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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui du Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »

Une fois de plus, soyez les bienvenus mes amis. Nous en sommes à la leçon 11, intitulée « Justifiés par son sang. » {Ro 5 : 9} Dans cette étude, nous allons effectuer une transition ; nous allons passer de l’étude de la première phase de la mission de Christ, celle de la révélation, à l’étude de la phase de restauration. Souvenez-vous : le Père a envoyé le Fils non seulement pour révéler la gloire de Dieu aux êtres humains, mais pour faire quoi d’autre ? Pour restaurer la gloire de Dieu dans l’humanité. Et je veux croire que vous vous souvenez que la restauration dépend de la révélation.

Pourquoi ? Car c’est uniquement en contemplant que nous pouvons être transformés. Par conséquent, Christ devait nous révéler la gloire afin que nous puissions la contempler, et qu’ainsi, cette gloire puisse être restaurée en nous. Et, bien que la gloire ait été révélée dès l’instant où l’homme a péché, à travers la mise en place du système sacrificiel, à travers ces deux agneaux qui ont dû mourir pour que nos premiers parents soient vêtus d’habits de peau. {Ge 3 : 21}Cette révélation n’était pas suffisante. La révélation a été amplifiée et magnifiée à travers le sanctuaire et ses services {Ex 25 : 8}, mais cela n’était qu’un type, et ce n’était pas suffisant. Ainsi, au temps fixé {Da 9 : 24} le type a dû laisser place à l’antitype. Et quand ce fût le cas, comment est-ce que Jean l’a présenté ? « Voici l’agneau de Dieu. » {Jn 1 : 29, 36} Et c’est ainsi mes chers amis, à travers l’agneau, et plus encore à travers l’agneau immolé sur la croix, que nous contemplons la gloire. {TS 706.2} Et c’est ce sur quoi nous nous sommes concentrés lors de la dernière étude et des celles qui l’ont précédé.

Mais je veux à présent réfléchir avec vous sur ce que la révélation a rendu possible, c’est-à-dire la restauration. Loué soit Dieu de ce qu’il nous a révélé sa gloire en Jésus-Christ. Mais, mes chers amis, qu’il soit aussi loué parce qu’ainsi, il peut à présent restaurer sa gloire en nous. Amen ? C’est là que ça devient intéressant. C’est là que ça devient intéressant.

Mais je le répète une fois de plus, comment juge-t-on des choses de l’Esprit de Dieu ? Spirituellement. {1 Co 2 : 13-14} Donc avant de poursuivre, que devons-nous prendre le temps de faire ? Nous devons personnellement, et j’insiste bien sur ce mot, personnellement. Les prières collectives ont leur place, elles ont de la valeur, mais elles ne peuvent remplacer la prière individuelle. Donc s’il vous plait, prenez le temps d’inviter personnellement l’Esprit de Dieu dans vos cœurs, et pensez à moi, votre frère, alors que vous priez pour vous-même s’il vous plaît.

Dieu notre Père, nous venons une fois de plus avec assurance en ta présence, au nom de Jésus. Nous te remercions de ce que par ses mérites, nous pouvons nous entretenir avec toi. Nous te remercions de nous avoir aidé à contempler sa gloire, en particulier telle qu’elle est révélée à travers les dernières heures de sa vie sur terre. Mais Père, aide-nous aussi à réaliser que s’il a traversé toutes ces choses pour nous révéler ta gloire, c’est afin qu’il puisse restaurer ta gloire en nous. Et Père, aide-nous à comprendre les dispositions par lesquelles cela pourra s’accomplir et la façon dont nous devons coopérer avec ces dispositions de grâce. Père, guide et dirige mes pensées et mes paroles. Je veux dire la vérité, la vérité telle qu’elle se trouve en Jésus. Par l’Esprit de Vérité, je te prie d’accomplir un miracle, et de me permettre d’être ton messager en ce soir. Et je te prie que cette vérité soit entendue, comprise, estimée à sa juste valeur et mise en pratique dans les vies de chacun ici présent ce soir, afin que nous puissions faire l’expérience de ton pouvoir libérateur et sanctifiant plus pleinement que jamais auparavant. Par l’Esprit de Vérité rende tout cela possible, c’est là ma prière, au nom de Jésus. Amen.

Il y a une autre phrase de la prière sacerdotale que j’aimerais aborder avec vous rapidement. Dîtes-moi, où se trouve la prière sacerdotale ? Dans Jean 17. Nous avons parlé des versets 4 et 5, mais nous n’avons pas évoqué le verset 6. Permettez-moi de le faire rapidement. Il dit au verset 4 : « Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. » Et ensuite il fait cette requête remarquable au verset 5 : « Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. » Et ce verset est suivi d’une déclaration remarquable qu’il fait au verset 6 [Version King James] : « J’ai » quoi ? « J’ai manifesté ton nom… » « J’ai » quoi ? « …manifesté ton nom. »

Est-ce que vous souvenez du premier soir de ce séminaire ? Je pense que c’était lors de ce premier soir ? {L02 p. 4} Nous avons écouté cette conversation remarquable entre Moïse et Dieu sur le Mont Sinaï. Et Moïse a dit à Dieu : « Fais-moi voir ta gloire. » {Ex 33 : 18} Et qu’a dit Dieu ? « Je proclamerai devant toi le nom de l’Eternel. » {Ex 33 : 19} Et nous avons réalisé que dans la proclamation de son nom, nous trouvons la révélation de sa gloire qui est en fait son caractère. En effet, son nom est simplement l’énonciation, la prononciation des vertus qui constituent son caractère. « L’Eternel, l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent. » {Ex 34 : 6-7} Voilà les vertus qui constituent le caractère de Dieu. Et il est intéressant de voir que sur le Mont Sinaï, Dieu pouvait au mieux proclamer son nom par des paroles. Est-ce que vous suivez ? Est-ce que cette révélation était suffisante ? Non.

Ce nom qui avait été proclamé devait être manifesté. « Et la parole a été faite chaire. » {Jn 1 : 14}

Voyez-vous, quand vous proclamez quelque chose, comment la communiquez-vous ? Par des mots, verbalement. Quand vous manifestez quelque chose, comment la communiquez-vous ? Vous la vivez, vous l’exprimez par votre vie. Est-ce que vous voyez ce que Jésus dit ici, quand il dit : « J’ai manifesté ton nom. » Il dit : « Je t’ai personnifié, Père. J’ai révélé ton caractère à travers ma vie entière. J’ai manifesté toutes ces vertus qui constituent ton caractère. » Et où a-t-il le plus manifesté ces vertus ? Sur la croix, mes chers amis. Contemplons Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. {1 Co 2 : 2} Ne voyez-vous pas, n’avez-vous pas la preuve irréfutable, indéniable que l’Eternel, l’Eternel Dieu est vraiment miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qu’il conserve son amour jusqu’à mille générations, qu’il pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qu’il ne tient point le coupable pour innocent ? Sa justice et sa miséricorde ne sont-elles pas parfaitement révélées, en Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié ? Amen ?

Comment se fait-il que Dieu puisse pardonner au coupable ? Est-ce qu’il se contente d’ignorer son péché et de le balayer sous le tapis ? Non. Il a pris notre iniquité et l’a fait retombée sur lui. {Es 53 : 6} Il a pris sur lui ce que la loi exigeait pour prix de tous nos péchés. Et parce que la justice est tombée sur la tête de l’agneau, la miséricorde peut maintenant couler infiniment sur nos têtes alors que nous venons au pied de la croix et que nous recevons par la foi l’agneau comme notre Sauveur. Amen ? La justice et la miséricorde de Dieu sont toutes les deux parfaitement et pleinement révélées en Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié. Et il en est de même pour tous les autres attributs de son caractère.

Et dans son dernier souffle, qu’est-ce que Christ est capable à dire au Père ? « Tout est accompli. » Oh, comme j’aime ce cri de victoire. Jean 19 : 30, en haut de la page 25 de notre dossier : « Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit. » En d’autres termes, il mourut. « Tout est accompli. »A qui adresse-t-il ces mots ?  Au Père. A quoi font-ils référence ? A tout ce qu’il a été envoyé accomplir sur la planète terre. Quelle est l’essence de ce qu’il dit ? « Mission accomplie. Père, je l’ai fait. Tout ce que tu m’as demandé de faire, je l’ai fait. Tout est accompli. »

A présent, réfléchissez là-dessus avec moi. Le Père, comme nous l’avons déjà noté et établi par les Ecritures, avait envoyé son Fils pour une double mission, n’est-ce pas ? Dîtes-moi, quelle était cette mission ? Aidez-moi. Qu’avait-il été envoyé faire ?

Révéler la gloire de Dieu à l’humanité et quoi d’autre ? Restaurer la gloire de Dieu en l’humanité.

Je pense que nous pouvons tous facilement reconnaître, surtout après ces dernières leçons, comment sa mission, qui consiste à révéler la gloire de Dieu aux êtres humains, a été terminée, a été accomplie au moment de sa mort. En fait, c’est par sa mort même qu’il a apporté la touche finale, infiniment glorieuse, au portrait magnifique que sa vie entière avait révélé, n’est-ce pas ? Mais en faisant ce sacrifice infini, et en souffrant infiniment par amour pour l’humanité, il était la révélation parfaite de la gloire du Père. {Hé 1 : 3} Il a révélé un caractère infiniment parfait. Donc ce cri de victoire : « Tout est accompli, » renvoyait en effet à la phase 1 de cette mission, la phase de la révélation.

Ma question pour vous est la suivante : est-ce qu’il renvoie aussi la phase 2 ? La phase de la restauration. J’ai des retours partagés et la plupart d’entre vous préfère lâchement garder un silence consciencieux. Certains d’entre vous disent que non, et d’autres disent que oui de façon très discrète. Comprenez-vous la question ? Ce cri de victoire : « Tout est accompli, » nous sommes d’accord qu’il renvoie à la phase de révélation, d’accord ? En effet, nous pouvons tous le voir. Au moment de sa mort, et plus encore, par sa mort, il avait parfaitement et pleinement révélé la gloire de Dieu, le caractère de Dieu à la race humaine, ainsi qu’à l’univers qui était témoin de cette scène.

Et au fait, sachez ce qui se passe à ce moment a aussi une dimension cosmique. {PR 519.3}

Mais ma question est la suivante : est-ce que ce cri de victoire : « Tout est accompli, » renvoie aussi à la phase de restauration ? Il est venu non seulement pour révéler la gloire de Dieu à l’humanité, mais aussi pour restaurer la gloire de Dieu dans l’humanité. J’entends des oui et des non. Mes chers amis, j’espère que nous verrons et que nous nous accorderons à dire que la réponse est oui. Pour ceux d’entre vous qui ont dit non, avant que vous ne me considériez comme un hérétique, venez, et discutons {Es 1 : 18, Segond 21} d’accord ? Réfléchissez là-dessus avec moi. Je crois de tout mon cœur que ce cri de victoire : « Tout est accompli, » renvoie non seulement à la phase de la révélation, mais aussi celle de la restauration. Comment ? De quelle manière ? De quelle manière Christ a-t-il restauré la gloire de Dieu en l’humanité au moment de sa mort ? De quelle manière ?

De deux manières ; réfléchissez là-dessus avec moi. Tout d’abord, au moment de sa mort, il a pleinement restauré la gloire de Dieu en l’humanité dans le sens où il l’a restauré pour nous en lui-même, en tant que représentant de l’humanité. Est-ce que vous me suivez ? Est-ce que vous voyez ce que je veux dire ? Voyez-vous, il vous faut accepter cela parce que si vous reconnaissez que Christ nous a pleinement révélé la gloire de Dieu, vous devez aussi reconnaître que pour faire cela, il a pleinement restauré cette gloire en lui-même. D’accord ? Et il était un homme, n’est-ce pas ? Oui, il était un homme. Il était le second Adam {1 Co 15 : 45-47}, à la tête d’une nouvelle race, un représentant de l’humanité. Et, mes chers amis, il a pleinement restauré la gloire de Dieu en lui-même, en notre faveur. Amen ? {Amen}

Permettez-moi de confirmer cela par une citation de l’inspiration : Atlantic Union Gleaner, 26 août 1903 : « Il vînt, » Il, c’est-à-dire Dieu le Fils, Jésus-Christ, « Il vînt sur cette terre et se tînt à la tête de l’humanité, » le second Adam, à la tête d’une nouvelle race. « Il vînt sur cette terre et se tint à la tête de l’humanité afin de concevoir pour vous et moi un caractère sans défaut par son obéissance à la loi. »

Question : au moment de sa mort, est-ce qu’il avait déjà conçu ce caractère ? L’avait-il déjà conçu ? Dîtes-moi, j’ai besoin d’une réponse. L’avait-il déjà conçu au moment de sa mort ?  Oui, absolument. Il n’y a pas de doute à ce sujet. Il avait conçu pour vous et moi un caractère sans défaut, par son obéissance à la loi de Dieu. Par conséquent, il avait pleinement restauré la gloire de Dieu en l’humanité, dans le sens où il l’avait restauré pour nous en lui-même, en tant que représentant de l’humanité. Est-ce que nous sommes tous d’accord ? Bien.

Cependant, il y a une deuxième façon. Il y a une deuxième façon par laquelle la restauration aussi a été accomplie au moment de sa mort. Soyez attentifs. Elle a été accomplie au moment de sa mort, parce que par sa mort, il rendait librement et immédiatement accessibles à quiconque viendrait et les recevrait toutes les provisions nécessaires pour que la gloire de Dieu puisse être restaurée en nous, par Jésus-Christ. Laissez-moi répéter cela : la deuxième façon par laquelle il a restauré la gloire de Dieu dans l’humanité… La deuxième façon par laquelle il a restauré la gloire de Dieu dans l’humanité, au moment de sa mort, est que, par sa mort, il rendait librement et immédiatement accessibles à quiconque viendrait et les recevrait toutes les provisions nécessaires pour que la gloire de Dieu puisse être restaurée en nous, par Jésus-Christ.

Résumons-le ainsi : Christ a restauré la gloire de Dieu en lui-même, pour nous, et il a totalement pourvu aux exigences par lesquelles sa gloire peut être restaurée en nous, grâce à lui.

Est-ce que cela vous aide ? Est-ce que cela vous aide à comprendre comment cela fonctionne ? Je le répète : Christ a pleinement restauré la gloire de Dieu en lui-même, pour nous, en tant que notre représentant, à la tête de l’humanité, mais il a aussi entièrement pourvu aux exigences par lesquelles sa gloire peut être restaurée en nous par sa grâce. D’accord ?

Alors cette provision pleine et entière qui a été rendue accessible par sa mort, à quiconque vient et la reçoit, quelle est-elle ? Elle a deux dimensions. Elle a quoi ? Deux dimensions. Et ce sera là le sujet des études qui vont suivre. Quelle est cette provision de grâce à deux dimensions ?  Je crois de tout mon cœur qu’elle est symbolisée dans ce qui se passe quelques minutes après ce cri de victoire, « Tout est accompli. » Prenez cette histoire avec moi dans Jean 19 :  34. Je vais chercher ce passage dans ma Bible, parce que je veux lire en un peu plus que ce que je vous ai noté sans le dossier. Jean chapitre 19 ; vous aussi, n’hésitez pas à prendre votre Bible. Afin de bien comprendre, commençons au verset 30, d’accord ? Jean 19 : 30 : « Quand Jésus eu pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit. » Verset 31 : « Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, -car c’était la préparation » C’est-à-dire quel jour ? Vendredi. « …et ce jour de sabbat était un grand jour, » – pause.

Qu’est-ce qui fait que qu’un Sabbat est un grand jour ? Un sabbat est un grand jour quand il tombe sur un jour de fête, qui revient à une date précise chaque année, sans être attaché à un jour de la semaine en particulier, comme Noël aujourd’hui : une année elle tombe un lundi, l’année suivant un mardi, celle d’après un mercredi. Ces grands jours de fête avaient lieu à une date fixe et tombaient donc sur un jour différent de la semaine chaque année. Et tous les sept ans, ils tombaient sur le septième jour. Et c’est ce qui faisait de ces Sabbat des doubles sabbats ou des grands jours. Est-ce que vous comprenez ? Un grand jour de Sabbat était donc un jour très spécial qui était honoré de façon très spéciale. Donc pourquoi ceux qui gardait le Sabbat avec acharnement étaient-ils réellement nerveux ? Parce qu’on ne pouvait pas garder le Sabbat et avoir des corps sur une croix.

Ecoutez donc : « Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, -car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. » Pourquoi voulaient-ils leur rompre les jambes ? Afin qu’ils meurent plus vite et que les corps puissent être enlevés et enterrés avant que le Sabbat ne commence. Voyez-vous, ne voulant pas empiéter sur le Sabbat, ils veulent que le corps du maître du Sabbat {Mc 2 : 28}, qu’ils viennent de crucifier, soit rapidement descendu de la croix, afin de ne pas empiéter sur le Sabbat.

Mes chers amis, s’il vous plaît, ne pensez pas que ce genre d’hypocrisie est l’apanage exclusif des scribes et des Pharisiens. Nous aussi nous sommes capables d’agir avec une telle hypocrisie. Est-ce que vous le reconnaissez ? C’est un trait de notre nature humaine. Nous en sommes tous capables. Normalement, la mort par crucifixion est un processus long, interminable et extrêmement douloureux. Mais si vous brisez les jambes des victimes, alors elles ne peuvent plus soutenir leur poids. Si elles sont brisées, les jambes ne les supportent plus. Par conséquent, tout le poids de leur corps pèse sur les bras, créant une constriction au niveau de la poitrine et bientôt la victime suffoque et ne peut plus respirer. Et pour les larrons, c’était un acte de clémence, car ils mourraient ainsi plus rapidement. Mais regardons l’histoire ; verset 32 : « Les soldats vinrent dons, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui avait été crucifié avec lui. S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes. »

Et en fait, ils ne le pouvaient pas. Pourquoi ? Parce que la parole infaillible de la prophétie avait dit qu’il garderait tous ses os, qu’aucun d’eux ne serait brisé. {Ps 34 : 20} On ne peut pas dédire les Ecritures.

Mais afin de s’assurer qu’il n’était pas seulement dans un coma ou inconscient, qu’a fait l’un des soldats ? Verset 34 : « Mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt, » écoutez bien mes amis ; « aussitôt, » que s’est-il passé ? « …il sortit du sang et de l’eau. » Il est très important de remarquer combien il est important pour Jean que nous sachions avec certitude ce qui s’est vraiment passé. Regardez au verset suivant : « Celui qui l’a vu en a rendu témoignage. » Qu’est-ce qu’il nous garantit ici ? « C’est le témoignage d’un témoin oculaire, pas un ouï-dire ; je l’ai vu de mes propres yeux. » Suite de la phrase : « et son témoignage est vrai. » « Je vous dis la vérité. Je vous dis exactement ce que j’ai vu de mes propres yeux. » Il était très important pour lui que nous ayons l’assurance que tout cela s’est réellement passé, n’est-ce pas ? Phrase suivante : « Et il sait qu’il dit vrai. » « J’ai n’ai aucun doute, je dis la vérité, je l’ai vu de mes propres yeux. Du sang et de l’eau sont sortis du côté percé de Jésus. » De toute évidence, il est important pour lui que nous sachions ce qui s’est passé, n’est-ce pas ? Pourquoi ? Fin du verset : « afin que vous croyiez aussi. » Eh bien, d’accord. Mais dis-nous, Jean, pourquoi est-il si important que nous croyions sans l’ombre d’un doute que du sang et de l’eau ont coulé du côté percé de Jésus ? Pourquoi est-ce si important ?

Alors, certaines personnes disent que cela confirme simplement le fait que Christ était le Messie, parce que chaque détail de la prophétie s’est accompli. Et oui, c’est effectivement une partie de la réponse ; regardez le verset suivant : « Ces choses sont arrivées, afin que l’Ecriture fût accomplie : Aucun de ses os ne sera brisé. » Verset 37 : « Et ailleurs l’Ecriture dit encore : Ils verront celui qu’ils ont percé. » {Za 12 : 10}

Mais remarquez s’il vous plaît que Jean ne voulait pas seulement que nous sachions qu’il a été percé. Mais il voulait que nous sachions quoi ? Que du sang et de l’eau ont coulé. Toutes les prophéties mentionnent le fait qu’il a été percé. Donc de toute évidence, le fait que le sang et l’eau ont coulé dépasse le simple accomplissement de ces prophéties. Est-ce que vous suivez ? Est-ce que vous voyez cela ? Il est clairement important pour Jean que nous sachions, sans l’ombre d’un doute, que du sang et de l’eau ont coulé du côté percé de Jésus.

D’accord, mais pourquoi Jean ? Pourquoi est-ce si important ? Mes chers amis, cela est si, si important, parce que le sang et l’eau sont le symbole magnifique de la double provision de la grâce, par laquelle la gloire de Dieu peut être restaurée en nous, par Christ. Amen ? {Amen} Le sang et l’eau symbolisent cette double provision de la grâce, cette provision toute-puissante par laquelle la gloire de Dieu peut être restaurée en nous, par Christ.

A présent, réfléchissez là-dessus avec moi s’il vous plaît. Cela est si passionnant ; c’est une vérité si précieuse. Le sang et l’eau peuvent, et en fait doivent être distingués, mais ils ne peuvent ni ne doivent jamais être séparés. Ils ne peuvent être séparés ; ils ne doivent jamais être séparés. Avez-vous entendu ce que je viens de dire ? Le sang et l’eau peuvent être distingués, mais ils ne peuvent pas, ils ne doivent pas être séparés. Ne le faite pas. Voyez-vous, ils coulent du même côté percé. Ils sont la double provision provenant du même Sauveur bienveillant. En fait, la foi qui accepte le sang acceptera aussi l’eau. Le sang et l’eau, c’est ce que nous allons maintenant étudier dans ce séminaire. Et c’est cette double provision qui rend la restauration possible. Vous voyez où je veux en venir ?

Le sang, que fait le sang ?

Quel est le titre de l’étude de ce soir ? Quel est-il ? « Justifiés par son sang. » {Ro 5 : 9} Que fait le sang ? Il nous justifie. Et à votre avis que fait l’eau ? Elle nous sanctifie. Le sang justifie et l’eau sanctifie.

Mes chers amis, s’il vous plaît, réfléchissons avec diligence pour comprendre cette double provision. Il va falloir que nous l’étudiions étape par étape. Et je dois admettre que cela me gêne un peu, parce que, en un sens, je sépare les deux en les étudiant d’abord l’un puis l’autre. Je vous encourage donc fortement à revenir pour le reste de l’étude sur l’eau. Nous allons d’abord nous concentrer sur le sang afin de comprendre son rôle, mais sachez s’il vous plaît que le sang ne constitue que la moitié de la double provision de la grâce. Il est aussi nécessaire de comprendre et d’apprécier le rôle de l’eau. Est-ce que vous êtes d’accord ? Donc si vous restez pour cette étude sur le sang, j’en conclut que vous vous engagez à revenir pour l’étude sur l’eau, d’accord ? Est-ce que peux tirer cette conclusion ? Parce que si je ne le peux pas, je devrai prêcher toute la nuit et vous garder ici jusqu’à ce que vous ayez l’ensemble du tableau. Ok.

Donc le sang, commençons avec le sang. Tout d’abord, que fait le sang ? C’est une question importante. En fait, commençons avec une question encore plus basique ce celle-là. Que représente le sang ? Que représente le sang ? La vie, très bien. La Bible dit dans la version King James : « Car la vie de la chair est dans le sang. » {Lé 17 : 11} Donc le sang de Christ représente la vie substitutionnaire de Christ. D’accord ? Une vie de parfaite obéissance. Mais est-ce là tout ce que le sang représente ? Que représente encore le sang versé ? La mort, la mort. Donc comprenez, s’il vous plaît que le sang de Christ- C’est très important ; nous ne sommes pas en train d’entrer dans des détails inutiles. Comprenez, s’il vous plaît que le sang de Christ représente à la fois la vie substitutionnaire et la mort sacrificielle de Jésus-Christ. Est-ce que vous suivez ?

Si vous voulez formuler cette idée avec des termes théologique, nous pouvons dire que le sang représente à la fois l’obéissance active et passive de Christ. Permettez-moi d’expliquer cela. « L’obéissance active de Christ, » qu’est-ce que c’est ? C’est sa vie de conformité délibérée et consciencieuse à toutes les exigences de la loi, pour nous.

Par exemple : quand il est venu au Jourdain pour se faire baptiser, que lui a dit Jean ? « C’est toi qui devrais me baptiser. » Et Jésus a répondu : « Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous » quoi ? « …que nous accomplissions tout ce qui est juste. » {Ma 3 : 15} Très intéressant. Jésus tenait absolument à faire quoi ? A accomplir tout ce qui est juste. En d’autres termes, il tenait absolument à remplir chaque exigence de la loi juste, pour qui ? Est-ce qu’il s’est baptisé pour lui-même ? Est-ce qu’il avait besoin d’être baptisé ? Est-ce qu’il avait besoin de vivre cette cérémonie qui symbolise la purification du péché, la mort du moi ? Est-ce qu’il avait personnellement besoin de tout cela ? Non. Donc pour qui se fait-il baptiser ? Pour nous. Il était en train de remplir chaque exigence de la loi, en notre faveur. Et sa vie entière était une vie d’obéissance volontaire et délibérée à chaque exigence de la loi, en notre faveur. Voilà ce que l’on appelle l’obéissance active de Christ. Est-ce que vous suivez ? Et on retrouve cette vie dans son sang, car la vie est dans le sang. Cette vie d’obéissance parfaite et active est symbolisée dans le sang de Christ. Ok ? Est-ce que tout est clair pour vous ?

Ensuite, le sang en tant que représentation de la mort sacrificielle de Christ est ce que l’on appelle « son obéissance passive. » Qu’est-ce que l’on entend par obéissance passive ? Eh bien, il s’agit de sa mort. Voyez-vous, Paul dit dans Philippiens qu’il s’est rendu obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. {Ph 2 : 8} Mais s’est-il crucifié lui-même ? Non, il a permis qu’on le crucifie. C’est pour cela qu’on dit que cette obéissance est passive. C’est quelque chose qu’on lui a fait. Il remplissait ainsi l’exigence de la loi en ce qui concerne la conséquence de la désobéissance en acceptant d’être crucifié, d’être tué. Est-ce que vous suivez ? Voilà ce que l’on appelle « l’obéissance passive de Christ. »

Alors, que représente donc le sang ? A la fois la vie substitutionnaire et la mort sacrificielle de Jésus, son obéissance active et passive. Est-ce que cela est clair pour vous ? Ok. Qu’est-ce que le sang fait pour nous ? Qu’est-ce que le sang fait pour nous ? Il nous justifie. Amen ? {Amen} Romains 5 : 9, le texte d’où est tiré le titre de notre étude : « A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés » par quoi ? « …par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. » « Sauvés par lui de la colère. » Voyez-vous, grâce à son sang répandu, Christ a pris sur lui toute la colère dirigée contre le péché afin qu’en acceptant son sang, nous n’ayons pas à recevoir cette colère. Amen ? C’est ce que contient la coupe. {Ma 10 : 38-39} Nous n’avons pas à boire la coupe, parce que Jésus l’a fait, et il l’a bu jusqu’à la lie… pour nous, il a pris sur lui la colère, la justice de Dieu contre le péché. {Bible Commentary Vol. 5 1108.3}

Justifiés. Être justifié, c’est être libéré de la condamnation. Comme le disent les Ecritures dans Hébreux 9 : 22, « … sans effusion de sang il n’y a pas » de quoi ? « …de pardon. » Mais permettez-moi de vous poser une question rapidement. La difficulté est bien réelle dans certains secteurs et institutions de cette église, qui peinent avec ce concept. « Sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. » Est-ce que cela veut dire que nous avons un Dieu assoiffé de sang ? Voyez-vous, la raison pour laquelle certaines personnes ont du mal avec ce concept, avec le fait qu’il doit avoir effusion de sang avant que Dieu ne pardonne, c’est qu’elles pensent immédiatement à la pratique païenne où l’on doit étrangler un animal, l’égorger afin d’apaiser une divinité en colère. Vous voyez ce que je veux dire ? Pour échapper à la fureur de cette divinité, il faut d’abord qu’elle voie du sang couler, et elle pourra ensuite pardonner. Est-ce ce qui se passe ici ? Mes chers amis, sachez s’il vous plaît que le fait qu’il n’y a ni pardon, ni rémission des péchés sans effusion de sang, ne signifie pas que nous avons un Dieu vengeur et assoiffé de sang. Non. Pourquoi faut-il une effusion de sang ?

Question rapide : qu’est-ce que le péché ? C’est faire le choix de rejeter Dieu. Parce que quand on choisit de rejeter l’autorité de Dieu, on choisit de rejeter Dieu lui-même. Pourquoi ? Parce que Dieu est autorité. Et le péché est le rejet de l’autorité de Dieu, c’est la transgression de la loi. {1 Jn 3 : 4} Quand vous faites le choix de rejeter l’autorité de Dieu, alors vous choisissez de rejeter Dieu, et par conséquent, vous choisissez quoi ? La mort. Pourquoi ? Parce que Dieu est la seule source de vie. Est-ce que vous suivez ? Par conséquent, quand on pèche, on choisit de mourir. Est-ce que cela est clair ? C’est ce que Dieu a essayé d’empêcher nos premiers parents de faire. « …Car le jour où tu en mangeras, » tu quoi ? « …tu mourras. » Et pourtant, ils ont choisi de manger et donc ils ont choisi de quoi ? De mourir.

Mes chers amis, la raison pour laquelle Dieu ne peut pas se contenter de fermer les yeux sur notre choix, c’est parce qu’en le faisant, il violerait notre libre-arbitre. Souvenez-vous : pour qu’il y ait justice, il faut que notre choix soit honoré. Et donc quand l’homme a choisi de pécher, Dieu s’est retrouvé dans une situation très difficile. S’il avait juste fermé les yeux et dit : « Oh, je vous le pardonne ; je ne vais pas vous laisser mourir. » qui se serait levé devant l’univers entier clamant haut et fort : « Je vous l’avais dit ! Nous ne sommes que des robots. Ils ont choisi la mort, et Dieu ne les laisse pas mourir. » Qui aurait fait cela ? Satan. Ne pensez pas un seul instant qu’il aurait manqué cette occasion. Mes chers amis, c’est pour cette raison même que sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon : pour que notre choix soit honoré, quelqu’un ou quelque chose devait mourir. Est-ce que vous comprenez ? Cela est indispensable si nous voulons être pardonnés tout en préservant notre libre-arbitre. Est-ce que cela est clair pour vous ? C’est pour cela que Jésus-Christ est venu et a pris la conséquence de notre choix sur lui, répandant son sang afin de remplir l’exigence de la loi, qui dit que « L’âme qui pèche, c’est » quoi ? « …celle qui mourra. » {Ez 18 : 4,20} Et ainsi, il honore notre choix, et nous donne la possibilité de faire un nouveau choix. Il est très important de saisir et de comprendre cela.

A présent, revenons-en à ce que fait le sang : il justifie, d’accord ? Il nous justifie. Et je dis loué soit Dieu pour le sang. Et vous dîtes ? {Amen} Nous sommes justifiés par le sang. Mais, mes amis, il est impossible de dire « amen » avec l’enthousiasme requis si vous ne comprenez d’abord quelques petites choses.

Permettez-moi d’illustrer cela : si je sortais dans les rues de la ville après cette réunion et que je rencontrais un inconnu, que je m’approchais de lui, et lui disais : « Ecoute mon ami, je voudrais juste que tu saches que par le sang de Christ, tu es justifié. » Est-ce que je peux m’attendre à ce qu’il dise ? « Oh, merci beaucoup. Oh, c’est une bonne chose à savoir. Je te suis profondément reconnaissant, merci de me l’avoir dit. » Est-ce que je peux m’attendre à cette réponse. Non. Pourquoi ? Eh bien parce que cet inconnu doit d’abord comprendre certaines choses. D’accord ?

Qu’a-t-il besoin de comprendre ? Tout d’abord (1) il doit comprendre qu’il est sous la condamnation ; il est condamné à mort, d’accord ? Et il a besoin d’être justifiée. Deuxièmement, (2) il doit comprendre ce qui est exigé de lui afin qu’il soit justifié. S’il y a peu d’exigence, alors il n’appréciera pas beaucoup le fait que c’est le sang qui les rempli. Est-ce que vous suivez cette logique ? Donc il doit non seulement comprendre ce qui est exigé pour être justifié, mais (3) il doit aussi comprendre qu’il est totalement incapable de remplir ces exigences. Est-ce que cela vous semble clair ? Et c’est une fois qu’il comprend ces choses, c’est à ce moment, et seulement à ce moment qu’il est en position de véritablement apprécier le fait que par le sang, les conditions qu’il est incapable de remplir par lui-même sont remplies, et qu’il est justifié et délivré de la condamnation à mort qu’il avait attiré sur lui par ses péchés.

Eh bien, ce qui est vrai pour un inconnu marchant dans les rues de la ville est vrai pour chacun de nous ici présent. Et, mes chers amis, la raison pour laquelle tant d’entre nous restent perplexes face à la précieuse bonne nouvelle de l’Evangile, qui dit que par le sang de Christ, nous sommes justifiés, c’est que nous-même, nous ne comprenons pas ces choses. Est-ce que vous suivez ? Nous avons besoin de comprendre ces choses. Donc réfléchissez avec moi s’il vous plaît.

Tout d’abord, est-ce que nous reconnaissons tous que nous sommes sous la condamnation ? J’espère que oui. Pourquoi sommes-nous tous sous la condamnation ? Parce que « tous ont péché, » et que « le salaire du péché, c’est »quoi ? « …la mort. » {Ro 3 : 23, 6 : 23} « L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. » {Ez 18 : 4, 20} Est-ce que vous comprenez la condition que vous devez remplir afin d’être justifiés ? Et est-ce que vous comprenez à quel point vous êtes impuissants et incapables de remplir cette condition ? Réfléchissez avec moi. Quelle condition devons-nous remplir afin d’être justifiés ? Quelle condition devons-nous remplir afin d’être justifiés ? J’entends des bouts de bonne réponse par-ci par-là. Permettez-moi de vous lire ce que nous devons faire afin d’être justifiés. Et il se peut que cela inquiète certains d’entre vous, mais ce n’est pas grave. Romains 2 : 13.  C’est l’apôtre Paul qui écrit : « Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. » Que devons-nous faire pour être justifiés ? Dîtes-moi donc, que devons-nous faire ? Nous devons mettre la loi en pratique. Est-ce que nous sommes d’accord là-dessus ? Je ne le dis pas de ma propre autorité. Je le dis avec l’autorité des Ecritures. Ceux qui mettent en pratique la loi serons justifiés. D’accord ?

Si cela vous pose un problème, alors je n’y suis pour rien, c’est Paul qui le dit. Et à quoi vous fait penser ce verset ? « Ceux qui mettent la loi en pratique seront justifiés. » Il est presque similaire à quelle doctrine ? La justification par les œuvres, n’est-ce pas ? Est-ce que Paul a fait une erreur ? Est-ce que son passé de Pharisien a repris le dessus et l’a poussé à se tromper ? Est-il devenu légaliste ? Dans Romains 3 : 20… Dans Romains 2 : 13, est-ce qu’il s’est trompé ? Non mes chers amis. « Toute Ecriture est inspirée de Dieu. » {1 Ti 3 : 16} et cela inclut Romains 2 : 13. Voyez-vous, il faut que vous compreniez quelque chose. Ici, il ne s’agit pas de légalisme. Nous entrons dans le domaine du légalisme quand nous essayons de remplir la condition par laquelle nous serons justifiés par nos propres moyens. Amen ? {Amen}

Voyez-vous, Dieu est juste tout en justifiant {Ro 3 : 26} ; qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que Dieu ne justifie personne au détriment de la loi. Il honore les exigences de la loi tout en nous justifiant. C’est ce processus qui est au cœur de la vie et de la mort de Jésus. Amen ? {Amen} C’est le fait qu’il ait mis la loi en pratique pour nous, afin que par ses œuvres et pas sa mort, nous soyons justifiés. Est-ce que cela est clair ? Dieu ne justifie personne au détriment de la loi. La beauté du plan du salut, c’est que l’accomplissement parfait de la loi en notre faveur nous a été rendu accessible par la foi en Jésus-Christ. C’est ce que l’on appelle la justification par quoi ? Par la foi. C’est ce que l’on appelle la justification par la foi. Oh mes amis, comprenez bien cela s’il vous plaît.

Seuls ceux qui mettent la loi en pratique seront justifiés. Analysons cela. Quelle est cette exigence de la loi… que nous devons mettre en pratique afin d’être justifiés ? Tout d’abord, qu’exige la loi pour quiconque pèche ? Ezéchiel 18 : 4 : « …l’âme qui pèche, c’est celle qui » quoi ? « …mourra. » Est-ce que nous avons péché ? Merci mon frère, je suis content de voir que nous sommes deux. Les autres, vous êtes des anges. Est-ce que nous avons péché ? Ok. Tous ont péché. {Ro 3 : 23} Ok, nous avons tous péché. Et quel est le salaire du péché ? Romains 6 : 23 : « La mort, »d’accord ? Donc puisque nous avons tous péché et puisque la loi exige que nous mourrions, si vous avez péché et que vous voulez mettre la loi en pratique, ce qui est indispensable pour être justifié, que devez-vous faire ? Vous devez mourir pour vos péchés. Est-ce que vous suivez ? Seuls ceux qui mettent la loi en pratique sont justifiés. La loi dit que si vous avez péché, vous devez mourir pour vos péchés. Si vous voulez mettre la loi en pratique, en tant que pécheur, que devez-vous faire ? Vous devez mourir pour vos péchés. Vous ne pouvez pas arriver à une autre conclusion.

Alors gloire soit rendue à Dieu parce qu’il y a deux façons dont vous pouvez remplir cette exigence de la loi. Amen ? {Amen} Premièrement, vous pouvez faire le choix de la remplir par vos propres moyens. Et vous savez, la chose la plus étonnante et stupéfiante, c’est que la vaste majorité de la race humaine choisit de faire cela. Elle choisit de remplir l’exigence de la loi contre le péché par ses propres moyens. Quelle folie, quelle incroyable folie. Et si nous nous bornons à mourir pour nos péchés, que devra faire le Père ? Il devra nous laisser mourir pour nos péchés pour l’éternité. S’il vous plaît, ne faites pas ce choix ! S’il vous plaît, ne faites pas ce choix.

Payant un prix infini avec son Fils, le Père a créé une magnifique alternative. Une option : vous pouvez choisir d’accepter par la foi le sang de Jésus, qui représente sa mort sacrificielle ; et par la foi en son sang, vous pouvez remplir l’exigence de la loi contre vos péchés, parce que Jésus meurt, est mort pour vos péchés. Amen ? {Amen} Il n’est pas mort pour ses propres péchés. Tous nos péchés lui ont été imputés et il est mort à cause d’eux, afin de remplir l’exigence de la loi en notre faveur. S’il vous plaît, choisissez d’accepter par la foi son sang qui représente sa mort sacrificielle, afin que l’exigence de la loi en ce qui concerne vos péchés soit remplie pour vous, par la foi dans le sang de Jésus. Est-ce que tout est clair ? Mais nous n’avons pas terminé ; nous n’avons pas terminé.

Souvenez-vous : le sang ne représente pas seulement la mort sacrificielle, le sang représente quoi ? La vie substitutionnaire. Qu’est-ce que cela a à voir avec tout cela ? Soyez patients et réfléchissez avec moi. Voyez-vous l’exigence de la loi ne consiste pas seulement à demander que toute désobéissance soit pleinement punie ; la loi exige aussi que nous ayons une parfaite quoi ? Une parfaite obéissance. Est-ce que vous suivez ? Parfaite à quel point ? Quand Jésus prêchait au sujet de la loi durant le sermon sur la montagne, il a résumé son étude remarquable avec ces mots, au verset 48 ; Mathieu 5 : 48 : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Wow. Mais on s’y attendait ; après tout, qu’est-ce que la loi ? La transcription du caractère de Dieu. {PJ 265.2} A quel point Dieu est-il parfait ? Il est infiniment parfait. Par conséquent, à quel point l’idéal que nous devons atteindre est-il parfait ? Il est infiniment parfait. Est-ce que vous entendez le vocabulaire que j’utilise ici intentionnellement ?

Ecoutez : Les Paraboles de Jésus, page 272 : « Notre Père exige de ses enfants la perfection. Sa loi est l’expression de son caractère, et en même temps le modèle du nôtre.  Cet idéal [infini], » quel type d’idéal ? « Cet idéal [infini] est présenté à chacun, afin d’écarter de l’esprit humain tout malentendu sur la nature des sujets que le Seigneur recevra dans son royaume. » La loi est un idéal infini. Psaumes 119 : 96. Ecoutez ce que dit David : « Je vois des bornes à tout ce qui est parfait : Tes commandements n’ont point de limites. » Ils sont incommensurables, infinis.

Manuscript 21, Manuscript Release volume 21, page 409 ; écoutez : « En tant que peuple choisi par Dieu, nous devons être ce qu’il désire que nous soyons en tout point. Nous devons obéir de façon stricte à la loi donnée par Christ sur le Mont Sinaï. Cette loi est l’idéal du caractère divin, et aucune comparaison ne peut être faite entre cette loi et ce que l’esprit humain peut concevoir. C’est un idéal immuable d’une perfection absolue mis en place par le Dieu infini. Sans aide, l’esprit humain ne peut le comprendre. En tant qu’expression du caractère de Dieu, elle est aussi élevée que les cieux et dépasse toute mesure… » De quel type d’idéal parle-t-on ? D’un idéal infini, qui dépasse toute mesure.

En voici une autre pour que vous compreniez bien. Selected Message, volume 1 page 198 : « La justice de Dieu est absolue. Sa justice caractérise toutes ses œuvres, toutes ses lois. Ce qu’est Dieu, son peuple doit l’être aussi. » [Voir aussi MC1 231.2] A quoi est-ce que cela vous fait penser ? Aux mots de Jésus : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » {Ma 5 : 48} Mes chers amis, est-ce que vous entendez l’exigence de la loi ? L’écoutez-vous ? Elle exige une perfection égale à celle de qui ? De Dieu. Mais est-ce qu’il suffit de l’écoutez ? Non, non, non, non, non. Ce ne sont pas en effet ceux qui écoutent la loi qui sont justifiés, mais qui ? Ceux qui la mettent en pratique. {Ro 2 : 13}

Que Dieu nous vienne en aide ; j’ai une question pour vous ce soir. Où en êtes-vous ? Parvenez-vous à atteindre cet idéal ? Possédez-vous cette obéissance et êtes-vous prêts à l’offrir à Dieu ? Est-elle suffisante pour atteindre cet idéal infini de justice ? Est-ce que vous la possédez ? Est-ce que quelqu’un ici présent la possède en lui-même ? Dîtes-moi… Ce verset, qui nous dit que « tous ont péché, » que dit-il ensuite ? « Car tous ont péché et » quoi ? « …sont privés de la gloire de Dieu. » {Ro 3 : 23} Qu’est-ce que la gloire ? Le caractère. Et quelle est la transcription, l’expression de ce caractère ? La loi.

Et au fait, en grec, le temps utilisé ici est le présent actif. N’hésitez pas à faire quelques recherches. Souvenez-vous : le présent actif qu’une action, quelle qu’elle soit, est en cours, qu’elle est continue. Dans ce cas c’est le fait d’être privé. En d’autres termes, ce que Paul dit ici, c’est que tous ont péché, que tous ont transgressé la loi et que nous continuons donc tous à être privés de cet idéal infini. Combien d’entre nous ? Tous. Est-ce que cela vaut aussi les saints les plus sanctifiés ? Oui. Même les saints les plus sanctifiés sont privés de la gloire de Dieu. Et en réalité, les saints les plus sanctifiés sont les premiers à le reconnaître.

Oh, mes amis, quel est notre problème ? Nous sommes déchus, et dans cette condition, toute notre justice est comme quoi ? Un vêtement souillé. Esaïe 64 : 6 : « Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé… » Et cette traduction est plutôt douce par rapport au texte hébreu. Je ne suis pas à l’aise avec l’idée de vous dire ce que le texte hébreu dit vraiment. Peut-être plus tard. Les bonnes choses que nous faisons, c’est-à-dire notre justice, sont comme un vêtement souillé. Est-ce que vous imaginez comment sont les mauvaises choses que nous faisons ? Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que nous sommes impurs et dans cette condition impure, le mieux que nous puissions faire est quand même souillé. Qu’est-ce que nous rend impurs ? La souillure de l’égoïsme, qui rend impures même nos meilleures actions. Vers Jésus, page 95 : « Avant la chute, » quand ? « Avant la chute, il était possible pour Adam… » Notez bien, de quel temps s’agit-il ? Du passé ; c’est de l’histoire ancienne. C’est quelque chose qui était là, mais qui ne l’est plus. « Avant la chute, il était possible pour Adam d’acquérir un caractère juste par l’obéissance à la loi de Dieu. Mais il échoua, et, à cause de son péché, notre nature est déchue et nous sommes incapables de nous rendre justes. » A cause du péché de qui ? « …de son péché. » Notre nature est quoi ? « …déchue et nous sommes incapables de nous rendre justes par nous-mêmes. » « Etant pécheurs, » et notez bien que le texte ne dit pas : ‘depuis que nous sommes devenus mauvais.’ Il nous dit : « Etant » quoi ? « …pécheurs, mauvais, nous ne pouvons pas obéir parfaitement à une loi sainte. » Nous ne pouvons pas obéir ? Non. « Nous ne pouvons pas » quoi ? « …obéir parfaitement à une loi sainte. » « Nous ne possédons pas de justice personnelle qui nous permette de répondre aux exigences de la loi de Dieu. » Est-ce que vous suivez ? Pouvons-nous tous dire « amen » ? {Amen} Est-ce que vous reconnaissez tous cela ? A cause de notre condition déchue, « nous ne possédons pas de justice personnelle qui nous permette de répondre aux exigences de la loi de Dieu. »Néanmoins, est-ce que cela est aussi vrai pour les saints les plus sanctifiés ?

Oh, voilà le piège dans lequel tant tombent. Tant disent : « Eh bien c’est l’état, la condition, la situation dans lesquels sont ceux qui ne sont pas convertis. Mais quand je suis converti et que je reçois la puissance du Saint-Esprit, alors je peux produire une obéissance qui atteint cet idéal de justice infinie. » Oh, mes chers amis, même le saint le plus sanctifié est privé de la gloire de Dieu. Ecoutez, Sanctified Life, page 81 : « Ceux aiment Dieu d’un amour authentique manifesteront le désir sincère de connaître et de faire sa volonté. Mais celui qui recherche véritablement à rendre saints son cœur et sa vie fait de la loi de Dieu ses délices et déplore uniquement le fait qu’il échoue à remplir ses exigences. » Amen ? {Amen} Ceux qui recherchent réellement à rendre saints leur cœur et leur vie font quoi ? Ils déplorent uniquement le fait qu’ils échouent à atteindre cet idéal. Et c’est ce qui m’inquiète pour l’église de Laodicée. Ils pensent qu’ils sont quoi ?  Riches, enrichis, et qu’ils n’ont besoin de rien, et ils ne savent même pas qu’ils sont malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus. {Ap 3 : 17}

Mes amis, où donc pouvons-nous trouver une justice, une obéissance qui atteindra cet idéal infini ? Nous en avons besoin si nous voulons être justifiés. Seuls ceux qui mettent la loi en pratique seront justifiés. {Ro 2 : 13}Seuls ceux ayant une obéissance égale à cet idéal, formulé ainsi : « Soyez-donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. {Ma 5 : 48} Seuls ceux ayant une obéissance égalant cet idéal seront justifiés. Où la trouverons-nous donc ? Pouvons-nous la trouver en nous-même ? Non ; où devons-nous donc la chercher ? Nous devons la chercher autre part. Et loué soit Dieu, elle se trouve en la personne de Jésus-Christ. Amen ? {Amen} Et elle nous appartient si nous avons foi en son sang, qui représente cette fois-ci sa vie substitutionnaire, son obéissance active. Amen ? {Amen}

Est-ce que sa vie a atteint cet idéal infini ? L’a-t-elle atteint ? Oui ! Oui ! Il est le reflet de la gloire du Père. {Hé 1 : 3} « En lui habite corporellement toute la plénitude divine. » {Co 2 : 9} Jésus-Christ avait cette obéissance qui égale l’idéal infini. Ecoutez : Testimonies, volume 6, page 60 : « La vie de Christ révèle un caractère infiniment parfait. » Est-ce qu’un caractère infiniment parfait peut égaler un idéal infini ? Oui. Est-ce que Jésus avait une perfection égale à celle de Dieu le Père ? Oui. Il a dit : « Celui qui m’a vu » a quoi ? « …a vu le Père. » {Jn 14 : 9}Les Ecritures disent qu’il est l’empreinte de la personne du Père, le reflet de sa gloire. {Hé 1 : 3} Jésus avait toute la perfection exigée par la loi. Et Jésus a toute la perfection dont nous avons besoin afin de mettre la loi en pratique, par la foi en son sang. Amen ? {Amen} Voici ce qu’est l’Evangile, mes chers amis, voici l’Evangile.

Vers Jésus, page 95 ; écoutez bien : « Nous ne possédons pas de justice personnelle qui nous permette de répondre aux exigences de la loi de Dieu. Mais Jésus-Christ nous a préparé une issue. Il a vécu sur la terre au milieu des même épreuves et des mêmes tentations que nous. Il a vécu sans péché. Il est mort pour nous et, maintenant, il s’offre à prendre sur lui nos péchés et à nous donner sa justice. » Est-ce une bonne affaire ? « Si vous vous donnez à lui et si vous l’acceptez comme votre Sauveur, quelque coupable que votre vie ait pu être, vous êtes, à cause de lui, » quoi ? « …considéré comme étant juste. » Pour quelle raison ? Ecoutez : « Le caractère de Jésus-Christ est substitué à votre caractère, et vous avez accès auprès de Dieu comme si vous n’aviez jamais péché. » Amen ? {Amen} Quand vous venez au pied de la croix et que vous acceptez par la foi le sang de Jésus, ce caractère infiniment parfait vous est attribué. Son caractère s’élève à la place de votre caractère. C’est pour cela que vous êtes considéré comme juste, parce que même si vous ne l’êtes pas par vous-même, vous l’êtes par la foi en Jésus. Et vous êtes de ce fait justifiés, non à cause de ce que vous avez fait, non à cause de ce que vous faites, et non par votre mort. Mais vous êtes justifiés par les actions et la mort de votre Sauveur, Jésus-Christ. Loué soit Dieu pour le sang. Amen ? {Amen} Levons nous pour prier.

Notre père qui est aux cieux, je te remercie tant de ce que par le sang, nous sommes justifiés. Mais je te remercie aussi pour l’eau, parce que si nous voulons être prêts à vivre dans le ciel, nous avons besoin, non seulement d’être justifiés, mais nous avons aussi besoin d’être sanctifiés. Permets-nous donc de revenir alors que nous continuons ces études. Nous te prions au nom de Jésus, amen. Que Dieu vous bénisse, mes amis.