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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui de Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »

Bonsoir, mes amis, et bienvenue ; je suis content de vous voir. C’est un privilège que nous avons chaque soir d’étudier ensemble et avec diligence l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. De quoi s’agit-il ? De la formation de caractère. Vous savez, alors que nous approchons la fin de ce séminaire, il est très important que nous mémorisions cette déclaration. Peut-être que nous devrions la revoir. Education, page 225 ; Je vois que tout le monde regarde son antisèche. Essayons de nous en souvenir ; je cite : « Former le caractère ! Jamais œuvre plus importante n’a été confiée aux hommes. Jamais il n’a été aussi essentiel qu’aujourd’hui de s’y consacrer avec soin. »

Mes amis, j’espère que cette simple vérité a été inculquée à vos esprits et que vous serez dûment motivés à continuer l’étude des principes de la formation du caractère chrétien. Sachez, s’il vous plaît, que quand nous parviendrons ensemble à la fin de ce séminaire, nous n’aurons pas épuisé le sujet. Peut-être que nous vous aurons épuisés par l’étude de ce sujet, mais nous n’aurons pas épuisé le sujet. En fait, nous aurons à peine entamé ce sujet, et j’espère que vous serez si convaincus de l’importance d’une étude plus approfondie, que vous utiliserez ce séminaire comme une rampe de lancement, un catalyseur pour stimuler une étude personnelle plus poussée ; et au fait, il y a une chose que je voulais vous dire et dont je viens de me souvenir. Je veux vous exhorter à être de bons Béréens {Actes 17 : 10-11} ; qu’est-ce que je veux dire par là ? Paul a rendu témoignage des Béréens parce qu’ils faisaient quoi ? Ils vérifiaient ce qu’il disait. Ils vérifiaient ce qu’il disait ; et mes chers amis, si l’apôtre Paul… s’il était approprié de vérifier ce qu’il disait, je vous assure qu’il est encore plus approprié de vérifier ce que le pauvre mortel que je suis dit. Dieu sait que j’ai fait de mon mieux pour partager la vérité, et la vérité seule, mais je suis le premier à admettre que je ne suis pas infaillible. En fait, je suis vraiment conscient de la possibilité que j’aie mal compris la vérité. Donc je veux vous encourager de tout mon cœur à étudier afin de confirmer ce que vous avez entendu. Si quelque chose n’est pas cohérent, ne l’acceptez pas, et s’il vous plaît, faite-moi la faveur de m’aider à voir où je me suis trompé….

Mais que Dieu vous vienne en aide : si vous m’appelez ou que vous m’écrivez, s’il vous plaît, ayez plus que votre opinion personnelle à partager avec moi, d’accord ? Nous avons tous le droit d’avoir nos opinions, mais quand il s’agit de la vérité, nous avons besoin de quelque chose de beaucoup plus solide et fiable que des opinions humaines. Amen ? {Amen} C’est pour cela que je me suis efforcé de partager avec vous, non pas mes propres théories et concepts sur le sujet, mais plutôt ce que dit le Seigneur ; et comme je l’ai déjà dit, et je le répète : l’autorité avec laquelle je parle de ce sujet vient du fait que c’est Jésus qui est l’auteur de mes mots, pas moi. Lui seul à la vraie autorité, et je plaide avec lui quand je me prépare et que je j’exerce ce privilège et cette responsabilité de conduire l’étude de sa parole. Je plaide avec lui pour que le Saint-Esprit me guide et me dirige, parce que nous traitons de vérités vitales et parfois controversées ; et ma plus grande peur, c’est de mal représenter la vérité, pour deux raisons : tout d’abord, parce que Jésus est la vérité ; qu’à Dieu ne plaise que je ne représente mon Seigneur de la mauvaise façon. Deuxièmement, c’est par la vérité que nous sommes affranchis et sanctifiés, et si la vérité est mal présentée, alors son pouvoir libérateur et sanctifiant est compromis ; qu’à Dieu ne plaise que je fasse cela.

Donc, avant de continuer, que devenons-nous prendre le temps de faire ? Prier pour que le Saint-Esprit nous guide. J’ai besoin que l’Esprit de Dieu me dicte chacun de mes mots, et vous avez besoin de l’Esprit de Dieu alors que vous étudiez sa parole avec moi.

Notre Père qui est aux cieux, au nom de Jésus-Christ, l’Eternel notre justice, nous venons devant toi ce soir, tout d’abord en nous réjouissant et en te remerciant pour le privilège que tu nous donnes de faire partie de ta famille et pour la façon dont tu prends soin de nous, tes enfants. Nous te remercions pour la vie, et nous te remercions de ce qu’en Jésus-Christ, nous l’avons en abondance et pour l’éternité ; et nous prions que ce soir, nous puissions mieux connaître Christ, Lui qui est la vie éternelle. Par la puissance de son Esprit, guide et dirige mes pensées et mes paroles. Que je puisse représenter la vérité correctement. S’il te plaît, ne me laisse pas dire ou faire quelle que soit la chose qui m’amènerait à représenter la vérité de façon erronée ; Père, Dieu, que ce que tu communiqueras à travers ce pauvre vase de terre que je suis puisse trouver des cœurs et des esprits réceptifs, et que des vies soient ainsi transformées. S’il te plaît, Seigneur, permets que ce que nous vivrons ce soir soit plus qu’un exercice intellectuel. Donne-nous une expérience qui changera nos vies. Rends-nous toujours plus semblables à Jésus, en son nom nous te prions. Amen.  

Parfois, il est nécessaire de prendre un peu de recul et de regarder l’ensemble du tableau. Dernièrement, nous en avons regardé quelques détails. Ces dernières leçons ont été dédiées à l’étude de la nature de notre coopération dans la formation du caractère :

  • Nous sommes arrivés à la conclusion que l’essence de cette coopération, c’est d’apprendre à garder notre cœur plus que toute autre chose. {Pr 4 : 23} {Lesson 17}
  • Nous avons compris que le but de la gouvernance de l’esprit est en réalité d’amener combien de pensées ? …toute pensée captive à l’obéissance de Christ. {2 Co 10 : 5}
  • Nous avons ensuite reconnu que cela est naturellement impossible. En fait, naturellement, nous ne pouvons même pas amener une pensée captive. Pourquoi ? « Car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et qu’elle ne le peut même pas. » {Ro 8 : 7}
  • Par conséquent, nous avons compris que nous avons tous besoin de recevoir cœur nouveau,
  • Et nous avons accepté que la loi nous conduise et que l’agneau nous attire au pied de la croix {Lesson 20}
  • Et nous nous sommes écriés avec David, non seulement pour le pardon de nos péchés, mais aussi pour dire : « O Dieu ! Créé en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. » {Ps 51 : 10}
  • Ce n’est qu’à ce moment que nous sommes capables de gouverner nos esprits. Seul le cœur sur lequel est écrit la loi de Dieu peut être gardé plus que toute autre chose.
  • Mais même un tel cœur requiert nos efforts les plus diligents pour être gouverné. Pourquoi ? Parce que le facteur d’opposition que l’on nomme « la chair » demeure, bien qu’il ne règne plus.
  • Chaque jour, nous devons lutter contre le mal, contre le péché inné du cœur naturel, pour reprendre la terminologie de l’inspiration {RH, May 4, 1886, par. 7} ;
  • Et ce mal est majoritairement présent à travers les vieilles habitudes et les tendances héréditaires ; pour cette raison, le facteur d’opposition peut être plus ou moins intense selon les vieilles habitudes et les tendances héréditaires propres à chacun.
  • Et durant cette étude « La chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, » {Leçon 21}, nous avons noté que la lutte continue de la croix à la couronne. {RH, November 29, 1887, par. 7}
  • A ce moment, nous avons fait un détour important pour explorer une question théologique très intéressante concernant la condition que les enfants de Dieu doivent atteindre, l’expérience qu’ils doivent vivre, s’ils veulent pouvoir subsister sans Médiateur durant le temps de détresse ; l’étude s’est étalée sur trois leçons et nous l’avons conclue hier soir. {Leçon 22A-23}

Est-ce que vous vous repérez ? Ce soir, je veux que nous identifiions une fois de plus le facteur d’opposition et que nous comprenions surtout comment nous pouvons et devons le surmonter.

Le titre de notre étude de ce soir est « Combats le bon combat de la foi. » {1 Ti 6 : 12} Cette étude est si importante, et nous avons tant à voir. Nous devons donc nous remonter les manches et nous mettre au travail. Etes-vous prêts à faire cela ? J’ai besoin d’une réponse un peu plus enthousiaste. Etes-vous prêts à faire cela ? {Oui} Votre silence m’effraie. La Tragédie des Siècles, page 461. Prenons ce texte en guise de résumé, et nous continuerons à partir de là. La Tragédie des Siècle, page 461 : « Ceux qui vivront sur la terre quand cessera dans le sanctuaire céleste l’intercession du Seigneur devront subsister sans Médiateur en la présence de Dieu. Leurs robes devront être immaculées, et leur caractère purifié de toute souillure par le sang de l’aspersion. Par la grâce de Dieu et par des efforts persévérants… » Notez cette association. « Par la grâce de Dieu et par des efforts persévérants, ils devront être vainqueurs dans leur guerre contre le mal. Pendant que le jugement s’instruit dans le ciel et que les fautes des croyants repentants sont effacées des registres célestes, il faut que, sur la terre, le peuple de Dieu renonce définitivement au péché. » Pause. C’est le temps dans lequel nous vivons en ce moment, mes chers amis, et c’est en ce moment que cette œuvre spéciale doit être accomplie. Continuons la lecture : « Cette œuvre accomplie, les disciples de Jésus seront prêts pour son retour… » Pause : cela arrive bientôt. Amen ? {Amen} Continuons à lire : « Alors, l’Eglise que le Seigneur viendra chercher à son retour sera ‘glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable.’ » {Ep 5 : 27} Je veux faire partie de cette Eglise. Le désirez-vous aussi ? {Amen} Une Eglise « glorieuse. »

Et au fait, qu’est-ce que serait une Eglise glorieuse ? Utilisez votre clé, votre clé exégétique. Ce serait une Eglise qui reflète le caractère, la gloire de son Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ; et elle doit être sans tache, ni ride, ni rien de semblable. Mes chers amis, elle doit avoir remporté la victoire dans cette lutte contre le mal. Elle doit avoir appris à vaincre. Amen ? {Amen} Et si nous voulons faire partie de cette Eglise, c’est ce que nous devons apprendre à faire. Nous devons apprendre à vaincre ce facteur d’opposition qu’est le mal. Le pouvons-nous ? Oui, nous le pouvons ! Ecoutez cette précieuse promesse : « Vous obtiendrez la victoire. » Amen ? {Amen} Mais les promesses sont conditionnelles, n’est-ce pas ?

Il faut que je lise la condition. Nous la trouvons dans Message à la Jeunesse, page 149. Elle a deux dimensions ; notez-les s’il vous plaît. « C’est en combattant le combat de la foi avec toute la force de votre volonté que vous obtiendrez la victoire. » La promesse est : « vous obtiendrez la victoire. » Quelle est sa condition ? Vous devez apprendre à « combatt[re] le combat de la foi avec toute la force de votre volonté. » Voulez-vous remporter la victoire, mes chers amis ? Alors que devez-vous apprendre à faire ? « Combattre le combat de la foi avec toute la force de votre volonté ; » et nous venons ainsi d’exposer les grandes lignes de nos prochaines études. Nous devons apprendre à « combattre le combat de la foi avec toute la force de notre volonté. »

Ce soir, concentrons-nous sur la façon dont nous devons apprendre à combattre le combat de la foi. Alors, l’ennemi que nous devons vaincre est le mal. Il a deux dimensions : d’un côté, il y a Satan, l’auteur du mal, mais de l’autre, il y a le moi, le mal inné du cœur naturel. Quel mal devons-nous vaincre ? Satan, l’auteur du mal, et le moi, ce mal inné présent dans le cœur naturel selon les mots qu’utilise l’inspiration pour décrire la nature charnelle ou le vieil homme.

Alors regardons les deux de plus près. Tout d’abord, Satan, dans 1 Pierre 5 : 8-9 : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui… » comment ? « …avec une foi ferme… » Mes chers amis, pour vaincre l’auteur du mal, nous devons apprendre à combattre et à remporter le bon combat de la foi. Nous devons apprendre à demeurer fermes dans la foi. Amen ? {Amen} C’est ainsi que nous résistons à l’auteur du mal. Message à la Jeunesse, page 426 : « Croyez qu’il [Jésus] est prêt à vous accorder le secours de sa grâce, si vous vous approchez de lui avec sincérité. Combattez le bon combat de la foi. Saisissez la couronne de la vie. Luttez, car Satan vous tient dans ses griffes : si ne vous arrachez pas à son emprise, vous serez paralysés et ruinés. L’ennemi est à droite et à gauche, devant et derrière vous ; vous devez le fouler aux pieds. Luttez pour obtenir la couronne. Luttez, car si vous ne l’obtenez pas, vous perdez tout dans cette vie et dans la vie future. Luttez, mais que ce soit avec la force du Sauveur ressuscité. » Amen ? Mes chers amis, sans Lui, vous ne pouvez rien faire. Mais nous pouvons tout faire par Christ qui nous fortifie, {Ph 4 : 13} et cela inclut le fait de combattre et de remporter le bon combat de la foi {1 Ti 6 : 12} contre l’auteur du mal, Satan.

Mais s’il vous plaît, comprenez que de ces deux dimensions du mal auxquelles nous devons faire face durant notre lutte chrétienne, notre lutte spirituelle, l’ennemi le plus redoutable, celui que nous devons craindre le plus, c’est le moi. C’est le moi, le mal inné présent dans le cœur naturel. Testimonies, Volume 3, page 106 [Voir aussi Vers Jésus, page 66] : « La guerre contre le moi est la plus grande qui ait jamais été livrée. » La guerre la plus grande qui ait jamais été livrée… Review and Herald, 5 mars 1908 [Voir aussi Conseil à l’économe, page 24] : « Nous n’avons pas d’ennemi à craindre à l’extérieur. » Pause. Cela est intéressant, n’est-ce pas ? « Nous n’avons pas… » quoi ? « … d’ennemi à craindre à l’extérieur. » Satan n’est-il pas un ennemi que nous devons craindre ? Mes chers amis, la bonne nouvelle, c’est que Satan a été vaincu. Amen ? {Amen} Vous vous souvenez, nous avons vu ce qui s’est passé à Golgotha ? Qu’est-ce que Golgotha ? Le « lieu du crâne. » Nous avons un ennemi mortellement blessé. Amen ? Quand la croix fut plantée sur le sol rocailleux du mont Golgotha, la tête du serpent ancien, appelé le diable, a été quoi ? Elle a été écrasée. Amen ? Il peut seulement avoir une emprise sur nous si nous échouons à voir à comprendre, à croire et à accepter la vérité telle qu’elle est révélée en Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.

Jésus a dit : « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous… » quoi ? « …affranchira. » {Jn 8 : 32} Ceux qui viennent à la croix et qui acceptent la vérité concernant le caractère de Dieu et la vérité concernant les conséquences du péché sont affranchis par la vérité, et le pouvoir de Satan est brisé ; c’est ainsi que sa tête a été écrasée.

Mais, mes chers amis, c’est ce cœur incrédule qui demeure en nous, que nous devons craindre. C’est ce mal inné présent dans le cœur naturel qui tend naturellement à croire aux mensonges du diable, c’est lui que nous devons craindre. Et quand nous remportons la victoire sur l’ennemi numéro 1, celui qui réside en nous, nous remportons par la même occasion la victoire sur tous ses alliés. Amen ? Et qui est l’allié du vieil homme ? -Satan et le son royaume de ténèbres.

Revenons-en à notre déclaration : « Nous n’avons pas d’ennemi à craindre à l’extérieur. Notre grand combat se livre contre le moi qui n’est pas sanctifié. Lorsque nous sommes vainqueurs de nous-mêmes, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Mes frères, nous devons remporter la vie éternelle. Combattons le bon combat de la foi. » Quand nous combattons et remportons le bon combat de la foi contre le mal inné présent dans le cœur naturel, contre le moi, alors nous sommes plus que vainqueurs. Pourquoi ? Parce que nous remportons non seulement la victoire sur l’ennemi intérieur, mais nous remportons aussi la victoire sur l’ensemble du royaume des ténèbres qui nous entoure. Quand vous remportez la victoire sur l’allié à l’intérieur du camp, vous remportez par la même occasion la victoire sur l’ensemble du royaume des ténèbres. Mes amis, comme il est donc important pour nous d’apprendre à combattre et à remporter le bon combat de la foi.

Le bon combat, pourquoi est-ce un bon combat ? Eh bien, tout d’abord parce que nous avons un Seigneur infiniment puissant et aimant qui a combattu et remporté cette bataille pour nous ; et avec lui à nos côtés, nous ne pouvons pas perdre cette bataille. Amen ? {Amen} Nous ne pouvons pas perdre cette bataille. Nous perdrons uniquement si nous abandonnons notre Seigneur et Sauveur. Romains 8 : 37 : « Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a… » quoi ? « …aimés. » Qui nous a tant aimé, qu’il a payé un prix infini pour remporter la victoire pour nous et nous rendre capables, par sa grâce, de remporter la victoire à notre tour. Voyez-vous, il nous a tant aimé, mes chers amis, qu’il a non seulement lutté et remporté la victoire pour nous, pour nous libérer du salaire du péché, mais il a aussi lutté et remporté la victoire pour nous libérer du pouvoir du péché. N’oubliez pas cela s’il vous plaît, il nous libère aussi du pouvoir du péché. Il nous aime trop pour nous laisser entre les mains tyranniques de notre vieil homme et de son allié, Satan. Loué soit Dieu car sa grâce est suffisante pour nous libérer de la tyrannie du mal inné présent dans le cœur naturel.

Combien de temps dure cette lutte pour les chrétiens ? Combien de temps ? Elle dure tout le long de la vie chrétienne passée sur la planète terre. « De la croix à la… » quoi ? « …couronne, un travail sérieux doit être accompli. Il faut combattre le péché inné ; il faut mener une guerre contre le mal extérieur. La vie chrétienne est une bataille et une marche stricte. » Review and Herald, 29 novembre 1887. Nous l’avons déjà noté, mais reconnaissez, s’il vous plaît, que toute la vie que le chrétien passe sur la planète terre est une bataille.

Mais de quel type de bataille s’agit-il ? Est-ce une bataille physique ? Non, c’est une bataille spirituelle. C’est une bataille pour la conquête de l’esprit. C’est une bataille pour le contrôle des pensées. Remarquez avec quelle clarté Paul parle de la nature spirituelle de cette bataille dans 2 Corinthiens 10 : 3-5 : « Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre… » quoi ? « …la connaissance de Dieu. » Où se trouve cette connaissance ? Dans nos esprits. Et quel est le but de cette bataille ? Fin de la phrase, verset 5 : « et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. » Il s’agit clairement d’une bataille spirituelle, et c’est une conquête, une bataille pour obtenir le contrôle sur les pensées, jusqu’à pouvoir faire quoi ? Amener « toute pensée captive à l’obéissance de Christ. »

Alors comme nous l’avons noté plus tôt, en grec, le verbe qui a été traduit par « amener captive » est au présent actif. Cela signifie que c’est une chose qui doit être continue, en cours. Pourquoi ? Parce que, mes chers amis, nos pensées ont tendance à être captivées par le mal inné présent dans le cœur naturel, par ces convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme, et elles ont tendances à y céder. Bien que, pour maintenir une apparence correcte, nous parvenions à conserver une bonne façade, bien que nous évitions de céder aux convoitises charnelles sur le plan du comportement, beaucoup d’entre nous tendent naturellement à céder à ces convoitises charnelles dans l’intimité de leurs pensées, en pensant que ce n’est pas un problème. Mais, mes amis, si c’est le cas, nous ne sommes pas en train de combattre et de remporter cette bataille spirituelle. Nous ne faisons que combattre et remporter une bataille charnelle pour maintenir un comportement à l’apparence correcte.

Notre bataille est une bataille spirituelle ; elle consiste à gouverner ce qui se passe là-haut, là où seul Dieu et vous-même savez ce qui se passe. Est-ce que vous suivez ? S’il vous plaît, comprenez que le champ de bataille sur lequel combat le chrétien se trouve entre l’oreille droite et l’oreille gauche. Le but de cette bataille est la complète victoire sur les pensées. C C’est un champ de bataille spirituel, et nous avons de puissantes armes pour nous permettre de vaincre

Quelle est cette arme ? Quelle est la première arme offensive de l’armure du Chrétien ? Il s’agit de quoi ? De l’épée. C’est l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. {Ep 6 : 17} Ce sont les précieuses promesses et les précieuses vérités contenues dans la parole de Dieu. Et avec elles, nous devons renverser toutes ces… Comment est-ce qu’il le formule ? « …raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu. » Les mensonges du diable, toutes ces philosophies erronées basées sur les tromperies de Satan doivent être renversés, et nos esprits doivent être reprogrammés avec la vérité, afin que nous puissions vraiment remporter la victoire dans le domaine de nos pensées. Et je le répète, l’objectif est d’amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ. Faith I Live By, page 124 [aussi CEPE 362.1 et MJ 425.3] : « Les péchés obsédants doivent être combattus et surmontés. Les traits de caractères discutables, héréditaires ou cultivés doivent être […] fermement vaincus et maîtrisés avec la puissance de Christ. A chaque instant, un travail vigoureux de renoncement et de sanctification doit avoir lieu en soi-même… » Il doit avoir lieu où ? « …en soi-même. » « …alors les œuvres manifesteront que Jésus demeure dans le cœur par la foi. Le ciel existe ! Avec quelle ardeur devrions-nous nous efforcer d’y parvenir ! Je vous en supplie… croyez que Jésus est votre Sauveur. Croyez qu’il est prêt à vous aider par sa grâce quand vous venez à lui avec sincérité. Vous devez combattre le bon combat de la foi. Vous devez lutter pour la couronne de vie. »

Mes amis, remarquez, s’il vous plaît, quelque chose à propos de cette couronne de vie pour laquelle nous devons lutter : nous ne luttons pas afin de gagner la vie éternelle, mais nous luttons afin d’être prêts, aptes à recevoir la vie éternelle. Cela n’a rien à voir avec le mérite ou les œuvres de chacun. Il ne s’agit pas de gagner la vie éternelle. Il s’agit plutôt de se préparer à la savourer, à y trouver du plaisir. Vous vous souvenez de l’étude attentive que nous avons menée et de la distinction que nous avons établie.

Avant que la vie éternelle ne nous soit accordée, mes chers amis, nous devons parvenir au point où, par amour pour Christ, nous en avons fini avec le péché ! Amen ? Parce que, voyez-vous, le caractère ne sera pas changé quand nous irons au ciel. Nous conserverons notre caractère, et qu’est-ce que le caractère ? L’association de nos pensées et de nos sentiments. Donc si nous nous accrochons encore au péché à travers nos pensées et nos sentiments, notre caractère n’est pas en accord avec les valeurs de l’éternité et la vie éternelle ne pourra pas nous être accordée. Il faut que je répète cette vérité, parce que je ne veux pas que vous pensiez qu’il s’agit de justice par les œuvres ; pas du tout. Nous devons œuvrer, mais cela ne nous apporte aucun mérite. Nous œuvrons avec une foi qui est agissante par la charité, {Ga 5 : 6} dans le but de faire quoi ? De purifier l’âme afin que nous soyons des citoyens aptes pour le ciel. S’il vous plaît, gardez cela à l’esprit.

Alors, dans cette bataille, quels ordres avons-nous, chers soldats du Christ ? Qu’est-ce que notre prince Emmanuel, qui est à la tête de notre armée, nous commande de faire ? Romains 6 : 12 c’est tout simple : « Que le péché ne… » quoi ? « …règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. » Remarquez, s’il vous plaît, que nous ne sommes pas exhortés à garder…. A se débarrasser du péché présent dans nos corps mortels ; il nous exhorte à ne pas le laisser quoi ? Régner. Et le fait même que nous soyons exhortés à ne pas le laisser régner indique très clairement qu’il fait quoi ? Qu’il est présent, de toute évidence. Pourquoi devrions-nous lutter pour l’empêcher de régner s’il n’était pas présent ?

Souvenez-vous, quand nous naissons de nouveau, nous avons quoi ? Deux natures. La nature spirituelle règne, mais la nature charnelle fait quoi ? Elle demeure. Et notre lutte, notre lutte spirituelle consiste à empêcher cette nature charnelle de faire quoi ? De régner. Et qu’est-ce qui détermine si elle règne ou non ? « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel et… » ne faites pas quoi ? « …n’obéissez pas à ses convoitises. » Si nous obéissons, si nous cédons aux convoitises de la chair qui demeurent en nous, est-ce que ces désirs se contentent de demeurer ? Non, ils font quoi ? Ils règnent. Ne savez-vous pas que vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ? dit-il un peu plus bas dans le même chapitre {verset 16}

Donc, mes chers amis, ce qui détermine si nous combattons et remportons la lutte spirituelle ou non, c’est si oui ou non nous obéissons aux convoitises de la chair, si nous les satisfaisons. Et sachez s’il vous plaît que l’on y cède principalement où ? Entre l’oreille droite et l’oreille gauche, dans l’intimité de l’esprit ; c’est pour cela que nous ne pouvons pas affirmer que nous parvenons à combattre et à remporter cette bataille juste parce que nous nous empêchons de commettre de mauvaises actions. Est-ce que vous voyez la nuance que j’essaye d’établir ici ? Avec une motivation égoïste, vous pouvez parvenir à vous retenir de faire des choses qui entacheraient votre réputation, tout en continuant à les satisfaire là-haut, dans vos pensées, dans votre imagination, dans vos fantasmes ; et si vous laissez libre cours à ces choses dans votre esprit, cela signifie que le péché règne. Amen ? {Amen} Il règne. Comprenez donc, s’il vous plaît, la nécessité d’apprendre à combattre et à remporter cette bataille au niveau de nos pensées et de nos sentiments. Je dois souligner cela. C’est une bataille spirituelle, mes chers amis ; c’est une bataille spirituelle. Review and Herald, 3 mai 1881 [aussi Message à la Jeunesse 112. 2] : « ‘En vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez.’ En cultivant la colère, la convoitise, l’avarice, la haine, l’égoïsme… » Pause. Où cultivons d’abord nous la colère, la convoitise, l’avarice, la haine et l’égoïsme ? Où ? Dans nos esprits ; dans nos esprits. « En cultivant la colère, la convoitise, l’avarice, la haine, l’égoïsme, ou tout autre péché, nous devenons les esclaves du péché. ‘Nul ne peut servir deux maîtres.’ On ne peut servir le péché et Christ en même temps. » S’il vous plaît, ne vous leurrez pas à ce sujet. « Le chrétien ressentira les incitations du péché. » Qui ressentira les incitations du péché ? Le chrétien. Pourquoi ? « ‘Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair’ et cela créé… » quoi ? « …une lutte constante. C’est là que nous avons besoin de l’aide de Christ. Quand notre faiblesse humaine s’unit à la puissance divine, alors la foi s’exclame : ‘Grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !’ » {Ro : 6 : 16 ; Ma 6 : 24 ; Ga 5 : 17 ; 1 Co 15 : 57} Mes chers amis, c’est une bataille, une lutte constante, mais c’est le bon combat de la foi. La foi s’exclame : « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » Mais il faut que je revienne un peu en arrière pour souligner un autre point.

Si le péché règne, si nous sommes esclaves du péché, alors, qui ne règne pas ? Christ. Et, mes chers amis, si Christ ne règne pas, il n’est pas pour nous l’Eternel. Et s’il n’est pas l’Eternel, il n’est pas notre justice. S’il vous plaît, s’il vous plaît, soyez honnête avec vous-même à ce sujet. Quel est son nom ? L’Eternel notre justice (ou « le Seigneur notre justice » dans la version King James). Souvenez-vous, nous avons étudié la nature indissociable de ce nom. {Leçons 14A et B} Vous ne pouvez pas dire qu’il est l’Eternel votre justice si vous le rejetez en tant qu’Eternel. C’est précisément pour cette raison que la robe de justice ne peut dissimuler aucun péché chéri. Si vous choisissez de laisser régner ne serait-ce qu’un seul péché, vous ne laissez pas Christ régner, et il n’est pas pour vous l’Eternel. Et s’il n’est pas l’Eternel, il n’est pas non plus votre justice. Est-ce que tout cela est clair ? S’il vous plaît, soyez honnête avec vous-même à ce sujet.

Alors, comment s’appelle ce combat ? Il s’appelle « le bon combat de la foi. » « …de la foi. » Mes chers amis, savez-vous comment combattre le combat de la foi ? J’insiste : si nous voulons être victorieux, si nous voulons vaincre ce facteur d’opposition, l’auteur du mal, et plus important encore, si nous voulons vaincre le mal inné présent dans le cœur naturel, nous devons apprendre à combattre et à remporter ce combat de la foi. Mais j’insiste aussi sur ce point : si nous voulons apprendre à combattre et à remporter le bon combat de la foi, nous devons d’abord comprendre ce qu’est la foi, n’est-ce pas ? Nous devons comprendre ce qu’est la foi. Alors que Dieu nous vienne en aide, cela semble être une question plutôt basique et fondamentale, et vous pensez peut-être : « Pourquoi est-ce nous devons nous préoccuper de savoir si oui ou non nous savons ce qu’est la foi ? Bien sûr que tout le monde sait ce qu’est la foi. » Vraiment ? Vous savez ce qu’est la foi ? Qu’est-ce que la foi ? J’attends que quelqu’un me donne la définition tirée de ce texte clé ; et quel est le texte clé qui donne la définition de la foi ? « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » Hébreux 11 : 1. Question suivante ; bien sûr que je sais ce qu’est la foi. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? « Une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » Avez-vous déjà essayé de déchiffrer ce verset ? Que veut-il réellement dire ? Bien sûr, nous savons qu’il décrit ce qu’est la foi, mais qu’est-ce que cela veut dire ? « Une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » Qu’est-ce que la foi, mes amis ? Vous savez, nous répondons souvent à cette question avec un raisonnement circulaire. Quand quelqu’un nous demande ce qu’est la foi, nous disons : « c’est faire confiance à Dieu ; » et s’il quelqu’un nous demande : « Oui, mais comment fait-on confiance à Dieu ? » nous répondons : « Eh, bien, en ayant la foi. »

Vous savez, cela me rappelle une histoire. Un pasteur avait pour habitude de tester si son sermon avait été clairement compris ou non en se précipitant au fond de l’église après avoir prêché pour poser au premier enfant qu’il rencontrait des questions à propos de son sermon. Parce qu’il se disait que si les enfants comprenaient, les adultes auraient peut-être aussi compris. Il venait donc de terminer un merveilleux sermon sur la foi, un sermon sur lequel il avait travaillé très dur, afin de donner à la congrégation une vision claire de ce qu’est la foi. Et donc avec une anticipation enthousiaste, il se dépêche vers le fond, s’arrête au premier enfant qu’il croise, un petit garçon, et il lui dit : « Excuse-moi, mon petit. Après avoir écouté le sermon du pasteur, peux-tu me dire ce qu’est la foi ? » Et le petit garçon, répond sans hésiter : « Oui, pasteur, c’est facile. La foi, c’est croire une chose même si on sait qu’elle n’est pas vraie. » Le pasteur a fait la grimace et a réalisé qu’il devrait revenir sur son étude et retravailler son sermon. Mais, vous savez, beaucoup d’entre nous ont ce genre de réflexions inconsciemment dans leur esprit. La foi, c’est croire une chose, même si nous savons qu’elle n’est pas vraie. C’est presque comme si la foi consistait à laisser tomber toute forme de rationalité et à plonger dans le vide en croyant que quelque chose nous rattraperait. Non, mes amis ; s’il vous plaît, ne pensez pas ainsi.

Qu’est-ce que la foi ? Qu’est-ce que la foi ? Tout d’abord, reconnaissons que la foi est indissociable de la parole de Dieu. Avez-vous entendu ce que je viens de dire ? La foi est quoi ? indissociable de quoi ? De la parole de Dieu. Notez Romains 10 : 17 : « Ainsi la foi vient… » de quoi ? « …de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. » Pouvez-vous avoir la foi sans la parole de Dieu ? Non, pas une foi réelle, qui sauve. Remarquez ce que dit le texte d’où nous tirons le titre de cette étude, 1 Timothée 6 : 12 : « Combats le bon combat de la foi, saisis… » quoi ? « …la vie éternelle… » Mais, remarquez, s’il vous plaît, comment nous obtenons la vie éternelle en abondance ? Jean 6 : 63 : « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » Donc, mes chers amis, sachez que la foi doit saisir la parole de Dieu, qui est la source de la vie. Sommes-nous d’accord ? Que doit faire la foi ? Elle doit entendre, croire et recevoir la parole de Dieu qui donne la vie, et ensuite agir selon cette parole.

A présent, permettez-moi d’illustrer cela. Réfléchissez avec moi là-dessus. L’une des meilleures façons de définir ce qu’est la foi, c’est de l’illustrer. Quel homme de la Bible est généralement utilisé pour illustrer ce qu’est la foi ? Abraham, bien. Romains 4 : 3 : « Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. » C’est ça ? C’est une citation tirée d’une histoire de l’Ancien Testament. L’original se trouve dans Genèse 15 : 6, et bien sûr, l’Ancien Testament est écrit en quelle langue ? En hébreu. « Abram eut confiance en l’Eternel, qui le lui imputa à justice. » C’est ce que dit l’histoire originale, écrite en hébreu. Et, mes chers amis, nous pouvons tant découvrir en regardant à la langue originale. Le mot hébreu qui a été traduit par « eut confiance » est le mot « aman. » Avez-vous entendu cela ? Quel mot hébreu a été traduit par « eut confiance » ? « Aman. » Quel mot entendez-vous ? « Amen. » Le terme « amen » nous vient de ce mot hébreu, « aman. » Et que signifie « amen ? Qu’il en soit ainsi, permets qu’il en soit ainsi, qu’il en soit ainsi. Mes chers amis, s’il vous plaît, s’il vous plaît, comprenez les implications de ce détail. Qu’est-ce que la foi ? Travaillons sur l’exemple d’Abraham. Quelles paroles pleines de vie Dieu a-t-il donné à Abraham ? Il lui a dit : « Je te rends père d’une multitude de nations. » {Ge 17 : 5} Remarquable, surtout si l’on considère le fait qu’Abraham avait environ 100 ans.

Alors, dîtes-moi, si Abraham avait décidé de répondre à la parole de Dieu en se basant sur les raisonnements humains et sur ce que l’humain ressent à travers ses sens alors qu’il regardait au visage très ridé bien que toujours joli de Sarah, comment aurait-il répondu à la déclaration de Dieu : « Je te rends père d’une multitude de nations » ? Comment aurait-il répondu s’il se basait sur les raisonnements et les sens humains ? Comment aurait-il répondu ? « C’est impossible, Dieu. Cela ne peut arriver. Il est impossible que cela arrive, c’est trop tard. Où étais-tu quand cela aurait pu avoir lieu, des années auparavant ? » Mais, mes chers amis, après cette erreur, cette tentative d’obtenir la justice par les œuvres avec Hagar ; et il est remarquable de voir que l’Ecriture dit qu’Abraham ne douta pas ; il a quand même pris la mauvaise route pour essayer d’accomplir la parole de Dieu, n’est-ce pas ? Mais s’il vous plaît, reconnaissez qu’en réponse à la proclamation remarquable de Dieu, disant qu’il serait le père d’une multitude de nations, Abraham a répondu « Aman, » il a cru. En d’autres termes, il a dit : « qu’il en soit ainsi. » Est-ce que vous suivez ? Il a dit : « Qu’il en soit ainsi. » Comment a-t-il pu dire une telle chose ? C’est parce qu’il savait, comprenez-le bien, il savait que Celui qui lui parlait avait le pouvoir de réaliser ce qu’il avait déclaré. Voyez-vous, la parole de Dieu n’est pas une parole ordinaire, n’est-ce pas ?

« Les cieux ont été fait par la parole de l’Eternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. […] Car il dit, et la chose arrive. » {Ps 33 : 6, 9} Dans la version King James, on lit « il dit et la chose est faite, » mais en réalité, l’hébreu dit tout simplement : « il dit, et la chose est ; il ordonne et elle existe. » La parole de Dieu n’est pas une parole ordinaire, n’est-ce pas ? Il y a un pouvoir créateur dans la parole de Dieu, il peut faire de ce qu’il déclare une réalité, et Abraham savait que le Dieu qui lui avait dit qu’il serait le père d’une multitude de nations avait dans ses mots le pouvoir de l’accomplir. Est-ce que vous comprenez cela ? C’est une partie essentielle de la foi. Il savait que Dieu a, dans sa parole, le pouvoir de faire de ce qu’il déclare une réalité. Que lui répond-il donc ? « Qu’il en soit ainsi. Permets qu’il en soit ainsi dans ma vie ; permets qu’il en soit ainsi dans ma vie. » Et comme le dit le passage un peu plus loin, Romains 4 : 21 : « …ayant la pleine conviction que ce qu’il promet, il peut aussi… » quoi ? « …l’accomplir. » Voyez-vous Abraham a cru que ce que Dieu dit, il a le pouvoir d’en faire une réalité ; et c’est cette foi qui lui fut imputée à quoi ? A justice.

A présent, comprenez bien… Faisons un petit résumé. A partir de cette illustration, comprenez bien ce qu’est la foi. Tout d’abord, la foi entend la parole de Dieu. Est-ce que vous suivez ? La foi fait quoi ? Elle entend la parole de Dieu et elle croit que ce que Dieu dit, il est capable de l’accomplir, de le rendre réel. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas une parole ordinaire, c’est la parole de celui qui dit, et la chose arrive, qui ordonne, et elle existe. {Ps 33 : 9} C’est la parole du Dieu qui a dit : « Que la lumière soit ! Et… » quoi ? « …la lumière fut. » {Ge 1 : 3} Sachant donc qu’il avait le pouvoir d’accomplir ce qu’il déclarait, elle donne aussi à Dieu la permission… la foi donne aussi à Dieu la permission d’accomplir sa parole dans notre propre vie. Est-ce que vous avez relevé les trois étapes ? La foi entend la parole de Dieu. Elle croit que Dieu peut accomplir ce qu’il déclare. Et troisièmement, elle fait quoi ? Elle lui donne la permission d’accomplir sa parole dans nos vies.

Mes chers amis, voilà ce qu’est la foi. Mais il y a une quatrième chose, la foi fait une quatrième chose. La véritable foi agit ensuite en fonction de cette parole, sachant que Dieu nous donnera la pouvoir d’obéir à cette parole. S’il vous plaît, ne manquez pas cette étape. « La foi sans les œuvres est… » quoi ? « …morte. » {Ja 2 : 26} Il faut que vous passiez par la quatrième étape. Avez-vous retenu ces quatre étapes ?

  • La foi entend la parole de Dieu
  • La foi sait que Dieu a le pouvoir d’accomplir ce qu’il déclare.
  • Sachant cela, la foi accepte que Dieu l’accomplisse dans nos vies
  • Et quatrièmement, la foi agit comment ? Selon la parole de Dieu, sachant que Dieu nous donnera le pouvoir d’accomplir sa volonté dans nos vies.

Vous voyez ? Est-ce que vous comprenez cela ? Voyez-vous, Abraham a dû faire quelque chose pour agir selon la parole de Dieu, n’est-ce pas ? Que Dieu vous vienne en aide, mais au risque d’être indiscret, je dois vous dire qu’Isaac n’est pas né d’une conception immaculée. Abraham a dû agir selon la parole de Dieu. Mais il savait que Dieu avait le pouvoir de prendre son corps « usé » et de lui rendre la vie ! Amen ? Et qu’il était capable d’en faire de même pour Sarah, qui n’était plus en état d’avoir des enfants. Voyez-vous, la foi croit qu’il y a dans la parole de Dieu un pouvoir de vie, et elle agit selon cette parole, confiante dans le fait que Dieu répandra ce pouvoir vivifiant et nous permettra d’accomplir sa volonté dans nos vies. Est-ce que vous comprenez ce qu’est la foi à présent ?

Maintenant, je voudrais prendre ce principe et l’appliquer à notre question : comment combattre et remporter le bon combat de la foi ? Rapidement : quel commandement avons-nous reçu en ce qui concerne ce facteur d’opposition appelé « chair » ? En ce qui concerne le mal inné présent dans le cœur naturel, le Péché avec un P majuscule ? Nous ne devons pas le laisser quoi ? Régner. Romains 6 : 12 : « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. » Alors, comment obéirons-nous à ce commandement ? Par quoi ? Par la foi. Ainsi donc, quelles paroles devons-nous entendre et croire, à quelles paroles devons-nous dire ‘amen’ et selon quelles paroles devons-nous agir si nous voulons obéir à ce commandement ? Eh bien, dans la version King James, ce commandement commence par l’expression « par conséquent. » Elle commence avec quelle expression ? « Par conséquent. » A chaque fois que vous utilisez l’expression par conséquent, qu’est-ce que cela indique ? Une conclusion, oui.

Je me rappelle quand je venais d’entrer à l’école primaire et que j’étais en cours de rattrapage pour la lecture. Oui, j’ai dû prendre des cours de rattrapage pour mieux lire, et mon professeur essayait de m’expliquer cette expression, « par conséquent. » Et je n’oublierai jamais cela ; elle a dit : « Stevie, à chaque fois que tu tombes sur l’expression « par conséquent, » tu dois te demander d’où viennent ces conséquences. » Je n’ai jamais oublié cela. C’est intéressant de voir à quel point certaines choses vous restent en tête. Et elle a continué en expliquant l’importance de cette expression. C’est un indicateur qui nous dit que ce qui va suivre est une conclusion basée sur ce qui a été dit juste avant.

Notez donc que ce commandement qui nous demande de ne pas laisser régner le péché est quoi ? Une conclusion. Je repose ma question : où devons-nous aller pour entendre la parole de Dieu et à quelles paroles devrions-nous dire amen afin que nous puissions obéir à ce commandement par la foi ? Pourquoi ne pas regarder ce qui a été dit juste avant l’expression « par conséquent ? » Cela est logique, n’est-ce pas ? Oui, bien. Alors, réfléchissez avec moi. Romains chapitre 1, Romains chapitre 6, excusez-moi. Romains 6 : 1 : « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? » Très intéressant ; que nous dit la parole de Dieu ? Que nous sommes morts au péché, et que par conséquent, nous n’avons plus besoin de faire quoi ? De vivre dans le péché. Ne voyez-vous pas que si nous croyons réellement que nous sommes morts au péché, nous pouvons empêcher le péché de régner ? Comment un homme mort peut-il régner ? Est-ce que vous suivez ce que je dis ?

Ok, Paul, dis-nous : comment, où et quand sommes-nous morts au péché ? Ecoutez, il l’explique ; il l’explique au verset 3 : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés, c’est dans sa… » quoi ? « …mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême de sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même, nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. » A présent regardez bien, je veux mimer le verset 5. « En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. » Qu’est-ce que je viens de mimer ? Le baptême. Combien d’entre vous sont baptisés ? Tout le monde, je crois. Avez-vous compris le symbolisme profond du baptême ? Et en réalité, c’est pour cela que nous baptisons par immersion. L’aspersion ne rend pas justice à ce cette réalité profondément importante et symbolique, n’est-ce pas ?

Quand vous permettez au pasteur de vous plonger dans les eaux du baptême, quelle déclaration symbolique faites-vous aux spectateurs présents à ce moment ? Et au fait, l’inspiration nous dit que la Trinité, les trois personnes de la Trinité sont présentes à chaque baptême, qu’elles assistent à chaque baptême ; quels merveilleux spectateurs. {FLB 146.3} Amen ? Que dîtes-vous à ces spectateurs quand vous permettez au pasteur de vous plonger dans les eaux du baptême ? Vous déclarez que vous choisissez d’accepter la mort de Christ, sa mort au péché, comme la vôtre ; et que vous choisissez ainsi de vous regarder comme étant quoi ? Morts au péché. {Ro 6 : 11} et pour l’exprimer symboliquement, vous permettez au pasteur d’enterrer votre vieil homme ; et les eaux baptismales deviennent une tombe pour le vieil homme. Amen ?

Mes amis, loué soit Dieu, car ce n’est pas la fin de la cérémonie. Amen ? Si c’était la fin de la cérémonie, le baptême serait mortel, n’est-ce pas ? Par la foi, nous nous identifions non seulement à un Sauveur crucifié et enterré, mais nous nous identifions aussi par la foi à quoi ? A un Sauveur ressuscité ! {Amen} Et c’est cette déclaration symbolique que vous faites quand vous permettez au pasteur de faire quoi ? De vous relever. Et alors que vous vous relevez, vous êtes quoi ? Une nouvelle création, une nouvelle créature ! Votre vieil homme est mort et enterré. Les eaux baptismales, qui, pour le vieil homme, sont une tombe, donnent naissance à l’homme nouveau. Amen ? Et vous naissez d’eau et d’Esprit. Vous naissez pour faire quoi ? Pour que « nous marchions en nouveauté de vie. » {Ro 6 : 4} Mes amis, loué soit Dieu pour le baptême. Amen ? Et qu’avons-nous le privilège de savoir après cela ? Verset 6, Romains 6 : 6 : « Sachant que notre vieil homme a été… » quoi ? « …crucifié avec lui, » dans quel but ? « …afin que le corps du péché soit détruit, » faites attention, « …pour que nous ne soyons plus… » quoi ? « …esclaves du péché. » Pourquoi ai-je dit ‘faites attention’ ? Parce qu’on dirait presque que lors du baptême, le vieil homme est quoi ? Eradiqué, qu’il n’est plus là, qu’il ne pose plus de problème. Est-ce le cas ? Non, ce n’est pas le cas ; et nous devrons comprendre ce que Paul veut dire après une courte pause. Je vous invite à vous lever pour prier.

Notre Père qui est aux cieux, je te remercie tant de ce que tu nous aides alors que nous étudions pour comprendre comment nous pouvons combattre et remporter le bon combat de la foi. Nous devons comprendre ce qu’est la foi, et ensuite, nous devons comprendre ce que dit ta parole afin que nous puissions y dire « amen » et combattre et remporter cette bataille spirituelle intense contre ce facteur d’opposition qu’est la chair, contre ce mal inné présent dans le cœur naturel. S’il te plaît, reste avec nous alors que nous continuons à étudier, c’est notre prière, au nom de Jésus. Amen.

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