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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui de Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »

Bonsoir, mes chers amis, bon Sabbat à vous, et soyez bénis. Je viens du Montana et vous arrivez vraiment à me faire me sentir chez moi. Il y a une vraie couche de neige sur la route, et je suppose que cela vous a un peu intimidé, car cela n’arrive pas souvent ici, dans le sud. Mais merci d’avoir bravé les éléments et d’avoir choisi de venir ce soir.

C’est un privilège d’étudier avec vous l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Et quelle est cette œuvre ? La formation du caractère. Education, page 225. Dîtes-le avec moi. Souvenez-vous, il faut avoir retenu cette citation avant la fin du séminaire, il faut que vous la mémorisiez avant la fin de ces études. Allons-y : « Former le caractère ! Jamais œuvre plus importante n’a été confiée aux hommes. Jamais il n’a été aussi essentiel qu’aujourd’hui de s’y consacrer avec soin. » Beaucoup parmi vous ont mieux réussi à dire le dernier mot que tout le reste de la citation La formation du caractère est en effet l’œuvre la plus importante, et elle est d’autant plus essentielle aujourd’hui, car le Roi revient bientôt.

Mais il nous reste tant à faire. Nous devons annoncer l’Evangile à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple, {Ap 14 : 6} et nous devons aussi nous préparer individuellement. {Ap 14 : 7} Mais je le répète, pour accomplir ces deux tâches, nous avons besoin d’une seule et même chose : la formation d’un caractère semblable à celui de Christ. Car nous ne pouvons pas être des témoins du Roi efficaces ni être des citoyens prêts pour le royaume si nous n’avons pas un caractère semblable à celui de Christ. Mes chers amis, il reste peu de temps. Former un caractère semblable à celui du Christ prend du temps. {5T 618.1} Nous n’avons pas de temps à perdre. Merci d’être revenu pour que nous étudiions ensemble et avec diligence ce que le Seigneur déclare au sujet de notre coopération dans ce processus de formation du caractère.

Nous ne pouvons pas avoir un caractère semblable à celui de Christ de nous-même, mais nous devons être transformés « de gloire en gloire comme par » qui ? « …le Seigneur, l’Esprit. » {2 Co 3 : 18} Mais le Saint-Esprit ne peut nous changer si nous ne coopérons pas. Et il est impératif que nous sachions comment coopérer. Nous sommes à un tournant de notre série d’études, et nous étudions la double provision et ce qu’elle rend possible. Cette double provision que nous trouvons lorsque nous nous agenouillons au pied de la croix est symbolisée par le sang et l’eau qui sortirent du côté percé de Jésus. {Jn 19 : 34} Nous avons attentivement étudié le fait que par le sang, nous sommes justifiés et que par l’eau, nous sommes sanctifiés. Et c’est à travers cette double provision de grâce que la gloire de Christ est restaurée en nous. Le sang fournit la fondation. L’eau apporte la puissance. Et alors que nous apprenons à coopérer avec le Saint-Esprit, qui est symbolisé par l’eau, nous pouvons former un caractère qui est un temple à la gloire de Dieu, et qui résistera non seulement au passage du temps, mais qui durera en fait pour l’éternité. Amen {Amen}…il durera pour l’éternité. Mais un tel caractère doit être construit sur la fondation de la justice par la foi… en Jésus seul.

Et, mes chers amis, afin de réussir à construire un tel caractère, nous devons avoir une motivation puissante et juste. Je voudrais le répéter : nous devons avoir une motivation puissante et juste. Pourquoi ? Parce que coopérer avec la puissance transformatrice du Saint-Esprit requiert des efforts diligents et persistants. Et comme nous l’avons déjà noté, nous devons apprendre à garder notre cœur plus que quoi ? « …plus que toute autre chose. » {Pr 4 : 23} Est-ce que garder notre cœur « plus que toute autre chose » indique qu’il faille faire des efforts ? Oh que oui. Et pourquoi devons-nous apprendre à garder notre cœur plus que toute autre chose ? Parce que l’homme est comme les pensées de son âme {Pr 23 : 7}, ou de son cœur dans la version King James. Et souvenez-vous : en réalité, c’est ce qui constitue le caractère. C’est ce qui se passe dans le cœur. Et le cœur tel que nous l’avons défini est en réalité l’âme, englobant à la fois l’intellect et les affections.

Comment appelle-ton ce qui se passe au niveau de l’intellect ? Les pensées.

Comment appelle-t-on ce qui se passe au niveau des affections ? Les sentiments.

Et rappelez-vous, quelle est notre définition du mot « caractère ? » « L’association des pensées et des sentiments constitue le caractère. » Pour un Equilibre mental et spirituel, volume 2, page 613. Donc il semble logique que si nous devons former un caractère semblable à celui de Christ, nous devons apprendre à contrôler nos pensées et nos sentiments plus que toute autre chose, avec diligence. Amen ? {Amen} Nous devons apprendre à avoir les sentiments de Christ. « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. » {Ph 2 : 5} Voilà ce que c’est que d’être un chrétien. Il ne s’agit pas seulement de parler ou d’agir de la bonne façon. Il s’agit tout d’abord d’avoir les bonnes pensées. Amen ? {Amen} Et, mes chers amis, souvent, nous nous trompons sur notre état, nous pensons que parce que nous parlons ou agissons de la bonne façon, alors nous sommes des chrétiens, quand en réalité, ce n’est peut-être pas le cas. Il se peut que vous ne soyez pas ce que vous pensez être. L’homme est « comme les pensées de son âme. » {Pr 23 :7} Et apprendre à gouverner ses pensées requiert des efforts diligents et persévérants.

Et cela requiert aussi une motivation puissante. Vous et moi ne persévérerons pas dans cet apprentissage qui consiste à amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ {2 Co 10 : 5} (et souvenez-vous, c’est là notre but), nous ne persévérerons jamais pour atteindre ce but si nous n’avons pas une motivation puissante. Alors ce soir, je veux réfléchir avec vous sur ce qui constitue cette unique motivation qui est suffisamment puissante et appropriée. Nous avons une étude très importante ce soir. Nous allons étudier le mandat que le Seigneur nous a donné. Après avoir payé un prix infini pour nous donner le sang et l’eau, cette parfaite provision de la grâce par laquelle la gloire de Dieu peut être restaurée en nous par Christ, il nous donne un mandat avec ces mots remarquables et familiers. Le titre de l’étude de ce soir : « Moi aussi, je vous envoie. » Ah, c’est sur ce mandat, si simple mais si remarquablement complet, que nous devons nous concentrer.

Mais avant d’ouvrir la Bible, que devons-nous prendre le temps de faire ? D’ouvrir nos cœurs… Vous vous souvenez de notre moyen mnémotechnique ? N’ouvrez jamais la Bible sans avoir fait quoi ? Ouvert vos cœurs. Donc agenouillez-vous avec moi pour une prière silencieuse et invitons personnellement l’Esprit de Dieu dans nos cœurs. Et s’il vous plaît, j’ai besoin de vos prières ce soir. Priez aussi pour votre frère.

            Notre Père qui est aux cieux, je te remercie pour ce sanctuaire dans lequel tu nous permets d’entrer pour un temps aujourd’hui. Je te remercie aussi pour ce sanctuaire spatial, ce lieu, cette sainte maison de prière. Et je te remercie de ce qu’un moment, qu’un lieu soient saints quand ton Saint-Esprit est présent. Et c’est lui que nous invitons en cet instant : ton Esprit. Viens dans ce lieu, remplit chaque instant de cette heure. Et surtout, viens dans nos cœurs. Nous savons que tu es ici, au milieu de notre assemblée, car tu l’as promis : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » Mais cela ne nous suffit pas que tu sois seulement au milieu de notre assemblée. Nous voulons que tu sois en chacun de nous, individuellement. Nous t’ouvrons donc grands les portes du temple de nos corps, et nous te disons : « Entre Invité céleste, entre s’il plaît. » Stimule et vivifie nos facultés mentales et spirituelles. Donne-nous ce discernement spirituel que nous devons posséder si nous voulons être capables de comprendre la vérité intellectuellement, de l’accepter de notre cœur, et surtout, d’y soumettre notre volonté. Seigneur Dieu, s’il te plaît, aide-nous à comprendre, en ce soir, comment nous pouvons et devons avoir la bonne motivation pour persévérer dans la formation d’un caractère semblable à celui de Christ, à la gloire de notre Sauveur et à ta gloire ; une formation du caractère qui durera à travers le temps, et pour toute l’éternité. S’il te plaît, guide et dirige mes pensées et mes paroles. Je veux dire la vérité, et la vérité seule, de ta part. Que ma langue s’attache à mon palais si je suis sur le point de dire quelque chose qui déformerait la vérité. Mais ouvre ma bouche, guide-la et dirige-la afin que je proclame avec clarté et précision la vérité telle qu’elle se trouve en Jésus. Je te remets donc mon être tout entier. Consens à m’utiliser je te prie. Je te le demande au nom de Jésus, amen.

Le titre de notre étude, « Moi aussi je vous envoie, » est tiré de Jean 20 : 21. Nous sommes à la page 34 de notre dossier, leçon 15 : « Moi aussi je vous envoie. » Jean 20 : 21 : « Jésus leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Selon la version que vous avez, on peut aussi lire « ainsi je vous envoie. » Mes chers amis, considérez avec moi l’importance profonde de ce mandat. Jésus nous charge de faire pour lui ce que lui a fait pour le Père. Est-ce que cela est clair ? « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. »

Pour quelle raison le Père a-t-il envoyé le Fils ? Nous l’avons déjà étudiée : il l’a envoyé pour une double mission. Laquelle ? Celle de révéler la gloire de Dieu aux êtres humains et de restaurer la gloire de Dieu en eux.

Mes chers amis, sachez s’il vous plaît, que c’est précisément ce que Christ nous charge de faire pour lui. « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Voyez-vous, Jésus est sur le point de retourner vers le Père. Et il sait pertinemment que son caractère doit continuer à être représenté correctement sur la planète Terre. Parce qu’après tout, Satan continuera à mentir aux êtres humains et il cherchera toujours à déformer le caractère de Dieu. Par conséquent, il faut que quelqu’un rétablisse la vérité. Amen ? Il faut que quelqu’un révèle la vérité en ce qui concerne le caractère de Dieu. Et qui doit faire cela ? Ses disciples… ceux qui se soumettent à son autorité et à sa discipline ; voilà ce que signifie être un disciple. C’est être soumis à la discipline et l’autorité de Jésus-Christ. C’est être son peuple.

Vers Jésus, page 175 ; écoutez cette déclaration remarquable : « Les enfants de Dieu sont appelés à être les représentants du Christ, à manifester au monde la bonté et la miséricorde de leur Sauveur. Comme Jésus nous a révélé le caractère du Père, ainsi nous devons le révéler lui-même à ceux qui ne connaissent pas son tendre amour et ses compassions. ‘Comme tu m’as envoyé dans le monde,’ dit Jésus, ‘je les ai aussi envoyés dans le monde.’ » Voyez-vous le parallèle direct qu’il y a entre la mission de Christ pour l’humanité, mission qui lui a été donné par le Père, et notre mission, qui nous a été donné par Jésus ? Il est clair, direct. Mes chers amis, comprenez s’il vous plaît l’importante responsabilité que quelqu’un accepte quand il dit être un « Chrétien. » En tant que tels, nous devons être les ambassadeurs de Christ. Nous devons le représenter dans le monde.

Et sachez s’il vous plaît que le monde a le droit de tirer des conclusions sur Jésus, sur la personne qu’il est, en se basant sur l’attitude des chrétiens. Amen ? C’est leur droit, n’est-ce pas ? Oui, en effet. Nous devons être des lettres vivantes, connues et lues par tous les êtres humains. Et le message que nous transmettons doit être une révélation de Jésus-Christ, de qui il est. C’est là une responsabilité solennelle, n’est-ce pas ? Je plaide avec vous, mes frères et sœurs : ne prenez pas le nom de Christ en vain ! Et je ne parle pas du fait de jurer, d’accord ? Je parle d’une forme beaucoup plus subtile. Je parle du fait de prétendre être un chrétien tout en ayant un caractère qui n’est pas semblable à celui de Christ. Est-ce que cela aussi, c’est prendre son nom en vain ? Oh, assurément.

L’une des accusations les plus effrayantes et les plus solennelles que l’on trouve dans les Ecritures est celle que Dieu prononce à propos du peuple qu’il a choisi. Il dit d’eux : « Car le nom de Dieu est à cause de vous blasphémé parmi les païens. » « Car le nom de Dieu est à cause de vous blasphémé parmi les païens. » {Ro 2 : 24} Ils étaient connus en tant que peuple choisi par Dieu, mais l’ont-t-ils bien représenté ? Ont-t-ils dit la vérité à propos de son caractère ? Non, et à cause de ces lettres mortes, Dieu a eu une mauvaise réputation. Mes chers amis, qu’à Dieu ne plaise que quelqu’un ici présent soit l’objet de cette accusation. « Le nom de Dieu est à cause de vous blasphémé parmi les païens. »

            Et j’insiste sur le fait que cette responsabilité qui repose sur nous en tant que chrétiens Adventiste du Septième jour est d’autant plus grande parce que, voyez-vous, nous… disons non seulement que nous sommes chrétiens, mais nous disons aussi que nous sommes le reste de Dieu, qui a une mission très spéciale et très solennelle à accomplir dans les dernières heures de l’histoire de cette terre. Amen ? {Amen} Et je le crois de tout mon cœur, mes chers amis. Cela ne nous rend pas meilleur que les autres, mais croyez-le, cela nous rend plus responsables que les autres. {Amen} Nous avons une responsabilité très solennelle.

Nous avons été élevés, nous avons reçu un nom et un message très spécial que nous devons proclamer à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Quel est ce message ? Le message des trois anges. Et comment commence-t-il ? « Ayant un Evangile éternel… » {Ré 14 : 6} Oh, s’il vous plaît, n’oubliez pas ce contexte. Nous ne pouvons pas proclamer le message des trois anges correctement si nous n’avons pas l’Evangile éternel. « Ayant un Evangile éternel […] Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui… » {gloire} « gloire. » Que veut dire donner gloire à Dieu ? C’est révéler son caractère dans le nôtre, mes amis. Dîtes-moi, comment pouvons-nous accomplir notre mission avec succès et proclamer un tel message si nous ne révélons pas le caractère de Dieu individuellement, lui donnant ainsi gloire ? J’insiste donc : la responsabilité est plus lourde pour les Adventistes du Septième Jour.

Voici une autre déclaration ; Review and Herald, 30 avril 1889 : « Christ est venu représenter le Père aux yeux de l’humanité. Il a révélé la nature de Dieu au monde. Satan avait présenté Dieu sous un faux jour. Il l’avait dépeint comme un être à la nature vengeresse qui n’avait ni longanimité, ni miséricorde, ni patience, ni amour. Il l’avait revêtu de ses propres attributs ; mais Christ vînt et se revêtit d’humanité, afin de révéler à l’humanité le véritable caractère du Père ; et nous devons représenter le Christ au monde, de la même façon que Christ a représenté le Père. » Est-ce que vous voyez le parallèle direct qu’il y a ici ? Oh, mes frères et sœurs… quelle responsabilité solennelle. Quelle pensée solennelle.

Comment pouvons-nous donc remplir ce mandat ? Comment ? Comment pouvons-nous faire pour Christ ce qu’il a fait pour le Père ? Comment pouvons-nous être utilisés par lui pour révéler sa gloire à l’humanité, et pour coopérer avec lui, afin que sa gloire soit restaurée dans l’être humain ? Comment ? J’insiste : ce n’est qu’en venant quotidiennement au pied de la croix pour recevoir par la foi la double provision de la grâce, symbolisée par le sang et par l’eau. Et, mes amis, dans le contexte immédiat de la commission, nous avons ces deux provisions. Et je veux que vous notiez avec attention l’ordre dans lequel elles sont présentées. Cela a une réelle importance. Regardons ensemble le contexte général dans lequel le mandat est donné.

Ce mandat se trouve dans Jean 20 : 21 : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Mais notez le contexte plus large ; reprenons plus haut, au verset 19. Jean 20 : 19 : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées, à cause de la crainte qu’ils avaient des Juifs, Jésus vint, se présenta au milieu d’eux, et leur dit : La paix soit avec vous ! » Oh, quelle précieuse salutation. L’avez-vous entendue ? « La paix soit avec vous ! » Que signifient ces mots ? Notez bien le verset 20 : « Et quand il eut dit cela, il leur montra » quoi ? « …ses mains et son côté. Les disciples furent dans la joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau… »  Verset 21 : « Jésus leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! » Que signifient ces mots de réconfort par deux fois prononcés… qui leur donnent la certitude que la paix est avec eux ? Que signifient-ils ? Mes chers amis, Jésus est en train de leur donner l’assurance que par le sang, ils sont justifiés et qu’ils ont donc la paix avec Dieu.

Que nous dit Romains 5 : 1 ? « Etant donc justifiés par la foi, nous avons » quoi ? « …la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. » Quel est le seul fondement de la paix que nous avons avec Dieu ? C’est notre justification par… quoi ? Par la foi. La foi en quoi ? Romains 5 : 9 : « …nous sommes justifiés par son sang. » C’est par la foi dans le sang de Christ que nous avons la paix avec Dieu. Je crois que c’est pour cela qu’après avoir dit : « La paix soit avec vous ! » pour la première fois, Jésus a fait quoi ? Il leur a montré quoi ? Ses mains. Qu’est-ce qui a coulé de ses mains percées ? Du sang. Et il leur a montré quoi d’autre ? Son côté. Qu’est-ce qui a coulé de son côté percé ? Du sang. C’est comme s’il disait : « La paix découle du sang que j’ai versé. Et grâce à ce que j’ai fait, et que vous avez reçu par la foi, vous avez la paix avec Dieu. » Voyez-vous, mes amis, c’est la fondation sur laquelle nous devons construire un caractère qui sera un temple. Et c’est la seule motivation valable que nous puissions avoir.

Prêtez attention à ce que je veux dire par là. Le fait qu’avant de demander aux disciples de faire quelque chose pour lui, Christ leur garantit qu’ils ont déjà la paix avec Dieu grâce à ce qu’il a fait pour eux est profondément significatif. J’insiste sur le fait que cela est profondément significatif. Je voudrais le répéter. Avant d’envoyer ses disciples, et par conséquent, avant de nous donner ce mandat remarquable, « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie, » que nous garantit-il par deux fois ? … Que nous avons quoi ? La paix avec Dieu grâce à ce qu’il a fait pour nous. Alors, pourquoi est-ce que cela est aussi significatif ? Pourquoi est-ce si important ?

Car Jésus veut que nous ayons la bonne motivation afin que nous fassions pour lui ce qu’il a fait pour le Père, mes chers amis. Voyez-vous, c’est pour cette raison qu’il n’a pas dit : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie, et si vous travaillez pour moi aussi bien que j’ai travaillé pour lui, vous aurez la paix avec Dieu. » Loué soit le Seigneur qui ne l’a pas formulé ainsi. Amen ? S’il l’avait formulé ainsi, qu’aurions-nous fait ? Nous aurions remonté nos manches et nous nous serions mis au travail pour essayer de gagner son approbation, pour gagner la paix avec Dieu par nos propres résultats. Est-ce que vous suivez ? Et Jésus sait très bien que la nature humaine a tendance à faire cela quoi qu’il en soit. Donc pour nous protéger de cette tendance bien humaine, avant de nous demander de faire quelque chose pour lui, il nous assure par deux fois que nous sommes déjà acceptés et que nous avons la paix avec Dieu grâce à ce qu’il a fait pour nous. Ainsi, mes chers amis, nous travaillons pour lui, non pas pour être acceptés en retour, mais parce que nous sommes déjà acceptés. Amen ? {Amen}

Et en réalité, c’est la plus puissante motivation que le cœur humain puisse connaître. Comprenez, s’il vous-plaît… Et au fait, la psychologie et la psychiatrie moderne reconnaissent cela. Comprenez, s’il vous plait, que ce dont le cœur humain à le plus besoin, c’est d’être accepté. Avez-vous entendu ? Ce dont le cœur humain à le plus besoin, c’est quoi ? D’être accepté. Et comprenez en outre que notre plus grande motivation, c’est de répondre à notre plus grand besoin. Est-ce que vous avez suivi cette étape ? Notre plus grande motivation, c’est de répondre à notre plus grand besoin. Et quel est notre plus grand besoin ? C’est d’être acceptés. Et ce besoin est si intense que nous nous investissons tous beaucoup pour y répondre.

Mais chacun peut se retrouver dans l’un de ces deux groupes (il n’y en a que deux) ; dans l’un de ces deux groupes : ceux qui font des efforts afin d’être acceptés, et ceux qui font des efforts parce qu’ils sont reconnaissants et apprécient le fait qu’ils sont déjà acceptés. Est-ce que vous avez suivi cela ? Notre besoin d’être acceptés est si grand, que les actions de chacun sont liées à ce besoin. Cependant, il y a deux catégories : ceux qui œuvrent afin d’être acceptés, et ceux qui œuvrent parce qu’ils sont déjà acceptés.

Est-ce que les chrétiens doivent faire des efforts pour accomplir ce mandat ? Oh que oui, mes chers amis. Faire pour Christ ce qu’il a fait pour le Père requiert des efforts persévérants. Et à chaque fois que vous commencez à parler d’efforts dans l’expérience chrétienne, que font presque tous les gens ? Ils sont mal à l’aise, et ils en viennent à la conclusion que vous parlez de quoi ? De justification par les œuvres. Ah, mes frères et sœurs, s’il vous-plaît, écoutez ce que j’ai à dire à ce sujet. Est-ce que quand nous faisons des efforts, c’est toujours dans le but de faire des œuvres ? Est-ce le cas ? Est-ce que faire des efforts, c’est toujours dans le but de faire des œuvres ? Est-ce toujours dans le but de faire des œuvres ? Absolument pas. Faire des efforts ne rime pas toujours avec œuvres, dans le sens de justification par les œuvres. Qu’est-ce qui transforme les efforts humains en légalisme ? Qu’est-ce qui les assimile ou non à la justification par les œuvres ? Qu’est-ce qui… C’est le motif ou l’intention qu’il y a derrière, n’est-ce pas ? C’est l’intention qui fait toute la différence. Si nous faisons des efforts afin de gagner notre acceptation, il s’agit de quoi ? D’œuvres, de légalisme.

Mais si je fais des efforts parce que j’aime tant Jésus, et que je l’apprécie pour ce don gratuit qu’il m’a fait, celui de m’accepter, ce don gratuit qu’il m’a fait et qu’il a payé à un prix infini, si c’est pour cette raison que je veux faire de mon mieux, être le plus parfait possible, si c’est pour lui montrer combien je l’aime et combien je l’apprécie pour ce qu’il a fait, est-ce du légalisme ? Mille fois non. Il s’agit d’une foi qui est agissante par la charité et qui purifie l’âme. {Ga 5 : 6, 1 Pi 1 : 22} Amen ? {Amen ; Loué soit le Seigneur.}

Et, mes chers amis, je suis ici pour vous dire que personne ne travaille plus dur que ceux qui sont motivés par l’amour. Ces personnes ne le voient même pas comme une corvée ou comme un devoir. Il s’agit pour elles d’un délice. Amen ? C’est un délice.

Oh, frères et sœurs, évitons de sourciller quand nous commençons à parler des efforts que les êtres humains doivent faire dans leur expérience chrétienne. Ils ne sont pas tous liés à la justification par les œuvres ou au légalisme. C’est l’intention qu’il y a derrière qui les définit. Quand nous entendons et acceptons cette assurance que nous avons la paix, prononcée deux fois, que nous savons que nous sommes pleinement acceptés, justifiés par la foi dans le sang de Jésus, que nous nous réjouissons dans le fait que nous sommes acceptés dans le Fils bien-aimé, et que nous commençons à comprendre le prix payé par Dieu le Père et par Dieu le Fils afin que nous recevions tout cela, nos cœurs répondent, ou du moins devraient répondre avec amour et gratitude. Amen ? Et nous voulons faire de notre mieux, et être le plus parfait possible afin de lui montrer combien nous l’aimons.

Et que l’entendons-nous dire ? « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » {Jn 20 : 21} « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » {Jn 14 : 15} et par une obéissance rendue possible par l’Esprit et motivée par l’amour, laissez-moi ainsi restaurer en vous mon caractère. Car ma loi est la transcription de mon caractère. {PJ 265.2} « La loi de l’Eternel est parfaite, elle restaure l’âme. » {Ps 19 : 8} C’est ce qui se passe quand nous aimons cette loi et que nous gardons son esprit, c’est-à-dire quand nous avons un amour suprême pour Dieu et un amour désintéressé pour les autres. Amen ? Un amour suprême pour Dieu nous rend capable d’obéir aux quatre premiers commandements. Un amour désintéressé pour les autres nous permet d’obéir aux six derniers. « L’amour est donc l’accomplissement de la loi. » {Ro 13 :10} Et quand, pleins de gratitudes, nous aimons Christ pour tout ce qu’il a fait pour nous sauver, nous ne voyons même pas l’obéissance comme un devoir, mais nous la voyons comme quoi ? Comme un privilège et un délice. Et nous sommes changés de l’intérieur vers l’extérieur, transformés de gloire en gloire.

Oh, mes amis, puissions-nous comprendre la signification profonde de cette assurance de paix par deux fois prononcée et qui précède le mandat : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Ce ne que quand nous la comprenons que nous pouvons avoir la bonne motivation, une motivation puissante, afin de faire pour le Christ ce qu’il a fait pour le Père. Ainsi, après nous avoir donné une fondation sûre et après avoir fourni la motivation qui convient, il nous donne le mandat. « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. »

Et immédiatement après ce mandat, que fait-il ? C’est là que l’eau entre en jeu. Que fait-il ? Jean 20 : 21 : « Jésus leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Verset 22 : « Après ces paroles, » il fit quoi ? « …il souffla sur eux, et leur dit : « Recevez le Saint-Esprit. » Voilà l’eau. Souvenez-vous, l’eau symbolise le Saint-Esprit. Donc dans le contexte immédiat du mandat, que trouvons-nous ? L’eau et le sang.

Par le sang, nous avons la paix avec Dieu. Et par l’eau, nous avons la puissance de Dieu.

Et avec cette paix et cette puissance, mes chers amis, nous pouvons faire pour Christ ce qu’il a fait pour le Père. Amen ? {Amen} Nous le pouvons… Nous le pouvons. Quel est l’œuvre du Saint-Esprit qu’il fait souffler sur nous ? Que fait le Saint-Esprit ? Colossiens 1 : 19 et 20 : « Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui ; il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. » Voici la paix, qui produit quelle motivation ? L’amour. 2 Corinthiens 5 : 14 et 15 : « Car l’amour du Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et est ressuscité pour eux. » Le fondement, c’est la paix. Le Saint-Esprit, c’est la puissance ; et que fait le Saint-Esprit ? Le texte se trouve dans 2 Corinthiens 3 : 18 : « Nous tous qui, le visage découvert… » c’est notre texte clé « …contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par » qui ? « …le Seigneur, l’Esprit, » ou « …par l’Esprit du Seigneur » selon la version Segond 21. Seul le Saint-Esprit peut nous changer. Nous ne pouvons pas changer nous-même. C’est pour cette raison, qu’afin d’accomplir ce mandat, Christ nous a dû nous donner une puissance surnaturelle. Il a dû nous inspirer. Il a dû insuffler en nous son Esprit afin que nous ayons la puissance suffisante de faire pour lui ce qu’il a fait pour le Père.

Que dit Christ à propos de l’Esprit ? Jean 16 : 13 et 14 : « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. » Très intéressant ; Jésus dit que l’Esprit fera quoi ? « Il me glorifiera. » Remarquez ceci, s’il vous plait : le Père envoie le Fils pour qu’il le glorifie ; Jésus envoie le Saint-Esprit pour qu’il soit glorifié.

Mais j’ai une question : est-ce que le Saint-Esprit glorifie Jésus de la même façon que Jésus glorifie le Père ? Non. Pourquoi ? Jésus a glorifié le Père dans sa personne, qui était visible. D’accord ? Il pouvait dire : « Celui qui m’a vu a vu le Père. » {Jn 14 : 9} Et il était le reflet de la gloire de son Père. {Hé 1 : 3} Est-ce que le Saint-Esprit est une personne visible ici, sur la planète Terre. Non. Il est donc évident que la manière dont Saint-Esprit glorifie Christ est différente de celle par laquelle Christ a glorifié le Père. Comment le Saint-Esprit glorifie-t-il Christ ? En restaurant l’image du caractère de Christ en nous, mes amis. Oui, en effet. En restaurant l’image du caractère de Christ en son peuple. C’est ainsi que le Saint-Esprit glorifie Christ.

Notez cette déclaration remarquable. Jésus-Christ, page 675 : « Jésus dit, en parlant de l’Esprit : « Il me glorifiera. » De même que le Sauveur est venu pour glorifier le Père par la démonstration de son amour, ainsi l’Esprit devait glorifier le Christ en faisant connaître sa grâce au monde. L’image de Dieu doit se reproduire au sein de l’humanité. L’honneur de Dieu et du Christ exige que son peuple atteigne la perfection de caractère. »Oh, frères et sœurs… S’il vous plaît, comprenez ce qui est en jeu ici. Tout d’abord, comment est-ce que le Saint-Esprit glorifie Christ ? « L’image de Dieu doit se reproduire au sein de l’humanité. » C’est-à-dire en nous. Le Saint-Esprit glorifie Christ en nous transformant de gloire en gloire, en nous donnant un caractère à l’image de celui de Christ. En nous transformant, par le renouvellement de l’intelligence et en nous rendant capable de révéler la gloire, le caractère de Jésus-Christ, à travers nos mots et nos actions, et oui, même à travers notre apparence, au maximum des capacités que nous avons, bien qu’elles soient entachées par le péché.

Cela dit, quand nous faisons de notre mieux, même avec la puissance du Saint-Esprit, cela reste quoi ? Insuffisant… Ce n’est pas assez. {Ro 3 : 23} Mais cela ne devrait pas nous décourager. Regardez cette déclaration sur la page 34 du dossier, vers le bas. Testimonies, volume 2, page 618 : « Il [Christ] avait une influence puissante, car il était le Fils de Dieu. Nous sommes si inférieurs à lui, si imparfaits, que même en faisant de notre mieux, nos efforts resteront faibles. Nous ne pouvons obtenir et posséder l’influence qu’il avait, mais cela ne devrait pas nous empêcher de nous éduquer pour nous rapprocher le plus possible du Modèle, afin que nous puissions avoir l’influence la plus grande que possible sur les autres. » Mes chers amis, même les hommes et les femmes de Dieu les plus pieux ne sont qu’un faible reflet.

Comment est-ce que l’Inspiration a formulé cela dans la citation que nous avons partagée hier ? « La beauté divine du caractère de Christ… » n’est que quoi ? « …faiblement reflété[e] chez les hommes les plus nobles et les plus doux. » {MB 49.2} Mais cela ne devrait pas nous décourager. Voyez-vous, Dieu ne s’attend pas à ce que nous brillions aussi fort que le Soleil. Mais il s’attend à ce que nous brillions aussi fort que nous le pouvons. Amen ? Jésus est le reflet de la gloire de son Père. {Hé 1 : 3} Il a révélé un caractère infiniment parfait, il est le soleil de la justice. Nous sommes au mieux des pleines lunes. Amen ? Parfaits dans notre sphère comme lui est parfait dans la sienne, brillant au maximum de nos capacités endommagées par le péché. Cependant, même une pleine lune n’est qu’un faible reflet de la beauté divine du caractère de Christ. Mais Dieu nous aide à nous efforcer d’être des pleines lunes, par amour pour Christ, amen ? A être les plus parfaits possibles, pour lui.

Revenons-en à la déclaration tirée de Jésus-Christ ; la dernière phrase a une telle importance. « L’honneur de Dieu et du Christ exige que son peuple atteigne la perfection de caractère. » Oh, frères et sœurs, pour quiconque aime Christ, cela devrait être une motivation puissante. Voyez-vous, si nous aimons réellement Christ, alors nous voulons l’honorer, n’est-ce pas ? Amen ? {Amen} Nous voulons l’honorer. Et comment l’honorons-nous ? En le représentant correctement. C’est pour cela qu’on nous dit ici que l’honneur de Dieu et de Christ exige que son peuple atteigne la perfection de caractère. Tout repose sur cela… tout repose sur cela.

Permettez-moi de partager une histoire avec vous. C’est mon père qui me l’a raconté, mais il l’a entendue de son propre père. Mon grand-père était un pasteur à l’Eglise Adventiste du Septième Jour, tout comme l’était mon Père. Mon grand-père a enseigné la Bible au lycée tout au long de son ministère. Il enseignait la Bible de façon très efficace. Je le sais car à plusieurs reprises, des membres aux cheveux blancs sont venus me voir et m’ont dit : « As-tu un lien de parenté avec Lyle Wallace ? » Et je répondais toujours en souriant : « Oui, c’est mon grand-père. » Et habituellement les larmes leur montaient aux yeux et ils disaient : « Je ne peux pas exprimer l’impact qu’il a eu dans ma vie durant les études bibliques que j’avais au lycée. » Il était connu pour les histoires qu’il racontait pour illustrer les vérités spirituelles. Et mon père m’a raconté celle-là. Et j’aurais voulu vous la raconter aussi bien que l’a fait mon Père ; et mon père lui-même aurait voulu la raconter aussi bien que l’avait fait son père. Donc il est probable qu’elle se ait un peu perdu d’une génération à l’autre ; mais je vais faire de mon mieux, parce qu’elle raconte et illustre la vérité que je veux vous faire comprendre ce soir.

Jésus avait fini sa mission sur la planète terre : révéler la gloire de Dieu à l’humanité et restaurer la gloire de Dieu dans l’être humain. Il avait achevé les deux phases quand il a lancé ce cri de victoire : « Tout est accompli. » {Jn 19 : 30} Vous vous souvenez… Même la deuxième phase avait été accomplie, car il avait pleinement restauré la gloire de Dieu en lui-même, pour nous, et parce qu’il avait aussi préparé une provision pleine, complète et suffisante par laquelle sa gloire pouvait être restaurée en nous, par lui. Et ayant pleinement et parfaitement accompli sa mission, il retourne au ciel, adulé par tout l’univers sans péché. Et alors qu’il s’approche, un cri retentit : « Qui est ce roi gloire ? » {Ps 24 : 8} « Qui est ce roi de caractère ? » Et la réponse est donnée. La question est ensuite répétée, non pas parce qu’ils ne l’avaient pas entendue ou comprise la première fois, mais parce qu’ils veulent entendre les louanges dues à leur Seigneur, qu’ils aiment de tout leur cœur. Les portes s’ouvrent, il entre, et l’armée des anges se précipite vers lui pour se prosterner et l’adorer, mais il lève les mains ; il ne veut pas recevoir leur adoration jusqu’à ce qu’il ait l’assurance venant du Père que son sacrifice a été suffisant pour que nous puissions le rejoindre là-haut.

Nous ne pouvons qu’aimer un Seigneur comme celui-ci. Amen ? {Amen} Nous ne pouvons qu’aimer un Seigneur comme celui-ci.

Et quand il va voir le Père, il reçoit l’assurance qu’il a fait tout ce qui était nécessaire pour que tous ceux qui viendront au pied de la croix et qui recevront la double provision de la grâce puissent être là-haut avec lui, pour l’éternité, pour qu’ils puissent le voir tel qu’il est, voir sa gloire, et la refléter d’âge en âge dans l’éternité. Une fois qu’il a cette assurance, il sort et reçoit l’adoration et la louange de l’armée céleste… mais pas avant. Et ensuite ils se mettent à lui poser des questions à propos de sa mission. Ils aiment entendre ses histoires, comment il a discrédité les mensonges du diable au sujet du caractère de Dieu de façon si parfaite, si convaincante et irréfutable, comment il a révélé la vérité de façon si parfaite. Et tous les anges de l’armée céleste se réjouissent dans leurs cœurs en se rendant compte de la magnifique révélation du caractère de Dieu qui a eu lieu à travers Christ pour la race déchue.

Mais au bout d’un certain temps, un groupe d’anges se met à discuter ensemble. L’un d’entre eux lève la main, et le Seigneur le reconnaît. Et l’ange dit : « Seigneur, nous sommes si reconnaissants de ce que tu as parfaitement accompli ta mission qui consistait à révéler le caractère du Père. Nous sommes si reconnaissants pour la façon dont tu as réfuté et démontré la fausseté des accusations du diable au sujet du caractère de Dieu. Mais nous avons une inquiétude, et nous nous demandons qui va continuer cette œuvre sur la Terre maintenant que tu es ici. Nous savons que Satan n’a pas changé. Maintenant, en plus du caractère du Père, il continue à mentir au sujet de ton caractère. Il cherche constamment à te présenter sous un faux jour et à éloigner ton peuple de toi en le convainquant que tu n’es pas vraiment un Dieu d’amour. Nous sommes donc bien conscients du fait que la Terre a besoin de quelqu’un qui puisse continuer à révéler la vérité en ce qui concerne ton caractère. Qui le fera maintenant, Seigneur ? Nous sommes inquiets…dis-nous, qui se chargera de cela à présent ? »

Et Jésus répond : « Eh bien, vous n’avez pas besoin de vous inquiéter. J’ai laissé là-bas des hommes et des femmes que j’ai choisi. Il y a Pierre, et Jacques, et Jean, et Thomas, et… »

Les anges disent : « Mais Seigneur, tu sais que c’est de cela que nous sommes inquiets. Nous connaissons ces hommes. Tu sais, il n’y a pas si longtemps, Pierre t’a renié en jurant ne pas te connaître. Et Jacques et Jean, les fils du tonnerre… Ils voulaient faire descendre le feu du ciel pour brûler une ville entière parce qu’ils n’avaient pas été bien traités. Et Thomas, tu sais combien de temps il met avant de croire. Tu ne peux quand même pas compter sur eux. Et s’ils te laissent tomber ? Tu n’as pas… tu n’as pas un plan B ? Tu en as sûrement un, tu as certainement une alternative, un plan de secours. Tu ne comptes pas réellement sur eux, n’est-ce pas ? »

Et le Seigneur répond : « Eh bien, il n’y a pas qu’eux. Il en a d’autres… il y en a d’autres. Il y a David, et Marie, il y a Steve, Jeff… Il y a Phil et Les. »

Et l’ange l’interrompt en disant : « Seigneur, tu sais que nous n’avons pas ta prescience, donc nous ne connaissons pas toutes ces personnes, mais ne sont-elles pas toutes des êtres humains ? »

Et le Seigneur répond : « Oui. »

Et l’ange dit : « Eh bien, tu sais, nous sommes toujours inquiets. Nous sommes toujours inquiets, car, tu vois… leurs antécédents ne sont pas vraiment bons ; Seigneur, tu le sais. Ils ont tous péché et sont privés de la gloire de Dieu. Tu ne peux quand même pas dépendre d’êtres humains pour révéler la vérité au sujet de ton caractère. Et tu sais qu’à la fin de cette grande controverse, quelqu’un devra révéler ton caractère au monde. C’est nécessaire pour que la controverse arrive à son apogée et à sa fin. Donc s’il te plait, dis-nous que tu as un plan de secours. Que se passera-t-il s’ils te laissent tomber ? Quel est le plan B, Seigneur ? Dis-nous… tu as certainement un plan B. »

Après un silence, le Seigneur finit par répondre : « Non. »

« Je n’ai pas de plan de secours. Je compte sur eux. Ils ne peuvent pas me laisser tomber. Les enjeux sont cruciaux. »

Je vous invite à vous lever pour la prière.

Notre Père qui est aux cieux, s’il te plaît, aide-nous à ne pas te laisser tomber… alors que nous approchons des dernières heures de ce monde, alors que tu dois avoir un peuple qui proclame à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple ce message vital et qui leur révèle ton amour. Seigneur, il est si crucial que nous soyons ce peuple. Aide-nous, par amour pour Christ, à venir au pied de la croix pour recevoir le sang et l’eau, la paix et le Saint-Esprit, l’absolution et la puissance, la grâce qui pardonne et la grâce qui nous rend capable d’agir, afin que nous puissions faire pour Christ ce qu’il a fait pour toi, je te prie, Seigneur. Aide-nous à ne pas le laisser tomber. En son nom nous prions. Amen.