Pourquoi le Père avait-il envoyé le Fils ? Pour qu’il révèle sa gloire aux hommes ; et là, vers la fin de son ministère terrestre, que peut-il dire au Père avec assurance ? Je l’ai fait ! Je t’ai glorifié. Remarquez bien qu’il ne dit pas : « Père, j’ai fait de mon mieux. Il y a eu quelques ratés et pardon si je me suis quelques fois trompé. » Non, il ne dit rien de cela. Il dit : « Je t’ai glorifié sur la terre. » Je l’ai fait !

Et au fait, que signifie glorifier Dieu ? Cela signifie révéler son caractère. Amen ? Cela signifie révéler son caractère. Comment ? Comment est-ce possible de dire une telle chose avec assurance ? « Je t’ai glorifié. » Car il pouvait aussi dire avec assurance, dans Jean 8 : 29 : « Je fais toujours ce qui lui est agréable. » et dans Jean 15 : 10 :« J’ai gardé les commandements de mon Père, et […] je demeure dans son amour. »

Voyez-vous, mes frères et sœurs, la vie de Christ était une parfaite révélation de la gloire, du caractère du Père, précisément parce que la vie de Christ était une vie d’obéissance parfaite à la loi de Dieu, qui est une parfaite transcription de son caractère. {PJ 265.2} Est-ce que vous vous en souvenez ? La loi de Dieu est la transcription, ou encore la version écrite de son caractère. La loi de Dieu défini l’amour en termes de relations. Et la vie de Christ était une vie de parfaite obéissance. « J’ai gardé les commandements de mon Père. » C’est précisément parce que sa vie était une vie de parfaite obéissance à la loi, parce qu’il faisait toujours ce qui plaisait à son Père que sa vie a été une révélation parfaite du caractère de Dieu, de la gloire de Dieu.

Notez comment l’inspiration formule cette vérité dans Signes des Temps, 2 janvier 1896 : « Chaque pas que le Christ faisait sur le chemin allant de la crèche au Calvaire… » Pause. De quoi parlons-nous ? A quoi renvoie la crèche ? A sa naissance. A quoi renvoie le Calvaire ? A sa mort. Donc de quoi parlons-nous donc ici ? De sa vie tout entière. « Chaque pas que le Christ faisait sur le chemin allant de la crèche au Calvaire établissait son caractère comme Celui » —il n’y en a eu qu’un— « comme Celui qui pouvait dire avec assurance : « J’ai gardé les commandements de mon Père et […] je demeure dans son amour. » Combien l’opinion que nous nous faisons de la loi de Dieu est élevée lorsque nous contemplons Jésus accomplissant chaque précepte, et exposant le caractère de Dieu aux yeux du monde ! C’est en accomplissant la loi que Christ a fait connaître le Père au monde. » Est-ce que nous comprenons clairement cette vérité ?

Special Testimonies on Education, page 231, dit aussi : « Le caractère de Christ, manifesté par une vie d’obéissance à tous les commandements de Dieu, devait être une démonstration pour tous les hommes de la terre. Sa vie était l’exemple même de la loi vivant dans l’humanité. » C’est précisément pour cette raison qu’il pouvait dire : « Celui qui m’a vu » a quoi ?  « a vu le Père. » Il a ainsi accompli sa mission, qui consistait à révéler la gloire de Dieu aux hommes. Vous souvenez-vous de cette mission ? Nous la trouvons dans 2 Corinthiens 4 : 6. Le Père l’a envoyé pour quelle raison ? Pour « faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. »

Signes des Temps, 4 avril 1895 : « Le but de la mission de Christ au monde était de révéler le Père. » Mes chers amis, nous ne pouvons pas apprécier cela à sa juste valeur si nous ne comprenons pas le contexte dans lequel Christ a été envoyé sur la planète terre. Et ce contexte, c’est celui du grand conflit entre Dieu et Satan—entre Christ et Satan. Voyez-vous, Satan a menti, comme nous l’avons mentionné plus tôt, à propos du caractère de Dieu. Et ce sont ces mensonges qui ont déclenchés la rébellion de la race humaine. En adhérant à ces mensonges, la race humaine s’est éloignée de Dieu et est devenue rebelle. Il est donc impératif pour Dieu de reconquérir cette race aliénée, éloignée de lui et de la ramener à une union harmonieuse avec lui. Il est donc impératif qu’il révèle la vérité sur son caractère. Cela est absolument essentiel. La vérité la plus importante à révéler à la race humaine est celle de son abnégation, parce que le mensonge principal que Satan a introduit dans les pensées de la race humaine est que Dieu est égoïste. Donc afin que ce pouvoir trompeur soit brisé, nous avons besoin de connaître la vérité. Et qu’a dit Jésus ? « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous » ? « …affranchira. » {Jn 8 : 32} Voyez-vous, aussi longtemps que nous croyons aux mensonges du diable, nous sommes esclaves du péché. Mais quand nous voyons la vérité, son pouvoir est brisé, et nous sommes libérés de notre rébellion ; et nous sommes ramenés à une obéissance motivée par l’amour, ainsi qu’à une relation harmonieuse avec ce Dieu que nous savons être amour.

A présent, remarquez ce que l’inspiration dit à ce propos. Signes des Temps, 16 mai 1900 : « Par sa vie et ses enseignements, Christ a donné l’exemple parfait d’un ministère désintéressé qui a ses origines en Dieu. Dieu ne vit pas pour lui-même. En créant le monde, en maintenant toutes choses, il prend constamment soin des autres. Satan a donné une fausse image de Dieu au monde, comme il l’avait fait avec Adam et Eve. L’égoïsme vient de Satan ; plus on s’y adonne, plus les attributs de Satan sont chéris. Mais Satan a accusé Dieu d’avoir ces attributs. » Satan a accusé Dieu d’avoir ces attributs. Satan a accusé Dieu d’être égoïste. Continuons la lecture : « Et de plus en plus croyaient en ses principes. Par le Fils de Dieu, ces principes doivent être » quoi ? « …démentis, et l’amour qui se trouve au cœur du caractère de Dieu doit être manifesté. Par lui, le Père doit être justement représenté. Dieu a confié son idéal à Christ, et il l’a envoyé dans le monde, plein de divinité et pourtant portant l’humanité. » Vous voyez, la mission de Jésus-Christ est surtout de révéler l’amour désintéressé, altruiste et magnanime de Dieu, afin que le pouvoir du péché soit brisé et que l’homme soit libéré. Review and Herald, 11 septembre 1894. Un autre éclairage : « Christ a fait tous les efforts possibles pour éradiquer les représentations erronées créées par Satan, afin que la confiance de l’homme en l’amour de Dieu puisse être restaurée. »

A présent mes chers amis, je veux que vous considériez avec moi la merveilleuse façon par laquelle Christ a réussi à faire cela. Alors que nous contemplons l’amour désintéressé de Jésus-Christ ce soir, en nous concentrant plus particulièrement sur les événements de la fin de sa vie, je veux que vous gardiez en tête ses mots : « Celui qui m’a vu a » quoi ? « …vu le Père. » {Jn 14 : 9} S’il vous plait, ne perdez pas cela de vu : ce que nous voyons révélé en Jésus-Christ est vraiment la révélation du Père. Amen ? {Amen} Voyez-vous, nous tendons parfois à penser que Christ est celui qui nous aime et qu’il essaye de convaincre le Père de nous aimer. Mais, mes chers amis, il n’y a absolument aucune différence entre Christ et le Père. Si vous voyez l’un, vous voyez l’autre. Donc s’il vous plaît comprenez que la merveilleuse révélation que nous contemplons en Jésus-Christ est en effet la révélation du Père.

Mais, voici le problème… Voici le problème : Satan sait très bien que Christ est une révélation parfaite du Père ; et comme il n’a pas été capable d’empêcher Christ de représenter le Père correctement, il s’applique maintenant à nous amener à mal comprendre le caractère de Christ. Il essaye de donner une fausse image du caractère de Christ, afin qu’il ne représente plus le caractère de Dieu. Mes frères et sœurs, ce qui est effrayant, c’est qu’il a réussi à le faire de façon remarquable, et ce, même parmi le peuple de Dieu. Ecoutez cette déclaration, et soyez conscients de son poids. Messages Choisis, Volume 1, page 416 : « L’entendement du peuple de Dieu a été obscurci. Satan ayant représenté le caractère de Dieu sous un faux jour. Notre bon et gracieux Seigneur lui avait été présenté affublé des attributs de Satan. » Pause. Voyez-vous, Satan a commencé en attribuant à Dieu ses propres caractéristiques, et ensuite, quand Christ est venu pour dire la vérité en ce qui concerne le caractère de Dieu, il s’est affairé à attribuer à Christ ses propres caractéristiques. Continuons la lecture : « Notre bon et gracieux Seigneur lui avait été présenté affublé des attributs de Satan ; des hommes et des femmes qui se sont mis à la recherche de la vérité ont pendant si longtemps vu Dieu sous un faux jour qu’il est difficile de dissiper le nuage qui voile sa gloire à leurs yeux. Beaucoup d’entre eux ont vécu dans une atmosphère de doute, si bien qu’il leur est impossible de saisir l’espérance offerte dans l’Evangile du Christ. »

Mes chers amis, c’est exactement ce qui nous empêche de réellement former une relation qui change nos vies avec notre Sauveur. Satan a réussi à déformer la façon dont nous comprenons l’amour de notre Sauveur. Et tant qu’il parvient à faire cela, nous demeurons éloignés de Dieu. Nous demeurons réticents et hésitants à nous placer entièrement sous son autorité bienveillante et charitable. Est-ce que vous comprenez ce que je veux dire ? Est-ce que vous entendez ce que je dis ?

Avant que quiconque ne puisse se soumettre entièrement à l’autorité de Jésus-Christ, il est donc indispensable de comprendre clairement l’amour de Jésus-Christ. Cela est indispensable.

Laissez-moi partager avec vous un concept très important. Satan a amené la race humaine à un état de rébellion à travers trois étapes. Et j’aimerais vraiment développer cela, mais nous n’en n’avons pas le temps. Laissez-moi juste présenter ces trois étapes. Mais si vous voulez regarder de plus près la conversation entre le serpent et la femme dans le jardin d’Eden, près de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, vous verrez ces trois étapes. Vous les verrez.

Etape numéro 1 : Il nous a poussé à ne pas croire que Dieu nous aime.

Etape numéro 2 : Il nous a poussé à ne pas croire à la Parole de Dieu.

Etape numéro 3 : Il nous a poussé à rejeter l’autorité de Dieu. {Ed 29.2}

Avez-vous suivi ? Quelles ont été les trois étapes ? Numéro 1 : ne pas croire en l’amour de Dieu. Numéro 2 : ne pas croire à la Parole de Dieu. Numéro 3 c’est ? Rejeter l’autorité de Dieu. Sachez s’il vous plaît que ce sont uniquement ces trois étapes, dans cet ordre particulier, qui étaient capables de provoquer la chute de la race humaine. Est-ce que vous avez compris ce que je viens de dire ? Satan n’aurait pas pu réussir en disant simplement à Eve : « Mange du fruit défendu. » Non. Ça, c’est l’étape trois. Il n’aurait pas pu réussir en commençant directement avec l’étape 2, en disant à Eve : « Tu ne mourras pas. » « Dieu te ment, tu ne mourras pas. » Que devait-il faire en premier lieu ? Il devait détruire cette fondation qu’était la confiance en l’amour de Dieu. Vous m’entendez ? Et une fois qu’il l’avait amenée à douter, à ne pas croire en l’amour de Dieu, il pouvait continuer avec la deuxième étape qui est de ne pas croire à la Parole de Dieu : « Oui, peut-être que Dieu ne me dit pas la vérité. Après tout, s’il ne m’aime pas, il se peut qu’il me mente. » Vous voyez ? Est-ce que vous suivez ? Et ensuite, après l’étape numéro deux, était-ce difficile de l’emmener à l’étape trois, qui consiste à rejeter l’autorité de Dieu ? Non.

A présent, suivez bien ! Quelle est la seule façon de libérer la race humaine de cet état de rébellion et de la ramener dans une relation harmonieuse avec Dieu ? Il y trois étapes, opposées à celles de Satan.

Numéro 1 : Nous devons quoi ? croire que Dieu nous aime. Amen ? {Amen}

Numéro 2 : Nous devons quoi ? Croire à la Parole de Dieu.

Numéro 3 : Ainsi, nous ferons quoi ? Nous accepterons l’autorité de Dieu.

Est-ce que cela vous semble clair ? Mais, voyez-vous mes chers amis, nous ne pouvons pas accepter l’autorité de Dieu si nous ne croyons pas à sa Parole. Et nous ne croirons pas réellement à sa Parole si nous ne faisons pas quoi ? Si nous ne croyons pas que Dieu nous aime. Est-ce que cela est clair ? Ainsi, pour nous ramener à une soumission volontaire à l’autorité de Dieu, la révélation de l’amour désintéressé, altruiste et magnanime de Dieu pour nous est vraiment essentielle. C’est ce que Jésus doit faire s’il veut nous racheter et nous ramener à une obéissance à Dieu qui est motivée par l’amour.

Et au fait, c’est la seule obéissance qui satisfasse Dieu. Amen ? Quel type d’obéissance ? Une obéissance motivée par l’amour. C’est la seule obéissance qui soit valable. Comme le dit la Bible : « L’amour est donc l’accomplissement de la loi. » {Ro 13 : 10} Tout autre type d’obéissance n’est pas réellement de l’obéissance, c’est juste de l’hypocrisie. C’est une imposture, une simple imposture, si elle n’est pas motivée par l’amour. Donc, comment pouvons-nous être amenés à cette obéissance au Père, motivée par l’amour ? En voyant cet amour révélé dans le Fils, plus particulièrement à la fin de sa vie sur la planète terre. Mes chers amis, dans ce contexte, comprenez-vous mieux pourquoi Paul dit dans 1 Corinthiens 2 : 2 : « Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que »quoi ?  « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. » Voyez-vous, Paul savait que la seule chose qui avait le pouvoir de briser la tyrannie du péché, du moi, et de Satan sur le cœur humain était la révélation de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. C’est la seule chose qui a ce pouvoir.

Bien. Avec ce contexte, revenons-en à la prière sacerdotale. Jean 17. Au verset 4, comme nous l’avons noté, il dit : « Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. »  Et notez ce qu’il dit ensuite, dans le verset suivant : « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. » Quelle requête remarquable. Réfléchissez à ce qu’il demande au Père de le rendre capable de faire. Il veut que le Père le glorifie auprès de lui-même de la gloire qu’il avait auprès de lui avant que le monde fût. Alors quelle gloire avait-il auprès du Père avant que le monde fût ? Une gloire infinie ; une gloire infinie. C’était avant qu’il ne devienne un homme et qu’il voile sa gloire d’un voile d’humanité. En d’autres termes, il demande à Dieu le Père de lui permettre d’ajouter cette touche finale et infiniment glorieuse à la révélation de son caractère, qui était le but de son passage en tant qu’homme sur la planète terre.

Voyez-vous, il faut comprendre que depuis le tout début, Christ a parfaitement révélé la gloire du Père, même en étant un bébé dans la crèche à Bethléem. Il était la parfaite révélation de la gloire de son Père. Et au fait, les rois mages, pleins de discernement spirituel, ont aussi vu cette gloire, n’est-ce pas ? Ils n’ont pas regardé un simple bébé humain. Le discernement spirituel qu’ils possédaient leur permis de voir cette aura, la Shekhina, qui irradiait de ce bébé. Et ils se sont prosternés et ? l’ont adoré. {Ma 2 : 11} Et les hommes sages de notre temps font de même. Amen ?

Et cette révélation de la gloire de Dieu n’était pas statique, elle était dynamique. La perfection est quelque chose de dynamique. Christ a grandi de gloire en gloire, avec perfection. Les Ecritures disent qu’il croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. {Lu 2 : 52} Cette glorieuse révélation devint de plus en plus glorieuse. Amen ? Parfaite à chaque étape, une plénitude en constante évolution, jusqu’à ce moment où il prie pendant les dernières heures de sa vie. Il demande à Dieu de l’aider à ajouter cette touche finale et infiniment glorieuse au portrait du caractère de Dieu, dépeint par sa vie entière. C’est ce qu’il demande au Père. Est-ce que le Père répond favorablement à sa prière ? Oh que oui, mes chers amis.

Mais sachez s’il vous plait que Christ est pleinement conscient du fait que pour révéler la touche finale et infiniment glorieuse de cette révélation, il doit être prêt à faire un sacrifice infini par amour pour nous. Est-ce que vous entendez ce que je dis ? Et ce sacrifice infini exigera des souffrances infinies. Voyez-vous mes chers amis, cela est très intéressant, et nous reviendrons dessus plus tard au cours du séminaire. A travers les Ecritures, il y a un lien constant entre souffrances et gloire. Est-ce que vous avez entendu ? Il y a un lien constant entre quoi et quoi ? Souffrances et gloire. Plus les souffrances sont grandes, plus grande est la gloire. {Conflict and Courage 278.5} Plus les souffrances causées par ce sacrifice sont grandes, plus grande est la gloire. Il y a constamment un lien direct entre les deux. C’est pour cela que si Christ voulait être capable de révéler la gloire infinie de son Père, il devait être prêt à souffrir à quel point ? Infiniment. Et c’est ce qu’il demande au Père de lui permettre de faire. Parce que quel événement l’attend ?

Gethsémané, puis son jugement terrible et enfin le Calvaire.

Tout cela arrive à grands pas ; il vit ses dernières heures. Il sait que son humanité aura besoin d’une puissance divine pour traverser ces événements, pour faire ce sacrifice infini, et pour supporter ces souffrances infinies, afin de révéler le caractère infiniment glorieux de l’amour de Dieu. Juste après qu’il ait terminé cette prière, que lisons-nous dans le chapitre qui suit ? Jean 18 : 1 : « Lorsqu’il eut dit ces choses, » et cela fait référence à la prière de Jean 17, que fit-il ? « Jésus alla avec ses disciples de l’autre côté du torrent du Cédron, où se trouvait un jardin, dans lequel il entra, lui et ses disciples. » De quel jardin s’agissait-il, mes chers amis ? Du jardin de Gethsémané ; c’était le jardin de Gethsémané. Et oh, mes frères et sœurs, la révélation de la gloire que nous voyons en Christ alors qu’il agonise en prière, transpirant des grumeaux de sang dans ce jardin est absolument, infiniment glorieuse. Je veux que vous y réfléchissiez avec moi.

Quelle prière prononce-t-il à trois reprises ? Matthieu 26 : 42 : « Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » Quelle est cette coupe dont il parle ? Eh bien, on la retrouve dans Apocalypse. C’est la coupe de la colère de Dieu, dans laquelle le vin de sa fureur est versé sans mélange. {Ap 14 : 10} Et qu’est-ce que la colère de Dieu ? La colère de Dieu, c’est sa justice en action. Qu’est-ce que la colère de Dieu ? C’est l’assurance que tout ce qu’un homme a semé, il le moissonnera aussi. {Ga 6 : 7} C’est la promesse de Dieu d’honorer notre choix. Jusqu’à présent, Dieu, dans sa grande miséricorde, ne nous a pas immédiatement livré aux conséquences de nos choix. Amen ? Parce qu’il espère que nous demanderons pardon et que nous nous donnerons à Christ, afin que nous n’ayons pas à subir les conséquences de nos choix ; mais il autorise Christ à les subir pour nous. Amen ?

Mes chers amis, nos péchés doivent être punis. C’est ainsi que fonctionne la justice de Dieu. C’est ainsi que fonctionne la justice de Dieu. Voyez-vous, si Dieu se contentait de fermer les yeux sur nos péchés, alors, sans aucun doute cela voudrait dire qu’il n’honore pas nos choix, n’est-ce pas ? Et à votre avis, qui se lèverait pour dire à l’univers entier : « Je vous l’avais bien dit. Nous sommes des robots. Nous n’avons pas de libre-arbitre. L’homme choisit de pécher, et Dieu ne le laisse même pas subir les conséquences de ce choix. » {JC 766.2} Mais mes chers amis, s’il vous plait, sachez que nous n’avons pas à en subir les conséquences. Non n’avons pas à boire de la coupe de la colère. Pourquoi ? Parce que Jésus-Christ l’a bue pour nous sur la croix. Amen ? {Amen} Et c’est ce qui le plonge dans la tourmente à Gethsémané. Cette coupe de la colère était juste devant lui, dans sa main tremblante. « Père, je ne suis pas sûr de pouvoir y arriver. » Mais à votre avis, est-ce que c’est contre une volonté rebelle qu’il est en train de lutter ? Non, mes chers amis. Pourquoi lutte-t-il face à cette décision ? Pour quoi peine-t-il à l’exécuter ? Parce que boire cette coupe exige qu’il soit séparé du Père. {JC 689.1} Et cela exige qu’il devienne péché {2 Co 5 : 21} ; et sa nature divine éprouve tant de dégoût pour le péché, que la perspective d’être considéré comme un pécheur et par conséquent d’être séparé du Père est tout bonnement accablante pour lui ; et il ne pense pas en être capable. Ces liens d’amour infinis et éternels sont sur le point d’être rompus par nos péchés. Son être entier tremble à cette perspective, et il crie au Père : « Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, alors je la boirai. Je la boirai. » {Ma 26 : 42}

On ne peut qu’aimer un Seigneur comme celui-ci, mes amis. On ne peut qu’aimer un Seigneur comme celui-ci.

Je veux à présent vous lire l’un des extraits les plus précieux qui se trouve dans ce livre inspiré qui relate la vie de Christ : Jésus-Christ. J’aime ce livre de tour mon cœur… J’aime ce livre. Je l’ai parcouru à maintes reprises, et à chaque fois que je le lis, il me semble que c’est un nouveau livre. A chaque fois que je le termine, je suis poussé à le recommencer, à le lire une fois de plus. Je le recommande vivement, surtout les derniers chapitres. Celui duquel sont tirés les extraits que je veux vous lire traite de Gethsémané. Permettez-moi le faire. C’est une citation plus longue que celles que je lis d’habitude, mais c’est la meilleure façon de faire ressortir ce que Jésus a traversé dans le jardin de Gethsémané. Elle commence à la page à la page 688, et il y a des extraits qui se trouvent à la page 693, si vous voulez les références. Jésus-Christ, pages 688 à 693.

Ecoutez, et laissez le Saint-Esprit parler à vos cœurs. Laissez le Saint-Esprit vous ouvrir les yeux, et contemplez la gloire, contemplez l’abnégation, contemplez l’altruisme, l’esprit de sacrifice, contenus dans l’amour de Jésus. Souvenez-vous que si vous l’avez vu, alors vous avez vu qui ? Le Père. Je cite : « Il sentait que le péché le séparait de son Père. L’abîme était si large, si noir, si profond, que son esprit frissonnait. Il ne devait pas faire usage de sa puissance divine pour échapper à cette agonie. » Sachez qu’il aurait pu le faire. Continuons la lecture : « En tant qu’homme il devait supporter les conséquences du péché de l’homme ; il devait subir la colère dont Dieu frappe la transgression. L’attitude du Christ était bien différente de celle qu’il avait eue auparavant. Ses souffrances trouvent leur meilleure description dans ces paroles du prophète : « Epée, lève-toi contre mon berger, contre l’homme dont j’ai fait mon compagnon, dit l’Eternel des armées ! » Zacharie 13 : 7. En tant que substitut et garant de l’homme pécheur, le Christ subissait la justice divine. Il voyait ce que signifie cette justice. Jusqu’ici il avait intercédé pour d’autres ; maintenant il eût voulu trouver un intercesseur pour lui-même. Sentant que son union avec le Père était brisée, le Christ craignait de ne pouvoir, dans sa nature humaine, sortir victorieux du conflit avec la puissance des ténèbres. [688.4, 689.1] Il voit le prix qu’il doit payer pour l’âme humaine. Dans son agonie il [s’agrippe au] sol nu, comme pour ne pas s’éloigner davantage de Dieu. […] De ses lèvres pâles jaillit ce cri plein d’amertume : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! » Cependant, il ajoute immédiatement : « Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. » [690.1] Il était fortement tenté de laisser la race humaine porter les conséquences de son propre péché et de garder, lui, son innocence devant Dieu. [690.2] Le moment redoutable était arrivé où devait se décider la destinée du monde. Le sort de l’humanité oscillait dans la balance. Le Christ pouvait encore refuser de boire la coupe préparée pour l’homme coupable. Il n’était pas trop tard. Jésus pouvait essuyer la sueur sanglante de son visage et laisser périr l’homme dans son iniquité. Il pouvait dire : « Que le transgresseur subisse la peine de son péché ; moi, je retournerai vers mon Père. Le Fils de Dieu allait-il consentir à boire la coupe amère de l’humiliation et de l’agonie ? L’innocent allait-il subir les conséquences de la malédiction du péché pour sauver le coupable ? Les lèvres pâles et tremblantes de Jésus murmurèrent ces paroles : « Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne de moi sans que je la boive, que ta volonté soit faite. » [692.3] Il sauvera l’homme à n’importe quel prix. Il accepte le baptême du sang, pourvu que des millions d’êtres humains obtiennent la vie éternelle. Il a quitté les parvis célestes, où tout est pureté, bonheur, gloire, pour sauver l’unique brebis perdue, le seul monde qui soit tombé dans le péché. Il ne renoncera pas à sa mission. Il deviendra une victime de propitiation pour une race vouée au péché. Sa prière ne respire plus que la soumission : « S’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » [693.1]

Nous ne pouvons qu’aimer un Seigneur comme celui-là, mes frères et sœurs.

Voyez-vous l’ampleur de l’abnégation dont il a fait preuve ? Christ aurait pu tout annuler. Il aurait pu retourner au Père et nous laisser à notre juste sort. Il ne méritait pas de souffrir. Nous le méritions ! Mais il a choisi de porter ce que nous méritions, afin que nous puissions avoir le choix de profiter de ce que lui mérite. Nous ne pouvons qu’aimer un Seigneur comme lui. Amen ? {Amen} Nous ne pouvons qu’aimer un Seigneur comme lui.

Mes chers amis, ne l’oubliez pas ; entendez-le dire : « Celui qui m’a vu a vu le Père. » {Jn 14 : 9} Ne croyez pas un instant que Dieu le Père ne souffrait pas avec son Fils, alors qu’il traversait cette épreuve à Gethsémané. Lui aussi ressentait cette angoisse terrible. Ecoutez. Jésus-Christ page 694, dans le même chapitre, Gethsémané, un peu plus loin : « Mais Dieu partageait les souffrances de son Fils. Les anges contemplaient l’agonie du Sauveur, entouré de légions diaboliques et en proie à un effroi mystérieux qui le faisait frissonner. Le silence régnait dans le ciel. Aucune harpe ne vibrait. Si les mortels avaient pu voir l’étonnement et la douleur silencieuse de l’armée angélique alors que le Père retirait de son Fils bien-aimé ses rayons de lumière, d’amour et de gloire, ils comprendraient mieux combien le péché lui est odieux. »

Mes chers amis, si vous pensez que cela était facile pour Dieu de retirer ses rayons d’amour et de lumière de son Fils, alors détrompez-vous. Et malgré cela, pour nous donner le salut, il a accepté de traiter son Fils comme nous le méritons. Et ce, afin qu’il puisse nous traiter comme lui le mérite.

S’il vous plait, sachez que le Père vous aime, mes chers amis.

Ce n’est pas seulement le Sauveur qui vous aime. Dieu le Père vous aime tout autant que Dieu le Fils vous aime. L’abnégation de Christ se révèle d’une autre façon, toute aussi glorieuse, alors qu’il vit ses derniers instants. Cette abnégation est révélée avec de plus en plus de beauté et d’éclat, alors qu’il subit une pression et une souffrance toujours plus grandissantes, causées par la force combinée d’hommes méchants et des dominations et princes de ce monde de ténèbres. Regardez ce qui se passe peu de temps après qu’il prononce une dernière fois : « Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne de moi sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » {Ma 26 : 42 ; 44}Reprenons l’histoire dans Jean 18 : 3 [Bible King James Française] : « Judas donc, ayant pris une bande d’hommes ainsi que des officiers des principaux prêtres et des Pharisiens, vînt là avec des lanternes, et des torches et des armes. Jésus donc, sachant toutes choses qui devaient lui arriver, s’avança et leur dit : Qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth. Jésus leur dit : Je le suis. Et Judas aussi, lequel le trahissait, se tenait avec eux. Dès qu’il leur eut dit, Je le suis, ils reculèrent et tombèrent à terre. »

Très intéressant ; que se passe-t-il ici ? Que se passe-t-il ici ? S’il vous plaît, notez tout d’abord que le mot « le » a été ajouté. JE le SUIS. Il est écrit en italique dans cette version de la Bible. Cela indique que ce mot a été ajouté. En réalité, qu’a répondu Jésus quand ils lui ont dit « Jésus de Nazareth » ? Qu’a-t-il répondu ? « JE SUIS. » Et qu’est-ce que « JE SUIS ? » C’est le nom de Dieu. Et mes chers amis, quand il dit cela, qu’est-ce qu’ils font ? Ils reculent et tombent à terre. L’inspiration nous dit que quand il a dit : « JE SUIS, » la divinité a percé à travers son humanité.Que s’est-il passé ? La divinité a percé à travers son humanité. Regardez à la page 24 de notre dossier, second paragraphe en partant du bas. Review and Herald, 12 juillet 1892 : « La divinité perça à travers son humanité, et les soldats furent impuissants devant lui. S’il en avait fait la demande, douze légions d’anges seraient venues à sa défense et l’auraient délivré de ses ennemis, et chaque membre de cette troupe aurait été détruit par un simple mot de sa part. Mais non ; il était venu pour sauver les hommes, et il poursuivrait son but coûte que coûte. Il leur permit de se saisir de lui et de l’emmener comme s’il avait été un quelconque criminel. »

Mes chers amis, la divinité perça à travers son humanité. Mais était-ce pour sa propre gloire que sa puissance divine est apparue, quand il a dit : « JE SUIS » ? Était-ce pour sa propre gloire ? Non.  Si cela avait été pour sa propre gloire, qu’aurait-il fait ? Pendant qu’ils rampaient, essayant de reprendre leurs esprits et de recouvrer la vue, qu’aurait-il fait ? Il aurait dit à ses disciples : « Partons. C’est le moment parfait. Partons. » Mais que fait-il ? Il se tient là, patiemment, attendant qu’ils reprennent leurs esprits et qu’ils s’emparent de lui et l’attachent. Pourquoi fait-il cela, mes chers amis ? Pourquoi laisse-t-il sa divinité percer, conduisant ainsi ces hommes à tomber comme s’ils étaient morts ? De toute évidence, ce n’est pas pour lui-même. Pourquoi le fait-il ? Il le fait pour ses disciples, il le fait pour les personnes présentes à ce moment et pour tous ceux et celles qui lisent cette histoire. Et qu’essaye-t-il de nous dire ? Que nous dit-il clairement ? Que c’est de son plein gré qu’il va à la croix. Amen ? {Amen} Il n’a pas été piégé ; il n’a pas été défait. Il a fait le choix d’aller à la croix. Il aurait pu partir, mais il a patiemment attendu que les soldats l’attrapent et l’attachent.

Et au fait, quand l’un de ses disciples, Pierre, tire son épée dans l’espoir vain de défendre son Seigneur, et qu’il coupe l’oreille du serviteur du souverain sacrificateur, que fait Jésus ? Il dit : « Laissez, arrêtez ! » {Lu 22 : 51} et il se défait de ses liens comme s’ils étaient des fils de soie, puis il touche l’oreille et la guéri. On ne peut qu’aimer un Seigneur comme celui-ci. Amen ? {Amen} Quand il s’agit de faire quelque chose pour les autres, il use de sa puissance, mais il ne le fait pas pour lui-même.

Choisissez ce même Seigneur, voulez-vous ? Choisissez le même Seigneur, et suivez-le. Suivez-le à travers ce simulacre de jugement, à travers les abus incroyables qui ont été déversés sur lui. Voyez-le dans la cour d’Hérode, alors que des hommes habités par des démons lui arrachent la barbe, lui crachent au visage, enfoncent sur son front la couronne d’épines, le frappant et l’insultant de tous les noms possibles et inimaginables. Ne pensez-vous pas qu’il a été tenté de laisser percer la divinité une fois de plus ? Ne pensez-vous pas que ce devait être une tentation ? Mes chers amis, je vous assure que c’était une tentation, une que nous n’avons pas la capacité de saisir. Ecoutez ; bas de la page 23 de notre dossier, Bible Commentaries, Volume 7, p. 930 : « Christ a subi l’épreuve ultime, celle qui requérait la force de toutes ses facultés, afin que, face au danger, il puisse résister à l’inclination d’utiliser sa puissance pour se libérer de ce péril et pour triompher du pouvoir du prince des ténèbres. » C’était une tentation d’une force incroyable, surtout si l’on considère combien le péché était repoussant pour sa nature pure et saine. Et pourtant, il demeura là, complètement entouré d’hommes vils et possédés. Et à ce moment, il ne peut pas laisser la divinité percer à travers son humanité. Pourquoi ? Parce que s’il l’avait fait, cela aurait servi à qui ? Ça lui aurait servi à lui ; et il devait traverser tout cela en tant qu’homme. S’il voulait pouvoir être compatissant, il ne pouvait avoir recours à une chose à laquelle nous ne pouvons avoir recours. Nous ne pouvons qu’aimer un Seigneur comme celui-ci ! Amen ? {Amen}

Suivez donc ce Sauveur. S’il vous plaît, suivez ce Sauveur, et réfléchissez à la tentation qu’il a dû subir, alors qu’on le clouait sur la croix, et qu’on érigeait cruellement cette croix sur le Mont Golgotha. Et au fait ? Que signifie le mot « Golgotha ? » « Lieu du crâne. » {Jn 19 :17} Quand la croix a été posée sur ce Mont, la tête du serpent fût écrasée. {PR 530.3} Amen ? Ne l’oubliez pas ; ne l’oubliez pas.

Et ensuite que firent-ils ? Que firent-ils ? Matthieu 27 : 39 : « Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête, en disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! » Qui leur mettait ces mots dans la bouche ? Satan lui-même. Est-ce que Jésus aurait pu descendre de la croix ? Mes chers amis, cela ne lui aurait pas posé le moindre problème. Si l’un d’entre nous avait été raillé tout en étant cloué sur une croix, est-ce que cela aurait été une tentation pour nous ? Non. Pourquoi ? Parce que nous n’aurions pas pu le faire. Mais Christ était tout à fait capable de le faire. Continuons à lire : « Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S’il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous croirons en lui. » Oh, entendez-vous, voyez-vous, la force de cette tentation ? Jésus-Christ désire de tout son cœur que son peuple bien-aimé croie qu’il est leur Roi. Et ne voilà-t-il pas que Satan leur fait dire : « Ecoute, si tu descends, nous croirons que tu es le Roi. » Nous ne pouvons même pas concevoir à quel point cette tentation a dû être forte.

Et cela d’autant plus quand vous vous rendez compte, dans Spirit of Prophecy, Volume 3, page 260 (haut de la page 24 de notre dossier), que « les Juifs attendaient et cherchaient continuellement une Divinité parmi eux, une qui serait révélée de façon visible et qui, dominant les volontés en un instant, changerait les pensées de tout un chacun, les forcerait à reconnaître sa supériorité, s’élèverait et satisferait les ambitions de son peuple. » Voilà le type de messie qu’ils recherchaient, et si Jésus avait fait un acte surnaturel, comme celui de descendre de la croix, il aurait certainement été capable de les convaincre qu’il était le Messie qu’ils attendaient. Mais ils attendaient un messie charnel, afin d’accomplir leurs intentions charnelles. Et Jésus était là pour être leur Messie spirituel. Amen ?  Il ne pouvait donc pas céder à leurs tentations railleuses.

Et vous savez ce qu’il a dit quand ils se sont moqués et ont dit : « Il a sauvé les autres, qu’il se sauve lui-même ! » {Lu 23 : 35} Cela m’a été révélé alors que je méditais à ce propos dans un esprit de prière. Dieu m’a bien fait comprendre, par son Esprit Saint, que quand on lui a dit : « Il a sauvé les autres, qu’il se sauve lui-même ! »  il disait en son coeur: « Vous savez, c’est vrai, je pourrais me sauver. Mais si je le faisais, je ne pourrais pas vous sauver. Et ne serais pas capable de sauver Steve. » Et vous pouvez mettre le prénom que vous voulez à cet endroit. « Je ne serais pas capable de sauver Steve. Je ne serais pas capable de sauver David ou Lee, Philippe ou Jeff, ou Joël, ou William ou Suzanne. Je ne serais pas capable de les sauver, donc je choisis de rester sur la croix. J’irai jusqu’au bout. »

Nous ne pouvons qu’aimer un Seigneur comme celui-ci. Amen ? {Amen} Nous ne pouvons qu’aimer un Seigneur comme celui-ci. Oh, mes chers amis, contemplez la gloire, contemplez l’agneau, et en contemplant, vous serez transformés. « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, » je ferai quoi ? « …j’attirerai tous les hommes à moi. » {Jn 12 : 32} Voyez-vous, c’est l’amour infini de Dieu, révélé en Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié, qui ramène nos cœurs à lui, mes amis. Mais cela ne fonctionnera pas à moins que nous ne contemplions l’amour révélé à cet endroit. Est-ce que vous comprenez mieux pourquoi l’inspiration nous exhorte à passer une heure chaque jour à méditer et à contempler la vie de Christ, et plus particulièrement ses dernières heures. {4T 374.1} C’est à cet endroit que se manifeste le mieux la capacité de Dieu de nous ramener à lui. S’il vous plaît, contemplez cette révélation glorieuse afin que la restauration glorieuse s’opère en vous. Plaise à Dieu qu’il n’ait pas fait tout cela en vain pour aucun d’entre nous ici ce soir. Levons-nous pour prier.

Dieu notre Père, je te remercie tant de nous révéler ta gloire, afin que tu puisses à présent restaurer ta gloire en nous, alors que nous choisissons de coopérer en contemplant l’agneau immolé. Tourne nos yeux vers Jésus ; c’est là notre prière, au nom de Jésus. Amen.