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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui de Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »
Bonsoir, chers amis. Cela me fait plaisir de vous voir ce soir. Merci d’être revenu pour la suite de notre étude diligente de l’œuvre la plus importante jamais confiée aux êtres humains. De quoi s’agit-il ? De la formation du caractère. Nous devons aborder un sujet très difficile ce soir. La deuxième partie de l’étude intitulée : « Que le juste pratique encore la justice ; » {Ap 22 : 11} et nous prenons un temps supplémentaire pour nous accommoder à la dynamique de ce groupe-ci, et pour répondre aux questions qui ont été posées, en nous laissant guider par le Saint-Esprit. Nous prenons un temps supplémentaire pour considérer un sujet très controversé. Est-ce que vous vous en souvenez ? Nous réfléchissons à la condition que le peuple de Dieu doit atteindre par sa grâce afin de se tenir debout sans intercesseur. Nous réfléchissons au lapse de temps qui s’écoule entre la fin du temps de probation et la glorification ; et comme nous l’avons noté hier soir, nous essayons de traverser un champ de mines théologique.
Ce n’est pas une tâche facile, mes chers amis, et nous devons avancer en faisant très, très attention, en nous appuyant entièrement sur ce que dit la Parole de Dieu à ce sujet. Amen ? {Amen} Je n’ose pas m’éloigner quelques secondes de la Parole inspirée et tout ce que je dirai sera une réflexion menée avec vous sur ce que la Parole inspirée dit. Car, voyez-vous, l’autorité avec laquelle je parlerai à ce sujet ce soir provient du fait que c’est Jésus qui est l’auteur des mots que je prononcerai, pas moi ; et en réalité, c’est seulement ainsi que quelqu’un peut parler avec autorité. Jésus doit être l’auteur de notre message, de nos mots ; et j’ai le fardeau de vous présenter la vérité de la bonne manière en ce soir et c’est pour cette raison que je partagerai avec vous plus de passages de la Bible et de l’Esprit de Prophétie ce soir que je ne l’ai fait dans les études précédentes. Je ne m’éloignerai pas de l’« ainsi parle l’Eternel » à ce sujet. Je ne l’ose pas ; il est trop crucial, trop controversé. Et vous savez, j’aimerais me livrer un peu. Je me tiens devant vous avec crainte et tremblement, car je suis accablé par la responsabilité qui m’est donnée de représenter avec justesse mon Sauveur, qui est la vérité ; j’aborde chacune de ces études avec beaucoup de prières, non seulement individuelles, mais j’ai aussi des frères et des sœurs qui prient pour moi. Je dépends entièrement de la direction et de la puissance du Saint-Esprit alors que nous partageons ces études chaque soir, mais ce soir j’en dépends encore plus désespérément. Qu’à Dieu ne plaise, mes chers amis, que je présente la vérité de façon erronée. C’est là ma plus grande peur. Jésus est la vérité ; qu’à Dieu ne plaise que je représente mon Seigneur de façon erronée.
Et la seconde raison pour laquelle j’ai peur de présenter la vérité de façon erronée, c’est qu’en le faisant, il est fort probable que quelqu’un soit induit en erreur, trompé, et se perde ; cette éventualité est, elle aussi, très effrayante. Je ne fais que me livrer un peu. Alors que nous prions, je veux que vous ressentiez un peu à quel point j’ai besoin que vous priiez pour moi et à quel point je désire que le Saint-Esprit soit répandu sur nous. Prierez-vous pour moi alors que vous priez pour vous-même avant de commencer ? Passons quelques moments à genou.
Notre Père qui est aux cieux, dans le nom de Jésus-Christ, l’Eternel notre justice, je viens avec assurance, non parce que je pense être digne, mais parce que digne est l’agneau qui a été immolé. Lavé dans son sang et revêtu de sa robe sans tache, je suis accepté dans le Fils bien-aimé, et je me réjouis de cet accès à ta présence que tu as payé pour nous à un prix infiniment élevé. Je viens pour moi et pour mes frères et sœurs dans le sang de l’agneau te demander de nous faire la grâce de déverser ton Saint-Esprit sur nous ce soir. Alors que nous étudions avec diligence une vérité vitale, nous avons besoin du discernement spirituel, de cette capacité surnaturelle à partager le Parole de vérité avec justesse. J’ai, en particulier, besoin du Saint-Esprit alors que je mène cette étude de ta parole. Seigneur Dieu, par amour pour Christ et pour le bien de ton peuple, consens je te prie à utiliser le vase de terre que je suis. Permets-moi d’être un canal où coule la vérité. Guide et dirige mes pensées et mes paroles. Que je puisse dire ce que tu veux que je dise, rien de plus, rien de moins ; et je te prie, Père, aide-moi à assez aimer mes frères et sœurs pour leur dire des choses qui pourraient les pousser à m’en vouloir. S’ils ont besoin d’être avertis, Père, avertis-les à travers moi. S’ils ont besoins d’être exhortés, encouragés, fais-le à travers moi. S’ils ont besoin d’être corrigés et même réprimandés, je t’en prie, fais-le à travers moi, pour leur bien, et par amour pour Jésus-Christ ; et aide-nous à nous rendre compte que tu nous châties parce que tu nous aimes ; je prie que ton amour soit manifesté, même s’il faut que je châtie de ta part. S’il te plaît, Seigneur, par ton Esprit, prends pleine possession du temple qu’est mon corps et utilise-le afin de faire éclater ta gloire et de proclamer ta vérité. Réponds favorablement à cette prière, je te prie au nom de Jésus. Amen.
La raison pour laquelle il y a tant de confusion parmi notre peuple sur ce sujet controversé, celui de la condition que les rachetés doivent atteindre, par la grâce de Dieu, afin d’être capable de subsister durant le temps d’angoisse de Jacob sans intercesseur, la raison pour laquelle il y a tant de confusion à ce sujet est l’existence d’interprétations erronées et très déformées de l’Evangile ; et nous en avons partagée une avec vous, vous vous souvenez ? Le rectangle qui dit que lors de la conversion, ce qui est requis pour remplir le standard nous est imputé, mais qu’ensuite, au long de la vie sanctifiée, la justice nous est impartie, alors que nous croissons, encore et encore ; et cette théorie dit que plus nous avons de justice impartie, moins nous avons besoin de justice imputée.
Que Dieu vous vienne en aide, car tout comme moi, certains parmi vous ont reçu cet enseignement terrible, qui a déformé votre compréhension ; et le raisonnement qu’il crée est que quand Christ mettra fin au temps de probation et n’intercédera plus pour nous, nous devrons avoir assez de justice en nous pour nous tenir justes devant Dieu. On ne m’a pas dit cela en ces termes, mais c’est comme si la robe de justice imputée de Christ était un prêt. Comme si elle était donnée jusqu’à ce qu’avec le Saint-Esprit, vous en ayez assez de vous-même ou du moins, que vous en ayez assez en vous-même, pour ne plus avoir besoin de justice imputée ; comme si elle devait être uniquement impartie… Hérésie mortelle, hérésie mortelle qui détourne inévitablement l’attention de qui ? De Jésus-Christ. Et l’attention est portée sur qui ? Sur le moi. Et, mes chers amis, c’est à cause de ce faux évangile que nous avons des variations subtiles de « la doctrine de la chair sanctifiée. » Plus personne ne l’appelle « chair sanctifiée, » mais certains insistent et disent qu’à la fin du temps de probation, nous devrons êtres sans péché, à un point tel, que nous n’aurons plus besoin de la justice imputée parce que nous aurons assez de justice en nous pour nous tenir justes devant Dieu ; mes frères et sœurs, je veux que vous réalisiez que bien qu’avant la fin du temps de probation, nous devrons, par la grâce de Dieu, apprendre à être vainqueurs, et en arriver à un point où, par amour pour Christ, nous préférerons quoi ? Mourir plutôt que pécher, même où ? Même dans l’intimité de notre esprit. Bien que nous puissions et devions en arriver à faire cette expérience, cela ne veut pas dire que nous sommes par conséquent sans péché, d’accord ? Parce que nous conservons quoi ? « Le péché inné, » pour reprendre la terminologie de l’inspiration. Souvenez-vous : « De la croix à la couronne, nous devons combattre… » quoi ? « …le péché inné. » {RH 29 nov. 1887} La croix c’est la conversion ; la couronne c’est la glorification, qui a lieu après la fin du temps de probation.
Donc bien que nous ne péchions point, nous sommes encore pécheurs par nature, et c’est pour cela que nous avons besoin de la justice imputée même après la fin du temps de probation. D’accord ? J’insiste, nous en avons besoin. Prenez avec moi le texte que nous avons évoqué dans notre étude d’hier soir mais que nous n’avons pas eu le temps de développer. Il se trouve vers le milieu de la page 48 de notre dossier ; c’est Apocalypse 22 : 11-12. Il y a tant de profondes vérités enfouies dans ce verdict final prononcé à propos de tous les êtres humains sur la surface de la terre par qui ? Par Jésus-Christ ; et sachez s’il vous plait, mes chers amis, que c’est la dernière chose qu’il fait en tant que notre Médiateur, notre Intercesseur, notre Sacrificateur. Ce verdict est le point culminant du jugement investigatif.
Après avoir prononcé ce verdict, il met de côté ses habits de souverains Sacrificateur, revêt ses vêtements royaux, et se prépare à venir nous chercher pour nous ramener à la maison. Quel est verdict en question ? Il a deux dimensions ; cela est très intéressant. Non seulement il y a un verdict pour le juste, mais il y a aussi un verdict pour l’injustice. Et chaque verdict, pour le juste et pour l’injuste, a deux dimensions. Notez et réfléchissez à leur signification avec moi. « Que celui qui est injuste, » c’est une autre façon de dire impie, « …soit encore… » quoi ? « …injuste ; » et quel est le second aspect de ce terrible verdict ? « Que celui qui est souillé se souille encore. » Alors, qu’avons-nous ici ? Mes chers amis, nous avons ici l’attribution irrévocable d’un titre ou droit d’entrée pour la géhenne associée à une déclaration irrévocable indiquant une aptitude à aller dans la géhenne. Est-ce que vous reconnaissez ces termes ? Le titre et l’aptitude.
Jusqu’à présent, nous avions seulement réfléchi à ces termes de titre et d’aptitude en relation avec le ciel, mais je dois dire qu’il y a aussi un titre et une aptitude pour la géhenne. Sommes-nous d’accord ? Je vous assure que Jésus ne prend aucun plaisir à prononcer ce verdict, et si vous pensez le contraire, alors réfléchissez bien ; regardez à la croix et observez ce qu’il a fait afin de ne pas avoir à prononcer un tel verdict à l’égard de quiconque. Il a pris la coupe de la colère, et il l’a bue jusqu’à la lie afin que vous et moi n’ayons pas à le faire. Amen ? {Amen} Nous pouvons boire de la coupe de la vie en abondance et pour l’éternité. Nous pouvons boire ce qu’il méritait de boire parce qu’il a bu ce que nous méritions de boire. Je vous assure que Jésus ne prend aucun plaisir à prononcer ce verdict, mais il doit le faire. Pourquoi ? Parce qu’il doit honorer le libre-arbitre de ceux qui ont absolument insisté pour payer le prix de leurs péchés ; et comment ont-ils fait cela ? En refusant de laisser Jésus-Christ payer le prix pour eux, en refusant de venir au pied de la croix et de le recevoir comme leur Sauveur personnel.
Voyez-vous, la justice de Dieu requiert que notre choix soit honoré, mes chers amis ; et si nous avons insisté pour payer nous-même le prix de nos péchés, en refusant le prix que Christ a payé pour nous, alors Dieu doit honorer notre choix. Bien qu’il n’apprécie pas le fait de le faire, il doit honorer notre choix. Et le même choix, suivez bien. Le choix qui conduit les gens à refuser de laisser Christ payer pour leurs péchés est aussi le choix qui les conduit à refuser de laisser Christ les libérer du pouvoir du péché parce que, souvenez-vous, les deux vont de pair. Le sang nous libère du salaire du péché ; l’eau nous libère du pouvoir du péché. Vous vous souvenez de tout cela, n’est-ce pas ? Cette double provision de grâce qui coule du côté percé de Christ crucifié est ce qui nous libère, non seulement de la condamnation du péché, mais aussi de l’emprise du péché ; non seulement du salaire du péché, mais aussi de son pouvoir. Et ceux qui rejettent Christ comme leur Sauveur refusent non seulement qu’il les libère de la condamnation, mais aussi qu’il les libère de l’emprise du péché. C’est pour cette raison qu’ils demeurent sous la tyrannie du péché, du moi et de Satan et qu’ils sont souillés par le péché. C’est pour cela que le double verdict de la fin des temps doit être prononcé. « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est… » quoi ? « …souillé se souille encore. » Voyez-vous, parce qu’ils ont rejeté le sang et l’eau qui les auraient libérés du salaire et du pouvoir du péché, ils se sont retrouvés, par choix, non seulement avec une peine de mort mais aussi avec une dépravation abjecte et totale ; et Dieu, dans sa grâce et dans sa justice les mettra face aux conséquences de ce choix, qui est l’oubli éternel.
La grâce, vous demandez-vous ? Oui, la grâce. Pourquoi ? Parce qu’ils sont absolument misérables. Est-ce que vous m’entendez, mes amis ? Voyez-vous, la jouissance du péché ne dure qu’un quoi ? Qu’un temps, et ils ont fait l’expérience de ce temps, et sont à présent de l’autre côté de cette jouissance du péché. Là, ils sont absolument misérables, et mettre fin à cette existence misérable est en fait miséricordieux et juste. Voyez-vous, comprenez, s’il vous plaît, que tout ce que Dieu fait est un magnifique mélange à la fois de justice et de grâce. J’aime le formuler ainsi : la miséricorde de Dieu est toujours juste et la justice de Dieu est toujours miséricordieuse. C’est le Dieu que nous connaissons. Sa miséricorde est toujours juste et sa justice est toujours pleine de miséricorde. Quel terrible verdict : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, et que celui qui est souillé se souille encore. »
Combien de temps dure cet « encore ? » Pour toujours. C’est un verdict éternel, irrévocable, mes chers amis. C’est le décret divin. C’est la déclaration ultime de l’autorité ultime de l’univers. Il est impossible de changer ce verdict. Il est irrévocable et éternel. Remarquez, s’il vous plaît un autre élément important dans ces mots, en particulier dans la version King James, qui dit : « Celui qui est injuste, laissez-le continuer à être injuste, et celui qui est souillé, laissez-le se souiller encore. » Y a-t-il une part d’arbitraire dans ce verdict ? Non. « Laissez-le… » Que fait finalement Dieu ? Il nous autorise à recevoir les conséquences de nos choix. Est-ce que vous le voyez ? « J’ai fait absolument tout ce que je pouvais pour te donner la possibilité de ne pas mourir pour tes péchés. Je ne pouvais rien faire de plus mis à part te forcer, mais je le refuse, car je ne violerai pas ton libre-arbitre. Mais parce que tu as absolument refusé d’accepter mes dons, je te laisserai obtenir ce que tu as choisi. » « Celui qui est injuste, laissez-le continuer à être injuste, et celui qui est souillé, laissez-le se souiller encore. »
Oh, mon frère, ma sœur, s’il vous plait, ne mettez pas Dieu dans une telle position en ce qui concerne votre verdict éternel. Il devra honorer votre choix si vous vous bornez à refuser Christ comme l’Eternel, votre justice ; et souvenez-vous, s’il vous plaît, qu’accepter Christ comme notre Sauveur signifie non seulement que nous l’acceptons comme notre justice afin que nous soyons justifiés, mais que aussi que nous l’acceptons comme notre Seigneur, afin que nous soyons sanctifiés. Vous ne pouvez diviser Christ. Vous ne pouvez pas dire : « Ecoute, je suis intéressé par la justice, mais ne m’embête pas avec ton autorité en tant que Seigneur. Je ne veux pas avoir à vivre une vie sanctifiée. » Vous ne pouvez pas faire cela ! Les deux vont de pair. Le même Dieu qui, à un prix infini, vous a donné la possibilité d’être libérés de la condamnation du péché par sa justice imputée, vous a aussi donné la possibilité d’être libéré de l’emprise du péché par sa justice impartie ; et la même foi qui suffit à vous justifier sera suffisante pour sera suffisante pour que vous coopériez avec le Saint-Esprit afin que vous soyez sanctifiés.
En effet, comme Jacques le résume en peu de mot, « la foi sans les œuvres est inutile. » {Ja 2 : 20} Elle est morte. Et cela nous amène à considérer le second verdict. Lui aussi, il a une double dimension, n’est-ce pas ? « Que le juste pratique encore… » quoi ? « …la justice, et que celui qui est saint se… » quoi ? « …sanctifie encore. » Qu’avons-nous ici ? Nous avons la déclaration irrévocable d’un titre pour le ciel : « Que le juste pratique encore la justice, » associée à la déclaration irrévocable d’une aptitude pour le ciel : « Que celui qui est saint se sanctifie encore. » Vous voyez cela, n’est-ce pas ? Mes chers amis, tout le long, du tout début à la toute fin, la justification et la sanctification sont inséparables. Amen ? {Amen} Inséparables ! Dieu ne peut pas dire à quelqu’un : « Que le juste justifié par ma justice imputée pratique encore la justice » s’il ne peut aussi dire à cette même personne : « que celui qui est saint par ma justice impartie se sanctifie encore. » Est-ce que vous suivez ? Vous et moi ne pouvons jamais séparer la double provision de grâce. Les deux vont de pair ; et, mes chers amis, s’il vous plaît, comprenez que la raison…
Suivez attentivement : la raison pour laquelle Dieu peut irrévocablement imputer sa justice à ces gens, c’est qu’ils sont, grâce à leur choix, parvenus à un point où ils sont irrévocablement soumis à son autorité. Il est très important que nous comprenions cela ; je voudrais le répéter. La raison pour laquelle Dieu peut de façon irrévocable nous imputer sa justice et nous justifier « encore » pour toujours par sa justice imputée, c’est que nous sommes parvenus à un point où nous sommes soumis de façon irrévocable l’autorité de Christ.
Souvenez-vous, et nous l’avons noté un peu plus tôt : en tant qu’Adventistes, nous ne croyons pas à cette idée de « sauvé un jour, sauvé toujours. » Pourquoi ? Précisément parce que tout le long du processus du salut, nous conservons notre libre-arbitre. Est-ce que vous suivez ? Dieu ne viole jamais notre libre-arbitre quand il nous sauve. Quand nous venons au pied de la croix et que nous choisissons Christ comme notre Sauveur personnel, son caractère infiniment parfait nous est imputé et nous sommes ainsi justifiés, rendus justes aux yeux de Dieu, non grâce à ce que nous sommes de nous-mêmes, mais grâce à ce que nous sommes en Christ. Et la même foi qui accepte la justice de Christ acceptera l’autorité de Christ. Souvenez-vous, il est « l’Eternel notre justice » ou « le Seigneur notre justice » (version King James) {Jé 23 : 6} ; et tant que nous choisissons de demeurer soumis à son autorité, nous demeurerons justifiés par sa justice.
Vous souvenez-vous de notre texte clé dans Hébreux 10 : 14 ? « Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont… » quoi ? « …sanctifiés. » Voulez-vous être amenés à la perfection pour toujours par une seule offrande ? Quelle est cette seule offrande ? C’est la vie et la mort de Jésus-Christ, symbolisée par son sang. Si vous et moi voulons être amenés à la perfection pour toujours par une seule offrande, nous devons être constamment dans ce processus qui consiste à quoi ? A être sanctifié. Souvenez-vous qu’en grec, le temps utilisé est le présent actif : constamment en train d’être sanctifiés.
Alors que nous progressons dans notre expérience chrétienne, nous pouvons à tout moment décider de ne pas rester soumis à l’autorité de Christ, de ne plus vivre une vie sanctifiée, n’est-ce pas ? Nous sommes libres de nous désengager. À tout moment, nous pouvons dire : « Non, Seigneur, je ne veux pas abandonner ce péché. Je veux laisser ce péché régner. Je veux m’accrocher à ce péché ; je veux chérir ce péché. » Et, mes chers amis, nous avons le pouvoir et la liberté de faire ce choix. Dieu ne nous retire jamais cette liberté ; et si vous et moi faisons ce choix, s’il vous plaît, nous devons réaliser qu’en choisissant de rejeter l’autorité de Christ, nous choisissons aussi de rejeter la justice de Christ, car il est l’Eternel notre justice. Est-ce que vous suivez ? Vous ne pouvez pas diviser Christ. Vous ne pouvez pas dire : « Ecoute, je ne veux pas de ton autorité, mais je veux quand même que tu me rendes juste par ta justice imputée ; mais ne m’embête pas avec ton autorité. Ne me fais pas vivre une vie sanctifiée à travers ta justice impartie. » Vous ne pouvez pas faire cela, vous ne pouvez pas le faire. Vous ne pouvez pas diviser Christ ; donc comme nous avons cette option, nous ne pouvons pas dire « sauvé un jour, sauvé toujours, » d’accord ? Nous devons venir chaque jour au pied de la croix, nous soumettre chaque jour à l’Eternel notre justice et l’accepter par la foi comme notre Sauveur et notre Rédempteur. Amen ? {Amen}
Chaque jour, nous devons faire ce choix, chaque jour. Et, mes chers amis, ce n’est que quand nous serons parvenus au point où, par amour pour Christ, nous ferons ce choix de manière irrévocable que Dieu pourra irrévocablement nous imputer sa justice. Est-ce que cela est clair pour vous ? C’est précisément pour cette raison que nous ne pouvons recevoir ce verdict d’expiation final : « Que le juste pratique encore la justice, » que lorsque nous ferons l’expérience de celui-ci : « que celui qui est saint sanctifie encore. » Avez-vous entendu ce que je viens de dire ? Voyez-vous, ce mot, expiation, a une double portée, n’est-ce pas ? L’expiation, c’est ce que Christ a fait pour nous libérer du salaire du péché. Et l’expiation, c’est aussi ce qu’il fait pour nous libérer de l’emprise du péché. L’expiation justifie et sanctifie. A mesure que nous devenons un avec Jésus-Christ, soumis à son autorité, nous sommes de plus en plus régulièrement et parfaitement libérés du pouvoir du péché. Est-ce que vous suivez ? Voilà ce qu’est la vie sanctifiée ; elle est progressive.
Nous croissons de gloire en gloire, de grâce en grâce, et chaque jour, nous apprenons à nous soumettre de plus en plus parfaitement à l’autorité de Jésus ; et alors qu’il guide notre étude de sa parole, à travers les circonstances, il dirige de plus en plus parfaitement notre attention sur les domaines problématiques de notre vie, ces domaines pour lesquels nous devons lui demander pardon et que nous devons surmonter par sa grâce agissante. Nous devons non seulement nous repentir, mais aussi rejeter ces péchés au fur et à mesure qu’ils nous sont révélés. Est-ce que vous suivez ? Et alors que nous croissons de grâce en grâce, de gloire en gloire, alors que nous grandissons à la mesure de la stature parfaite de Christ {Ep 4 : 13}, nous apprenons, par amour pour Christ, à demeurer soumis à son autorité, jusqu’à ce que finalement, par amour pour Christ, nous soyons si ancrés dans cette relation de soumission et d’obéissance motivée par l’amour avec le Prince d’amour, que nous préférerions quoi ? Mourir plutôt que lui désobéir, le décevoir, et le représenter de façon erronée ; voilà ce qu’est l’expiation finale, par laquelle nous faisons un avec Christ.
C’est ce que l’on appelle aussi comment ? Le sceau. C’est le fait d’en arriver à un point où vous êtes si ancrés dans la vérité, que vous préféreriez mourir plutôt que transgresser consciemment la loi de Dieu ; et quand nous en arrivons à ce point, quand nous avons, par amour pour Christ, tellement pris l’habitude de vivre non pour le moi, mais pour Lui, que nous sommes non seulement prêts à mourir au moi par la foi, à considérer le moi comme étant mort, à refuser de céder au moi, mais nous sommes aussi prêts à mourir physiquement plutôt que de désobéir à Dieu ; voilà ce qu’est le sceau, notre expiation finale, qui consiste à faire un avec Christ et qui va de pair avec le fait d’être justifié. Et ces deux aspects sont contenus dans ce verdict remarquable : « Que le juste pratique encore… » quoi ? « …la justice. » C’est la libération du salaire du péché. « Et que celui qui est saint se… » quoi ? « …sanctifie encore. » C’est la libération de l’emprise du péché ; et à partir de là, nous pouvons dire : « sauvé un jour, sauvé toujours. » Amen ? {Amen}
Alors, qu’avez-vous appris ? Que nous croyons en fait que « sauvé un jour, sauvé toujours » est possible ; et la prochaine fois que quelque vous demandera : « Est-ce que tu crois que l’expression ‘sauvé un jour, sauvé toujours’ est véridique ? » vous pourrez répondre : « Oui, je le crois… Mais s’il te plaît, permets-moi d’expliquer A PARTIR DE QUEL MOMENT nous pouvons dire ‘sauvé un jour, sauvé toujours’. » Ensuite, montrez-leur le texte d’Apocalypse 22 : 11. Mes chers amis, c’est à partir de ce verdict, « Que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore, » c’est à partir de ce moment que l’on peut dire « sauvé un jour, sauvé toujours ! » Amen ? {Amen} Il est impossible de changer ce verdict, impossible !
Et au fait, s’il vous plaît, comprenez, quelque chose d’extrêmement important à ce niveau. Le fait que notre destiné éternelle soit déclarée de façon irrévocable à ce moment rend cette question : « comment subsisterons de la fin du temps de probation à la glorification, » moins impressionnante, n’est-ce pas ? Est-ce que vous suivez ? Qui se préoccupe de nous faire subsister de la fin du temps de probation à la glorification ? C’est Dieu qui s’en préoccupe. Il a déjà fait connaître notre destinée éternelle. Nous sommes scellés et n’attendons plus que la délivrance. Amen ? {Amen} Mais, mes chers amis, quand vous comprenez qu’au moment de cette déclaration : « Que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore, » nous sommes déjà libérés, que nous sommes sauvés pour toujours, cela ôte un énorme fardeau de nos cœurs et de nos épaules. Nous n’avons plus à nous inquiéter de savoir comment nous allons subsister de la fin du temps de probation à la glorification, n’est pas ?
Ecoutez cet extrait du livre Maranatha, 22 août [traduction libre ; voir aussi Premiers Ecrits, 47.3] : « Quand Jésus quittera le sanctuaire, ceux qui seront justes et saints pratiqueront encore la justice et se sanctifieront encore ; car tous leurs péchés auront été… » quoi ? « …effacés, et ils seront scellés du sceau du Dieu vivant. Mais ceux qui seront injustes et souillés seront encore injustes et se souilleront encore ; car à ce moment il n’y aura pas de Sacrificateur dans le sanctuaire pour présenter leurs sacrifices, leurs confessions, et leurs prières devant le trône du Père. C’est pour cela que les mesures nécessaires pour sauver les âmes… » que ce soit notre âme ou celle des autres, si je puis ajouter, « C’est pour cela que les mesures nécessaires pour sauver les âmes de l’ardente colère à venir doivent être prises avant que Jésus ne quitte le lieu très saint du sanctuaire céleste. » Amen ? {Amen} Mes chers amis, sachez, s’il vous plaît, qu’une fois ce verdict prononcé, il sera déjà trop tard pour se préparer ! Il sera trop tard pour se préparer ; et je dois vous le dire, au nom de Jésus, que ce verdict arrive très bientôt. Il arrive très bientôt. S’il vous plaît, ne tardez pas à vous assurer que vous connaissez Christ comme étant l’Eternel votre justice. Amen ? {Amen} Comme étant qui ? L’Eternel votre justice. S’il vous plaît, entrez dans une relation salutaire avec lui, et autorisez-le à agir pleinement en vous afin qu’il soit en mesure de prononcer à votre égard ce verdict : « que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. »
Comprenez-vous à présent ce qui recouvre ce qu’il nous reste du péché de la fin du temps de probation à la glorification ? C’est la justice imputée de Jésus. C’est la quoi ? La justice imputée de Jésus. Nous sommes arrivés à un point où nous préférerions mourir plutôt que pécher, mais nous luttons encore contre quoi ? Contre le péché inné. Et nous le ferons jusqu’à la couronne ; or cette couronne n’arrivera qu’au dernier moment, « en un clin d’œil, à la dernière trompette. » {1 Co 15 : 52} Donc nous passerons par le temps d’angoisse de Jacob, de la fin du temps de probation à la glorification en ayant encore quoi ? « Le péché inné. » Le péché sera encore là. Mais qu’est-ce qui le couvrira ? La justice imputée de Jésus-Christ ; la justice imputée de Jésus-Christ ! Et quand Jésus reviendra sur les nuées avec gloire, mes chers amis, de quoi dépendrons entièrement les rachetés afin d’être trouvés justes à ses yeux ? De ce qu’ils sont par eux-mêmes ? Non. De ce qu’ils sont en Jésus.
Et souvenez-vous, que quand il reviendra… L’Ecriture en parle. Quand il reviendra, est-ce que sa gloire sera voilée ? Oh que non, mes chers amis, oh que non. Elle était voilée dans un voile d’humanité lors de sa première venue, mais pour sa seconde venue, elle ne sera pas voilée. Il viendra en révélant l’infini de sa gloire, frères et sœurs ; souvenez-vous que la gloire de Dieu est un feu dévorant pour le péché. {Hé 12 : 29} C’est précisément pour cette raison que ce corps de notre humiliation doit être transformé et rendu semblable au corps de sa gloire {Ph 3 : 21} si nous voulons être capables d’aller à la maison avec lui. Les derniers vestiges du péchés, ses dernières traces, doivent être supprimés « en un instant, en un clin d’œil, » afin de nous préparer pour ce voyage vers le ciel en la présence de sa gloire infinie. Mais, s’il vous plaît, alors que nous le verrons venir, que nous écrierons-nous selon les Ecritures ? « Qui peut subsister ? » « Qui peut subsister ? » {Ap 6 : 17} Les rachetés diront aussi « Qui peut subsister ? » et que nous répondra Jésus ? « Ma grâce te suffit. » {2 Co 12 : 9} Ma quoi ? « Ma grâce. » {voir CET 58.3}
Qu’est-ce que la grâce ? Une faveur imméritée. A la fin du temps de probation, mais aussi tout juste avant la glorification, avant de monter au ciel, le peuple de Dieu sera encore dépendant de quoi ? De sa grâce ! Amen ? {Amen} …une faveur imméritée ! …la grâce ! Et alors qu’il reviendra, que diront-ils ? Ecoutez cela ; c’est un éclairage précieux. Il se trouve dans Youth Instructor, 31 mai 1900 ; en bas de la page 48 de notre dossier. Youth’s Instructor, 31 mai 1900 [traduction libre] : « Et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. {Mc 14 :62} » Pause : de quoi parle-t-on ? De la seconde venue. D’accord ? Continuons à lire : « En ce jour Christ sera Juge. Toutes les choses cachées seront révélées à la lumière de la face de Dieu. »
Ecoutez bien. Il y aura deux expériences radicalement opposées, et chaque être humain vivra soit l’une, soit l’autre. La première est l’expérience de ceux à qui Christ aura dit : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore. » Voici leur expérience ; écoutez : « Quel contraste saisissant il y aura entre ceux qui ont rejetés Christ et ceux qui l’ont accepté en tant que Sauveur personnel. Les pécheurs verront alors leurs péchés sans une ombre pour atténuer ou adoucir leur monstruosité. Ce qu’ils verront alors sera si misérable, qu’ils désireront êtres cachés sous les montagnes ou dans les profondeurs de l’océan dans le vain espoir d’échapper à la colère de l’agneau. » Oh, frères et sœurs, qu’à Dieu ne plaise que quiconque parmi vous soit dans ce groupe au jour de sa venue.
Que Dieu nous accorde de vivre l’expérience suivante ; l’expérience de tout ceux à qui Christ aura pu dire : « que le juste pratique encore la justice et que celui qui est saint se sanctifie encore. » Quelle sera leur expérience le jour où Jésus reviendra ? Que pourra-t-il leur dire ? Je continue à lire : « Mais ceux dont la vie a été cachée avec Christ en Dieu pourront dire… » Remarquez, où se trouvent-ils ? Ils sont cachés. Cachés où ? Avec Jésus-Christ. Alors, je pensais qu’il n’était plus notre Intercesseur ? Oh, mais cela ne veut pas dire qu’il n’est plus notre justice. Amen ? {Amen} Nous développerons ce sujet ultérieurement, mes chers amis, car il est si important. Bien que Jésus ne soit plus notre Médiateur, il est encore notre quoi ? Notre justice. Ecoutez : « Mais ceux dont la vie a été cachée avec Jésus-Christ en Dieu pourrons dire : ‘Je crois en celui qui a été condamné devant Pilate et donné aux prêtres et aux dirigeants pour être crucifié. Ne porte pas les regards sur moi, qui suis… » quoi ? « …un pécheur. »
Que diront-ils quelques instants avec qu’ils ne soient glorifiés ? « Ne porte pas les regards sur moi, qui suis… » quoi ? « …un pécheur, mais regarde… » à qui ? « …regarde à mon Avocat. » Loué soit Dieu, car il sera encore notre Avocat ! Amen ? {Amen} Il sera encore notre Avocat ! Cela aura lieu après la fin du temps de probation, mes chers amis, et il sera encore quoi ? Notre Avocat. « Ne porte pas les regards sur moi, qui suis un pécheur, mais regarde à mon Avocat. Il n’y a en moi rien qui soit digne de l’amour qu’il a manifesté envers moi, mais il a donné sa vie pour moi. Regarde-moi tel que je suis en Jésus. » Amen ? {Amen} « Regarde-moi tel que je suis en Jésus. Il est devenu péché pour moi, afin que je devienne en lui justice de Dieu. »
En quoi est exclusivement fondé leur espoir ? {En Jésus} Il est basé sur ce qu’ils sont par grâce, en Christ, et non sur ce qu’ils sont par eux-mêmes. En fait, que disent-ils ? « Ne porte pas les regards sur moi, qui suis un pécheur. » « Il n’y a en moi rien qui soit digne… » « rien qui soit digne… » Sont-ils pour autant désespérés ? Non, parce qu’ils n’ont aucun péché qui ne soit pas confessé, aucun péché chéri. En fait, ils haïssent le péché de tout leur être. Ils le haïssent tant qu’ils préféreraient mourir plutôt que d’avoir à faire à lui ; et ils ont le droit de dire : « Ne porte pas les regards sur moi, qui suis un pécheur. Bien qu’il n’y ait en moi aucun mérite, regarde-moi tel que je suis en Jésus. En lui, j’ai la justice de Dieu. {2 Co 5 : 21} » Amen ? {Amen} La justice de Dieu m’appartient en Christ. Oh frères et sœurs, je loue Dieu pour la bonne nouvelle contenue dans ce verdict. « Que le juste… » et qu’elle est la seule façon dont nous pouvons être rendus justes ? Par la justice imputée de Jésus.
Souvenez-vous, nous l’avons noté un peu plus tôt ; Review and Herald, 3 septembre 1901 : « …la justice sans tache ne peut être obtenue qu’à travers la justice imputée de Christ. » « …qu’à travers… » quoi ? « …la justice imputée de Christ. » Donc quand Dieu dit : « Que le juste pratique encore la justice, » il est en train de dire : « que celui qui, par ma justice imputée, est juste, pratique encore la justice, » pour combien de temps ? « Pour toujours. » Mes chers amis, comme nous l’avons noté précédemment, c’est la justice infinie de Jésus qui nous procure une valeur infinie, et ce, pour l’éternité. L’inspiration nous dit que la justice imputée de Christ nous élève à la même sphère de valeur morale que Dieu. {ST Aug 7, 1879 par.8} C’est cette justice imputée de Christ qui nous place à une position d’honneur plus élevée qu’aucune autre dans l’univers, plus élevée même que celle des anges qui n’ont jamais péché ! {Amen} …parce que la justice de Dieu nous est imputée, et que pour nous soyons sauvés, Dieu a consenti à devenir comme nous ! Grâce à l’incarnation et à l’imputation de la justice de Dieu, la race humaine est élevée à la même sphère de valeur morale que Dieu pour l’éternité.
Vous et moi serons totalement ébahis et étonnés en voyant à quel point la robe de justice de Christ est précieuse et d’une grande valeur. Et pour combien de temps serons-nous capables de croître de gloire en gloire, de développer ce caractère qui nous a été imputé ? Pour toujours. Pour toujours. Amen ? Combien de temps pouvons-nous approcher de l’infini sans l’atteindre ? Combien de temps ? L’éternité ! C’est pour cela que la servante du Seigneur nous dit que les efforts entrepris pour perfectionner le caractère chrétien continueront à travers l’éternité… l’éternité. {4T 520.1} Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais je me réjouis grandement à cette idée. Vous savez, l’éternité, c’est long. Comment ferions-nous si nous arrivions à sa fin ? Que ferions-nous après cela ? Ce serait ennuyant, n’est-ce pas ? Mais sera-t-il possible d’arriver à la fin, c’est-à-dire d’atteindre un état où il ne sera plus possible de croître de gloire en gloire ? Non. Pourquoi ? Parce que nous croîtrons sans cesse à l’image infinie et glorieuse de Dieu ! Par conséquent, à travers l’éternité, nous serons capables de nous élever de gloire en gloire, croissant sans cesse et pour toujours à l’image infinie et glorieuse de Christ, tout en ayant devant nous la perspective d’une croissance éternelle. Et tout le long, nous serons considérés par Dieu comme étant quoi ? Infiniment parfaits, et ce, grâce à la justice imputée de Jésus-Christ. Mes amis, cette perspective devrait vous réjouir. Si ce n’est pas le cas, alors c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. C’est une perspective, une opportunité infiniment plus merveilleuse que tout ce que ce monde peut offrir ; elle devrait être une perspective bien plus attrayante que toutes les richesses, les honneurs et les vaines gloires que la race humaine peut offrir, au point où nous ne devrions pas être attirés par ce monde, ne serait-ce que pour un instant.
Mais, savez-vous ce que le diable fait ? Il nous pousse à nous être absorbés par toutes ces choses éphémères, sans intérêts, à jouir du péché pour un temps {Hé 11 : 25} de sorte que nous perdons de vue le poids éternel de gloire {2 Co 4 : 17-18} qui est disponible pour chacun d’entre nous. Je plaide avec vous : par amour pour Christ, ne vendez pas votre droit d’aînesse pour un mets {Hé 12 : 16}, s’il vous plait ! Ne le faite pas.
« Que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. » Si vous en faîtes le choix, Dieu vous permettra de l’avoir pour toujours. Mais vous devez le choisir. Ferez-vous ce choix ? Il est plus facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas ? Mais, mes chers amis, s’il vous plaît, si vous venez à la croix et que vous contemplez l’amour et le prix payé pour rendre cela possible, cet amour vous motivera de plus en plus puissamment chaque jour pour que vous choisissiez Jésus, afin qu’il ne soit pas mort pour vous en vain. Contemplez l’Agneau de Dieu, et en le contemplant, vous serez transformés. Je vous invite à vous lever.
Notre Père qui est aux cieux, je te remercie tant de ce que, quand nous venons à la croix, nous y trouvons ta grâce toute suffisante dans le sang et dans l’eau ; je te prie que nous puissions y venir en ce moment et chaque jour, dès maintenant et jusqu’à ce dernier jour où Jésus reviendra ; et je prie que par la foi, nous recevions à la fois le sang et l’eau afin que nous soyons non seulement justifiés, mais aussi sanctifiés. Non seulement comptés pour justes, mais aussi rendus saints. Permets que nous puissions reconnaître Jésus comme l’Eternel notre justice et que notre soumission à son autorité puisse croître tout comme notre amour pour Lui ; que nous puissions l’aimer si parfaitement, si profondément, que nous en arrivons à ce point où nous l’aimons tant que nous préférons mourir plutôt que rejeter son autorité. Ce n’est qu’à ce moment que nous pourrons être scellés ; c’est l’expiation finale. Merci de ce que, quand nous ferons cette expérience, nous serons aussi capables de recevoir ce merveilleux verdict : « Que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. » Père, je prie que ce verdict soit celui de tous ceux qui sont présents dans cette pièce. Je te le demande au nom de Jésus. Amen. Que Dieu vous bénisse, frères et sœurs.