Ici vous pouvez télécharger la leçon en pdf.

On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui de Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »

Merci d’être présents ce soir, alors que nous continuons nos études. Nous sommes à la leçon 16, n’est-ce pas ? Elle s’intitule : « Ecrite sur des tables de chair. » « Ecrite sur des tables de chair. » {2 Co 3 : 3} Elle se trouve à la page 35 de votre dossier. Ce soir, nous allons parler de lettres. La Bible dit que nous sommes des lettres, ou, dans certaines versions, des épîtres ; c’est un mot un peu plus ancien qui veut dire lettres. Les lettres doivent être écrites, signées, scellées et enfin distribuées. Nous devons étudier de plus près le rôle du Saint-Esprit (que Christ, qui nous a envoyé, a aussi soufflé sur nous) dans ce processus. Notre but est de mieux comprendre comment le Saint-Esprit nous restaure de gloire en gloire, comment il rend notre caractère à l’image de celui de Dieu.

C’est une étude très importante ; mais je le répète, comment juge-t-on des choses de l’Esprit de Dieu ? Spirituellement. {1 Co 2 : 14} Et c’est pour cela mes chers amis, que nous devons faire une pause avant de continuer, comme nous en avons l’habitude, afin d’inviter l’Esprit de Dieu personnellement dans nos cœurs. Une fois de plus, je sollicite vos prières en ma faveur. Mettons-nous à genoux pour quelques instants.

            Notre Père qui est aux cieux, tout d’abord, je veux te remercier pour le privilège de t’appeler Père. Je suis si reconnaissant d’être ton fils, racheté par le sang, d’être adopté dans ta famille. Jésus, merci d’avoir rendu cela possible. Et Père, je te remercie en particulier pour mon Frère Aîné, qui me représente alors que je viens en me cachant en lui. A lui la magnificence, et non pas à moi. Mais je te remercie de ce que tu choisis de me voir tel que je suis en lui, et de ce que tu me considère comme prenant part à sa magnificence. Et cela me donne de l’assurance, une sainte audace, sachant que je suis accepté dans ton Fils bien-aimé. Je viens devant toi pour te demander de me bénir et de bénir mes frères et sœurs ici présents, rachetés par le sang, par le déversement de ton Saint-Esprit. Nous voulons étudier et mieux comprendre comment le Saint-Esprit… que ton Fils, notre Sauveur, a soufflé sur nous, nous transforme de gloire en gloire à ta ressemblance. En comprenant mieux ce que le Saint-Esprit fait, nous pouvons mieux comprendre comment coopérer. Nous voulons être des lettres vivantes. Nous voulons représenter Christ de la bonne façon. Nous voulons partager de belles vérités à propos de qui il est. Mais nous ne le pouvons si tu n’écris pas son caractère sur les tables de chair que sont nos cœurs. Nous t’en prions, Père, enseigne-nous à coopérer dans ce processus. Et alors que j’anime cette étude, je te prie sincèrement, Père, de guider et de diriger mes pensées et mes paroles. Je veux dire la vérité, et la vérité seule, la vérité telle qu’elle se trouve en Jésus. Par l’Esprit de Vérité, prends donc pleine possession de moi je te prie. Guide et dirige chacune de mes pensées et chacune de mes paroles, afin que je dise ce que tu veux que je dise, rien de plus, rien de moins. Et aide-moi à le dire de la façon dont tu veux que je le dise, afin que Jésus soit glorifié et que son peuple soit édifié. C’est ma prière, au nom de Jésus, Amen.

Le Saint-Esprit que Jésus a soufflé sur nous après nous avoir envoyé est la seule puissance qui suffise à nous rendre capables de faire pour Christ ce qu’il a fait pour le Père. L’assurance de paix, répétée par deux fois, est la seule motivation, le seul fondement nécessaire. Avec le sang et avec l’eau, nous pouvons faire pour Christ ce qu’il a fait pour le Père. Mais je veux considérer avec vous comment le Saint-Esprit nous change de gloire en gloire. Notre texte clé, 2 Corinthiens 3 : 18, établit clairement le fait que c’est lui seul qui fait cela : « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. » ou « par l’Esprit du Seigneur. » selon la version Segond 21. C’est clairement l’Esprit du Seigneur qui nous transforme de gloire en gloire.

Mais je vous demande ce soir : comment est-ce que l’Esprit du Seigneur fait cela ? Quel est le processus ? L’Inspiration nous donne des éclairages que je veux partager avec vous. Ils nous aident à comprendre comment le Saint-Esprit restaure en nous un caractère semblable à celui de Christ. Signes des temps, 18 juillet 1911. Notez cet éclairage : « Comme la cire prend l’empreinte du sceau, de même l’âme doit prendre l’empreinte de l’Esprit de Dieu et retenir l’image de Christ. » Quel vocabulaire intéressant : « Comme la cire prend l’empreinte du sceau… » « l’empreinte du sceau, de même l’âme doit prendre l’empreinte de l’Esprit de Dieu et retenir l’image de Christ. »

Cela nous rappelle quel terme grec ? …que nous avons déjà étudié ? Khar-ak-tare, oui !  Ce mot grec qui est utilisé une fois dans le Nouveau Testament dans ce poème remarquable que Paul a écrit dans Hébreux 1 : 3 et qui décrit comment Christ a accompli sa mission, qui consiste à révéler la gloire de Dieu aux hommes, de façon si parfaite et si magnifique. Que dit ce poème ? « Et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne… »Souvenez-vous : le mot grec qui est traduit par « empreinte » est ? « khar-ak-tare… khar-ak-tare. » C’est de ce mot grec que nous vient le mot ‘caractère.’ Et plusieurs autres langues utilisent un mot très similaire. Quel est ce mot ? Vous souvenez-vous de l’étude que nous avions faite autour de ce mot ? {Lesson 8}

Quelle est sa signification, son usage le plus ancien ? Il faisait référence à quoi ? A un monnayeur ou à un graveur. Et au fil du temps, ce mot a évolué pour désigner les outils qu’utilisent les graveurs : une matrice, un poinçon, un fer à marquer. Mais à l’époque du Nouveau Testament, ce mot faisait référence à la gravure elle-même, réalisée par le graveur avec ses outils ; ce mot englobait ainsi les empreintes ou les marques qui avaient été faites sur un matériau ou une surface. Voilà ce que signifie le mot « khar-ak-tare. »

Est-ce que vous percevez ce concept dans l’expression, dans la déclaration que nous avons lue ? « Comme la cire prend l’empreinte du sceau, de même l’âme doit prendre l’empreinte de l’Esprit de Dieu et retenir l’image de Christ. » Quel est l’outil que Dieu utilise pour à nouveau graver un caractère semblable à celui de Dieu sur nous ? C’est le Saint-Esprit. C’est l’outil qui sert à graver, et nous devons recevoir son impression afin de retenir quoi ? L’image de Christ. D’accord ? Mais où reçoit-on cette impression ? Elle n’est pas écrite sur les tables de pierre, comme le furent les Dix Commandements, mais sur les tables de chair que sont nos cœurs. Exode 32 : 16 : « Les tables étaient l’ouvrage de Dieu, et l’écriture était l’écriture de Dieu, gravée sur les tables. » Cela fait référence aux tables de pierre. Sous l’ancienne alliance, Dieu a écrit sa loi sur les tables de pierre. Mais sous la nouvelle alliance, il promet de l’écrire où ? Au-dedans de nous et dans nos cœurs… dans nos pensées et dans nos cœurs. {Jé 31 : 33}

Nous devons recevoir cette inscription afin que nous puissions par elle être des lettres vivantes et que nous puissions révéler le caractère aimant de Jésus-Christ dans nos vies. 2 Corinthiens 3 : 3 : « Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs. » Ici, l’outil utilisé pour graver ou pour écrire est une fois de plus clairement identifié : il s’agit du Saint-Esprit. Et quelle est la surface sur laquelle le Saint-Esprit écrit ? Sur les tables de chair que sont nos cœurs. Mais, mes chers amis, nos cœurs ne sont pas naturellement enclins à recevoir une telle inscription. Nous avons naturellement des cœurs de pierre. Par conséquent, que devons-nous faire ? Nous devons recevoir un cœur nouveau !  Ezéchiel 36 : 26 et 27 : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. » Notez, s’il vous plaît, qu’ici, l’usage du mot chair n’est pas le même que celui du Nouveau Testament, où il est synonyme de charnel. Ici, le mot chair est utilisé dans le sens de charnu, et non dans le sens de charnel. C’est un cœur de est de chair dans le sens où il est souple, malléable, dans le sens où il est capable de recevoir et de retenir ce qu’on écrit sur lui. {il est enseignable} C’est le cœur que Dieu se propose de nous offrir. Verset 27 : « Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances et que vous observiez et pratiquiez mes lois. » Voyez-vous, ce que le Saint-Esprit écrit sur nos cœurs a un effet direct sur notre comportement, n’est-ce pas ? Quand la loi d’amour sera écrite sur nos cœurs, notre comportement sera conforme à la loi d’amour. {Ro 13 : 10} Ainsi, nous suivrons ses ordonnances, et nous observerons et pratiquerons ses lois.

Notez bien ce que le Saint-Esprit écrit dans nos cœurs. The Kress Collection, page 122 nous donne un éclairage spécial. « Que personne n’oublie jamais que le véritable christianisme provient de l’inscription des principes bibliques sur le cœur et sur le caractère. Cela doit être une œuvre individuelle et ses résultats doivent être visibles. » Je le répète, notez bien que ce qui est écrit sur nos cœurs doit être quoi ? Révélé dans nos vies, d’accord ? Les résultats doivent en être visibles. Mais intéressons-nous plus précisément à ce qui est gravé ou écrit sur nos cœurs. De quoi s’agit-il ? De principes bibliques. Oh, mes chers amis, réfléchissez là-dessus avec moi.

Qu’est-ce qu’un principe ? Qu’est-ce qu’un principe ? Sachez qu’un principe est différent d’une règle ou d’une régulation, différent de la liste des choses que nous pouvons ou ne pouvons pas faire. Les choses à faire et à ne pas faire, les règles et les régulations sont l’application de principes dans notre comportement. Mais les principes sont plus profonds et plus fondamentaux que les règles et les régulations. Est-ce que vous comprenez ce que j’essaye d’expliquer ? Permettez-moi de l’illustrer afin de m’en assurer. Quand nous parlons de formation du caractère, il y a des choses que nous pouvons faire, et d’autres que nous ne pouvons pas faire, le tout étant basé sur un principe biblique très important.

Une des choses que nous devons faire, c’est passer chaque jour d’importants moments de qualité à apprendre à mieux connaître Jésus-Christ tel qu’il est révélé dans les Ecritures. Une autre chose à faire peut être de prendre du temps pour sortir dans la nature et contempler l’œuvre de Dieu et la révélation de sa gloire, de son amour, dans la nature. Une chose à ne pas faire en ce qui concerne la formation du caractère : perdre de temps à contempler ce qui se passe sur les écrans de ce monde. Je me retiens d’entrer dans les détails à ce sujet. Mais si vous contemplez ce genre de choses, vous regardez à ce qui est charnel, à ce qui est du monde, à ce qui est sensuel, à ce qui est matérialiste, à ce qui est égoïste. Ne contemplez pas ce genre de chose. Voici donc quelques exemples de choses à faire et à ne pas faire, d’accord ? Des choses spécifiques, des règles, des régulations. Quel est le principe qui se tient derrière tout cela ? C’est ce principe biblique : quand nous contemplons quelque chose, nous sommes transformés, transformés en la même image que ce que nous contemplons. Est-ce que vous voyez la différence entre principe d’une part et règles et régulations de l’autre ? Les règles et les régulations sont, je le répète, des applications d’un principe dans le domaine du comportement. Le principe biblique que nous avons ici est bien plus fondamental. En contemplant, nous sommes transformés, transformés en la même image que ce que nous contemplons.

Mes chers amis, je ne peux trop insister sur l’importance de comprendre les principes bibliques. Il est impératif que nous comprenions les principes bibliques pour être capables de nous conformer avec intelligence à la liste de ce que nous pouvons ou ne pouvons pas faire. Car si nous ne comprenons pas le principe sous-jacent, alors nous ne pouvons pas comprendre pourquoi nous sommes censés faire certaines choses et pourquoi nous ne sommes pas censés en faire d’autres. Et d’ailleurs, cela est très important lorsqu’on éduque un enfant. Souvent, nous disons à nos enfants qu’ils ne sont pas censés faire quelque chose. Et quelle réponse nous donnent-ils ? « Pourquoi ? Pourquoi ? » Et qu’avons-nous l’habitude de répondre ? « Parce que c’est ce que j’ai dit ! » Que Dieu nous pardonne. Certes, cela peut parfois être nécessaire, parce qu’ils ne sont peut-être pas assez vieux pour comprendre certains principes sous-jacents. Mais, mes chers amis, nous ne rendons pas service à nos enfants si nous nous contentons de leur citer les nombreuses choses qu’ils doivent ou ne doivent pas faire. Nous devons nous asseoir et prendre le temps de leur expliquer les principes sous-jacents. Ainsi, les règles et les régulations leur sembleront cohérentes, logiques. Il ne faut pas juste leur dire : « Ne regarde pas ce programme télévisé. » Il faut s’asseoir et leur expliquer qu’en contemplant, nous sommes transformés, transformés en la même image que ce que nous contemplons. Et cela est dû au fait que nous sommes ce qui entre dans notre esprit. Et ce qui va dans nos pensées, dans nos esprits est directement déterminé et influencé par ce que nous transmettons à notre cerveau à travers nos sens. {Amen} Ce avec quoi vous programmez votre esprit fait de vous la personne que vous êtes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous permettre de programmer notre esprit avec ce genre de bêtise inutile, parce que nous voulons être comme Jésus. Et ainsi, avec ces explications, leur intelligence s’engage du côté de l’obéissance. Les raisons pour lesquelles ils sont censés faire ou ne pas faire certaines choses deviennent cohérentes et logiques pour eux.

Et, mes chers amis, c’est ce que notre Père Céleste veut faire pour tous ses enfants. Est-ce que vous m’avez entendu ? {Amen} Il veut que nous obéissions avec intelligence. Il ne veut pas que nous ayons une religion qui consiste à cocher les cases d’une liste de choses à faire et à ne pas faire. Il veut, par son Esprit, être capable d’écrire sur nos cœurs les principes bibliques. Il veut que nous comprenions les principes qu’il y a derrière les règles et les régulations, afin que nous puissions leur obéir intelligemment. Je ne peux trop insister sur la valeur et l’importance qu’il y a à laisser le Saint-Esprit écrire, graver sur nos cœurs les principes bibliques.

Comprenez que le cœur signifie que nous ne devons pas seulement les comprendre avec notre intellect, mais que nous devons en venir à les aimer avec affection. Voyez-vous, ils ne sont pas simplement écrits dans notre esprit, mais ils sont aussi écrits où ? Dans le cœur. En d’autres termes, nous en arrivons à aimer et à apprécier ces principes. Et quand nous en arrivons à aimer et à apprécier ces principes, alors nous n’avons pas à lutter pour nous conformer aux les règles et les régulations, qui sont la mise en pratique de ces principes. Et c’est ainsi que nous mûrissons dans notre expérience chrétienne. C’est ainsi que nous grandissons. Quand nous commençons, nous sommes des nourrissons et vous savez, il est possible que nous ayons à nous contenter d’obéir à une règle juste parce que celui qui sait ce qu’il y a de mieux pour nous nous le demande. Nous savons cela, et nous lui faisons confiance car nous savons qu’il nous aime ; nous obéissons donc, même si nous ne comprenons pas pourquoi. Mais Dieu ne veut pas nous laisser là. Il veut que nous soyons intelligents en ce qui concerne sa loi. C’est pour cela qu’il dit : « Venez, » et quoi ?  « …et plaidons ! » [« Venez et raisonnons » dans la version King James] {Es 1 : 18} Il veut que ses principes soient clairs pour nous. Et c’est ce que le Saint-Esprit nous amène à comprendre. « Que personne n’oublie jamais que le véritable christianisme provient de l’inscription des principes bibliques sur le cœur et sur le caractère. » {The Kress Collection, page 122}

Jérémie 31 : 33 : « Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Eternel : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur : et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » Dans la version King James, il est écrit « Je mettrai ma loi dans leur esprit, je l’écrirai dans leur cœur. »L’esprit et le cœur : qu’entendez-vous ici ? L’intellect et les affections, les pensées et les sentiments. De quoi parlons-nous donc ? Du caractère…Exactement, du caractère. Et c’est ce verset qui est bien évidemment cité dans Hébreux 10 : 16 comme promesse de la nouvelle alliance ; Hébreux 10 : 16. C’est ce que le Saint-Esprit fait pour nous. Et nous devons coopérer avec lui et l’autoriser à le faire, en étudiant la Bible et en cherchant à comprendre ces principes, d’accord ? Vous ne pouvez pas tout simplement vous attendre à ce que le Saint-Esprit grave les principes bibliques sur votre cœur sans que vous coopériez avec lui dans ce processus. Il faut que vous étudiiez la Bible et que vous demandiez à Dieu de vous révéler les principes de sa Parole. Et ensuite, comment coopérez-vous avec lui, avec le Saint-Esprit pour recevoir la gravure d’un caractère semblable à celui de Christ ? Mes chers amis, vous le faites en choisissant, par amour pour Christ, d’obéir aux principes bibliques et de mettre vos pensées et vos sentiments en harmonie avec l’esprit de la loi de Dieu.

Et au fait, je viens de dire quelque chose de très important ! Comprenez, s’il vous plaît, qu’il y a une grande différence, mes amis, il y a une grande différence entre le fait de conformer notre comportement à la lettre de la loi et le fait de mettre nos pensées et nos sentiments en harmonie avec… l’esprit de la loi. {Amen} Il y a une grande différence. Et cela est absolument essentiel si nous voulons coopérer avec le Saint-Esprit pour que le caractère de Christ soit restauré en nous, de gloire en gloire, pour que ce nom, qui décrit les vertus de Dieu, soit écrit sur nos cœurs, sur les tables de chair que sont nos cœurs. Il est impératif que nous apprenions à mettre nos pensées et nos sentiments en harmonie avec l’esprit de la loi… Cela est impératif.

Cela nous est démontré de plusieurs façons dans les Ecritures. Proverbes 7 : 1 et 3 : « Mon fils, retiens mes paroles, et garde avec toi mes préceptes. […] Ecris-les sur la table de ton cœur. » Voyez-vous, le Saint-Esprit les écrit à cet endroit mais nous devons coopérer avec le Saint-Esprit en choisissant de faire quoi ? De leur obéir. En choisissant d’y conformer nos pensées et nos sentiments. C’est ainsi que nous coopérons dans l’inscription de ces principes dans nos cœurs.

Comme David dit dans Psaumes 119 : 11 : « Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas » quoi ? « …pécher contre toi. » « Afin de ne pas pécher contre toi. »

Sons and Daughters of God, page 318. J’aime cette déclaration ; écoutez : « La puissance exaltée de Dieu est à la portée de tout un chacun. Sous la supervision de Dieu, un homme peut avoir un esprit intègre, sanctifié, élevé et ennobli. » Est-ce que cela vous remplit de joie ?  Ce potentiel ? Cela devrait vous remplir de joie. « A travers la grâce de Christ, l’esprit de l’homme est apte à aimer et à glorifier Dieu, le Créateur. Le Seigneur Jésus vînt dans notre monde pour représenter le Père. […] Christ était l’empreinte de la personne de son Père ; et il vînt dans notre monde pour restaurer en l’humanité l’image morale de Dieu afin que l’humanité, bien que déchue, puisse, à travers l’obéissance aux commandements de Dieu, recevoir l’estampe de l’image et du caractère divins. » Mes chers amis, comment recevons-nous l’estampe de l’image et du caractère divins ? En obéissant. En faisant quoi ? En obéissant. Voyez-vous, chaque fois que nous choisissons de mettre nos pensées et nos sentiments en harmonie, par amour pour Christ et par la puissance du Saint-Esprit, en harmonie avec l’esprit de la loi, le caractère à la ressemblance de Jésus-Christ est gravé plus profondément dans nos cœurs. Nous apprenons ainsi à gouverner nos pensées et nos sentiments par l’esprit de la loi, qui est l’amour. Et c’est ainsi que nous sommes transformés par le renouvellement de notre intelligence. Et que constitue l’association des pensées et des sentiments ? Le caractère. Nous apprenons à gouverner nos pensées et nos sentiments selon l’esprit de la loi, qui est l’amour. C’est un processus spirituel. Il s’agit de changer la façon dont nous pensons et dont nous ressentons les choses, là-haut, dans l’intimité de notre esprit.

Pour la plupart d’entre nous, dans notre expérience chrétienne, nous nous contentons d’essayer de changer notre comportement. Le christianisme à travers la modification du comportement. Mais le christianisme authentique, c’est un christianisme qui fonctionne à travers la transformation de l’esprit. Amen ? Il s’agit de reprogrammer notre esprit afin que notre façon de penser change. Avant, nos pensées étaient gouvernées par la loi de l’égoïsme. Mais alors que nous recevons la loi écrite sur nos cœurs par le Saint-Esprit, et que, par amour pour Christ, et par la puissance du Saint-Esprit nous avons appris à gouverner nos pensées et nos sentiments selon l’esprit de la loi, c’est-à-dire, selon l’amour, nous sommes transformés par le renouvellement de l’intelligence, le renouvellement de nos esprits, selon la version King James. Il est si important que nous comprenions comment tout cela fonctionne. C’est pour cela que David dit dans Psaumes 19 : 8 et 9 : « La loi de l’Eternel est » quoi ? « …parfaite, elle restaure l’âme. » Le Saint-Esprit utilise la loi pour convertir nos cœurs. « Le témoignage de l’Eternel est véritable, il rend sage l’ignorant. Les ordonnances de l’Eternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; les commandements de l’Eternel sont purs, ils éclairent les yeux. »

Romains 6 : 17 : « Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de » quoi ? « …de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. » Oh, j’aime ce verset. Je veux être esclave de la justice. Amen ? Assez longtemps, nous avons été esclaves du péché, esclaves de l’égoïsme. Et c’est un maître tyrannique. Que Dieu nous apprenne à être esclaves de la justice, esclaves de l’amour. Le Dieu d’amour est aimable et bienveillant. Et, mes chers amis, il y a une grande joie à être sous l’autorité du Prince d’amour. C’est vrai, je vous assure que c’est vrai. C’est merveilleux d’être esclave de Jésus-Christ, de lui être assujetti. C’est la plus grande joie que j’ai jamais connue, et je veux en faire l’expérience encore plus pleinement dans ma vie.

Mais, il y a un problème. Le voici. Nous sommes si bons à contrôler, à gouverner notre comportement en accord avec la lettre de la loi, que beaucoup d’entre nous pensent qu’ils vivent une expérience chrétienne authentique, alors que ce n’est pas du tout le cas. Et, mes chers amis, pardonnez-moi s’il semble que je ne cesse de revenir à cela, mais je dois le faire. Pourquoi ? Parce que c’est un problème très répandu dans notre Eglise. Et encore une fois, je ne dis pas cela de ma propre autorité. Je le dis de l’autorité du témoin fidèle et véritable. {Ap 3 : 14} Que dit-il au sujet de Laodicée ? Nous sommes tièdes ; nous ne sommes ni chauds, ni froids. {Ap 3 : 16} Vous souvenez-vous de la définition que nous avons donné à ces termes ? Vous en souvenez-vous ?

Froid, qu’est-ce que c’est ? C’est faire les mauvaises choses pour les mauvaises raisons.

Chaud, qu’est-ce que c’est ? Faire les bonnes choses pour les bonnes raisons.

Tiède, qu’est-ce que c’est ? Faire les bonnes choses pour les mauvaises raisons.

Voyez-vous, avec l’égo comme motivation, nous pouvons réussir à conformer notre comportement avec la lettre de la loi de façon remarquable. C’est précisément ce que veut dire avoir « l’apparence de la piété. » {2 Ti 3 : 5} Avoir quoi ? Seulement l’apparence de la piété. Mais tout en reniant quoi ? « …ce qui en fait la force. » Voyez-vous, la puissance de l’Evangile réside dans sa capacité à nous transformer par le renouvellement de l’intelligence, {Ro 12 : 2} à nous transformer en de nouvelles créatures {2 Co 5 : 17} Amen ? {Amen} Comment devenons-nous de nouvelles créatures à travers l’Evangile… par le pouvoir régénérateur de l’Evangile ? Est-ce que nous recevons un corps nouveau ? Non, ce n’est pas ce qui fait de nous ce que nous sommes. En tout cas, pas encore—cela arrivera bien sûr, mais pas pour l’instant. Donc, comment est-ce que le pouvoir créateur de l’Evangile se manifeste dans nos vies aujourd’hui ? En recréant nos esprits à l’image de Christ. Voyez-vous, l’homme est comme les pensées de son cœur. {Pr 23 : 7} Et par la puissance de l’Evangile, nous apprenons à penser d’une façon si radicalement différente, que nous devenons une nouvelle créature. Nous devenons une nouvelle personne. Avant, nos pensées étaient gouvernées par l’esprit et la loi de l’égoïsme. Mais lorsque nous recevons la loi de l’amour et que nous apprenons, par amour pour Christ, à gouverner nos pensées et nos sentiments en accord avec cette loi, nous devenons une personne totalement différente, une nouvelle création.

Et, mes chers amis, vous savez quelque chose ? Cette expérience que nous tous devrions vivre, en tant que chrétien, en tant que véritable chrétien, elle n’est pas si fréquente que cela. Elle n’est pas si fréquente. Il y a beaucoup d’hypocrisie dans nos assemblées. Et je le répète : je ne juge personne ; je n’ose juger personne. Mais je partage avec vous le jugement du témoin fidèle et véritable. Voyez-vous, que dit-il au sujet de Laodicée ? Nous pensons que nous sommes quoi ? Que nous sommes riches, que nous nous sommes enrichis et que nous n’avons besoin de rien. Et nous ne savons pas que nous sommes quoi ? malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus. {Ap 3 : 17}Pourquoi sommes-nous si aveugles ? Parce que nous avons l’apparence de la piété. Nous avons bien réussi à blanchir nos sépulcres. {Ma 23 : 27} Et nous sommes impressionnés par leur apparence. Que Dieu nous vienne en aide. Amen ? {Amen} Que Dieu nous vienne en aide.

Oh, frères et sœurs, écoutez cette déclaration : Signes des Temps, 18 juillet 1878 : « Une profession de foi en Christ factice ne sauvera pas l’âme qui la prononce, pas plus que le ferait une observation de la loi factice. L’obéissance à la loi de Dieu doit venir du cœur ; ses principes doivent être mis en pratique dans nos vies ; et notre foi que Jésus-Christ est Rédempteur du monde doit être manifestée dans notre vie, à travers notre caractère, sans quoi, il n’y a pas de réelle conversion. » Amen ? {Amen} Il n’y a pas de réelle conversion. Et la chose qui m’effraie, c’est que tant parmi nous ont une profession de foi factice, et une obéissance factice à la loi. Nous nous conformons à la lettre de la loi de l’extérieur, avec notre comportement. Et nous n’avons pas réellement fait l’expérience de l’inscription de cette loi sur les tables de chair de nos cœurs… de nos cœurs.

Oh, mes amis, quand la loi sera écrite sur nos cœurs, nous ferons l’expérience d’un changement total de notre attitude envers la loi. Voyez-vous, « l’affection de la chair est » quoi ? « …inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et qu’elle » quoi ? « …ne le peut même pas. » {Ro 8 : 7} Et l’homme charnel ne peut pas s’enthousiasmer à l’idée de la loi de Dieu, il ne peut pas réellement l’aimer, parce que l’affection de la chair, l’esprit charnel n’aime pas Dieu et que la loi est une transcription du caractère de Dieu. {PJ 265.2} L’esprit charnel est donc incapable d’aimer la loi… Il en est incapable.

Certes, dans le but de… vous savez, maintenir une bonne réputation, l’esprit charnel peut être capable d’au moins comprendre que si nous vivons en nous conformons à la lettre de la loi, nous serons admirés et respectés… Il peut utiliser cela comme motivation. Mais il ne s’agit pas de réelle obéissance ; elle est motivée par l’égoïsme. C’est précisément ce que firent les scribes et les Pharisiens, afin d’être bien vu parce qu’ils se conforment méticuleusement à la lettre de la loi. Mais le moi était leur motivation. Cependant, quand la loi est écrite sur notre cœur, quelle est notre motivation ? L’amour. 2 Corinthiens 5 : 14 et 15 : « Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Quand quelqu’un est motivé par l’amour, mes chers amis, l’obéissance, écoutez bien…. L’obéissance n’est même pas considérée comme un devoir. Elle devient quoi ? Un délice. {Ps 11      9 : 92}

L’une des meilleures façons de vous évaluer… de savoir si oui ou non la loi est écrite par le Saint-Esprit sur les tables de chair de votre cœur ? est de vous demander honnêtement : « Quelle est mon attitude vis-à-vis de l’obéissance à la loi ? » Est-ce qu’il s’agit principalement d’un devoir, ou est-ce qu’il s’agit réellement d’un délice ?

Demain… Je suis poussé à partager cela. Demain, quand vous irez à l’église, pour quelle raison le ferez-vous ? Sera-ce parce que c’est ce que l’on attend de vous, parce que c’est votre devoir ? Parce que vous l’avez fait pendant tant d’années, que beaucoup de gens s’en rendraient compte si vous n’y alliez pas et se demanderaient pourquoi vous n’étiez pas là ? Pourquoi irez-vous à l’église demain ? Mes chers amis, comprenez s’il vous plaît, que si garder le Sabbat est un devoir, alors vous ne gardez pas le Sabbat. Certes, nous devons garder le Sabbat. Mais si pour vous, il s’agit d’un devoir, alors vous ne gardez pas vraiment le Sabbat. Si vous gardez vraiment le Sabbat, vous ferez du Maitre du Sabbat vos délices, à un tel point, que mettre tout de côté pendant 24 heures pour les passer avec lui ne vous semblera pas être un devoir. C’est votre plus grand délice. C’est le jour que vous attendez avec impatience durant toute la semaine. Amen ? {Amen} Voilà ce que signifie vraiment garder le Sabbat.

Et vous savez ce qui m’inquiète le plus chez tant de mes chers amis Adventistes du Septième Jour ? Ecoutez bien ; je vous parle franchement. La plupart d’entre nous attendons plus le coucher du soleil le samedi soir que celui du vendredi soir. Pourquoi ? Parce que c’est pour nous un devoir… et nous sommes en quelque sorte soulagés quand il se termine. Ainsi, nous pouvons retourner à ce que nous voulions vraiment faire pendant les dernières 24 heures, ces choses dont nous nous sommes privés parce que nous n’aurions pas pu les faire tout en gardant le Sabbat. Donc dès que le soleil se couche, on sort le popcorn, on allume la télé, ou on met un DVD. On passe le samedi soir au cinéma, parce que l’esprit charnel a été privé pendant 24 heures et qu’il est affamé. Est-ce que ce que je dis est injustifié ? J’ai bien peur que non, mes chers amis. Et sachez, s’il vous plait, qui si ce que je décris se rapproche ne serait-ce qu’un peu de votre expérience, alors vous ne gardez pas le Sabbat. Vous ne gardez pas le Sabbat. Peu importe à quel point vous vous conformez à la lettre de la loi. Ceux qui ont le mieux gardé le Sabbat selon la lettre de la loi étaient ceux qui étaient impatients de faire descendre le corps du maître du Sabbat de la croix afin de ne pas enfreindre ce jour. Et si vous pensez que nous ne sommes pas capables de ce genre d’hypocrisie, détrompez-vous.

Voyez-vous, Esaïe 58 montre de façon claire et nette que si nous faisons du maître du Sabbat nos délices … « Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices, pour sanctifier l’Eternel en le glorifiant, et si tu l’honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, alors tu mettras ton plaisir en l’Eternel… » Et que fera-t-il ? « …je te ferai monter sur les hauteurs du pays, je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de l’Eternel a parlé. » Oh, frères et sœurs, voici ce que signifie garder le Sabbat. Amen ? {Amen} Voici ce que signifie garder le Sabbat.

A ce propos, comprenez quelque chose de crucial. Est-ce que vous savez ce qu’est le sabbat ? C’est une répétition générale de 24 heures, donnée par Dieu. Une répétition générale hebdomadaire de 24 heures pour aider son peuple à être prêt pour le millénaire qui sera un Sabbat de mille ans. {Ap 20 : 6} Est-ce que vous avez entendu ce que j’ai dit ? Quel âge a la Terre ? A peu près 6000 ans. Combien de temps dure un millénaire ? 1000 ans. Devant Dieu, un jour est comme… mille ans. {2 Pi 3 : 8} Cela veut dire que le millénaire est équivalent à quoi ? Au sept millième jour-année de Sabbat. Et nous irons tous dans la maison de Dieu pour l’adorer pour… mille ans. Est-ce que vous voyez cela ? Mes chers amis, souvenez-vous, qu’avons-nous dit l’autre soir ? Dieu n’emmènera au ciel personne qui ne serait pas quoi ? Qui n’y serait pas heureux. Vous savez, l’une des meilleures façons d’évaluer si oui ou non vous êtes vraiment prêts à aller au ciel avec Jésus et à adorer Dieu pour un Sabbat de 1000 ans, c’est de vous interroger sur votre attitude actuelle face au Sabbat qui dure 24 heures. Est-ce que vous entendez ce que je vous dis ? Pensez-vous que, suivez bien… Réfléchissez là-dessus avec moi. Soyez vraiment honnêtes, sincères et objectifs avec vous-même. Est-ce que vous pensez vraiment que si vous pouvez à peine vous retenir de faire toutes les choses que vous préfériez faire pendant 24 heures, que si vous serrez des dents pour garder un Sabbat de 24 heures par devoir, est-ce que vous pensez vraiment que vous serez heureux en gardant un Sabbat de 1000 ans ? Allons, le pensez-vous vraiment ?  S’il vous plaît, réfléchissez-y à nouveau, réfléchissez-y à nouveau. Dieu n’emmènera au ciel personne qui n’y sera pas heureux.

Mes chers amis, comprenez s’il vous plaît que l’obéissance doit être motivée par l’amour si vous voulez qu’elle soit un délice, amen ? « Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! et ta loi est » où ? « …au fond de mon cœur. » {Ps 40 : 9} Quand nous acceptons que la loi d’amour soit écrite sur les tables de chair de nos cœurs, obéir devient réellement un délice. Pourquoi ? Parce que nous aimons Dieu d’un amour suprême et les autres d’un amour désintéressé… et c’est l’accomplissement de la loi. « L’amour est donc l’accomplissement de la loi. » {Ro 13 :10} Et d’ailleurs, si notre obéissance à une autre motivation que notre amour suprême pour Dieu et notre amour désintéressé pour les autres, nous n’obéissons en fait pas du tout… Nous n’obéissons pas. Peu importe à quel point votre comportement semble être correct. Nous n’obéissons pas si notre esprit n’est pas motivé par l’amour. Vous devez comprendre cela, mes chers amis.

Et une obéissance qui n’est pas motivée par l’amour ne procure aucune joie. Et c’est précisément pour cette raison que tant d’Adventistes du Septième Jour qui gardent la loi de façon consciencieuse sont misérables et malheureux. C’est parce qu’ils serrent les dents et essayent de forcer leur cœur charnel à entrer dans un moule spirituel… Ils vivent en quelque sorte dans une camisole de force. La loi dit à propos de tout ce qu’ils veulent naturellement faire : « Non, vous ne pouvez pas faire cela. » Et ils ne désirent pas naturellement faire ce que la loi leur demande de faire, mais ils serrent quand même des dents et se forcent à le faire, parce qu’ils doivent se comporter assez bien pour aller au ciel. Oh, j’ai de la compassion pour ceux qui vivent cette vie ! Et j’ai de la peine pour eux, car je sais ce que c’est, j’en ai fait l’expérience personnelle ! Et que Dieu nous vienne en aide… C’est pour cette raison que je m’anime autant quand je parle d’autosuffisance et d’aveuglement. C’est parce que moi-même, j’ai été comme cela, pendant des années. En apparence, tout allait bien… Mais je n’étais pas converti. Je n’y trouvais donc aucune joie.

Ceux qui ont accepté que le Saint-Esprit écrive sur leur cœur, ceux qui ont réellement reçu un cœur nouveau peuvent honnêtement dire avec David et avec Christ : « Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! et ta loi est au fond de mon cœur. » {Ps 40 : 9} Et ils obéiront à la loi de Dieu par amour pour Christ… et par amour pour les âmes perdues. 1 Pierre 22 : « Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur. » Mes chers amis, voici l’obéissance, amen ? {Amen}Voici l’obéissance. C’est le concept qui scelle l’ensemble.

Permettez-moi de prendre quelques minutes pour aborder cela avec vous. La Bible dit dans Ephésiens 1 : 13, et nous l’avons rapidement noté lors d’une précédente leçon, mais j’aimerais y revenir un moment avec vous. Prenez vos Bible, car ce texte n’est pas dans notre dossier. Ephésiens 1 : 13 et 14 : « En lui aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, » Vous avez été quoi ? « …scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire. »

Alors il y a trois aspects de ce sceau que j’aimerais brièvement aborder avec vous. D’abord, nous sommes scellés par quoi ? Par le Saint-Esprit. Nous sommes scellés par le Saint-Esprit. C’est l’outil que Dieu utilise pour apposer ce sceau. Et alors que nous coopérons avec le Saint-Esprit, nous pouvons recevoir et retenir cette douce ressemblance que le Saint-Esprit grave sur nos cœurs et nos esprits. Et qu’écrit-il sur nous ? Quel est le rapport avec le sceau ? Il y a une déclaration que j’aimerais partager avec vous. Elle n’est pas imprimée dans notre dossier, mais elle se trouve dans Signes des Temps, 1 novembre 1899. « Ceux qui reçoivent ‘le sceau du Dieu vivant’ ont le nom du Père écrit sur le front. » J’aime cette déclaration. « Ceux qui reçoivent ‘le sceau du Dieu vivant’ ont » quoi ? « … le nom du Père écrit sur le front. » Souvenez-vous quand Moïse a dit sur le Mont Sinaï : « Fais-moi voir ta gloire ! » {Ex 33 : 18} Dieu a répondu qu’il ferait quoi ? Qu’il proclamerait son nom. Et que s’est-il ensuite mis à proclamer ? Les vertus qui constituent son caractère. « L’Eternel, l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, » etc. {Ex 34 : 6-7} Quel est le nom de Dieu ? C’est son caractère.

Quel est donc ce sceau ? C’est le caractère de Dieu. C’est le caractère de Dieu, mes amis. Et nous avons un rôle à jouer pour recevoir ce sceau, un rôle actif, de coopération ; nous devons apprendre à coopérer avec le Saint-Esprit et à mettre nos pensées et nos sentiments en harmonie avec la loi d’amour. Ainsi, le caractère du Père est écrit sur les tables de chair de nos cœurs. Et nous devenons, toujours selon les mots de l’inspiration, si enracinés dans la vérité… {GW 84.3}

J’aime cette expression ; on la retrouve dans Maranatha, page 200 : « Dès lors que le peuple de Dieu reçoit son sceau sur le front— » et elle ajoute une explication ici : « …il ne s’agit pas d’un sceau ou d’une marque visible, mais plutôt d’un enracinement dans la vérité, à la fois au niveau intellectuel et spirituel, de telle sorte que ceux qui le reçoivent ne peuvent être ébranlés… » [Voir aussi Evénements des derniers jours 166.4] Que signifie donc être scellé, du point de vue de notre coopération ? Cela signifie que, par amour pour Christ, nous avons tant pris l’habitude de gouverner nos cœurs, nos pensées et nos sentiments selon l’Esprit d’amour, que nous ne pouvons même pas être tentés de pécher contre lui… nous ne pouvons pas céder au péché. Nous pouvons être tentés ; permettez-moi de corriger cela. Nous pouvons être tentés, mais nous ne cèderons jamais à la tentation Nous en serons à un point où nous préférerons sacrifier notre vie plutôt que quoi ? Plutôt que de commettre sciemment un acte coupable {PJ 133.3}même à quel niveau ? Même au niveau de nos pensées… Même au niveau de nos pensées. Mes chers amis, voilà qu’être scellé signifie du point de vue de notre coopération.

Et une fois que nous en faisons l’expérience, le sceau que nous recevons a une troisième dimension en relation avec ce que font les anges. Apocalypse 7 : 2 et 3 : « Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant ; il cria d’une voix forte aux quatre anges à qu’il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit : Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons » fait quoi ? « …marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » Que se passe-t-il ici ? C’est le point culminant du processus de l’apposition du sceau, processus qui a eu lieu tout au long de notre expérience chrétienne. Quand nous arrivons à un point où nous sommes si ancrés dans la vérité que nous préférerions mourir plutôt que sciemment transgresser la loi de Dieu, Dieu envoie ses anges pour qu’ils marquent notre front.

Ecoutez comment l’inspiration décrit cela. On le trouve dans Maranatha, page 243 : « Qu’est-ce que le sceau du Dieu vivant, qui est placé sur le front de son peuple ? C’est un signe que l’œil humain ne peut voir, mais que les anges peuvent déchiffrer, car l’ange destructeur doit voir ce signe de rédemption. » L’ange destructeur doit faire quoi ? Il doit voir ce signe. Oh, mes chers amis… Est-ce que vous souvenez de la fois où un ange destructeur est passé par-dessus les maisons des enfants de Dieu ? {Ex 12 : 27} Quel signe avait-il vu, quel signe avait protégé la vie des premiers-nés ? Le sang, oui. Mes chers amis, nous aussi, nous devons avoir ce signe si nous voulons que l’ange destructeur passe par-dessus nous lorsque la justice rétributive sera finalement exécutée. Oh, s’il vous plaît mes frères et sœurs, coopérez avec le Saint-Esprit pour recevoir ce sceau. C’est un processus spirituel et, par amour pour Christ, nous devons comprendre comment coopérer à chaque pas.

Demain, nous nous concentrerons plus particulièrement sur notre coopération. Le titre de l’étude de demain matin est : « Garde ton cœur plus que toute autre chose. » {Pr 4 : 23} Nous devons nous concentrer sur la nécessité de gouverner les activités de l’esprit… selon l’esprit de la loi. C’est là que nous ferons une transition dans notre séminaire pour étudier notre coopération. Jusqu’à présent, nous avons surtout parlé des provisions par lesquelles la gloire de Dieu peut être restaurée en nous. Et la dernière provision, c’est le Saint-Esprit et la façon dont il agit. Mais maintenant, nous devons porter notre attention sur notre coopération avec le Saint-Esprit. Je vous invite à vous lever pour la prière finale.

            Notre Père qui est aux cieux, c’est spirituellement que l’on juge les choses de l’Esprit de Dieu. Et pour ceux d’entre nous qui n’ont pas fait d’expériences spirituelles avec toi, ces choses peuvent sembler très difficiles à comprendre. Mais, Père, je te prie, aide-nous à ne pas être découragés. Aide-nous plutôt à plaider pour obtenir le discernement spirituel. Et aide-nous à plaider pour une expérience plus profonde des choses spirituelles. Aide-nous à apprendre à coopérer dans l’œuvre que le Saint-Esprit accomplit dans notre esprit, afin que nous puissions vraiment être transformés de l’intérieur vers l’extérieur. Père, tant parmi nous travaillent depuis longtemps pour se changer de l’extérieur vers l’intérieur, faisant de notre christianisme un programme tout simplement destiné à modifier notre comportement. Mais Père, je suis si reconnaissant de ce que tu proposes de nous transformer depuis l’intérieur, en nous implantant un cœur nouveau et en nous transformant par le renouvellement de notre intelligence. Ô Seigneur, permets que nous puissions en faire l’expérience dans notre vie personnelle. Et enseigne-nous à coopérer avec toi dans ce processus alors que nous continuons notre série d’études. C’est là ma prière, au nom de Jésus, amen.