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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui de Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »

Bonsoir mes amis, content de vous revoir et soyez les bienvenus. Merci d’être restés. Une fois de plus, nous avons manqué de temps, donc nous allons devoir compléter par une deuxième partie l’étude intitulée « Le Seigneur notre justice. » {Jé 23 : 6} Je ne peux me résoudre à ne pas aborder ce que nous n’avons pas encore étudié. Donc s’il vous plaît, soyez indulgents, et continuons à nous concentrer sur cette vérité vitale, salutaire qui nous empêchera de tomber dans le piège mortel du légalisme, de l’autosuffisance, dans lequel nous sommes si prompts à tomber. « La vérité vous affranchira. » {Jn 8 : 32} Mais, mes chers amis, nous ne pouvons faire l’expérience du pouvoir libérateur de la vérité à moins que nous ne l’étudiions et que nous la recevions alors que nous sommes sous l’influence du Saint-Esprit. Sachez-le s’il vous plaît. Et je ne peux pas non plus correctement présenter la vérité si je n’ai pas l’aide de l’Esprit de Vérité. Donc nous devons, comme nous en avons l’habitude, commencer cette étude à genoux, priant pour nous-même et les uns pour les autres. D’accord ?

Notre Père qui est aux cieux, une fois de plus, au nom de Jésus, le Seigneur notre justice, nous venons en ta présence, et nous sommes si reconnaissants pour cet Intercesseur. Comme nous venons de le voir, nos prières—même celles dictées par le Saint-Esprit et motivées par l’amour—passent par le canal corrompu de l’humanité, devenant si souillées que tu ne peux les accepter si elles ne sont pas purifiées par le sang de l’agneau. Nous sommes si reconnaissants car nous nous rendons compte de ce que tu as donné à Jésus-Christ, ton Fils, notre Sauveur, ce rôle et ce ministère d’intercession. Seigneur Jésus, nous te remercions de ce que tu prends nos prières et que tu les purifies par ton sang, et que tu y ajoutes ta justice. Ainsi, elles apparaissent devant Dieu saintes et entièrement acceptables. Et il peut répondre favorablement à nos requêtes grâce à toi et non par nos propres mérites. Par ta justice et non par la nôtre. Père, ayant l’assurance que tu nous vois tels que nous sommes en Christ et que tu nous traite tel que lui le mérite, nous te demandons de nous bénir une fois de plus en déversant sur nous ton Saint-Esprit. S’il-te plaît, Seigneur Dieu, tu sais que nous avons désespérément besoin de cet Esprit. Je suis incapable d’annoncer la vérité avec clarté, avec précision avec puissance, et avec beauté si tu n’accomplis pas de miracle, si tu ne condescends pas à m’utiliser, moi qui ne suis qu’un vase de terre. S’il-te plaît, prends pleine possession de moi, corps, âme et esprit. Je t’appartiens car tu m’as créé, car tu m’as racheté, et parce que je l’ai choisi. Tu as tous les droits de m’utiliser. Je te prie simplement de le faire selon ton bon plaisir. Permets-moi d’être ton messager, je te prie. Permets-moi de dire la vérité de ta part, et la vérité seule. Et que ce que tu dises à travers moi puisse trouver des cœurs et des esprits réceptifs, des volontés soumises, afin que des vies soient transformées. C’est là notre prière, au nom de Jésus, amen.

Nous sommes arrivés en haut de la page 33 de notre dossier lors de notre dernière étude. Nous avons partagé une déclaration remarquable en ce qui concerne la souillure de nos actes d’obéissance et d’adoration que nous offrons en tant que vrais croyants ; ces actes qui sont souillés même s’ils sont rendus possibles par l’Esprit et motivés par l’amour. Et qu’elle est la seule chose qui rende nos offrandes acceptables ? C’est la purification de notre Intercesseur. Il les purifie par son sang et il y ajoute sa justice. Ce n’est qu’ensuite qu’elles deviennent acceptables devant Dieu. Mais sachez s’il vous plait que la purification n’a pas lieu pour que nous recevions les mérites de nos offrandes. Amen ? {Amen} La purification a lieu afin que ces offrandes puissent devenir des actions de grâces acceptables. Et c’est ce que nous avons établi, je l’espère, malgré le fait que nous ayons dû voir cela rapidement, en lisant en parallèle ce que la Bible dit à propos de cette vérité dans Exode 28. Regardons le verset 38.

Après avoir mentionné cela, cette lame sur laquelle est gravé quoi ? « Sainteté à l’Eternel. » Et où doit-elle être placée ? Sur le front. Que symbolise, que signifie cela ? C’est un symbole du caractère infiniment parfait du souverain sacrificateur, Jésus-Christ. Est-ce que vous suivez ? Et en portant cela, Aaron est capable de faire quoi ? Verset 38 : « Elle sera sur le front d’Aaron ; et Aaron sera chargé des iniquités commises par les enfants d’Israël en faisant toutes leurs saintes offrandes. » En d’autres mots, le facteur du péché est présent même dans nos offrandes sanctifiées, qui doivent donc être purifiées. Et ce n’est que quand le souverain sacrificateur s’en charge qu’elles sont acceptées. C’est pour cela que le verset continue ainsi : « elle sera constamment sur son front devant l’Eternel, pour qu’il leur soit favorable. » Pour qu’il soit favorable à quoi ? A leurs saintes offrandes. Elles ne sont acceptables que grâce à la sainteté du souverain sacrificateur. Est-ce que cela est clair, mes amis ? Je prie que cela soit clair.

Lisons à nouveau la déclaration que nous avons lue plus tôt, car je veux la commenter dans ce contexte. Review and Herald, 16 juin 1896 : « A travers le mystérieux plan de la rédemption, la grâce a été pourvue, afin que l’œuvre imparfaite de l’agent humain soit acceptée au nom de Jésus, notre Avocat. » Amen ? {Amen} Loué soit Dieu pour cela, frères et sœurs. Cela me met du baume au cœur car je suis bien conscient que quand je fais de mon mieux, même poussé par l’Esprit et motivé par l’amour, cela reste imparfait, ce n’est pas assez. Est-ce que vous êtes d’accord avec moi ? Et si je ne savais pas que Jésus est là, purifiant mes actions par son amour et y ajoutant sa justice, je n’aurais aucun espoir qu’elles soient acceptées par Dieu comme une offrande d’amour, comme une action de grâce. Je suis si reconnaissant, car il est là pour les rendre acceptables. Mes chers amis, cette vérité et le fait de constamment la garder à l’esprit nous permettra à coup sûr de rester hors du fossé du légalisme, d’accord ?

Mais il y a une autre vérité qu’il est tout aussi important de garder à l’esprit afin de demeurer hors de ce fossé, celui de la grâce bon-marché, de l’antinomisme… Quelle est cette vérité ? Review and Herald, 3 septembre 1901 : « Dieu n’acceptera pas un service volontairement imparfait. » Oh, avez-vous entendu cela ? Quand nous faisons de notre mieux, cela reste quoi ? Imparfait, mais Dieu l’accepte. Mais acceptera-t-il le fait que nous n’ayons pas fait de notre mieux ? Si notre service est volontairement imparfait, est-ce qu’il peut l’accepter ? Non, il ne le peut pas. Est-ce que vous voyez comment cette vérité nous permet de rester hors de ce fossé ? Est-ce clair ? Dieu n’acceptera pas un service volontairement imparfait.

Cela nous ramène à cette autre vérité vitale. Toujours dans Review and Herald, 3 septembre 1901 : « La justice sans tache peut seulement être obtenue à travers » quoi ? « …la justice imputée de Christ. » La justice impartie de Christ est tachée quand elle passe à travers les canaux corrompus de l’humanité, elle ne suffit pas. Où pouvons-nous avoir une justice sans tache ? Seulement à travers quoi ? A travers la justice imputée de Christ. A travers la justice imputée de Christ.

Revenons-en à l’illustration du soleil et de la lune. Quand, par la grâce de Dieu, par amour pour Christ, et par la puissance du Saint-Esprit, nous devenons de pleines lunes, quand, en d’autres termes, nous vivons à la mesure de toute la lumière que nous possédons, quand nous la reflétons au maximum de nos capacités, sommes-nous acceptés devant Dieu grâce à ce faible reflet ? Non. Grâce à quoi sommes-nous donc acceptés ? Grâce au fait que nous sommes éclipsés par le Soleil de Justice. Amen ? {Amen} Grâce au fait que nous sommes quoi ? Eclipsés par le Soleil de Justice. Loué soit Dieu, car il choisit de regarder non pas aux faibles reflets des pleines lunes que nous sommes peut-être, mais il choisit de regarder son propre Fils, qui est notre représentant devant lui. Amen ? Et que voit-il ? Voit-il nos faibles reflets ? Non. Que voit-il ? Il voit l’éclat de sa propre gloire telle qu’elle brille en Jésus, notre représentant devant lui. Loué soit Dieu pour notre représentant. Amen ? {Amen} Loué soit Dieu, frères et sœurs, de ce que nous avons un représentant infiniment juste et glorieux devant le Père.

2 Corinthiens 5 : 21 : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions » où ? « …en lui justice de Dieu. » En lui : c’est le seul endroit où vous avez une justice infinie, la justice de Dieu. J’aime cette déclaration, dans Jésus-Christ, page 348 ; Jésus s’adresse à nous : « Si vous me confessez devant les hommes, moi aussi je vous confesserai devant Dieu… […] Je serai votre représentant dans le ciel. Le Père ne verra pas les imperfections de votre caractère car vous serez revêtus de ma perfection. » Mes chers amis, cela devrait nous remplir de joie. Je prie que cela vous remplisse de joie. J’aime cette déclaration. « Si vous me confessez devant les hommes, moi aussi je vous confesserai devant Dieu… […] Je serai votre représentant dans le ciel. Le Père ne verra pas les imperfections de votre caractère car vous serez revêtus de ma perfection. »Mais remarquez s’il vous plaît, remarquez que si Jésus doit nous représenter devant le Père, nous devons le représenter devant les hommes. Amen ? Si Jésus doit nous confesser devant le Père, nous devons le confesser devant les hommes, c’est la condition. Ecoutez ce qu’il dit : « C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux. » {Mt 10 : 32}

Mes amis, je suis poussé à partager avec vous ici quelque chose que je n’avais initialement pas prévu de partager. Prenez avec moi Apocalypse au chapitre 3. Et je veux que vous notiez quelque chose de très significatif. Apocalypse chapitre 3, la lettre à Laodicée, qui commence au verset 14. « Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu : Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es » quoi ? « …tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te » quoi ? « …vomirai de ma bouche. » Je te quoi ? « Je te vomirai de ma bouche. » Que dit-il ici ? Mes chers amis, il dit que si nous continuons à le représenter de la mauvaise façon, si nous ne le confessons pas devant les hommes, il ne sera plus en mesure de nous représenter et de nous confesser devant le Père. C’est de cette façon qu’il nous vomira de sa bouche. Remarquez au chapitre 3 : 5, quand il s’adresse à l’Eglise de Sardes, que dit-il ? « Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je » quoi ? « …confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. »Pourquoi peut-il confesser l’Eglise de Sardes ? Parce qu’elle le confesse. Elle le représente, et par conséquent, il peut la représenter. Mais, mes chers amis, le fait de réaliser que nous ne parvenons pas à le représenter correctement et à le confesser comme nous le devrions doit nous réveiller. Et si nous ne changeons pas, que devra-t-il faire ? Il devra nous vomir de sa bouche. Il devra cesser de nous confesser devant le Père, et alors nous n’aurons pas d’espoir. Est-ce que vous entendez ce que je dis ? S’il vous plaît, s’il vous plaît, prenez cela très au sérieux et pensez-y.

Revenons-en à notre étude. Quand nous le confessons, il nous confesse. Quand nous le représentons, il nous représente. Et le Père choisit de nous voir, non pas tels que nous sommes en nous-mêmes, mais tels que nous sommes en Jésus. Et ainsi, les pleines lunes que nous sommes sont éclipsées par le soleil, le Fils. Psaumes 84 :12 : « Car l’Eternel Dieu est un soleil et un bouclier, l’Eternel donne la grâce et la gloire. » La grâce et la gloire. Il nous impute sa gloire devant le Père, et il nous impartit sa gloire par l’Esprit. Review and Herald, 4 juillet 1912 : « En lui se trouvent toutes les excellentes qualités nécessaires à la formation d’un caractère absolument parfait. » Avons-nous besoin d’un caractère absolument parfait ? Afin de remplir les conditions de l’idéal absolu de la justice ? Oui, nous en avons besoin. Où le trouvons-nous ? En lui. Colossiens 2 : 9 et suivants : « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » Comment ? « Corporellement… » C’est pour cette raison qu’il possède la justice de Dieu. « …en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » Verset 10 : « Vous avez tout pleinement » où ? « …en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. » Notez, s’il vous plaît que si nous avons tout pleinement en lui, alors il travaillera en nous. Et que fera-t-il en nous ? Verset 11 : « Et c’est en lui que vous avez été » quoi ? « …circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair. »

Réfléchissez là-dessus avec moi, mes chers amis. Comprenez, s’il-vous plait, que c’est ce que la Bible appelle la circoncision du quoi ? Du cœur. C’est la circoncision spirituelle. L’ancienne circoncision, celle qui était pratiquée par le peuple de Dieu n’était qu’un type de cette circoncision. Nous devons à présent faire l’expérience de l’antitype de la circoncision, qui est la circoncision du quoi ? Du cœur. Et qu’est-ce que la circoncision du cœur ? C’est couper, même, et en fait surtout dans nos pensées et dans nos sentiments, notre attachement aux convoitises de la chair. Est-ce que vous comprenez cela ? C’est la circoncision du cœur. Voyez-vous, si nous chérissons… Si nous faisons quoi ? Si nous chérissons le péché, même si c’est seulement dans nos pensées, dans notre imagination, dans nos fantasmes, alors nous nous y accrochons. Et si nous nous accrochons au péché, si nous le chérissons, mes chers amis, nous n’avons pas la légitimité, écoutez bien, d’être revêtus de la justice de Christ. C’est ici un concept qu’il est crucial que nous comprenions. Si nous chérissons un péché dont nous sommes conscients, si nous nous y accrochons, nous ne sommes pas sous l’autorité de Christ. Et si nous ne sommes pas sous l’autorité de Christ, alors nous ne sommes pas revêtus de la justice de Christ. Je dois le dire clairement. Et c’est pour cette raison que je ne pouvais pas écourter cette étude. Réfléchissez là-dessus avec moi.

La circoncision du cœur est effectuée par le Saint-Esprit, qui utilise la lame de l’épée de l’Esprit, la parole de Dieu. {Hé 4 :12} Et, par la puissance du Saint-Esprit, nous devenons capables de faire le choix, par l’amour de Christ et par la puissance du Saint-Esprit, de refuser de céder à des désirs, à des appétits et à des passions pécheresses, même dans quoi ? Dans nos pensées. Voilà la formation du caractère. Car qu’est-ce que le caractère ? C’est l’association des pensées et des sentiments. {EMS2 613.2} Mes chers amis, comprenez s’il-vous plaît, que c’est ce que signifie être transformés par le renouvellement de l’intelligence. {Ro 12 : 2} Nous devons cesser de céder à nos mauvais désirs, à nos mauvaises pensées, à nos mauvais sentiments, et ce, même dans le domaine de nos pensées. Voilà ce qu’est la circoncision du cœur. Et ceux qui ont la plénitude en Christ seront dans ce processus, celui de la circoncision du cœur. Et il est impératif, mes chers amis, écoutez bien… Il est impératif que ce processus soit complété parce que, voyez-vous, si nous nous accrochons à un péché quelconque, si nous nous accrochons à un péché quelconque, il peut et assurément, il neutralisera la puissance de l’Evangile dans nos vies. S’il vous plaît, je dois vous parler très franchement à ce sujet. Vous ne pouvez pas chérir le péché et être dans une relation salutaire avec Jésus-Christ. Je vous le dis parce que je vous aime. Vous ne pouvez pas chérir le péché et être dans une relation salutaire avec Christ, mes chers amis. Vous devez, pour l’amour de Christ, l’autoriser à couper tout attachement aux péchés dont vous êtes conscients. S’il vous plaît, s’il vous plaît.

Messages Choisis, Volume 1, page 250 : « Il n’y a ni sûreté, ni repos, ni justification dans la transgression de la loi. Aucun homme ne peut espérer être trouvé innocent devant Dieu, en paix avec lui par les mérites du Christ, aussi longtemps qu’il persiste à pécher. Il doit mettre fin à ses transgressions et devenir loyal et sincère. »Amen ? {Amen}

Regardons ce que les Ecritures disent à ce sujet, 1 Jean chapitre 3. Et notez-le bien dans votre dossier même s’il n’y est pas. 1 Jean, chapitre 3, et regardons au verset 6. « Quiconque demeure en lui… » Pause. Si nous voulons être justifiés, où devons-nous nous trouver ? En Christ, d’accord ? Et si nous voulons être continuellement justifiés, nous devons faire quoi ? Demeurer en Christ : nous devons rester en Christ. Est-ce que vous suivez ? Ecoutez ce que cela implique cependant. « Quiconque demeure en lui » ne quoi ? « …ne pèche point ; quiconque pèche ne l’a pas vu, et ne l’a pas connu. » Que Dieu nous vienne en aide, il est très important que nous comprenions cela. S’il vous plaît, s’il vous plaît, entendez ce que je vous dis à ce sujet. Il est impératif que nous le comprenions. Si nous trébuchons, que nous tombons sans nous y attendre et que nous commettons un péché, est-ce que cela veut dire que nous ne demeurons pas en Christ ? Comprenez, s’il vous plaît, qu’ici, le verbe grec « pécher » est au présent actif. Est-ce que vous avez entendu ce que je viens de vous dire ? C’est un éclairage très important. En grec, le verbe que nous avons ici, « pécher, » est à quel temps ? Au présent actif. En d’autres termes, ce que l’apôtre Jean dit, c’est que quiconque demeure en Christ ne continue pas de pécher. Quiconque demeure en Christ ne continue pas à chérir volontairement un péché dont il ou elle a connaissance. Est-ce que vous suivez ?

Mais est-ce que cela veut dire que nous ne trébucherons et ne tomberons jamais de manière inattendue ? Non, ce n’est pas ce que cela veut dire. Y-a-t-il une solution à cela ? Oui, il y en a une. Allons à 1 Jean, chapitre. 1 Jean 1 : 8 : « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est » quoi ? « …fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » Et au chapitre 2 : 1 : « Mes petits enfant, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. » Dans la version grecque, nous avons ici un temps appelé l’aoriste. L’aoriste est un temps qui exprime une action ponctuelle, il décrit une action qui s’est passée à un moment donné. Il ne s’agit pas du fait de pécher continuellement, comme l’indique le présent actif. L’aoriste exprime le fait d’avoir trébuché et d’être tombé de manière inattendue, par manque de vigilance et de prière.

Loué soit Dieu du fait que, si nous péchons, si, par manque de vigilance, nous tombons, nous avons quoi ? « Nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le juste. » Amen ? « Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Mais je veux que vous voyiez la distinction qu’il y a ici, entre le péché à l’aoriste et le péché au présent actif, une distinction qui n’est peut-être plus très claire aujourd’hui. Le premier est traduit en français par le passé composé (« a péché »); l’autre est traduit par le présent (« pèche »). Revenons au chapitre 3 : 6… Si nous sommes en Christ, si nous demeurons en Christ, nous ne faisons pas quoi ? Nous ne péchons pas continuellement. Est-ce que cela est clair ? « Quiconque demeure en lui ne continue pas de pécher. Quiconque continue de pécher ne l’a pas vu et ne l’a pas connu. » Voilà ce que signifie le présent actif. En fait, ce temps se nomme le participe présent actif. Il indique clairement la nature continue de la transgression ; elle est en cours. Le vrai chrétien ne fait pas cela. Voyez-vous, si nous continuons à chérir ne serait-ce qu’un péché dont nous avons connaissance, alors, nous ne sommes pas sous l’autorité de Jésus-Christ, et le péché règne. Et mes amis, « nul ne peut servir » quoi ? « Deux maîtres. » {Mt 6 :24} Par conséquent, si nous choisissons de laisser régner le péché, qui refusons-nous de laisser régner ? Jésus-Christ. Il n’est donc pas notre Seigneur, et s’il n’est pas notre Seigneur, sachez s’il vous plaît, qu’il ne peut pas être notre justice. Pourquoi ? Cela nous ramène au titre de notre étude.

Quel est son nom ? « L’Eternel notre justice. » Amen ? {Amen} Réfléchissez à ce nom avec moi. On le trouve dans Jérémie 23 : 6… Jérémie 23 : 6 : « En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure ; et voici le nom dont on l’appellera : » Quel est ce nom ? « L’Eternel notre justice. » (ou « le Seigneur notre justice » dans la version King James) Oh, s’il vous plait, s’il vous plait, comprenez la signification profonde de ce nom. Reconnaissez, s’il vous plaît les deux composantes de ce nom, et, plus important encore, reconnaissez qu’elles sont inséparables. Quelles sont les deux composantes ? Il est l’Eternel, et il est notre justice. Etant notre justice, il nous justifie. Etant l’Eternel, il nous quoi ? Il nous sanctifie. Amen ? {Amen}

Alors que nous l’autorisons à régner dans nos cœurs par la puissance de son Saint-Esprit, il nous donne le pouvoir de vaincre le péché. Amen ? {Amen} Il circoncit nos cœurs, et nous obtenons la victoire sur la tentation, même dans nos pensées. Et au fait, c’est à cet endroit que la victoire est… doit être remportée. C’est dans notre tête… Nous reviendrons là-dessus plus tard. Mais lorsque nous sommes sous l’autorité de Christ, il est capable de nous sanctifier et de nous donner la victoire sur le péché. Et lorsque nous le reconnaissons comme Seigneur, nous pouvons le prendre comme notre justice. Est-ce que vous suivez ?

Mais je vous demande, mes chers amis, à vous qui vous trouvez là, dans le fossé de la grâce bon marché… Ok… Voyez-vous, c’est ce que les antinomiens veulent faire. Ils veulent prendre Jésus comme leur justice sans toutefois s’efforcer de se soumettre à son autorité. C’est ce que l’on appelle la grâce bon marché. Ils veulent laisser régner le péché, tout en se convaincant qu’ils sont quoi ? Justes aux yeux de Dieu. Est-ce possible ? Pouvons-nous diviser Christ en deux ? Pouvez-vous dire : « Ecoute, en ce qui concerne le fait que tu sois ma justice, cela m’intéresse, mais ne viens pas m’embêter avec ton autorité. Ne me demande pas de t’obéir. » Pouvez-vous faire cela ? Non, vous ne le pouvez pas ; l’un ne va pas sans l’autre. Amen ? Est-ce que vous comprenez tous cela ? Vous êtes un peu silencieux ce soir ; que Dieu nous vienne en aide. J’ai besoin de retours. Si Jésus doit être notre justice, il doit aussi être quoi ? Notre Seigneur Eternel ; ne vous faites pas d’illusions à ce sujet. Et ne jouez pas à ce sujet. Que Dieu nous vienne en aide ; il y a beaucoup d’Adventistes du Septième Jour qui sont dans ce fossé, ayant confiance en leur propre justice, mais il y a aussi beaucoup d’Adventistes du Septième Jour qui sont dans le fossé de la grâce bon marché. Et ils ont une compréhension de l’Evangile pervertie, qui les aveugle en les amenant à penser qu’ils peuvent continuer à pécher tout en demeurant justes aux yeux de Dieu. Mes chers amis, ce n’est pas ainsi que cela fonctionne. Je suis ici pour insister sur le fait que ce n’est pas ainsi que cela fonctionne. Si Jésus est notre justice, alors il sera aussi notre Seigneur.

Bible Commentary, Volume 7, page 931 : « Christ est capable de sauver pleinement tous ceux qui viennent à lui par la foi. Il les purifiera de toute souillure s’ils le laissent faire. » Amen ? {Amen} Il nous purifiera de quoi ? De toute souillure, si nous le laissons faire. Continuons à lire : « Mais s’ils s’accrochent à leurs péchés, ils ne peuvent pas être sauvés ; car la justice de Christ ne couvre pas les péchés pour lesquels il n’y a pas eu de repentance. » C’est une vérité solennelle et sérieuse, mais devant Dieu, il faut que je la partage avec vous, mes chers amis. S’il vous plaît, ne m’en voulez pas à cause de cela ; je vous aime trop pour vous laisser dans les ténèbres à ce sujet. Si nous nous accrochons à nos péchés, nous ne pouvons pas être sauvés, car la justice de Christ ne couvre pas quoi ? Les péchés pour lesquelles il n’y a pas eu de repentance et qui ne sont pas abandonnés. Est-ce que nous sommes d’accord à ce sujet ?

Les paraboles de Jésus, page 274 : « La justice du Christ ne voilera pas un seul péché que l’on chérit. »Est-ce que cela est clair ? Elle « ne voilera pas un seul péché, » de quel type ? « …que l’on chérit. » Celui dont vous êtes conscient mais que vous refusez d’abandonner, celui auquel vous vous accrochez. Loué soit Dieu pour la promesse qu’il a fait dans Jude 24 et 25. « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute… » ou vous « empêcher de tomber » selon la version King James. Voyez-vous, ce qui est magnifique quand on est sous l’autorité de Christ, et qu’il demeure en nous, qu’il nous donne les moyens d’agir, qu’il nous ennoblit et qu’il nous stimule par son Esprit, c’est qu’il nous rend capable non seulement de ne plus péché continuellement, mais qu’il peut aussi nous empêcher de faire quoi ? De tomber, de trébucher et d’être pris au dépourvu. Amen ? {Amen} Loué soit Dieu pour cette aide, mes frères et sœurs. « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l’allégresse… » Qui peut nous faire paraître irrépréhensibles ? Jésus-Christ. « …à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les siècles, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ! » J’aime cette prière… J’aime cette prière.

Je voudrais que nous étudiions un autre texte qui, tout comme le nom « l’Eternel notre justice, » ou « le Seigneur notre justice, » peut nous protéger et nous garder sur le chemin étroit, et hors des deux fossés. Il y a un autre texte, que vous trouverez en haut de la page 34 de votre dossier. Hébreux chapitre 10 : 14. Je vous encourage à prendre vos Bible, à chercher ce verset et à le souligner s’il ne l’est pas déjà. Il nous transmet une vérité très importante et protectrice. Hébreux chapitre 10 : 14. Nous lisons : « Car par une seule offrande… » Pause. De qui parle-t-on ? De Jésus-Christ, de son sang, de sa vie qui a servi de substitution et dont le point culminant a été sa mort sacrificielle. Voilà l’offrande dont il est fait mention. Est-ce que vous suivez ? « Car, par une seule offrande il a amené à la perfection »pour combien de temps ? « …pour toujours. » Réfléchissez là-dessus avec moi. « Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection » pour combien de temps ? « …pour toujours. » Qu’est-ce qui nous amène à la perfection aux yeux de Dieu, d’éternité en éternité, qu’est-ce qui nous amène à cette perfection absolue ? C’est la justice imputée de Jésus-Christ.

Voyez-vous, à quel point la perfection de caractère de Jésus qui nous est imputée est-elle parfaite ? A quel point est-elle parfaite ? Elle est infiniment parfaite. Elle est quoi ? Elle est infiniment parfaite. Jusqu’à quand grandirons-nous dans cette perfection de caractère infiniment parfaite ? Pour combien de temps ? Pour toujours. Et pourtant, d’éternité en éternité, en vertu de la justice imputée de Christ, Dieu nous considérera comme quoi ? Comme infiniment parfaits. Pas simplement parfaits, mais comment ? Infiniment parfaits. S’il vous plaît, comprenez cela. Voyez-vous, c’est la justice imputée de Christ qui nous élève au niveau de valeur morale que Dieu trouve acceptable, frères et sœurs ! Est-ce que vous avez entendu ce que je viens de dire ? {Amen} C’est ce qui fait de nous un royaume, des sacrificateurs, des fils et des filles de Dieu, devant l’univers tout entier, et ce, pour l’éternité. C’est la justice imputée et infiniment parfaite de Dieu, que nous avons reçu quand nous sommes venus au pied de la croix et que nous avons accepté Jésus comme Sauveur personnel.

Ecoutez. In Heavenly Places, livre de méditations quotidiennes, page 39 : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous afin que sa justice soit » quoi ? « …imputée à l’homme. » « A travers la perfection de Christ l’homme a été élevé au même niveau de valeur morale » que qui ? « …que Dieu ; et par les mérites de Christ, l’homme fini a été relié à l’Infini. » Réfléchissez à cela. Cela devrait vous remplir de joie. Mes chers amis, cette perfection de caractère nous couvrira pour combien de temps ? Pour l’éternité… pour l’éternité…. Wow ! C’est cette perfection de caractère infinie qui nous élève au même niveau de valeur morale que Dieu, devant tout l’univers, d’éternité en éternité. C’est une justice éternelle dont la valeur est infinie.

Combien de temps pourrons-nous former ce caractère à l’image de Christ ? Ecoutez. Sons and Daughters of God, page 327 : « ‘Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.’ » C’est l’exigence de la loi, vous vous souvenez ? Continuons la lecture : « Nous devrions consacrer notre vie à la poursuite constante d’un caractère chrétien parfait, nous évertuant en tout temps à être conforme à la volonté de Dieu. » Ecoutez à présent la phrase qui suit ; elle est incroyable. « Les efforts entamés ici continueront à travers l’éternité. » Avez-vous entendu ? « Les efforts entamés ici-bas continueront » pour combien de temps ? « …à travers l’éternité. » « Les progrès accomplis ici-bas nous appartiendront quand nous commencerons notre nouvelle vie. » Oh, réfléchissez à cela !

Mes amis, une fois de plus, combien de temps pouvez-vous approcher l’infini avant de l’atteindre ? Combien de temps ? L’éternité… vous pouvez passer l’éternité à vous en approcher. Et pourtant, durant tout ce temps, Dieu nous considère comme étant quoi ? Comme étant infiniment parfaits, aussi parfaits que son propre Fils. Ainsi, de façon très réelle, nous grandirons et nous nous transformerons en ce que Dieu considère que nous sommes d’éternité en éternité. Est-ce que vous comprenez ce que j’essaie de vous communiquer ?

Est-ce que je peux avoir des réactions ? Un hochement de tête, quelque chose. Certains d’entre vous me regardent comme si j’étais une télévision et ça m’effraie. Vous savez comment on regarde la télé ? C’est juste… Vous me fixez, mais rien n’indique vous réfléchissez à ce que je dis, et cela m’inquiète…Cela m’inquiète.

Ces vérités sont passionnantes, mes frères et sœurs. Ce sont des vérités passionnantes, et elles devraient nous remplir de joie au plus profond de notre être. Mais avant que nous ne continuions, remarquez s’il vous plaît ce que dit la dernière phrase. « Les progrès accomplis ici-bas nous appartiendront quand nous commencerons notre nouvelle vie. » Aurons-nous chacun un point de départ différent, quand nous… quand nous serons glorifiés et que nous irons au ciel ? Aurons-nous chacun un point de départ différent ? Oui. Qui déterminera ce point de départ ? Nous-même… Nous-même. Qu’emporterons-nous au ciel ? Notre caractère ; c’est la seule chose que nous emporterons. Et plus ce caractère sera mature, développé, et semblable à celui de Christ, plus nous serons avantagés dans cette mesure et plus nous serons capables de nous élancer de ce point, d’éternité en éternité, vers le caractère infiniment glorieux de Dieu. C’est là une autre raison qui nous encourage à courir vers ce but dès aujourd’hui, et ici-même, amen ?

Voyez-vous, l’apôtre Paul et le larron sur la croix iront tous les deux au ciel, n’est-ce pas ? Mais le point de départ de l’apôtre Paul sera différent de celui du larron sur la croix, d’accord ? Le point de départ du larron… grosse différence. Est-ce que le larron sur la croix sera au ciel ? Oui. Vraiment ? Oui, il y sera. Jésus a dit : « Je te le dis en vérité aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. » {Lu 23 : 43}

Mais, attendez une minute. Pour aller au ciel, nous devons non seulement avoir un droit d’entrée, mais aussi une aptitude. Est-ce que le larron avait une aptitude ? Absolument, oui. Quelle était son aptitude ? Il vivait à la mesure de toute la lumière qu’il possédait, et il la reflétait au maximum de ses capacités. D’accord ? Par amour pour Christ. Voilà notre aptitude… Voilà notre aptitude. Et parce que sa vie a pris fin à ce moment, il ne pouvait pas grandir plus que cela. Mais je vous promets que s’il avait été capable de descendre de la croix, par amour pour Christ et pas la puissance du Saint-Esprit, il aurait grandi de quelle façon ? De gloire en gloire. Et il aurait rendu les choses qu’il a volées, il aurait transformé son caractère. Je vous promets qu’il avait cette aptitude. Personne n’entrera au ciel sans cette aptitude.

« Sans sanctification, » ou « sans sainteté » selon la version Segond 21, « personne ne verra le Seigneur. » {Hé 12 : 14} Et qu’est-ce que la sainteté ? La sainteté est la plénitude pour Dieu. C’est être entièrement soumis à l’autorité de Dieu, par amour pour Christ. Et le larron l’était. En fait, il est le seul à avoir appelé Jésus ‘Seigneur’ sur la croix. Personne d’autre, pas même ses disciples, ne l’a appelé ‘Seigneur.’ Mais le larron l’a appelé ‘Seigneur.’ Qu’a-t-il dit ? « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras régner. » {Lu 23 : 42, Segond 21} Il a reconnu que Jésus était quoi ? Seigneur. Et c’est pour cela que Jésus est sa justice. Et c’est pour cela qu’il avait à la fois l’aptitude et le droit d’entrée au ciel. Est-ce que cela est clair pour vous ?

Cependant, quand il arrivera au ciel, le larron aura un caractère très, très immature, n’est-ce pas ? Et il sera derrière l’apôtre Paul pour l’éternité, mais je vous assure que les deux seront parfaitement heureux au ciel. Est-ce que vous comprenez ce que j’essaye d’expliquer ici ? Et ils grandiront en partant de ce point pour combien de temps ? Pour l’éternité… Ils grandiront dans la perfection de caractère infiniment glorieuse de Dieu, qui leur a été imputée par la foi en Jésus-Christ. Oh, je prie pour que cela soit clair.

Revenons-en à notre texte. Hébreux 10 : 14, Hébreux 10 :14 ; je veux vraiment que vous compreniez cet élément clé. Ne le manquez pas s’il vous plaît. Mes chers amis, qui sont ceux qui sont amenés à la perfection pour toujours par une seule offrande ? De qui s’agit-il ? De ceux qui sont EN TRAIN d’être sanctifiés… Et c’est dommage, car plusieurs versions ne le traduisent pas ainsi. La version Louis Segond dit : « ceux qui sont sanctifiés. »Et malheureusement, cela ne fait pas justice à la langue originale. A votre avis, à quel temps est le verbe « sanctifiés » en grec ? Au présent actif. Et maintenant, vous êtes familiers avec le présent actif, n’est-ce pas ? Qu’exprime le présent actif en grec ? Une action en cours, continue, peu importe laquelle. C’est pour cela que « en train d’être sanctifiés »est beaucoup plus proche du texte grec. Cela implique que c’est au moins un processus en cours, d’accord ? Cependant, le texte grec va encore plus loin que cela. Il dit littéralement : « Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont continuellement dans le processus de la sanctification. » {Hé 10 : 14} Voilà ce qu’implique le texte grec. Est-ce que cela est clair pour vous. S’il vous plaît, s’il vous plaît, voyez donc comment la sanctification et la justification sont absolument quoi ? Inséparables. Elles vont de pair. Est-ce que vous voyez comment cela fonctionne ? Qui sont ceux qui sont amenés à la perfection pour toujours par une seule offrande ? Tout le monde ? Non. Qui ? Ceux qui sont quoi ? En train d’être sanctifiés. Ceux qui sont continuellement dans le processus de quoi ? De sanctification. 

Voyez-vous mes chers amis, c’est pour cette raison qu’en tant que peuple, nous ne croyons pas que ceux qui sont sauvés à un moment donné le restent forcément. Nous n’y croyons pas car ce n’est pas biblique. J’insiste là-dessus, ce n’est pas biblique. Quand nous venons à la croix et que nous acceptons l’autorité de Christ par la foi, que nous l’acceptons comme notre Sauveur, et que nous lui soumettons notre volonté sans réserve, il devient notre justice, d’accord ? Il devient notre justice. Et il continue à être notre justice aussi longtemps que nous choisissons de demeurer sous son autorité. Mais avons-nous l’option de rejeter son autorité à n’importe quel moment ? Avons-nous cette option ? Avons-nous la liberté de faire cela ? Absolument. Et de façon tragique, beaucoup de personnes le font. Vous savez, ils ont ce premier amour et ils veulent faire ce qui plait à Christ… Ils progressent et ensuite ils découvrent un péché qu’ils chérissent et que Christ veut qu’ils abandonnent. Et que décident-ils de faire ? De s’y accrocher. Et ils disent : « Seigneur, tu le sais, ne me demande pas d’abandonner ce péché. S’il te plaît, je voudrais le garder… » Et quel choix font-ils, mes amis ? Quel choix font-ils ? Ils choisissent de laisser régner le péché. Et en choisissant de laisser régner le péché, ils choisissent de détrôner qui ? Jésus-Christ. « Nul ne peut servir deux maîtres. » {Mt 6 : 24} Et, mes chers amis, si nous insistons et persistons vraiment à laisser régner le péché, nous finirons par perdre la justice de Jésus-Christ. Il est le premier à arriver et le dernier à partir. Il est miséricordieux et patient. Mais si nous nous bornons à nous accrocher au péché, alors nous perdons notre relation salutaire avec lui. Sachez-le s’il vous plaît. Est-ce que cela vous semble clair ? Sachez-le s’il vous plait. Et parce que nous sommes libres de faire cela à n’importe quel moment de notre pèlerinage, alors que nous courons vers le but, nous pouvons dire à n’importe quel moment : « Non, je ne veux pas abandonner celui-ci, je ne veux pas m’en débarrasser. » A n’importe quel moment, nous pouvons perdre la justice de Christ en rejetant son autorité. Nous pouvons choisir de ne plus continuer à être sanctifiés, et si nous refusons d’être dans ce processus de sanctification, que perdons-nous ? Le fait d’être amenés à la perfection par une seule offrande. Est-ce que cela est clair pour vous ? « Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours » qui ? Qui ? « …ceux qui sont en train d’être sanctifiés. »

Oh, mes chers amis, je veux vous encourager de tout mon cœur, par amour pour Christ, à être déterminés à rester sous son autorité, et à ainsi être sanctifiés. Je veux vous assurer que… Ecoutez s’il vous plait, écoutez bien. Je veux vous assurer qu’en faisant cela, vous bénéficierez d’une santé, d’un bonheur, d’un bien-être, d’une paix, et d’une joie plus grande que ce que vous imaginiez. Voyez-vous, mes chers amis, c’est précisément parce que Jésus nous aime, qu’il est prêt à nous considérer justes, mais il est aussi déterminé à nous rendre saints. Parce que souvenez-vous : notre bonheur se trouve dans la sainteté ?

Je suis si reconnaissant pour ce Seigneur qui m’aime assez, non seulement pour me libérer de la condamnation du péché, mais aussi pour me libérer du contrôle du péché. Amen ? {Amen}Je suis si reconnaissant que le plan du salut puisse, non seulement me libérer du salaire du péché, mais aussi me libérer du pouvoir du péché. Amen ? {Amen} C’est une double solution, le sang et l’eau. Le sang vous libère de la condamnation, du salaire, et l’eau vous libère du contrôle et du pouvoir du péché. Amen ?

Et loué soit Dieu de ce qu’il nous aime assez pour nous rendre saints… parce qu’il veut que nous soyons heureux. Et je vous promets, mes chers amis, que si nous nous accrochons au péché, nous souffrirons, non seulement ici et maintenant, mais nous devrons aussi souffrir de façon terrible au jour de la rétribution et du jugement final. S’il vous plaît, ne faites pas ce choix. Pourquoi aimons-nous tant nous accrocher au péché ? A cause de ses plaisirs. Est-ce que le péché provoque le plaisir ? Bien sûr ; la Bible parle de la jouissance du péché. {Hé 11 : 25} Mais soyez assurés que cela ne dure qu’un moment. Est-ce que vous entendez ce que je dis, mes chers amis ? Et ce moment est très court, surtout quand on le compare avec l’éternité.

Mais le problème avec la jouissance du péché, c’est qu’elle est courte, et qu’en plus, elle a cette horrible capacité de nous affaiblir. Une fois l’excitation passée, on se retrouve dans un état pire qu’avant. Est-ce que vous entendez ce que je vous dis ? Je vous parle franchement, mes chers amis. S’il vous plaît, ne chérissez pas le péché. Sachez s’il vous plaît que les délices éternelles qui se trouvent à la droite de Dieu {Ps 16 : 11} sont infiniment, infiniment plus plaisantes que la jouissance du péché, qui ne dure qu’un instant. Ne vendez pas votre droit d’aînesse pour un mets. {Hé 12 :16} Ne le faites pas !

Par amour pour Christ, laissez-le entrer dans votre cœur par la puissance de son Saint-Esprit, et laissez-le circoncire votre cœur, le couper de tout ce qui vous relie aux péchés dont vous êtes conscients. C’est ce que nous allons étudier dans la suite de ce séminaire. Comment faire… Comment coopérer avec le Saint-Esprit pour circoncire nos cœurs. Vous reviendrez, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ? {Oui} Loué soit Dieu. Levons-nous pour conclure par une prière.

Père qui est aux cieux, je te remercie tant pour cette vérité précieuse, protectrice et équilibrée. Je te remercie de ce que, par la puissance de l’Esprit de Vérité, nous pouvons la comprendre et ainsi demeurer sur le chemin étroit, protégés de toute chute dans l’un ou l’autre de ces fossés. Seigneur, tu sais où chacun d’entre nous se trouve ce soir. Tu sais si nous sommes sur le chemin étroit ou si nous sommes tombés dans l’un ou l’autre de ces fossés. Père, nous avons tendance à nous duper nous-mêmes à ce sujet. En effet, le cœur est tortueux par-dessus tout. Et sa supercherie préférée est de nous faire croire que tout va bien dans notre expérience chrétienne alors que ce n’est peut-être pas le cas. Peut-être sommes-nous dans le fossé de l’auto-suffisance ou dans celui de la grâce bon-marché. Mais ce soir, la vérité nous a, je l’espère, aidé à reconnaître ce fait—si cela est le cas. Je prie simplement Père, afin que nous puissions nous réjouir de ce que tu nous as aidé à voir ce problème, parce que nous ne pouvons espérer profiter de la solution si nous ne reconnaissons pas que nous avons un problème. Aide-nous donc à ne pas être irrités par le fait que le laser de la vérité nous ait exposé ce qui devait être exposé… parce c’est ce qui nous rend à présent capables de courir vers Christ et de recevoir son pardon et sa victoire. Oh Père, je te remercie de ce qu’à la croix, nous trouvons non seulement ce dont nous avons besoin afin que notre condamnation soit ôtée, mais aussi ce dont nous avons besoin afin d’être libérés du contrôle du péché dans nos vies. Merci pour le sang, qui se charge du salaire du péché, et merci pour l’eau qui nous aide à surmonter le pouvoir du péché. Et Père, je prie que tu nous aides à être de ceux qui, par une seule offrande, sont amenés à la perfection pour toujours, parce que par amour pour Christ, et par la puissance du Saint-Esprit, nous sommes déterminés à être continuellement dans le processus de sanctification. Aide-nous, Père, à garder nos yeux fixés sur Jésus. Aide-nous à ne pas nous décourager quand nous voyons que même en faisant de notre mieux, nous restons imparfaits, il manque quelque chose. Aide-nous à lui faire confiance et à nous rendre compte que tu choisis de nous voir, non pas en nous-mêmes, mais tels que nous sommes en Jésus. Et je te remercie de ce que, même si nous devenons de pleines lunes par ta grâce, brillants au maximum de nos capacités entachées par le péché, tu ne nous vois pas comme les faibles reflets que nous sommes, mais plutôt comme étant cachés derrière le Fils, le soleil, qui est infiniment brillant et juste à tes yeux. Oh, Père, avec un tel plan, avec une telle solution, nous n’avons pas de raison d’être découragés. Nous pouvons nous réjouir de ce que tu nous acceptes, et grandir dans la sainteté, à l’image de Christ, par son amour et par son Esprit. Enseigne-nous je te prie, enseigne-nous à faire cela ; c’est là notre prière, au nom et par les mérites de Jésus, amen.