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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui de Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »

Une fois de plus, bienvenue mes amis. J’apprécie tellement de voir que vous êtes restés cet après-midi pour étudier une fois de plus l’œuvre la plus importante qui aie jamais été confiée aux êtres humains. De quoi s’agit-il ? De la formation du caractère. {Education p. 225} Et nous sommes au beau milieu d’une série d’études ayant un lien : elles traitent de l’importance de notre coopération ; et à partir de cela, nous avons étudié la nécessité absolue de recevoir un cœur nouveau pour être en mesure de coopérer. Mais, mes amis, j’essaie, par la grâce de Dieu et avec beaucoup de pincettes, de nous amener à reconnaître que nous avons désespérément besoin d’un cœur nouveau, parce que, voyez-vous, si nous ne reconnaissons pas que nous en avons besoin, nous ne demanderons pas de cœur nouveau. {Amen} Et si nous ne demandons pas un cœur nouveau, nous ne le recevrons pas. Et je sais que ce que nous sommes en train de faire n’est pas très agréable, le fait de s’exposer au laser de la parole et de la loi de Dieu, et de découvrir peut-être des tares qui étaient cachées derrière la couche de chaux depuis longtemps. Ce n’est pas drôle, n’est-ce pas ? Mais que Dieu nous vienne en aide, cela est nécessaire. C’est nécessaire. Et je dis : « Dieu, fais tout ce qu’il faudra. » Est-ce que vous êtes d’accord ? Fais tout ce qui est nécessaire pour m’aider à me rendre compte du réel état de mon âme.

C’est ce que nous devons faire alors que nous vivons en ce moment dans l’antitype du jour des expiations. Amen ? Nous devons sonder nos cœurs pour voir dans quel état se trouve notre âme. Chers amis de Laodicée, que Dieu, enlève de nous toute suffisance et tout aveuglement qui pourraient faire obstacle à cela, alors qui nous reste encore du temps pour devenir sincère… Alors qu’il nous reste du temps pour devenir sincère.

Donc voici ce que j’aimerais faire durant la dernière étude d’aujourd’hui : jetons un coup d’œil à la vie et à l’expérience du Laodicéen par excellence, de l’hypocrite par excellence, du pharisien par excellence, Saul de Tarse. Saul de Tarse. J’aimerais considérer ce qui a été nécessaire pour qu’il sorte de son auto-suffisance aveugle. Et je voudrais que nous reconnaissions que la même chose sera nécessaire pour nous en sortir de notre propre auto-suffisance. Est-ce que vous comprenez la direction que nous prenons ?

Mais une fois de plus, c’est spirituellement que l’on juge de quoi ? des choses de l’Esprit de Dieu. {1 Co 2 : 14} Donc avant que nous ne continuions, que devons-nous prendre le temps de faire ? Prier. Alors que vous priez pour vous-même, s’il vous plaît, souvenez-vous aussi de moi.

            Père, Dieu, au nom de Jésus-Christ, le Seigneur notre justice, j’ose me présenter devant toi avec une sainte assurance, basée non pas sur ce que je suis, mais sur ce que Jésus est. Il t’est agréable, et je te remercie de ce qu’à travers ce Fils bien-aimé, je suis accepté. Je viens pour moi et pour mes frères et sœurs rachetés par le sang de Christ, pour te demander une fois de plus de déverser sur nous ton Saint-Esprit. Nous avons besoin de la puissance de la pluie de la première et de l’arrière-saison. Tu connais nos besoins individuels : certains ont besoin de la pluie de la première saison, d’autres ont besoin de la pluie de l’arrière-saison. Père, tu nous as confié de précieuses graines de vérité. Mais pour beaucoup d’entre nous, les jardins de nos esprits ont un sol desséché et assoiffé. Et pour que ces graines puissent germer, prendre racines et porter du fruit, le sol doit être arrosé de la pluie de l’Esprit. Tu m’as donné le privilège de répandre ces graines de vérité, mais Père, je te prie pour que par la puissance du Saint-Esprit, elles puissent trouver un sol réceptif dans les jardins, les esprits de chaque personne ici présente. Prépare la terre ; fait tout ce qui est nécessaire. Laboure-la avec la bêche de la vérité. Humidifie-la avec le Saint-Esprit et fait briller les rayons chauds de ton amour dessus. Et qu’il devienne le milieu idéal dans lequel les graines puissent germer, prendre racine, et porter du fruit. Père, s’il te plaît, empêche-moi de mêler quelque soit la mauvaise herbe à ces graines de vérité. Par la puissance de ton Saint-Esprit, que notre étude de cet après-midi porte du fruit, le fruit d’un caractère semblable à celui de Christ, dans les jardins de nos esprits. C’est là ma prière, au nom de Jésus. Amen.

Sonder nos âmes d’une telle manière est vraiment approprié, et absolument nécessaire pour que nous nous impliquions de façon personnelle alors que nous vivons en ce moment dans l’antitype du jour des expiations. Cela requiert que notre conscience reçoive l’énergie et la direction nécessaire de la part du Saint-Esprit et de la parole de Dieu. Et cela requiert qu’avec le discernement spirituel, nous nous examinions et nous évaluions, non pas avec nos propres standards, mais avec le standard de la parole de Dieu. Mes chers amis, quand il s’agit de nous examiner, nous avons beaucoup tendance à nous comparer à nous même {2 Co 10 : 12}, n’est-ce pas ? C’est là notre perte. A chaque fois que nous doutons de l’authenticité de notre expérience, que faisons-nous ? Nous nous demandons : « Alors, comment je me débrouille ? Comparé à lui, je m’en sors plutôt bien. Et elle ? Pfff je fais beaucoup mieux. » Vous voyez, il est vraiment facile de trouver quelqu’un qui ne se débrouille pas aussi bien que nous, n’est-ce pas ?

Et nous avons tendance à renforcer notre aveuglement en nous comparant à nous-même. Et au fait, c’est exactement pour cela que les légalistes sont si critiques et si prompt à faire des reproches. Avez-vous entendu ce que je viens de dire ? Pourquoi ? Parce qu’ils doivent détruire les autres afin de se construire. L’esprit légaliste et suffisant est responsable de tant de divisions et de controverses dans nos foyers et dans nos églises. Alors que si nous courions tous à la croix, et reconnaissions que nous sommes tous également dépendants de la grâce, nous verrions que nous sommes sur un pied d’égalité {Amen} Nous verrions qu’il n’y a pas de faux complexes de supériorité ou d’infériorité à la croix. Nous avons tous désespérément besoin de la grâce. {Amen} Et de la même manière que nous l’avons reçue de Christ, nous la partagerons aux autres. Et nous serons patients et cléments. Que Dieu nous aide à être ce type de personne. Mais, mes chers amis, reconnaissez s’il vous plait que l’Ecriture condamne cette pratique qui consiste à nous comparer à nous-même : c’est un manque d’intelligence. Quel est le seul vrai standard ? Ce n’est pas simplement la parole de Dieu, mais c’est la parole faite chair, Jésus-Christ. Amen ? {Amen}

Et au fait, écoutez cela : nous avons conclu en insistant sur le fait que si la parole doit nous aider dans cet examen de soi, il nous faut la discerner avec un discernement spirituel. C’est seulement ainsi qu’elle sera une épée tranchante qui pourra nous opérer à cœur ouvert et découvrir les intentions, les désirs, les pensées et les émotions contenus dans l’intimité de notre esprit. Mais je veux que vous compreniez que la meilleure façon de discerner la parole de Dieu, c’est de la regarder telle qu’elle a été vécue par la parole faite chair, Jésus-Christ. Et c’est là que Paul rentre en jeu.

Saul de Tarse étudiait-il la parole ? Oui, c’était son métier. Il la connaissait comme le dos de la main. Mais est-ce qu’il l’étudiait avec un discernement spirituel ? De toute évidence, non, car il pensait qu’il était quoi ? « Irréprochable à l’égard de la justice de la loi. {Ph 3 : 6} En d’autres termes, il pensait qu’il était riche, enrichi, et qu’il n’avait besoin de rien. {Ap 3 : 17} Alors qu’est-ce qui a aidé Saul à reconnaître la nature spirituelle de la parole ? Une rencontre personnelle avec la parole faite chair sur la route de Damas. Amen ? {Amen} Alors, quand Paul s’est levé ce matin-là à Jérusalem, et qu’il a revêtu ses habits pharisaïques impressionnants, ayant en main la pleine autorisation de ses compères dans le Sanhédrin, accompagné de gardes et prêt à se diriger en grande pompe vers Damas pour régler le problème des Chrétiens, qu’il considérait hérétiques, il était le Laodicéen par excellence : riche, enrichi et n’ayant besoin de rien. Mais que s’est-il passé ? Il a rencontré Jésus. Et, mes chers amis, ce fut une rencontre si dramatique, qu’elle a changé sa vie de façon radicale et absolue. Il eut un aperçu de l’éclat de la gloire de Dieu. De quoi ? De l’éclat de la gloire de Dieu (Hé 1 : 3, version King James}, une pleine révélation du caractère de Dieu, la personnification de la loi de Dieu, la parole faite chair. {Jn 1 : 14} Et cette révélation était si éclatante qu’elle l’a physiquement aveuglé ; mais elle a ouvert ses yeux spirituels pour la première fois. Et tout à coup, dans cette lumière, il pu voir le réel état de son âme. Cet homme venant de Jérusalem qui, au début, était riche, enrichi et n’avait besoin de rien, cet homme qui, à l’égard de la loi, était irréprochable alors qu’il quittait Jérusalem, y retourna étant le premier des pécheurs. {1 Ti 1 : 15}

Mes chers amis de Laodicée, nous avons désespérément besoin de faire une telle rencontre. Amen ? {Amen} Nous avons désespérément besoin de rencontrer Jésus sur notre chemin, et le plus tôt sera la mieux. Etes-vous d’accord ? {Amen} Que Dieu nous aide à voir par cette lumière resplendissante, éclatante qui émane de Jésus, tout ce que nous devons découvrir en nous. Review and Herald, 16 octobre 1888. En fait, prenons d’abord Review and Herald, 23 mars 1911. Vers le bas de la page 41 de notre dossier. [traduction libre] « La conversion de Saul fut caractérisée par une repentance sincère, une confession minutieuse et un désir sincère de voir ses péchés pardonnés. Avant sa conversion, Saul était fier et débordant de confiance en lui ; à présent, il se courbait sous le poids de la peine et de la honte. Il abhorrait sa personne. A la lumière de la révélation qui lui avait été donnée, il se mit à se voir comme le premier des pécheurs. »

Et, mes chers amis, quand nous ferons une telle rencontre, nous aurons une telle expérience. Review and Herald, 16 octobre 1888 [traduction libre] : « Ainsi, quand il sera donné au serviteur de Dieu de contempler la gloire du Dieu des cieux, tel qu’il se dévoile à l’humanité, et que le serviteur comprendra ne serait-ce que d’une infime partie de la pureté du Saint d’Israël, il fera de surprenantes confessions concernant la souillure de son âme au lieu de se vanter fièrement de sa sainteté. » Je le répète : les membres de Laodicée on désespérément besoin de rencontrer Jésus.

Remarquons, s’il vous plait, une autre dimension de l’expérience de Saul, et tirons-en une leçon. Quelle autre chose Dieu a-t-il utilisé pour l’aider à sortir de sa suffisance et de son aveuglement ? La loi, comprise avec le discernement spirituel. Comprenez donc que tout comme la meilleure façon de comprendre la dimension spirituelle de la parole est de regarder à la parole faite chair, de la même façon, la meilleure façon de comprendre la dimension spirituelle de la loi est de regarder à la personnification de la loi : Jésus-Christ. Et quand Saul aperçu Jésus, la personnification de la loi, tout ce qu’il avait étudié pendant des années et des années a soudainement pris une dimension spirituelle, et pour la première fois, cette loi a pu lui exposer la racine du problème du péché. La quoi ? La racine du problème du péché. Voyez-vous, Paul… Saul était tout à fait conscient du fruit du problème du péché. De quoi suis-je en train de parler ? Je parle d’un comportement pécheur. Mais bien que Saul fût conscient du fruit du problème du péché, il ignorait tout ce qui concernait quoi ? La racine de ce problème du péché. Et de quoi s’agit-il ? Du cœur égoïste qui est à l’origine du comportement.

Alors, de quoi s’agit-il ? Réfléchissez là-dessus avec moi : qu’est-ce qui a aidé Saul à reconnaître la racine du problème ? Qu’est-ce qui l’a aidé ? La loi, Romains 7 : 7, écoutez son témoignage : « Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’eût dit : ‘tu ne convoiteras point.’ » Quelle dimension du problème du péché Saul a-t-il découvert à travers le dixième commandement ? Était-ce le fruit de ce problème ? Était-ce l’acte pécheur ? Oh que non. Il savait ce qu’était un acte pécheur ; c’était son métier que de savoir cela. Il pouvait vous détailler tout type de comportement, d’acte pécheur, surtout s’il était lié à la sanctification du Sabbat. Il savait très bien identifier l’acte pécheur. Donc je vous le redemande : quelle dimension du problème du péché a-t-il donc découvert à travers la loi ?  La nature pécheresse, la racine, le cœur égoïste. Et remarquez bien quel commandement l’aide à découvrir cela. Lequel ? Lequel ? Le dixième. « Tu ne convoiteras point. » {Ex  20 : 17}

Pourquoi c’est le dixième qui l’a aidé à découvrir cela ? Y a-t-il quelque chose d’unique dans le dixième commandement ? Avez-vous déjà pensé à cela ? S’il vous plaît, chers amis, ne vous contentez pas de feuilleter les Ecritures. Arrêtez-vous et posez-vous des questions pertinentes. Paul, pourquoi, pourquoi, est-ce que c’est le dixième commandement qui t’a aidé à découvrir cette dimension du problème du péché ? Y a-t-il quelque chose d’unique dans le dixième commandement ? Mais très certainement. De quoi s’agit-il ? C’est le seul commandement parmi les dix qui traite exclusivement de ce qui se passe dans l’esprit. Dans tous les autres commandements, il y a un élément qui relève du comportement. Il est donc possible de se convaincre que nous obéissons aux exigences de la loi parce qu’elles ont une dimension qui s’applique au comportement, n’est-ce pas ? « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » {Ex 20 : 3} Jetez les, je n’adorerai par d’autres dieux.  « Tu ne te feras point d’image taillée. » « Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point. » {Ex 20 : 4-6} Je ne le ferai pas ! « Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain. » {Ex 20 : 7} Je préfère me mordre la langue, mais je ne ferai pas cela. « Souviens-toi du jour du repos. » {Ex 20 : 8-11} Oh oui, compte sur moi ; je viens au temple, et même à l’école du Sabbat ; cela doit bien valoir quelques points en plus. Même banc, même chemise, même cravate ; je garde le Sabbat.  « Honore ton père et ta mère. » {Ex 20 : 12} Oh oui, ils sont dans la meilleure maison de retraite. « Tu ne tueras point. » {Ex 20 : 13} Je n’ai pris la vie de personne. « Tu ne déroberas point. » {Ex 20 : 15} Je ne prends pas les choses qui ne m’appartiennent pas. « Tu ne porteras point de faux témoignage. » {Ex 20 : 16} Je ne mens pas, non, pas moi. « Tu ne commettras point d’adultère. » {Ex 20 : 14} Je n’y pense même pas ; je suis fidèle à ma femme. Je ne fais aucune de ces choses ; je suis juste.

« Tu ne convoiteras point. » {Ex 20 : 17} Voyons, que faites-vous pour ne pas convoiter ? Est-ce que dans votre comportement, vous pouvez faire quelque chose pour vous convaincre que vous obéissez au dixième commandement ? Le pouvez-vous ? Non. Pourquoi ? Parce que la convoitise a lieu où ? Dans l’esprit. Comprenez-vous donc pourquoi c’est le dixième commandement qui l’a aidé à découvrir la racine du problème du péché ? Il est unique, n’est-ce pas ? Ecoutez cette déclaration, dans Patriarches et Prophètes, page 282 : « En interdisant le désir égoïste qui engendre l’acte coupable, le dixième commandement attaque… » quoi ? « …la racine même de tous les péchés. » Voici la différence entre la racine et le fruit. Est-ce que vous l’avez comprise ? Qu’est-ce que le fruit ? L’acte ou le comportement pécheur, les péchés en minuscule. Qu’est-ce que la racine ? Le cœur égoïste, les désirs égoïstes, le Péché, avec un p majuscule.

Alors en français, nous devons ajouter toutes ces petites précisions pour distinguer les différents aspects du problème du péché. Mais en Hébreu et en Grec, il y a des mots différents pour les définir. Nous, nous devons préciser les choses en disant « Péché avec un P majuscule » et « péchés avec un p minuscule. » « Péché avec un P majuscule, » c’est la racine, le cœur égoïste. « Les péchés avec un p minuscule, » c’est le fruit. Et, mes chers amis, comprenez s’il-vous plaît ; écoutez-moi bien. Il est absolument impératif que nous reconnaissions la racine du problème du péché si nous voulons être en position de faire l’expérience d’une conversion authentique. Je voudrais répéter cela : il est absolument impératif que nous reconnaissions la racine du problème du péché si nous voulons être en position de faire l’expérience d’une conversion authentique. Pourquoi ? Permettez-moi de le formuler ainsi : de façon inévitable, nous rechercherons une solution au péché directement proportionnelle à notre compréhension de notre problème du péché. Est-ce que je peux avoir un retour ? Avez-vous compris ce que je viens de dire ? Permettez-moi de le répéter. De façon inévitable, nous rechercherons une solution au péché directement proportionnelle à la compréhension que nous avons de notre problème du péché. Si je pense que je n’ai qu’un petit problème avec le péché, je chercherai une petite solution. Est-ce que vous me suivez ? Si je me contente de penser que mon problème du péché est causé par mes « péchés, » c’est-à-dire les mauvaises choses que je dis ou fais, alors je ne demanderai pardons que vous mes « péchés. » Est-ce que vous entendez ce que je vous dis ? Mais le problème se limite-il aux « péchés ? » Non ! Il y a aussi le « Péché avec un P majuscule, » la racine, le cœur égoïste ! Et, mes chers amis, je ne demanderai pas à Dieu la solution à la racine du problème du péché si je ne reconnais pas que j’ai ce problème. Est-ce que cela semble clair ? De façon inévitable, nous chercherons une solution au péché qui soit directement proportionnelle à la compréhension que nous avons de notre problème du péché. Et que Dieu nous vienne en aide, car en tant que peuple, nous avons du mal à comprendre et accepter cela, parce que tant de personnes, même dans notre église bien-aimée, veulent limiter la définition du péché à la transgression volontaire de la loi de Dieu, c’est-à-dire, au fruit.

Mais je suis ici pour vous dire que le problème va plus loin que cela. Il y a aussi la racine, le cœur égoïste, que nous recevons comme un droit de naissance. La servante de l’Eternel le nomme « péché inhérent. » {ST, 17 déc. 1884, par. 14} Comment le nomme la servante du Seigneur ? Le « péché inhérent. » De toute évidence, nous parlons de quelque chose qui va au-delà du choix volontaire, n’est-ce pas ? De quoi parlons-nous quand nous parlons de « péché inhérent ? » Nous parlons du cœur naturellement égoïste, de la racine de tous les péchés que nous avons commis. Sommes-nous d’accord à ce sujet ? C’est pour cela qu’il est impératif que nous reconnaissions l’entièreté du problème du péché. Autrement, nous ne serons jamais capables de faire l’expérience d’une conversion complète ; car nous demanderons uniquement la solution dont nous pensons avoir besoin. Et si nous pensons que seuls nos péchés avec un p minuscule ont besoin d’être pardonnés, alors c’est tout ce que nous demanderons. Mais si nous reconnaissons que c’est le Péché avec un P majuscule que nous devons surmonter, et qui doit nous être pardonné, alors nous en chercherons aussi la solution, amen ?  Est-ce que cela est clair pour vous ?

Ecoutez la façon dont l’inspiration formule cette vérité. Faiths and Works, page 31 [La foi et les œuvres, p. 31 traduction libre] : « L’âme doit d’abord prendre conscience de l’horreur du péché avant qu’elle ne ressente le désir de venir à Christ. ‘Le péché est la transgression de la loi.’ {1 Jean 3 : 4} » C’est une définition biblique classique ; c’est une bonne définition, mais faites attention. « ‘Le péché est la transgression de la loi’. » Elle cite ensuite Romains 7 : 7, que nous avons déjà regardé. « ‘Mais je n’ai connu le péché que par la loi.’ Quand le commandement apparu à la conscience de Saul, le péché revit et il … » quoi ?  « …mourut. Il se vit condamné par la loi de Dieu. Le pécheur ne peut être convaincu de sa culpabilité à moins qu’il ne comprenne ce qui constitue le péché. » Est-ce que cela est clair pour vous ? « Le pécheur ne peut être convaincu de sa culpabilité à moins… » qu’il ne fasse quoi ? « …qu’il ne comprenne ce qui constitue le péché. »

Alors qu’est-ce qui constitue le péché ? Facile : « Le péché est la transgression de la loi. » Question suivante. Faites attention. Oui, « le péché est la transgression de la loi, » 1 Jean 3 : 4. Mais, mes chers amis, cela soulève la question suivante. Qu’est-ce que la loi ? Amen ? {Amen} Bien sûr, je suis d’accord avec vous : « Le péché est la transgression de la loi. » Mais il faut que je vous demande : qu’est-ce que la loi ? Si la loi, suivez bien ; si la loi est tout simplement un code moral qui s’applique à notre comportement, alors le péché n’est que quoi ? La transgression au niveau du comportement, d’accord ? Et la seule chose que j’ai besoin de demander, c’est le pardon pour mes péchés, pour ces choix volontaires que je fais et par lesquels je me rebelle contre la loi de Dieu et fais de mauvaises choses. Mais est-ce que la loi ce limite à cela ? Ne s’agit-il que d’un code moral qui s’applique à mon comportement ? Est-ce le cas ? Non. Qu’y a-t-il de plus dans la loi ?

C’est la transcription du caractère de Dieu. Les Paraboles de Jésus, page 265 : la loi est « la transcription… » de quoi ? « …du caractère de Dieu. » Et qu’est-ce que le caractère de Dieu ? Qu’est-ce que le caractère en général ? « L’association des pensées et des sentiments. » {5T 310.1} En tant que telle, la loi a juridiction sur nos quoi ? Sur nos pensées et nos sentiments. Amen ? Nous avons déjà établi cela. Par conséquent, nous pouvons transgresser la loi au niveau de nos quoi ? De nos pensées et de nos sentiments. Non pas seulement au niveau de nos paroles et de nos actions, mais au niveau de quoi d’autre ? De nos pensées et de nos sentiments. Oui, le péché est la transgression de la loi. Mais la loi étant la transcription du caractère de Dieu, cela veut dire qu’il est possible de la transgresser dans l’intimité de nos pensées. Mais la loi ne s’arrête pas là. Que Dieu nous vienne en aide, qu’est-ce que la loi ? Remarquez cette dimension plus profonde de ce qu’est la loi. Vers Jésus, page 92 : « La loi de Dieu est un reflet de sa nature… » Amen ? {Amen} Qu’est-ce que la loi ? C’est un reflet de la nature même de Dieu.

Et quelle est la nature de Dieu en un mot ? Amour.

Quelle est notre nature en un mot ? Egoïste.

C’est pour cela que nous sommes pécheurs par nature. Est-ce que vous suivez ? C’est la racine du problème du péché : notre cœur est naturellement égoïste. Et parce que nous avons un cœur égoïste, nous avons des pensées et des sentiments pécheurs. Et parce que nous avons des pensées et des sentiments pécheurs, nous avons des paroles et des actions pécheresses. Comprenez-vous cela ? Les paroles et les actions égoïstes sont simplement le fruit du problème du péché. La racine est sous la surface. Il s’agit du cœur égoïste, des intentions égoïstes, de l’esprit égoïste, des désirs égoïstes qui sont sous la surface. Et, mes chers amis, la loi doit être autorisée à faire son travail si nous voulons être prêts à faire l’expérience pleine et entière de la conversion. En d’autres termes, nous devons autoriser la loi à être pédagogue minutieux afin que nous soyons prêts à courir à Christ pour être justifiés par quoi ? Par la foi. {Ga 3 : 24} 

Voyez-vous, si la loi n’est pas capable de nous exposer la racine du problème du péché, alors autant penser que la conformité de notre comportement à la lettre de la loi nous rend comment ? Juste. Est-ce que vous suivez cela ? Mais quand la loi fait briller ses rayons au cœur de notre être et nous fait savoir qu’elle ne regarde pas seulement à ce que nous faisons ou non, mais qu’elle regarde plutôt à pourquoi nous le faisons ou non, c’est-à-dire à l’intention qu’il y a derrière, alors, tout à coup, nous sommes en mesure de reconnaître la racine du problème. Et c’est ce que la loi a finalement aidé Saul à faire. Mes chers amis, c’est ce que la loi doit aussi nous aider à faire, aujourd’hui. Amen ? {Amen} Et vous savez pourquoi ? Savez-vous pourquoi il y a tant de demi-convertis et de personnes non converties dans notre église bien aimée et plus largement dans le monde chrétien ? Parce qu’il y a un manque de prédications semblables à celle du Grand Prédicateur, un manque de prédications à propos de la loi. La loi n’a pas encore été autorisée à être un pédagogue minutieux pour nous exposer les profondeurs du problème du péché en chacun de nous. Pour ceux qui n’ont pas été éduqués en ce qui concerne les profondeurs du problème du péché, il est impossible d’aller au Sauveur et de recevoir la solution au péché dans son entièreté parce qu’ils ne sont pas conscients de l’entièreté du problème. Et parce qu’ils ne demandent donc pas l’entièreté de la solution au péché. Est-ce que cela est clair pour vous ?

Ecoutez cette remarquable déclaration. Pour un bon équilibre mental et spirituel 1, page 33 : « Les implications de la loi de Yahvé sont extrêmement vastes. Jésus a déclaré sans ambages à ses disciples que la sainte loi de Dieu peut être violée même sur le plan des pensées, des sentiments et des désirs, aussi bien qu’en… » quoi ? « …qu’en paroles et en actes. […] dès lors que la loi est envisagée dans son sens spirituel, alors les commandements s’imposeront d’eux-mêmes à l’âme dans toute leur force. Le péché apparaît ainsi dans toute sa perversité… La fausse justice, l’amour-propre, les vaines gloires, tout cela disparaît, de même que la suffisance. Il en résulte une profonde condamnation du péché et un dégoût de soi ; l’âme désespérément consciente du péril qu’elle encourt se réclame du sang de l’Agneau de Dieu comme son unique remède. » Vous voyez, c’est pour cela que la loi a été donnée, pour être notre pédagogue dans le but de nous conduire à Christ afin que nous soyons justifiés par quoi ? Par la foi… la foi… Par la foi.

Je dois en partager une autre : Manuscript Release, volume 10, page 287 [traduction libre] : « La loi de Dieu est présentée dans les Ecritures avec ses vastes exigences. Chaque principe est saint, juste et bon. A travers eux, les hommes sont tenus d’obéir à Dieu ; ils atteignent les pensées et les sentiments de l’âme ; et ils convaincront en ce qui concerne le péché l’âme de tous ceux qui sont conscients d’avoir transgressé ces principes. Si la loi s’appliquait uniquement à la conduite extérieure, les êtres humains ne se sentiraient pas coupables de leurs pensées impures, et de leurs désirs ou desseins mauvais. Mais la loi requiert que l’âme même, l’agent spirituel, soit pur, que l’esprit soit saint, que toutes les pensées et tous les sentiments soient en accord avec la loi d’amour et de justice. A sa lumière, les êtres humains reconnaissent qu’ils sont coupables devant Dieu. » Mes chers amis, c’est exactement ce que nous avons tous besoin de reconnaître si nous voulons être prêt à vivre une conversion pleine et authentique. Nous avons besoin de reconnaître quoi ? Que nous sommes coupables devant Dieu. Et j’estime que c’est là le problème principal dans le monde chrétien d’aujourd’hui.

Il semble les prédicateurs de l’Evangile rechignent fermement à dire quelque soit la chose qui pourrait créer de la culpabilité chez les auditeurs. « Nous ne voulons pas que les gens se sentent coupables ; nous voulons que tous se sentent acceptés. » C’est là une contrefaçon mortelle, sœurs et frères. Nous sommes acceptés, oui, mais comment ? Dans le Fils bien-aimé. Et nous n’avons pas le droit de revendiquer cette acceptation si nous ne sommes pas passés par une repentance profonde et entière, au pied de la croix, et si nous n’avons pas reçu le pardon de nos péché et la puissance de les surmonter. Amen ? {Amen} Une autre déclaration, Jésus-Christ, page 297 : « Quand la loi fut promulguée au Sinaï, Dieu a fait connaître aux hommes la sainteté de son caractère ; par contraste, ils devaient ainsi voir leur propre état de péché. La loi leur fut donnée pour les convaincre de péché et révéler qu’ils avaient besoin d’un Sauveur. Cela se ferait au fur et à mesure que les principes de la loi seraient appliqués à leur cœur par le Saint-Esprit. Cette œuvre doit se poursuivre. » Amen ? {Amen} « Cette œuvre doit… » quoi ? « …se poursuivre. » Même aujourd’hui ? Oui, surtout aujourd’hui. « Les principes de la loi sont clairement exposés dans la vie de Christ. » Où sont-ils clairement exposés ? Dans la vie de Christ. Voyez-vous, et je le répète, la meilleure façon de discerner la nature spirituelle de la loi, c’est d’observer la façon dont Jésus a vécu cette loi. C’est là que vous verrez vraiment l’amour de Dieu : un amour désintéressé et qui se sacrifie. C’est dans la vie de Christ. Amen ? Et c’est ce qui est au cœur de la loi : un amour désintéressé et qui se sacrifie. « Les principes de la loi sont clairement exposés dans la vie de Christ ; et alors que le Saint-Esprit de Dieu touche les cœurs, alors que la lumière de Christ révèle aux hommes qu’ils ont besoin d’être purifiés par son sang et justifiés par sa justice, la loi continue à agir pour nous amener à Christ, afin que nous soyons justifiés par… » quoi ? « …la foi. » Mon frère, ma sœur, je plaide avec vous afin que vous autorisiez la loi à être un pédagogue rigoureux et minutieux dans vos vies. Autorisez-la à être un pédagogue rigoureux et minutieux. {Ga 3 : 24}

Ensuite, il y a quelque chose d’autre que Dieu utilise pour nous amener à la croix. La loi nous conduit en nous rendant conscients de notre culpabilité et de notre besoin désespéré de pardon. La loi nous conduit. Mais alors que la loi nous conduit, l’agneau nous attire. Amen ? {Amen} « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, » je ferai quoi ? « …j’attirerai tous les hommes à moi. » {Jn 12 : 32} Ces deux puissances surnaturelles travaillent ensemble ; et si nous n’y résistons pas activement, elles nous amèneront au pied de la croix. {Amen} La loi nous conduira et l’agneau nous attirera. Et remarquez comment le lien entre la loi qui conduit et l’agneau qui attire est exprimé dans cette déclaration. Review and Herald, 2 septembre 1890, en haut de la page 43 de notre dossier [traduction libre] : « Quand nous regardons à la croix, et que nous y contemplons les souffrances du Fils du Dieu infini, nos cœurs sont émus au point de la repentance. Jésus s’est porté volontaire pour remplir les plus hautes exigences de la loi, afin qu’il puisse justifier tous ceux qui croient en lui. En regardant à la croix, nous voyons en Jésus un Dieu pleinement satisfait avec qui nous sommes parfaitement réconciliés. Jésus est la justice. Quelle plénitude est exprimée dans ces quelques mots ! Et quand nous pouvons dire individuellement : « Le Seigneur est ma justice, » alors, réjouissons-nous ; car le sacrifice d’expiation vu à travers les yeux de la foi apporte paix, réconfort et espoir à l’âme tremblante et peinant sous le poids de sa culpabilité. La loi de Dieu… » D’où vient cette culpabilité ? « La loi de Dieu décèle le péché, et alors que le pécheur est attiré à Christ mourant sur la croix, il découvre l’horreur et la gravité du péché, se repend, et se saisit du remède : l’agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde. » Mes amis, voilà ce qu’est une conversion authentique.

Avez-vous vu les deux facteurs qui travaillent de concert ? La loi conduisait et la l’agneau attirait. La loi condamne et l’amour attire…. L’amour nous amène à recevoir la grâce et le pardon, ainsi qu’un cœur nouveau. Suivez attentivement : quand nous venons à la croix, par la puissance du Saint-Esprit, nous sommes rendus capables de ressentir une tristesse authentique à cause de nos péchés, ce qui nous conduit à repentance authentique. Notez, s’il vous plaît que j’utilise l’adjectif qualificatif « authentique. » Car il existe une tristesse et une repentance contrefaites. Corinthiens, 2 Corinthiens 7 : 10 : « En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut, dont on ne se repend jamais, tandis que la tristesse du monde produit… » quoi ? « …la mort. » Est-ce que Judas a regretté son péché ? Est-ce qu’il s’est repenti ? Oui, mais est-ce qu’il s’agissait d’une tristesse authentique, sincère ? S’agissait-il d’une repentance authentique ? Non. Quand il a jeté les trente-six pièces d’argent aux pieds des principaux sacrificateurs et qu’il a dit : « J’ai péché, en livrant le sang innocent. » {Ma 27 : 4} il regrettait terriblement les conséquences de son péché. Et cette tristesse l’a poussé à quoi ? Que dit le verset ? « …la tristesse du monde produit… » quoi ? « …la mort. » {2 Co 7 : 10} Qu’a-t-il donc fait ? Il se retira et alla se pendre. Il se retira et alla se pendre. {Ma 27 : 5}

Mes chers amis, la tristesse authentique nous conduit à la croix, et là, nous recevons quoi ? Le don de la repentance. Actes 5 : 31 : « Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. » Il est vrai que nous reconnaissons tous que le pardon des péchés est un don de la grâce. Amen ? Mais s’il vous plaît, reconnaissez qu’il en est de même pour la repentance… Il en est de même pour la repentance. Tout comme le pardon, la repentance est un don. Vous ne pouvez pas créer par vous-même une tristesse causée par vos péchés. Vous ne pouvez pas créer une repentance authentique. Mais vous pouvez venir à la croix et, par la puissance du Saint-Esprit, vous pouvez recevoir les deux comme un don. L’amour de Christ inspirera en vous une tristesse à la vue de vos péchés. Pourquoi ? Parce qu’au pied de la croix, vous verrez ce que vos péchés ont fait à Jésus. Amen ? {Amen} Et soudainement, vous reconnaîtrez l’horreur du péché, parce qu’il a causé des souffrances inimaginables au Fils de Dieu, qui s’est écrié, le cœur brisé : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » {Ma 27 : 46} Et pourquoi Dieu avait-il abandonné son Fils ? Parce que « celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous. » {2 Co 5 : 21} Et il l’a traité comme un pécheur, afin que les terribles conséquences du péché ne retombent pas sur nous. Nous ne pouvons qu’aimer un Dieu comme celui-là. Amen ? {Amen}

Mon frère, ma sœur, quand nous allons à la croix et entendons Jésus dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » nous devrions aussi dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu accepté ? » Tout cela est lié. Dieu l’a rejeté car mes péchés lui ont été imputés. Et Dieu m’accepte parce que sa justice m’a été imputée. Aucun de nous deux (Christ et le pécheur) ne mérite la façon dont il est traité ; chacun reçoit ce que l’autre mérite. Christ a été traité comme nous le méritons afin que nous soyons traités comme lui le mérite. Et quand nous réalisons la tristesse et la souffrance que nos péchés causent au cœur de Dieu, cela nous mène, par la puissance du Saint-Esprit, à une tristesse authentique, sincère, à la vue du péché ! Et elle nous mène ensuite à une repentance authentique. Et c’est un don. Dans cet esprit de repentance authentique et de tristesse, pour quoi crierons-nous ? Nous crierons pour recevoir la plénitude de la solution au péché. Nous crierons pour recevoir quoi, mes amis ? La plénitude de la solution au péché.

En d’autres termes, nous ne demanderons pas seulement le pardon de nos péchés, mais aussi la solution de Dieu au problème du péché. Est-ce que vous retrouvez cela dans la prière de David ? Est-ce que vous le retrouvez ? Dans cette prière, modèle de repentance et de conversion authentique, sincère, Psaumes 51 : 9-10 ; écoutez attentivement. Conduit par la loi, mais attiré par l’agneau… Il n’avait que le type de l’agneau ; nous en avons l’antitype. Mais conduit par la loi et attiré par l’agneau, que s’écrie David du plus profond de son âme ? « Détourne ton regard de mes péchés, efface toutes mes iniquités. » De quelle dimension du problème du péché s’agit-il ici ? Du fruit. Est-il important de recevoir le pardon pour les choses mauvaises que nous avons faites. Oui, mais est-ce là tout ce que nous devons demander ? Non, pourquoi ? Parce qu’il reste quoi ? La racine. C’est pour cela que David ajoute immédiatement après : « O Dieu ! Créé en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. » Que fait-il ? Que reconnaît-il ? La racine du problème : son cœur naturellement égoïste. Et au fait, que venait-il de reconnaître au verset 5 ? « Voici, je suis né dans le péché, et ma mère m’a conçu dans l’iniquité. » Il est tout à fait conscient du fait que le péché se transmet de façon innée, n’est-ce pas ? Il a reçu ce cœur égoïste comme un héritage, et étant conscient de cela, étant conscient de l’ensemble du problème du péché, il se trouve en position de demander et de recevoir l’entièreté de la solution au péché. Et, mes chers amis, nous devons faire la même prière. Certains d’entre vous se disent peut-être : « Eh bien, tu n’as pas besoin de m’exhorter à ce sujet. Je l’ai fait il y a plusieurs années. En fait, je l’ai fait plusieurs fois : ‘O Dieu ! crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé.’ Je lui ai demandé cela. » Mes chers amis, sachez s’il vous plait, que Dieu écoute votre cœur plus qu’il n’écoute votre bouche. Est-il possible d’avoir prononcé les mots « O Dieu ! crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé » sans vraiment le penser et le vouloir ? Est-ce possible ? Peut-on tromper Dieu et lui faire croire que c’est vraiment ce que nous voulons si ce n’est pas le cas ? Le peut-on ? Non.

Donc s’il vous plait, vous savez, je ne suis pas en train d’essayer de vous amener à douter de l’authenticité de votre conversion. En fait, si vous êtes vraiment convertis, tout ce que nous avons partagé jusqu’à présent n’a fait que confirmer l’authenticité de votre expérience. Mais, mes chers amis, sachez s’il vous plaît que j’essaie de vous aider, si vous en avez besoin, à reconnaître que vous n’avez peut-être pas une expérience authentique. Que vous n’êtes peut-être pas réellement convertis. Que peut-être que pendant tant d’années, vous avez seulement fait semblant. Est-ce une possibilité ? Etes-vous prêt à concevoir que c’est une possibilité ? Si le Saint-Esprit vous a convaincu que vous devez vous humilier, je sais que cela est dur, surtout si vous êtes un Nicodème. D’accord ? Un Nicodème. Une personne élevée, exaltée, estimée et admirée, à qui a été confié une position importante. Et pourtant, que lui a dit Christ ? Tu dois naître de nouveau, Nicodème. {Jn 3 : 3} Tu n’es pas encore converti. Et que Dieu vous vienne en aide, il y a peut-être des Nicodèmes ici. Est-ce possible ? Mais je plaide avec vous : ne soyez pas trop fiers ! Si vous plaît, ne soyez pas trop fiers. Soyez prêts à venir à la croix, et à vous écrier avec David : « O Dieu ! Crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. » Et je vous promets, mes chers amis, que si vous le voulez vraiment, si vous le pensez vraiment, Jésus accomplira pour vous les promesses de sa nouvelle alliance.

Il l’accomplira. Et quelle est cette promesse de la nouvelle alliance ? Oh, elle est si belle ; elle a deux dimensions. Pourquoi ? Parce qu’elle répond à un double besoin. Elle apporte une solution à un double besoin. Qu’elle est cette solution ? Hébreux 10 : 16 : « Voici l’alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leur esprit. » Voilà la solution au problème du péché, à ce cœur égoïste que nous recevons par nature. Et s’il vous plaît, remarquez ce qui suit : « …il ajoute : et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. » C’est ici la solution à quoi ? Au fruit. Il a une solution au fruit et à la racine, mes chers amis. Il veut nous donner la solution au péché dans son entier, mais il ne le peut si vous ne la demandez pas.

Je plaide avec vous comme un frère qui vous aime : demandez-lui cette solution. S’il vous plaît, demandez-la-lui. Quand nous recevons un cœur nouveau, nous devenons une nouvelle créature. Le changement est si radical, qu’il s’apparente à une nouvelle naissance. Témoignages, volume 4, page 17 [traduction libre] : « La véritable conversion est un changement radical. » C’est un quoi ? C’est « un changement radical. La direction de l’esprit et les penchants du cœur devraient être renversés, et une nouvelle vie devrait commencer. » Mes chers amis, sachez s’il vous plaît que cette expérience n’est pas commune. Elle est rare… Elle est rare. Ne supposez pas que vous l’avez vécu. Voulez-vous vivre cette expérience ? Peut-être que certains d’entre vous l’ont déjà vécu, mais je vous invite à reconnaître avec moi que l’avoir vécu hier ne suffit pas pour aujourd’hui. Vous devez être convertis à nouveau chaque jour. La servante de l’Eternel nous dit qu’à mesure que nous avancerons dans la vie chrétienne, notre besoin de repentance augmentera. {CP 500.3}

Voyez-vous, la loi nous conduit chaque jour, et l’agneau nous attire chaque jour. Et chaque jour, nous nous agenouillons et nous demandons pardon pour nos péchés, et que disons-nous ? « O Dieu ! Crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. » Et, mes chers amis, quand nous prions ainsi, quand nous prononçons une telle prière, je vous promets que Dieu accomplira pour nous la promesse de sa nouvelle alliance. Il nous donnera ce cœur sur lequel la loi de Dieu est écrite, et nous aurons une attitude radicalement différente vis-à-vis de sa loi.

Signes des Temps, 24 novembre 1887 [traduction libre] : « Le cœur charnel, qui ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qui ne le peut même pas, est transformé en un cœur spirituel et s’exclame avec Christ : « ‘Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est… » où ? « …au fond de mon cœur.’ » Et avec un cœur nouveau, soudainement, l’expérience chrétienne devient un délice et une joie. Vous ressentez une paix et une joie que vous n’avez jamais connues auparavant. Je vous le promets ! Vous n’obéissez plus par devoir, mais par délice. Vous ressentez une douceur et une joie indescriptibles.

Avez-vous vécu cette expérience ? Si ce n’est pas le cas, s’il vous plaît, courrez à la croix sans délai, conduits par la loi et attirés par l’agneau et criez du plus profond de votre âme, non seulement pour le pardon de vos péchés, mais aussi pour recevoir un cœur nouveau. Désirez-vous faire cela ? Si oui, je vous invite à vous avancer. J’invite quiconque veut vivre cette expérience à s’avancer. Gloire à Dieu… gloire à Dieu… gloire à Dieu. Chantez avec moi : « Entre tes mains j’abandonne tout ce que j’appelle mien ; Ô ne permets à personne, Seigneur, d’en reprendre rien. Oui, prends tout Seigneur ! Oui, prends tout Seigneur ! Entre tes mains j’abandonne tout avec bonheur. »

Notre Père qui est aux cieux, l’amour de Christ s’est emparé de nos cœurs. Oui, la loi nous conduit, mais c’est l’amour qui nous attire, et c’est pour cela que nous sommes ici. Et c’est pour cela que, du plus profond de notre âme, nous nous écrions comme David, pour recevoir, non seulement le pardon de nos péchés, l’effacement de nos iniquités, mais nous prions plus particulièrement : « O Dieu ! Crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. » Accomplis envers moi la promesse de la nouvelle alliance. Attaque-toi à la racine du problème du péché s’il te plaît. Donne-moi un cœur nouveau gouverné par l’amour. Cela fait bien trop longtemps que j’essaye de tenir mon cœur égoïste en laisse, et la seule chose que cela m’a rendu capable de faire, c’est d’être un sépulcre blanchit. Mais je veux être vrai ; je veux être changé de l’intérieur vers l’extérieur. Donc s’il te plaît, entame ce processus en moi, entame-le maintenant. Que je sois motivé par l’amour. Que je puisse être capable de dire avec David et avec Jésus : « Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. » Je te remercie de ce qu’avec un cœur motivé par l’amour, nous pouvons vraiment obéir. Car c’est l’amour seul qui est l’accomplissement de la loi. Maintenant, nous pouvons obéir à l’esprit de la loi. Et garder notre comportement conforme avec la lettre de la loi ne sera même pas un problème si nos cœurs sont en harmonie avec l’esprit de la loi. Seigneur, enseigne-nous, je te prie, à t’aimer de plus en plus chaque jour, à t’aimer d’un amour suprême et à aimer les autres d’un amour sans égoïsme. Et ensuite, utilise-nous pour révéler ton amour et attirer d’autres à une relation salutaire avec toi. C’est dans ce but que nous remettons nos vies entre tes mains. Et nous te remercions de ce qu’en Jésus, tu nous reçois. En son nom nous te prions. Amen. {Amen} Que Dieu vous bénisse, mes chers amis.