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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui de Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »
Bonsoir, mes amis ; content de vous voir ici ce soir. Merci d’avoir fait l’effort de venir pour continuer à étudier avec diligence l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains : la formation du caractère. {Ed 225.3} La journée d’hier était très chargée, et nous nous sommes concentrés sur la nécessité de notre coopération par la gouvernance de notre esprit. Nous pouvons résumer notre coopération de façon succincte et précise avec ces quelques mots de l’homme sage : « Garde ton cœur plus que toute autre chose. » {Pr 4 : 23} Cela coule de source. L’homme « est comme les pensées de son cœur. » {Pr 23 : 7, version King James} C’est là que se trouve le caractère, car le cœur contient l’intellect et les affections, qui comprennent les pensées et les sentiments. Et l’association des pensées et des sentiments forme le caractère {5T 310.1} Par conséquent, si nous voulons être transformés par le renouvellement de l’intelligence {Ro 12 : 2}, si nous voulons apprendre à penser comme Jésus et à avoir les mêmes sentiments que lui, et c’est ce qui est au cœur de la formation du caractère, nous devons apprendre à garder notre cœur « plus que toute autre chose. » Cela est logique.
Et nous avons noté que le but de cette gouvernance de l’esprit a été établit pour nous par la parole de Dieu. Nous devons amener quoi ? « …toute pensée captive à l’obéissance de Dieu. » {2 Co 10 : 5} C’est un standard élevé. Amen ? {Amen} C’est un standard élevé. Et nous avons relevé plusieurs des raisons pour lesquelles c’est notre devoir de garder notre cœur plus que toute autre chose (nous n’avons pas le temps de les revoir). Mais dans ces études nous en sommes venus à la conclusion suivante : il est impossible pour l’homme naturel, animal, de faire cela. En fait, l’homme naturel ne peut même pas amener ne serait-ce qu’une pensée captive à l’obéissance de Christ. Comment le savons-nous ? Grâce à ce que les Ecriture disent. « …car l’affection de la chair est… » quoi ? « …inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. » {Ro 8 : 7}
Alors quelle est la solution ? Mes chers amis, la seule façon que nous avons de garder notre cœur « plus que toute autre chose, » c’est d’en recevoir un nouveau, amen ? {Amen} Et nous avons continué en reconnaissant que nous ne recevrons pas de cœur nouveau si nous n’en demandons pas un ; et nous n’en demanderons pas un si nous ne reconnaissons pas que nous en avons besoin. Nous avons donc… Nous avons passé un peu de temps à laisser la loi être notre pédagogue {Ga 3 : 24}, n’est-ce pas ? Nous l’avons laissée faire briller sa lumière au plus profond de notre être, pour exposer à nos yeux la racine du problème du péché. Nous savons plutôt bien reconnaître le fruit de ce problème, parce que cela relève du comportement, de ce que l’on peut voir. Mais la racine est sous la surface, et il nous faut le discernement spirituel pour voir sous la surface. Le cœur égoïste que nous obtenons comme héritage est la racine. {LHU 326.4} Et quand nous découvrons la racine, nous voyons alors l’entièreté du problème du péché.
Et quand nous verrons l’entièreté du problème du péché, nous chercherons l’entièreté de la solution au péché.
Et alors que la loi nous conduit, l’agneau nous attire. {MC1 400.2} Et quand nous venons au pied de la croix, nous crions avec David, non seulement pour le pardon de nos péchés, mais aussi pour quoi ? « O Dieu ! Crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. » {Ps 51 : 10} C’est là que nous nous étions arrêtés.
Que Dieu vous bénisse, beaucoup d’entre vous, presque tout le monde, s’est avancé quand je vous y ai invité, pour indiquer votre désir de recevoir un cœur nouveau. Et pour tous ceux qui cherchaient réellement à recevoir ce cœur nouveau, je sais que Dieu a accompli en vous sa promesse de la nouvelle alliance. Elle a deux dimensions : « Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai… » où ? « …dans leur cœur. » {Hé 8 : 10} -les pensées et les sentiments. « … je pardonnerai leurs iniquités, et […] je ne me souviendrai plus de leurs péchés. » {Hé 8 : 12} Vous voyez, la promesse de la nouvelle alliance répond à ce double besoin : recevoir le pardon des péchés, et recevoir un cœur nouveau pour nous aider à avoir la victoire sur le Péché, c’est-à-dire sur la nature pécheresse.
Alors, qu’allons-nous étudier ce soir ? L’étude de ce soir est très, très importante, que Dieu nous vienne en aide. Nous devons nous concentrer et reconnaître le facteur d’opposition que nous devrons affronter, même en tant que chrétien né de nouveau, si nous voulons être capable de garder notre cœur plus que toute autre chose et d’être transformés par le renouvellement de l’intelligence. Il y a un facteur d’opposition. Quel est-il ? Le titre de cette étude nous donne un bel indice : « La chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit. » Alors, qu’est-ce que cela veut dire ? C’est ce que nous allons étudier. Mais comment juge-t-on des choses de l’Esprit de Dieu ? Spirituellement. Donc avant de continuer, avant que nous n’osions ouvrir la parole de Dieu, que devons-nous prendre le temps de faire ? Ouvrir nos cœurs et inviter l’Esprit de Dieu à y entrer. Je vous invite à vous joindre à moi alors que nous nous prosternons comme nous en avons l’habitude. Et alors que vous priez vous vous-même, j’ai besoin de vos prières. Priez pour moi.
Mon Père qui est aux cieux, au nom de Jésus-Christ, je viens une fois de plus pour moi et pour mes frères et sœurs rachetés par le sang de l’agneau, tout d’abord pour te remercier du privilège que nous avons de t’appeler Père. C’est si bon de t’appartenir. Tu prends si bien soin de tes enfants. Mais Père, nous venons en cet instant pour chercher le don le plus précieux : le don du Saint-Esprit. S’il te plaît, déverse-le sur nous. Nous devons comprendre ce qui s’oppose à nous dans notre recherche d’un caractère semblable à celui de Christ, mais pour faire cela, nous avons besoin du discernement spirituel. Donc s’il te plait Père, déverse sur nous ce Saint-Esprit qui seul peut vivifier et affuter nos facultés mentales et spirituelles et nous rendre capables de comprendre la vérité d’un point de vue intellectuel, de l’accepter de tout notre cœur, d’y soumettre notre volonté. Père, s’il te plait, par un miracle de ta grâce, prends ce pauvre vase de terre que je suis et permets-moi de partager cette bénédiction qu’est la vérité. Réponds favorablement à cette prière, que je fais au nom de Jésus. Amen.
Le cœur nouveau que nous recevons une fois que nous le demandons au pied de la croix, nous pouvons le garder. Amen ? {Amen} Il peut être gouverné, loué soit Dieu. Il y une déclaration que je voulais partager avec vous à la fin de la leçon 20, mais comme d’habitude le temps nous a manqué. Elle se trouve vers le bas de la page 44 de notre dossier. Review and Herald, 17 mai 1887 [traduction libre] : « Quand la loi de Dieu sera écrite dans le cœur, elle se manifestera à travers une vie pure et sainte. Les commandements de Dieu ne sont pas une lettre morte. Ils sont esprit et vie, soumettant l’imagination et même les pensées à la volonté de Christ {2 Co 10 : 5} Le cœur dans lequel ils sont écrits sera gardé plus que toute autre chose ; car de lui viennent les sources de la vie. » {Pr 4 : 23}
Quel est le seul cœur qui puisse être gardé plus que toute autre chose ? Le cœur nouveau qui est gouverné par la loi ou l’esprit de l’amour. Seul un tel cœur peut être gardé plus que toute autre chose. Mais ce que je dois souligner, mes chers amis, c’est que même un cœur nouveau requiert toute notre diligence pour être gouverné. Il requiert quoi ? Toute notre diligence. Voyez-vous, quand nous recevons ce cœur nouveau, nous avons pour la première fois la capacité de gouverner nos pensées et nos sentiments. Mais comprenez s’il vous plaît que ce n’est ni facile, ni automatique. Cela requiert quand même quoi ? Toute notre diligence.
Alors, voici ma question : pourquoi est-ce qu’un nouveau requiert encore toute notre diligence pour que nous puissions le gouverner ? A cause de ce facteur d’opposition qui reste là, mais qui ne règne plus, et que l’on appelle la chair. Est-ce que vous suivez ? Pourquoi est-ce toute diligence est encore nécessaire pour gouverner les actions, les pensées et les sentiments de notre cœur nouveau ? A cause de ce facteur d’opposition qui demeure encore, mais qui ne règne plus, et que l’on appelle « la chair. »
C’est bien le titre de notre étude : « La chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit » et il est tiré de Galates 5 : 17. Notez ce verset avec moi ; prenons à partir du verset 16. Paul dit : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, »Pause : « Marchez selon l’Esprit. » De toute évidence, à qui adresse-t-il cette exhortation ? A ceux qui sont nés de l’Esprit, correct ? Personne ne peut marcher sans être né. Vous ne pouvez pas marcher selon l’Esprit si vous n’êtes pas nés de l’Esprit. Donc Paul s’adresse à ceux qui ont fait ce pèlerinage au pied de la croix, comme nous l’avons fait hier ; conduits par la loi et attirés par l’agneau, nous nous sommes écriés avec sincérité : « O Dieu ! Crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. » {Ps 51 : 10} Il parle à ceux qui sont nés de nouveau et qui ont reçu un cœur nouveau. Ils sont les seuls à pouvoir marcher selon l’Esprit. Sommes-nous d’accord ? Notez ce qui vient ensuite : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous » n’aurez « pas les désirs de la chair. » Est-ce que c’est ce qu’il dit ?
Que Dieu nous vienne en aide, ne me laissez pas faire cela. Ecoutez attentivement et tenez moi responsable de la façon dont je lis les Ecritures. Assurez-vous que je lise ce qui y est écrit. Est-ce que c’est ce qu’il dit ? Marchez selon l’Esprit, et vous n’AUREZ pas les désirs de la chair ?
Non, il dit : « Marchez selon l’Esprit, et vous… » quoi ? « …n’accomplirez pas les désirs de la chair. » Y a-t-il une différence ? Oh oui, il y a une différence. Quelle est-elle ? Mes chers amis, c’est le simple fait que le chrétien né de nouveau a encore des désirs charnels. Mais louez soit Dieu, le chrétien né de nouveau n’a plus à les accomplir. Amen ? {Amen} S’il vous plaît, reconnaissez que quand nous sommes nés de nouveau, nous avons alors deux natures. Est-ce que vous comprenez cela ? Quand nous naissons la première fois, nous avons seulement quoi ? Une nature, la nature charnelle. « Ce qui est né de la chair est chair, » {Jn 3 : 6} et c’est la seule nature que nous avons jusqu’à ce que nous naissions de nouveau. Ensuite, « ce qui est né de l’Esprit est Esprit. » {Jn 3 : 6} Mais remarquez s’il vous plaît que quand nous obtenons la nature spirituelle, nous avons toujours une nature charnelle. Elle ne nous domine plus, mais nous l’avons toujours. Elle ne règne plus, mais croyez-moi, elle est toujours là. Est-ce que nous sommes d’accord à ce sujet ?
Regardez comment Paul fait ressortir cela de façon claire. Et s’il vous plaît, gardez à l’esprit qu’il parle de l’expérience du chrétien né de nouveau dans ce passage. « Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. » {Ga 5 : 16-17}
A présent, permettez-moi de relever quelque chose. A quel temps pensez-vous que le verbe traduit par « a des désirs, » soit conjugué en grec ? Au présent actif. En d’autres termes, Paul dit littéralement du chrétien : « Car la chair a… » quoi ? « …constamment des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a constamment de contraires à ceux de la chair. »
Avez-vous entendu ce que j’ai dit ? L’Esprit a constamment quoi ? Des désirs. S’il vous plait, comprenez quelque chose de très important ici. Quand nous utilisons ce mot, désirs, nous pensons automatiquement aux passions sexuelles, n’est-ce pas ? Pour les Grecs, et dans la langue grecque, il pouvait être utilisé dans ce sens, mais il avait aussi un sens plus général, qui désignait simplement une forte inclination. Il désignait simplement quoi ? Une forte inclination, de fortes passions. C’est pour cela que Paul dit que l’Esprit a des désirs contraires à ceux de la chair. L’Esprit, la nature spirituelle, le cœur nouveau, a de fortes inclinations. Et la nature charnelle a de fortes inclinations. Et les deux sont quoi ? « Opposés entre eux. » Que veut dire opposés ? Contraires, ils sont totalement contraires. Et en tant que chrétiens, mes chers amis, nous aurons à faire face à ce facteur d’opposition. Nous recevons un cœur nouveau qui a de nouveaux désirs, mais nous avons encore cette vieille nature qui s’oppose à ces nouveaux désirs. Est-ce que vous suivez cela ? Elle s’oppose constamment à ces nouveaux désirs ; nous devrons reconnaître ce facteur d’opposition, et, plus important encore, nous devrons apprendre à les surmonter. Nous devrons apprendre à refuser d’« accomplir les désirs de la chair. »Nous avons encore ces désirs, mais loué soit Dieu, nous n’avons plus à quoi ? A les accomplir, à y céder, à capituler face à eux.
Et en fait, c’est de là que vient la tentation. C’est de cette nature basse et corrompue que l’on appelle « la chair. » Le chrétien est-il tenté ? Bien évidemment. Et d’où vient la tentation ? Jacques 1 {verset 14} : « Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. » « …sa propre convoitise. » Bien sûr, Satan joue un rôle. Mais Satan nous tente en stimulant et en remuant les appétits et les passions perverses et égoïstes de notre nature inférieure. C’est ce sur quoi nous devons nous concentrer à présent.
Assurons-nous que nous comprenons ce qu’est cette « chair, » d’accord ? Cette chair qui a des désirs contraires à ceux de l’Esprit. Qu’est-ce que la chair ? Est-ce qu’il s’agit de cette chose qui couvre mes os, formant un fin manteau ? Est-ce de cela dont il parle, est-ce de cette chair littérale ? Non. Alors, il faut dire que cette chair est étroitement liée à la chair littérale, elle y est intimement associée, mais ce n’est pas exactement cette chair qui couvre mes os. De quoi s’agit-il alors ? En voici une définition inspirée, et d’une grande valeur. Elle se trouve dans le livre Foyer Chrétien, page 120. Ecoutez attentivement : « Les passions inférieures ont leur siège dans le corps, qu’elles utilisent. » Pause.
Voyez-vous pourquoi je dis que la chair est intimement associée à la chair qui me couvre ? Les passions inférieures ont leur quoi ? Leur siège dans le corps, qu’elles utilisent.
Continuons à lire : « Les mots « chair, » entre guillemets, « charnel, » aussi entre guillemets, « convoitises charnelles, » encore entre guillemets, « …concernent la nature inférieure et corrompue ; la chair, » sans guillemets, il s’agit de la chair littérale, « la chair en elle-même ne saurait agir contre la volonté de Dieu. » Est-ce que vous voyez ce qui vient d’être dit ? Est-ce que cette chaire littérale qui s’accroche à mes os peut agir contrairement à la volonté de Dieu ? Non. Qu’en est-il de la « chair » entre guillemet ? Celle qui a son siège dans le corps et qui l’utilise, qui utilise le système hormonal, le système nerveux. A-t-elle cette capacité d’agir contrairement à la volonté de Dieu ? Mes chers amis, c’est là tout ce qu’elle fait. De façon incorrigible, elle est opposée à la volonté de Dieu, parce qu’elle est intrinsèquement égoïste. Avez-vous prêté attention à ce que je viens de dire ?
Notre nature innée, vile, que nous recevons automatiquement à la naissance de la part nos parents déchus est dépravée. Et qu’est-ce qui constitue la racine de toute dépravation ? L’égoïsme. {CE 27.2} Quand la nature humaine est devenue dépravée, un désordre moral {EMS1 223.1} s’est installé, une perversion de toutes nos facultés. C’est ce que l’on appelle dépravation. Et toutes ces magnifiques facultés semblables à celles de Dieu, qui, avant la chute, servaient à gratifier et à glorifier Dieu, et qui n’avaient aucune autre inclination, sont devenues dépravées ; elles ont été infectées par l’égoïsme, et par lui, elles sont devenues sujettes à ce désordre moral ; elles sont à présent intrinsèquement poussées à gratifier et à glorifier qui ? Le moi ! Le moi.
Quand est-ce que cela a eu lieu ? Cela a eu lieu il y a 6000 ans dans le jardin d’Eden. Il y a 6000 ans. Alors, essayons de de comprendre cela. C’est très important. L’être humain a toujours eu une nature inférieure, même avant la chute. Il avait une nature inférieure, physique. C’est un point commun qu’il avait avec le règne animal. Mais l’être humain se distingue de l’animal en ce que Dieu lui a aussi donné une nature supérieure, qui lui permettait d’être à l’image de Dieu, chose que le règne animal ne possède pas. Et cette nature supérieure est composée de la conscience de l’homme, de sa capacité à raisonner, à se souvenir, à évaluer, à prendre des décisions basées sur sa compréhension de la volonté de Dieu. Ce sont là des fonctions de la nature supérieure. Et l’homme, avec sa nature supérieure, devait gouverner sa nature inférieure et la garder en harmonie avec la volonté de Dieu. Tant que la nature supérieure de l’homme demeurait soumise à l’autorité de Dieu, il était capable de maintenir un contrôle parfait sur ses appétits et ses passions. Il les satisfaisait sans transgresser la loi, et d’une façon qui contribuait à sa bonne santé et à son bonheur. C’est ce que Dieu avait prévu pour l’homme. Est-ce que vous comprenez tout cela ? L’homme n’avait pas d’appétits ou de passions pervertis, et sa nature supérieure étant soumise à Dieu ; il exerçait un contrôle parfait sur les appétits et les passions de sa nature inférieure, physique.
Ensuite, que s’est-il passé lors de la chute ? Quelque chose de vraiment radical. De quoi s’agit-il ? Eh bien, Satan est venu vers nos premiers parents et a attisé les trois catégories de désirs présents dans la nature inférieure. Vous souvenez-vous de cela ? Nous l’avons relevé un peu plus tôt. Genèse 3 : 6 : « La femme vit que l’arbre était bon à manger… » de quoi s’agit-il ? De « convoitise de la chair » {1 Jn 2 : 16} ; c’est ce qui est devenu aujourd’hui la convoitise de la chair. « …agréable à la vue… » de quoi s’agit-il ? La convoitise des ? Ce qui est devenu après la chute la convoitise des yeux. « …précieux pour ouvrir l’intelligence ; » de quoi s’agit-il ? De ce qui est devenu après la chute l’orgueil de la vie.
Quand Satan a attisé ces désirs avant la chute, ils n’étaient pas du tout pervertis, n’est-ce pas ? Ils n’étaient pas égoïstes ou vils. Sommes-nous d’accord sur ce point ? Mais quand il a réussi à pousser Eve à céder à ces désirs, dans ces trois domaines d’une façon que Dieu avait interdite, c’est-à-dire en mangeant du fruit défendu {Ge 3 : 17} qu’est-il arrivé à ces désirs ? Deux choses :
Ils sont devenus pervertis, sujets à ce désordre moral, parce qu’ils ont été infectés par l’esprit, le principe de l’égoïsme.
Deuxièmement, ils ont pris l’ascendance dans la nature humaine.
Quelles sont les deux choses qui se sont passées après la chute ? La nature inférieure s’est pervertie ; elle s’est corrompue. Et deuxièmement, que s’est-il passé ? Elle a pris l’ascendant dans la nature humaine. Et à présent, nous sommes, selon ce que dit la Bible, soumis à l’affection de la chair. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’à présent, nous obéissons ou prêtons attention aux ordres de la chair. Nous sommes tyrannisés par cette nature inférieure corrompue. Car depuis la chute, elle s’est non seulement pervertie, mais elle a aussi pris l’ascendant sur sa raison {FC 62.2}Sommes-nous tous d’accord ? A présent, c’est ainsi que nous naissons tous, c’est notre nature. Nous naissons avec cette nature charnelle, cette nature égoïste, intrinsèquement dérangée, dépravée, sujette au désordre moral ; quand nous naissons, c’est ce qui a l’ascendance sur nos facultés supérieures. Et bien que nous ayons encore des facultés supérieures, à travers notre conscience, par exemple, nous sommes incapables de prendre l’ascendance sur notre nature charnelle par nos propres moyens. Nous n’avons pas ce pouvoir. Sans Dieu, nous ne pouvons quoi ? Rien faire. {Jn 15 : 5} Nous pouvons désirer être meilleur et mieux faire. Nous pouvons nous sentir coupables du mal que nous avons fait. Mais sans l’aide de Dieu, nous sommes incapables de remporter la victoire sur notre nature charnelle. Est-ce que vous suivez ? Notre homme animal tyrannise notre nature spirituelle. Il règne, il règne même si la nature spirituelle fait quoi ? Même si elle demeure dans l’homme déchue.
Et ce, bien sûr, jusqu’à ce que l’homme-et je dois bien le préciser- par une indulgence volontaire, détruise complètement les vestiges même de sa conscience. Ainsi, il est entièrement et complètement charnel. Et en réalité, c’est là la condition que la race humaine a atteint avant le déluge, quand « toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. » {Ge 6 : 5} Mes chers amis, une fois de plus, la race humaine se rapproche rapidement de cette condition. « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. » {Lu 17 : 26}Mais beaucoup ont encore en eux les vestiges de la nature spirituelle. Selon les mots de l’inspiration, l’image de Dieu dans l’homme « s’estompa jusqu’à disparaître presque totalement. » {Ed 17.3} Mais elle ne disparut pas totalement. Est-ce que vous suivez ?
Mais bien qu’elle demeure, elle est incapable de quoi ? De régner sans la puissance divine. Et où recevons-nous cette puissance divine ? Nous recevons cette puissance divine quand nous nous rendons au pied de la croix et que nous écrions quoi ? « O Dieu ! Crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. » {Ps 51 : 10} Quand nous faisons cela, que fait Dieu ? Il revitalise et stimule nos facultés spirituelles qui, jusqu’à là étaient tyrannisées. Il leur donne de la puissance, les ennoblit, et les rend capables de prendre quoi ? L’ascendance. Est-ce que vous suivez ? Ainsi, nous devenons soumis à ce que la Bible appelle l’affection de l’Esprit, et non plus à l’affection de la chair. Nous n’avons plus à écouter ou à obéir aux ordres de la chair. Nous suivons l’affection de l’Esprit. Nous avons le pouvoir d’écouter et d’obéir aux ordres que le Saint-Esprit nous donne à travers notre conscience. Est-ce que vous suivez ?
Mais, mes chers amis, voici la question qui se pose : quand ce changement surnaturel a lieu, qu’arrive-t-il à la nature charnelle ? Est-ce qu’elle s’en va, tout simplement ? Cesse-t-elle d’exister, de nous embêter ? Non, pas du tout. Elle reste. Elle ne règne plus, mais elle reste là. Elle ne préside plus, mais croyez-le, elle réside toujours. Est-ce que vous suivez ? Dans la demeure de mon être, elle ne règne plus. C’est Jésus-Christ qui règne. Mais elle reste là.
Et c’est là ce que nous devons tous comprendre : la nature pécheresse, la nature charnelle, que la Bible nomme le « vieil homme, » {Ro 6 : 6} ne se contente pas de rester, n’est-ce pas ? Il veut quoi ? Régner. Il ne se contente pas de résider, il veut présider. Il veut reprendre le contrôle de nos vies, et il est continuellement incité et encouragé à faire cela par qui ? Par Satan et par tout ce qui est dans le monde et du monde. Mes chers amis, nous venons tout juste d’identifier le facteur d’opposition. C’est ce contre quoi nous devons lutter ; c’est notre adversaire. Manuscript Release, volume 10, page 288 [traduction libre] : « Nos tendances naturelles… » Nos quoi ? « Nos tendances naturelles, » celles d’après la chute, nées de ce qui s’est passé il y a 6000 ans dans le jardin d’Eden. « Nos tendances naturelles, si elles ne sont pas corrigées par le Saint-Esprit de Dieu, portent en elles les graines de la mort morale. La chair et toutes ses pulsions ‘a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair.’ » Excusez-moi.
Voyez-vous, nous ne possédons plus comme c’était le cas pour nos premiers parents cette chair sainte. Qu’avaient nos premiers parents ? Une chair sainte. Evidemment, quand Dieu les a créés, ils étaient saints. Et ils avaient des appétits et des passions qui étaient naturellement en parfaite harmonie avec la sainte loi de Dieu. Et ils avaient des facultés supérieures qui étaient entièrement soumises à la sainte loi de Dieu ; ils contrôlaient parfaitement ces passions et ces appétits naturels, afin qu’ils n’errent pas loin de ce que Dieu avait établi. Ils étaient constamment gouvernés et gardés conformes. Mais quand l’homme a péché, tout cela a changé. A présent, sa nature inférieure n’est plus sainte. Elle est pervertie, souillée et dépravée par l’égoïsme. Sommes-nous d’accord sur ce point ? Et bien qu’après la conversion, cette nature ne règne plus, elle fait quoi ? Elle reste, et c’est pour cela que nous devons toujours être sur nos gardes ; nous devons toujours être sur nos gardes.
Pierre, dans 1 Pierre 2 : 11, nous exhorte : « Bien-aimés, je vous exhorte… » entendez-vous l’inquiétude pressante et le sérieux de sa voix ? « Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir… » de quoi ? « …des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. » Il parle à des chrétiens qui sont nés de nouveau, n’est-ce pas ? Il sait qu’ils ont toujours quoi ? Des convoitises charnelles. Car la chair constamment des désirs contraires à ceux de l’Esprit, même dans le chrétien né de nouveau. Il les exhorte donc de tout son cœur : s’il vous plaît abstenez-vous « des convoitises charnelles qui font… » quoi ? « …la guerre à l’âme. » Voyez-vous, c’est le désir du vieil homme et de ses alliées, du monde des ténèbres, de détrôner Jésus-Christ, de lutter contre notre expérience spirituelle, et de regagner l’ascendance sur nos vies. Nous devons être constamment sur nos gardes.
Alors, cette convoitise, cette convoitise charnelle dont nous devons nous abstenir, qu’englobe-elle ? Comprenez, s’il vous plait, que ce terme a aussi un sens large, générique. L’inspiration nous aide à le comprendre. Review and Herald, 28 juillet 1891 [traduction libre] : « La convoitise ne doit pas être comprise uniquement comme faisant référence aux mœurs dissolus ; elle désigne » quoi ? « …tous désirs contraires à la loi, l’ambition, les luttes pour le pouvoir et la recherche d’une vaine gloire. Elle englobe tous les désirs du cœur égoïste. » Ce terme comprend beaucoup de chose, n’est-ce pas. Il englobe beaucoup de chose. « …tous les désirs du cœur égoïste. »
Lors de la conversion, il est vrai que nous obtenons un cœur nouveau, une nature spirituelle. Mais s’il vous plaît, reconnaissez que nous conservons notre vieille nature, notre nature charnelle. Nous avons un cœur égoïste, plein de tendances et de désirs égoïstes. Et nous devons constamment être sur nos gardes pour nous y opposer. Le Colporteur Evangéliste, 60.1 : « Il faut constamment lutter contre l’égoïsme et la corruption du cœur humain. » Voyez-vous, nous avons deux cœurs et nous avons deux natures. Une seule peut régner ; l’autre reste. Contre quoi le chrétien doit-il donc constamment être sur ses gardes et lutter ? Le Colporteur Evangéliste 60.1 : « Il faut constamment lutter contre l’égoïsme et la corruption du cœur humain. » En voilà une autre : Manuscript Release, volume 21, page 158[traduction libre] : « Les enfants de Dieu doivent se méfier de leur nature inférieure. » Ne lui faite pas confiance, les amis. « Les enfants de Dieu doivent se méfier de leur nature inférieure. Ils doivent lutter contre les convoitises charnelles. Le cœur méchant et incrédule est constamment en guerre contre les desseins de Dieu, tentant les âmes pour les éloigner de Christ, vers des chemins interdits. »
Mes chers amis, parvenez-vous ainsi à déterminer le premier facteur d’opposition de l’expérience chrétienne ; l’ennemi numéro 1 que nous devons affronter est ? Notre propre nature égoïste ; c’est le moi. C’est quoi ? C’est le moi ! Oh, admettez-le s’il vous plaît. Voyez-vous, la plupart des chrétiens pensent que l’ennemi numéro un est Satan. Et il est vrai que Satan est un ennemi redoutable ; mais comprenez s’il vous plaît que l’ennemi que nous devons craindre le plus est celui qui se trouve en nous. C’est le vieil homme qui demeure en nous, qui est un allié naturel de Satan, qui est en parfaite harmonie avec lui et avec le monde des ténèbres. Il est tortueux par-dessus tout, et il est méchant. {Jé 17 : 9}Et il sait très bien se déguiser pour vous amener à penser qu’en cédant à ses désirs, vous ne faites rien de mal, que tout va bien. Soyez vigilants ; méfiez-vous. J’aime ces mots de l’inspiration : « Les enfants de Dieu doivent se méfier de leur nature inférieure. » Soyez très, très méfiants vis-à-vis des désirs qui viennent de votre cœur, de votre cœur égoïste.
Cette déclaration résume parfaitement ce que nous venons tout juste de partager, et je veux vous la lire. Elle se trouve dans Conquérants Pacifiques, 423.3 [traduction libre] : « C’est bien parce qu’il s’agit de sa propre expérience… » Pause. Dans ce contexte, l’expérience fait référence à la conversion, d’accord ? A ce pèlerinage au pied de la croix, où nous recevons un cœur nouveau. « C’est bien parce qu’il s’agit de sa propre expérience que le chrétien ne doit ni rester inactif, ni se contenter de ce qui a été accompli pour lui. » Pourquoi ? « Celui qui a décidé d’entrer dans le royaume de Dieu verra tous les pouvoirs et les passions d’une nature impénitente… » De quoi s’agit-il ici ? De la chair. « …tous les pouvoirs et les passions d’une nature impénitente et soutenue par les forces du monde des ténèbres… » Qui est-ce ? Satan et toute son armée « …dressés contre lui. » Oh, quel redoutable facteur d’opposition, chers amis ! Ceux qui sont convertis, que verront-ils ? Ils verront le vieil homme, allié au monde des ténèbres, opposés à lui, dressés contre lui. Celui qui est réellement converti fera cette expérience. Continuons à lire : « Chaque jour, il doit renouveler sa consécration à Dieu, et chaque jour, il doit lutter contre… » quoi ? « …le mal. » Chaque jour ! Alors, quel est ce mal contre lequel nous devons précisément lutter ? J’apprécie tellement ce qui vient, car cela nous aide à comprendre ce contre quoi nous luttons. « Les vieilles habitudes et les tendances héréditaires à faire le mal se déchaîneront pour prendre le dessus, et c’est contre elles qu’il doit toujours se tenir en garde, luttant avec la force de Christ pour remporter la victoire. » Oh, mes chers amis, quel facteur d’opposition redoutable. Mais loué soit Dieu, Celui qui est pour nous est plus grand que celui qui est contre nous. Amen ? {Amen} Mais avec la force du Christ, une lutte constante est requise pour remporter et conserver la victoire sur les vieilles habitudes et les quoi ? les tendances héréditaires. Voilà le mal contre lequel nous devons chaque jour lutter en tant que chrétiens nés de nouveau.
Alors, réfléchissez là-dessus avec moi : les vieilles habitudes et les tendances héréditaires. A la lumière du fait que c’est ce que le chrétien né de nouveau doit surmonter, et que c’est là ce qui s’oppose à lui ou à elle chaque jour après sa conversion, ne voyons-nous pas que certains chrétiens peuvent faire face à un facteur d’opposition beaucoup plus intense que d’autres ? L’envisagez-vous ? S’il agit de vieilles habitudes et de tendances héréditaires, pouvez-vous envisager que certains peuvent avoir à lutter contre un vieil homme beaucoup plus puissant et virulent que d’autres ?
Permettez-moi d’illustrer cela. Prenons Jimmy, d’accord ? Je n’ai rien contre les « Jimmys » présents dans la salle, c’est juste un exemple. Prenons Jimmy. Jimmy est conçu par des parents qui ne croient pas en Dieu et qui cèdent aux plaisirs de la vie. Et par la loi de l’hérédité, Jimmy reçoit un héritage terrible à sa naissance. Il a une tendance immodérée à faire le mal, dans les mêmes domaines que ses parents. C’est un facteur héréditaire, mes chers amis. Cela se voit de façon frappante chez les bébés de mères droguées ; avez-vous entendu parler de cela ? Ces bébés naissent addicts à la cocaïne ; est-ce parce qu’ils en consomment eux-mêmes ? Non, c’est leur maman qui avait cette pratique, mais ils l’ont reçu comme un héritage. Et ce n’est qu’une illustration parmi les addictions les plus détectables. Mais, mes chers amis, il y a des tendances et des inclinations beaucoup plus subtiles qui sont transmises par les lois de l’hérédité. Alors, à cause des lois héréditaires, Jimmy a reçu un terrible désavantage dès le jour de sa naissance. En fait, on pourrait même dire qu’il l’a reçu dès sa conception.
Alors de façon typique, suivez-bien : de façon typique, les mêmes parents non-croyants qui ont transmis à Jimmy un terrible désavantage l’ont désavantagé encore plus en l’élevant sans lui transmettre une éducation chrétienne, n’est-ce pas ? C’est habituellement ce qui se passe. Donc pour le pauvre petit Jimmy… Sa maman, que rien ne doit déranger… que fait-elle ? Elle achète une grande télé, elle met Jimmy devant cette télé, et elle le laisse regarder ce qu’il veut. Et l’ennemi prend un immense plaisir à programmer son jeune esprit influençable avec toute sorte de mauvaises choses. {FC 274.1} Quand Jimmy grandit, il sort, traîne et est autorisé à jouer avec tout le monde sans restriction ; il apprend de ses fréquentions irréligieuses toutes sortes de mauvaises habitudes, et ses tendances héritées deviennent des tendances cultivées. Il acquiert beaucoup d’autres mauvaises pratiques et habitudes à cause de ce mode de vie. Voyez-vous donc – quand Jimmy viendra au pied de la croix… Et sachez que la grâce de Dieu suffit même à sauver les Jimmys. {2 Co 12 : 9} Oui, elle suffit ! Voyez-vous donc que quand Jimmy viendra au pied de la croix, il devra désormais lutter contre un facteur d’opposition beaucoup plus virulent que celui de Johnny.
Qui est Johnny ? Eh bien, Johnny a été conçu par des parents craignant Dieu, des parents qui ont surmontés le péché. Et d’après les lois de l’hérédité, Johnny a reçu un immense avantage comme héritage à sa naissance. Alors, il ne faut pas exagérer ; ne vous méprenez pas sur ce que je dis. Est-ce que je suis en train de dire que si nous « choisissons de bons parents, » nous pouvons naître sans tendances ou inclinations au péché ? Oh que non, mes chers amis ; personne ne naît « déjà né de nouveau. » Oui, nous pouvons recevoir un immense avantage, une tendance bien moins radicale à faire le mal si nous sommes conçus par des parents craignant Dieu. Mais nous avons tous… Combien d’entre nous ? Nous avons tous une tendance à faire le mal, une force à laquelle nous ne pouvons résister seuls. Remarquez comment l’inspiration nous le déclare clairement. Cela se trouve en haut de la page 46 de notre dossier. Education, page 29 : « Les conséquences du premier péché—manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal—sont manifestes dans notre vie à tous. » Cela inclut la vie de Jimmy, n’est-ce pas ? Et aussi celle de Johnny. « Les conséquences du premier péché—manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal—sont manifestes dans notre vie à tous. Il y a, dans la nature de l’homme, une tendance au mal, une force à laquelle il ne peut résister seul. » Donc même Johnny a quoi ? « Une tendance au mal, une force à laquelle il ne peut résister seul. »
Mais écoutez bien, suivez bien : la radicalité de cette tendance au mal peut fortement varier. Nous tous, en tant que descendants d’Adam, qui a mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, nous aurons inévitablement une tendance au mal. Mais qu’est-ce qui détermine la radicalité de cette tendance ? Qu’est-ce qui détermine le type particulier de notre tendance au mal ? C’est notre parenté immédiate. « …qui punit l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à… » quoi ? « …la troisième et la quatrième génération. » {Ex 20 : 5} Voilà. Voilà donc ce qui détermine quelle tendance au mal chacun de nous reçoit en héritage. C’est notre parenté immédiate.
Est-ce important de prendre cela en considération ? Est-ce important ? Oh, mes chers amis… Testimonies, volume 4, page 439 [traduction libre] : « Nous ferions bien de nous souvenir que les tendances du caractère sont transmises aux enfants par les parents. Méditez ces choses sérieusement, et ensuite, dans la crainte de Dieu, revêtez ses armes pour ce conflit de toute une vie contre les tendances héréditaires, et n’imitez personne d’autre que le divin Modèle. Vous devez travailler avec persévérance, consistance et zèle si vous voulez réussir. Vous devrez vous vaincre vous-même… » Vous devrez vaincre qui ? Vous-même ! « … et ce sera la plus dure des batailles. Une opposition déterminée à vos propres travers et à vos mauvaises habitudes vous assurera de précieuses et éternelles victoires. »
Mais, mes chers amis, ce sera une vraie bataille. Surtout pour qui ? Pour les Jimmys. A présent, concentrons-nous sur Johnny ; nous n’en avons pas fini avec lui. Les mêmes parents qui, craignant Dieu, lui ont donné un avantage à travers les lois de l’hérédité, amplifierons certainement cet avantage en l’élevant dans une pieuse discipline. N’est-ce pas ? Oui. A travers des choix judicieux et consciencieux, ils le protègeront des mauvaises influences son jeune esprit influençable. Ils ne l’élèveront pas en le mettant devant la télé. Mais ils lui raconteront les précieuses histoires de la parole de Dieu et lui parleront de l’amour de Jésus. Et ils le protègeront de l’influence négative des mauvaises fréquentations. Ils garderont un œil attentif sur ses fréquentations, car ils comprennent l’influence puissante que ses camarades pourraient avoir sur lui. Et ils le mèneront, dès son plus jeune âge, au pied de la croix, et là, il fera l’expérience d’une conversion authentique. Ne voyez-vous donc pas que Johnny aura un facteur d’opposition beaucoup moins redoutable que Jimmy en ce qui concerne les vieilles habitudes et les tendances héréditaires ? Vous le voyez, n’est-ce pas ?
Alors, mes chers amis, pourquoi avons-nous développé ce sujet ? Eh bien, pour plusieurs raisons : d’abord, comprenez s’il vous plaît, que nous devons prendre ces choses en considération dans nos rapports avec les uns avec les autres. Je voudrais répéter cela. Nous devons prendre ces choses en considération dans quoi ? Dans nos rapports les uns avec les autres. Voyez-vous, ce qui est vraiment très difficile pour les Johnnys, c’est d’être patients avec les Jimmys. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont aucune idée de ce qu’ils traversent. Avez-vous entendu ce que je suis en train de vous dire ? Et savez-vous ce qui est le plus dur ? C’est quand quelqu’un au parcours semble à celui de Johnny se marie avec quelqu’un au parcours semblable à celui de Jimmy. Cela est vraiment difficile, mais cela arrive. Dieu prend-il ces choses en considération dans sa relation avec nous ? Oui ? Absolument, mes chers amis, absolument.
Cependant, ne vous méprenez pas. Est-ce que Dieu dit au Jimmys : « Tu sais, ton désavantage est si terrible, que je vais fermer les yeux. Je vais ignorer cette tendance. On va faire comme ça, tu peux continuer à céder à cette tendance. » Est-ce là ce que je suis en train de dire ? Non, pas du tout. Ce que je dis, mes chers amis, c’est que « …là où le péché a abondé, la grâce a surabondé. » {Ro 5 : 20} Amen ? {Amen} Vous les Jimmys, prenez courage ! Peu importe à quel point vous êtes désavantagés par vos tendances au mal, qu’elles soient héritées ou acquises, sa grâce vous suffit. Ecoutez cette magnifique promesse. Je voudrais la partager avec les Jimmys. Peut-être qu’il y en a ici ce soir. Bas de la page 45 de notre dossier, Jésus-Christ, page 437 : « Des anges glorieux, qui sans cesse contemplent la face du père céleste, accomplissent avec joie leur ministère en faveur des plus petits. Les âmes tremblantes ayant de déplorables défauts de caractère leur sont… » quoi ? « …spécialement confiées. Des anges sont toujours présents là où le besoin est le plus pressant, où la bataille contre le moi fait rage, où les circonstances sont le plus décourageantes. Les vrais disciples du Christ doivent apporter leur coopération à ce ministère. » Les Johnnys, est-ce que vous entendez cela ? Nous devons faire preuve de plus de patience avec les Jimmys. Amen ? {Amen} Dieu est patient, Dieu est patient.
Alors, que vous soyez un Jimmy ou un Johnny, combien… Ou si vous être entre les deux. Car nous venons juste d’illustrer les deux extrêmes. La plupart d’entre nous se situe entre les deux, entre ces deux extrêmes, n’est-ce pas ? Certains sont peut-être plutôt vers le milieu, d’autres sont plus proche de Jimmy, et d’autres encore sont plutôt du côté de Johnny. Mais que vous soyez un Johnny, un Jimmy, ou quelque part entre les deux, combien de temps aurez-vous à vous battre contre ce facteur d’opposition qu’est la chair ? Combien de temps ? Jusqu’à la mort ou jusqu’à la glorification, selon ce qui arrivera en premier. Oh, mes chers amis, permettez-moi d’insister sur ce point ; s’il vous plaît, comprenez-le bien. Nous devrons lutter contre ce facteur d’opposition qu’est la chair, contre ce vieil homme, jusqu’à la mort ou jusqu’à la glorification, selon ce qui arrivera en premier. Ecoutez bien.
Je veux faire une déclaration radicale, et j’insiste sur le fait qu’elle est vraie. Pourquoi devons-nous constamment lutter contre le vieil homme ? Contre la nature charnelle ? Parce que le vieil homme n’est jamais converti. Avez-vous entendu ce que je viens de dire ? Le vieil homme n’est jamais quoi ? Il n’est jamais converti. C’est précisément pour cette raison que nous sommes chaque jour exposés à la mort. {1 Co 15 : 31} Nous devons le vaincre jusqu’à ce qu’en « un instant, en un clin d’œil, » {1 Co 15 : 52} il soit finalement éradiqué et que nous recevions une chair sainte. Voyez-vous, mes amis, la chair ne peut être sainte avant la glorification. C’est pour cela que vous devez crucifier la chair avec ses passions et ses désirs chaque jour. Amen ? {Amen} S’il était converti, nous n’aurions pas à faire cela. Mais il ne se converti pas ! Cette dimension de notre nature est, de façon incorrigible, de façon incorrigible, opposée à la volonté et à la souveraineté de Dieu. C’est pour cela que nous devez le vaincre chaque jour de notre vie. Amen ? {Amen} Est-ce que vous comprenez cela ?
Remarquez bien à quel point la lutte est continue et constante [traduction libre] :
Testimonies, volume 4, page 439 : « Revêtez l’armure et soyez prêts pour le conflit de toute une vie contre les tendances héréditaires… » Un conflit qui dure combien de temps ? Toute une vie.
Testimonies, volume 2, page 479 : « Une guerre constante contre l’esprit charnel doit être menée … » Une guerre comment ? Constante.
Testimonies, volume 3, page 537 ; écoutez bien celle-là : « Dieu est en train de façonner le cœur pour qu’il lui ressemble toujours plus. Et pourtant, le moi vocifère constamment pour remporter la victoire. »
Waouh ; vous savez, le raisonnement humain dirait : « Eh bien, si Dieu est bel et bien en train de façonner mon cœur pour qu’il lui ressemble toujours plus, alors je ferai face à de moins en moins d’opposition jusqu’à ce que finalement, je sois sanctifié et que je ne rencontre plus aucune opposition. » C’est ce que le raisonnement humain dirait, n’est-ce pas ? Mes chers amis, ne faite pas confiance au raisonnement humain. Oui, Dieu est en train de façonner votre cœur nouveau, votre nouvelle nature, pour qu’elle soit de plus en plus semblable à lui, mais vous avez encore quoi ? La vieille nature, qui ne se convertit jamais. Et elle s’opposera toujours à vous. C’est pour cela que bien que « Dieu [soit] en train de façonner le cœur pour qu’il lui ressemble toujours plus […] le moi vocifère… » comment ? « …constamment pour remporter la victoire. » Vous le savez par expérience, si vous êtes vraiment né de nouveau et que vous combattez le bon combat de la foi.
Voici une autre citation : Conquérants Pacifiques, page 504 : « Nous, ses enfants, devons […] soutenir une lutte permanente avec nous-mêmes. » Quel mot retrouvons-nous ? Permanente, permanente, permanente.
En voilà une autre ; Review and Herald, 30 mai 1882 [traduction libre] : « Nous devons lutter quotidiennement contre le mal extérieur et… » quoi d’autre ? « …le péché intérieur. » « Lutter quotidiennement contre le mal extérieur… » oui, mais contre quoi d’autre ? « …et le péché intérieur. »
Qu’est-ce que le péché intérieur ? C’est le Péché avec un P majuscule, la nature pécheresse, la nature pécheresse. Bien qu’elle ne règne plus, elle fait quoi ? Elle reste. Mais elle ne se contente pas de rester, donc nous devons lutter quotidiennement contre le péché intérieur, car il essaye constamment de récupérer le trône, il essaye de récupérer le trône.
Il y a une citation que j’apprécie particulièrement, parce qu’elle mentionne non seulement le début de la bataille, mais aussi sa fin ainsi que ce sa durée. Ecoutez attentivement ; Review and Herald, 29 novembre 1887 [traduction libre] : « De la croix à… » quoi ? « …la couronne, » il s’agit ici d’un langage symbolique. Nous reviendrons dessus pour l’expliquer. « De la croix à la couronne, un travail sérieux doit être accompli. Il faut combattre le péché inné ; il faut mener une guerre contre le mal extérieur. La vie chrétienne est une bataille et une marche stricte. Avançons, car nous luttons pour recevoir une couronne immortelle. » Oh, est-ce que vous voyez ce qui se dessine ici ? Combien de temps dure la bataille ? Quand commence-t-elle ? A la croix. Qu’est-ce que cela symbolise ? La conversion. {CP 217.3}C’est ce dont nous parlions hier soir. Quand nous sommes conduits par la loi et attirés par l’agneau, et que nous nous écrions : « O Dieu ! crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. » {Ps 51 : 10} Quand nous sommes convertis ; quand nous sommes nés de nouveau. Et c’est à ce moment que la bataille fait quoi ? Commence ; que Dieu nous vienne en aide ! Vous savez, tant de personnes pensent que c’est quand elles sont converties que la bataille se termine. Pas du tout ! La bataille ne fait que commencer quand vous vous convertissez, cette bataille spirituelle, cette lutte pour la gouvernance de vos esprits. Vous ne pouvez pas combattre tant que vous n’avez pas un esprit nouveau.
Et cette bataille se poursuit jusqu’à quand ? De la croix à quoi ? La couronne. Qu’est-ce que la couronne ? C’est la couronne de l’immortalité, la couronne de l’incorruptibilité. C’est celle que nous recevrons « en un instant, en un clin d’œil, à la… » quoi ? « …dernière trompette. » {1 Co 15 : 52} Amen ? {Amen} De la croix à la couronne, il nous faut combattre quoi ? Le péché inné.
Alors, qu’est-ce que le péché inné ? Historical Sketches, page 138 [traduction libre] : « L’égoïsme est ancré au cœur de notre être. Il nous a été donné comme un héritage… » Voilà ce qu’est le péché inné. Et nous devrons nous opposer à cette nature égoïste tout au long de notre vie chrétienne. Alors, que Dieu nous vienne en aide si cela semble décourageant, mais s’il vous plaît, nous devons revenir sur ce sujet afin de réfléchir aux autres façons par lesquelles nous pouvons non seulement combattre et vaincre, mais aussi être béni à travers cette lutte. Et j’insiste sur le fait qu’il y a une bénédiction à combattre et à remporter le bon combat {1 Ti 6 : 12} contre ce facteur d’opposition que l’on appelle la chair. Levons-nous pour prier, et après une courte pause, nous continuerons notre étude.
Notre Père qui est aux cieux, je te remercie tant de nous aider à mieux comprendre ce qui s’oppose à nous alors que nous courrons vers le but et que nous cherchons à coopérer avec le Saint-Esprit et à être transformés de gloire en gloire par le renouvellement de l’intelligence. Un facteur d’opposition appelé ‘chair’ demeure en nous et il s’opposera à nous à chaque pas. La chair oppose constamment ses désirs à notre nature spirituelle. Mais Seigneur, enseigne-nous, je te prie, non seulement à vaincre cela, mais aussi à apprendre que nous recevons une bénédiction extraordinaire à travers notre lutte. Car c’est pour cela que tu as autorisé ce facteur d’opposition à demeurer en nous, et c’est pour cela que tu nous donnes ta grâce en quantité suffisante pour l’empêcher de régner. Aide-nous à comprendre ces choses alors que nous poursuivons notre étude ; c’est là notre prière, au nom de Jésus. Amen. Merci, chers amis.