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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui de Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »

            Bonsoir, bonsoir, et bienvenue ; une fois de plus, bienvenue… nous continuons notre série d’études intitulée « De gloire en gloire, » un séminaire sur les principes de la formation du caractère chrétien. Nous nous sommes concentrés sur la façon dont nous pouvons conquérir le facteur d’opposition. Notre but, dans la formation d’un caractère chrétien, c’est de gouverner les pensées, de garder notre cœur plus que toute autre chose. {Pr 4 : 23} En fait, nous devons atteindre le point où nous amenons quoi ? Toute pensée captive à l’obéissance de Christ. {2 Co 10 : 5} Nous ne pouvons pas faire cela à moins que nous ayons un cœur nouveau, et que nous ne fournissions ensuite des efforts persévérants en association avec la puissance divine. {EDJ 156.4} Pourquoi ? Pourquoi de tels efforts persévérants sont-ils requis ? A cause de ce facteur d’opposition appelé « chair » qui demeure même s’il ne règne plus. « Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit. » {Gal 5 : 17} et nous devons vaincre ce facteur d’opposition en faisant quoi ? En combattant le bon combat de la foi avec toute la force de notre volonté. {1 Ti 6 : 12} Souvenez de cette promesse que nous avons étudiée : « Vous obtiendrez la victoire. » {MJ 149.3} Mais toutes les promesses sont conditionnelles, et quelle est la condition à deux dimensions de cette promesse ? « Si vous combattez le bon combat de la foi avec toute la force de votre volonté. » Ainsi, dans nos deux dernières études, nous avons attentivement étudié ce que signifie combattre le bon combat de la foi.

A partir de ce soir, et pour aussi longtemps que le Saint-Esprit nous fera rester sur ce sujet, nous devons nous concentrer sur le rôle de la volonté. D’après les mots de l’inspiration, mes chers amis, « tout dépend de l’action appropriée de la volonté. » {VJ 72.1} En ce qui concerne nos propres facultés, il n’y a pas d’élément plus crucial, plus important dans l’expérience du chrétien, que la volonté. Il est si important que nous comprenions comment bien l’exercer si nous voulons vaincre le facteur d’opposition, apprendre à coopérer avec la puissance transformatrice du Saint-Esprit, et être véritablement transformé de gloire en gloire.

Une fois de plus, c’est spirituellement que l’on juge de quoi ? Des choses spirituelles, {1 Co 2 : 13-14} et ce soir nous abordons un sujet particulièrement spirituel ; j’ai donc besoin de vos prières, et je veux aussi fortement vous encourager à prier pour vous-même. Comme nous en avons l’habitude, je vous invite à vous agenouiller avec moi pour un moment de prière silencieuse.

            Notre Père, qui est aux cieux, au nom de Jésus, le Seigneur notre Justice, je viens en me réjouissant du privilège de me tenir devant toi en la personne de ce Rédempteur infiniment juste, de cet Intercesseur, de ce Médiateur, le Seigneur, notre justice. Nous te remercions, Père, de ce que tu nous reçois aussi pleinement et aussi librement que tu reçois ton propre Fils, et nous te remercions de ce que, quand tu lui dis : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection, » tu nous inclus aussi dans cette déclaration alors que, par la foi, nous sommes trouvés en Lui. Père, nous te remercions tant pour le privilège d’étudier ta parole ce soir ; c’est ce pour quoi nous sommes rassemblés. Mais Seigneur, nous voulons reconnaître que nous sommes rassemblés en vain à moins que tu ne nous rejoignes et que tu ne nous bénisses en déversant ton Saint-Esprit sur nous. Nos facultés mentales et spirituelles sont si gravement endommagées par le péché, surtout après 6000 ans, que de nous-même et en nous-même, nous n’avons pas ce qu’il faut. S’il te plaît, par un miracle de grâce, aiguise et vivifie donc nos facultés mentales et spirituelles, et rends nous capables de saisir la vérité avec notre intellect, de l’accepter de tout notre cœur, et, plus important encore, d’y soumettre notre volonté. Oh, Père, aide-nous à comprendre, surtout ce soir, le rôle de la volonté quand il s’agit de faire l’expérience du pouvoir libérateur et sanctifiant de la vérité dans nos vies. Guide et dirige mes pensées et mes paroles. Que je puisse dire ce que tu veux que je dise, rien de plus, rien de moins. S’il te plaît, consens à m’utiliser par un miracle de ta grâce, afin que Christ soit glorifié et que son église soit édifiée. C’est là ma prière, au nom de Jésus. Amen.

Hier soir, comme d’habitude, nous avons manqué de temps, et il y a une déclaration que je dois partager avec vous. Nous étions en train de souligner qu’il est impératif que nous apprenions à combattre le bon combat de la foi si nous voulons vaincre ; et Paul nous dit, dans 2 Timothée 4 : 7-8, il dit : « J’ai » quoi ? « …combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est » quoi ? « …réservée. » La couronne. Oh, mes chers amis, combattre le bon combat de la foi, je suis sûr que vous vous en souvenez, exige que, par la foi, nous nous regardions comme crucifiés avec Christ. {Ro 6 : 11} Amen ? C’est seulement si nous faisons cela que nous pouvons empêcher le péché de régner dans nos corps mortels, et de satisfaire ses convoitises ; et que fait la foi ? Cela est très étroitement lié au sujet de ce soir, donc nous avons besoin de revoir tout cela. Elle fait quatre choses ; vous souvenez-vous de ces quatre étapes ?

  • La foi est intimement liée à la parole de Dieu, n’est-ce pas ? « La foi vient de » quoi ? « …ce qu’on entend. » {Ro 10 : 17} Donc, tout d’abord, la foi entend la parole de Dieu.
  • Deuxièmement, la foi croit que ce que Dieu dit, il a le pouvoir de l’accomplir. Pourquoi ? Parce que la parole de Dieu n’est pas une parole ordinaire. « Car il dit, et la chose arrive ; il ordonne, et elle existe. » {Ps 33 : 9} Il y a un pouvoir créateur dans la parole de Dieu, qui peut rendre réel ce qu’il déclare. La foi croit que Dieu peut accomplir ce qu’il déclare, et ensuite,
  • étape trois, la foi donne à Dieu la permission de l’accomplir dans notre vie personnelle. Elle consent à l’accomplissement de la volonté de Dieu en nous. C’est pourquoi le mot hébreu que l’on traduit par « croire » est « aman, » et quel mot tirons-nous de celui-ci ? « Amen, » qui signifie quoi ? « Qu’il en soit ainsi. » Etape trois, la foi, en d’autres termes, soumet la volonté, notre volonté à la volonté de Dieu. C’est un des éléments de la foi qui sauve.
  • Et quelle est la quatrième étape ? La véritable foi qui sauve soumet non seulement notre volonté à la volonté de Dieu, mais la véritable foi qui sauve prend la décision d’agir selon la parole de Dieu et se confie en lui pour recevoir la force d’agir ainsi.

Avez-vous suivi tout cela ? Ce sont ces deux dernières étapes, mes chers amis, qui impliquent la volonté ; et c’est la raison pour laquelle l’étude de ce soir est si étroitement liée à l’étude sur le combat de la foi. Mais ce que je voulais partager avec vous à la fin de l’étude d’hier soir, c’est que le combat de la foi requiert que nous nous reconnaissions comme morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Par conséquent, nous pouvons faire quoi ? Empêcher le péché de régner. Romains 6 : 12… Romains 6 : 11-12. C’est en nous regardant, par la foi, comme crucifiés avec Christ, que nous pouvons empêcher le vieil homme de nous tyranniser, parce qu’il est quoi ? Mort, et les morts ne savent rien. {Ec 9 : 5} Un homme mort ne peut pas vous commander. Mais cela requiert que nous mourrions à quelle fréquence, mes chers amis ? « Je meurs » quand ? « Je meurs chaque jour. » {1 Co 15 : 31} Chaque jour, nous devons porter notre croix, et c’est seulement alors que nous combattons le bon combat de la foi et que nous portons notre croix chaque jour, en nous regardant comme crucifiés avec Christ chaque jour, que nous pouvons espérer porter un jour la couronne. Nous ne pourrons porter la couronne si nous ne quoi ? Ne portons pas la croix. {3T 67.1} et nous avons effleuré ce sujet hier soir, mais le temps nous a manqué. Nous ne pourrons porter la couronne si nous ne portons pas la croix ; et, mes chers amis, je vous avais encouragé à être prêts, non seulement à porter la croix, mais aussi à regarder cela comme votre plus grande bénédiction, et à vous réjouir du privilège de porter la croix. {HP 72.2 ; 3T 481.1}

Pourquoi ? Précisément parce que les souffrances que l’on ressent quand on porte la croix sont la meilleure solution que Dieu aurait pu trouver pour nous préparer à la gloire de porter la couronne. Amen ? Est-ce que vous vous souvenez de cela ?

            De façon consistante, il y a, dans les Ecritures, une relation directe entre la souffrance et la gloire. Vous la trouverez encore et encore dans la Bible. Une relation directe entre quoi ? La souffrance et la gloire ; et plus la souffrance est grande, plus la gloire est grande. C’est pour cette raison que je voulais tant partager avec vous la dernière déclaration. Elle se trouve en bas de la page 56 de notre dossier, Reflecting Christ, page 350 : « Nous devons nous réjouir des tribulations et garder à l’esprit la récompense, le prix, le ‘poids éternel de gloire,’ au-delà de toute mesure. » {2 Co 4 : 18} En fait, « les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire, » {Ro 8 : 18} n’est-ce pas ? Continuons à lire : « Nous ne devons pas maugréer en pensées à causes de nos épreuves. […] Chaque épreuve que nous endurons ici ne nous en rendra que plus riches en… » quoi ? « …gloire. » Amen ? « J’attends les souffrances avec impatience. »

N’est-ce pas une déclaration remarquable ? Quand je l’ai lue pour la première fois, j’ai été très étonné. C’est le témoignage personnel d’Ellen White : « J’attends les souffrances avec impatience. » Comment peut-on dire une telle chose ? Faut-il être masochiste pour dire une telle chose ? Non, mais il faut comprendre ce que les souffrances font pour nous. Ecoutez : « J’attends les souffrances avec impatience. Même si je le pouvais, je n’irais pas au ciel sans souffrir, car je verrai alors Jésus, qui a tant souffert pour nous offrir un si riche héritage. […] Non, non. Que je sois plutôt perfectionnée à travers les souffrances. J’aspire à prendre part aux souffrances de Christ, car si j’y prends part, je le sais, je prendrai aussi part à sa gloire. » Amen ? Voyez-vous, mes chers amis, pas de souffrances, pas de gloire. Plus les souffrances sont grandes, plus la gloire est grande. Ce n’est donc pas étonnant qu’elle dise : « J’attends les souffrances avec impatience. »

Sans compter le fait que plus nous souffrons par amour pour Christ, ici et maintenant, plus nous pouvons nous identifier à lui et apprécier son amour pour nous.

A présent, appliquons ce que nous avons appris sur la foi et ses quatre étapes à l’étude de ce soir. Souvenez-vous, les étapes trois et quatre incluent la quoi ? La volonté. Etape trois, soumettre la volonté à Dieu en donnant à Dieu la permission d’accomplir ce qu’il désire dans notre vie ; et ensuite étape quatre, la volonté fait plus que se soumettre passivement. La volonté coopère activement, faisant confiance à Dieu pour qu’il nous donne la puissance d’accomplir sa volonté ; et nous avons à nouveau utilisé l’exemple d’Abraham pour illustrer cela. Quand Dieu dit à Abraham qu’il serait le père d’une grande nation {Ge 12 : 2} Abraham entendit la parole. Il crut que Dieu avait le pouvoir de l’accomplir car il y a un pouvoir créateur dans la parole de Dieu ; et même si son corps de cent ans était quasiment mort, sans parler de celui de Sarah, il crut qu’il y avait un pouvoir créateur dans la parole de Dieu ; croyant donc, il donna à Dieu la permission de l’accomplir. « Qu’il en soit ainsi, amen, » dit-il. « Qu’il en soit ainsi dans ma vie, » et il agit ensuite selon cette parole, et Isaac fut conçu… car Dieu avait le pouvoir de donner la vie là où se trouvait la mort. Il y a un pouvoir créateur dans la parole de Dieu.

Alors, en gardant cela à l’esprit, concentrons-nous sur le rôle de la volonté dans la victoire sur le facteur d’opposition que l’on appelle chair. Notre leçon de ce soir s’intitule : « Choisissez aujourd’hui, » et ce titre est tiré de Josué 24 : 15. Je l’aime beaucoup ; c’est le dernier sermon de Josué à ses enfants bien-aimés mais au cou raide et rebelles. C’est bien sûr Moïse qui lui avait transmis la position de chef, et ce fait est important. Voyez-vous, Moïse est particulièrement associé à quoi ? A la loi, et la loi ne pouvait nous emmener à la terre promise. Mais la loi est notre pédagogue pour nous conduire à qui ? à Jésus {Ga 3 : 24} ; et vous savez, bien sûr, que Jésus est la version grecque de Josué. Ils portent le même prénom. Voyez-vous donc cette belle illustration ? Moïse amène les enfants d’Israël à Josué, l’antitype de Jésus, qui les emmène à la terre promise ; et tant qu’ils se battent sous le commandement de ce général, ils sont victorieux, n’est-ce pas ?

Mais finalement, son âge le rattrape. Et soit dit en passant, il est l’un des deux seuls à avoir fait tout le voyage de l’Egypte à la terre promise. Qui est l’autre ? Caleb. Tous les autres sont morts dans le désert, et sa nature mortelle le rattrape. C’est un vieil homme, mais son cœur est toujours plein d’amour pour ses enfants ; il les rassemble pour un dernier discours d’encouragement, et c’est un discours puissant. Prenons Josué 24 : 14. Imaginez-le se tenant là, sur un rocher saillant, avec des milliers, peut-être des centaines de milliers—qui sait ?—d’Israélites rassemblés dans la plaine, et il prêche de tout son cœur, sans micro-cravate. Quel homme ; quel homme. Que dit-il ? Verset 14 : « Maintenant, craignez l’Eternel, et servez-le avec intégrité et fidélité. Faites disparaître les dieux qu’ont servi vos pères de l’autre côté du fleuve et en Egypte, et servez l’Eternel. » Il s’écrie du plus profond de son être, avec un cœur rempli d’amour et d’inquiétude. « Servez l’Eternel, » et alors que l’écho de sa voix rebondi sur les rochers à l’extrémité de la plaine, « Servez l’Eternel, servez l’Eternel, servez l’Eternel, » il s’arrête et réalise que s’ils veulent servir l’Eternel, ils doivent d’abord choisir de le faire ; il reprend donc son souffle et ajoute ces mots très familiers. Verset 15 : « Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Eternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir ; » et pour les encourager à faire le bon choix, il partage le sien avec eux : « Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel. » J’aime ce verset… j’aime ce verset ! « Nous servirons l’Eternel. »

Pourquoi Josué servira-t-il l’Eternel ? Parce qu’il veut servir l’Eternel. Et tout ce que nous voulons, nous le ferons. Vous savez, ce n’est pas une coïncidence qu’en anglais, le futur de tous les verbes se forme avec un simple mot de quatre lettres W-I-L-L, qui signifie aussi volonté, ou vouloir. We will go home tonight (Nous rentrerons chez nous ce soir) après la dernière étude et pas avant. Pourquoi ? Parce que c’est notre volonté, et ce que nous voulons, nous le ferons. Pourquoi est-ce le cas, mes amis ? Pourquoi ? A cause de ce qu’est la volonté. Qu’est-ce que la volonté ? Education, page 321 : « La volonté est » quoi ? « …le pouvoir qui gouverne chez l’homme, le pouvoir de décision, de choix. Chaque être humain doué de raison a le pouvoir de choisir le bien. A chaque expérience de notre vie, Dieu nous dit : ‘Choisis aujourd’hui qui tu veux servir.’ » Quelle déclaration remarquable ! Tout d’abord, qu’est-ce que la volonté ? C’est le pouvoir qui gouverne chez l’homme. C’est le pouvoir de décision, le pouvoir de choisir. Voyez-vous, tout ce que nous disons, tous ce que nous faisons est déterminé par quoi ? La volonté, le gouverneur ; et remarquez la dernière phrase : « A chaque expérience de notre vie, Dieu nous dit : ‘Choisis qui tu veux servir.’ » Qu’est-ce que cela inclut ? Tout.

Est-ce réellement vrai qu’à chaque expérience de la vie, Dieu nous dit : « Choisis aujourd’hui qui tu veux servir ? » Oui ! Mais pourquoi est-ce vrai ? Mes chers amis, c’est à cause de ce que nous avons déjà noté. Le chrétien, quand il ou elle naît de nouveau, reçoit une nature spirituelle…mais il ou elle a toujours quoi ? …une nature charnelle ; elle ne règne plus, mais elle reste. Et qu’elle est leur expérience ? Galates 5 : 17 : « Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont » quoi ? « …opposés entre eux. » En d’autres termes… Souvenez-vous que ce verbe « a des désirs » est au présent actif en grec. Ce que Paul est littéralement en train de dire, c’est que la chair a continuellement des désirs contraires à ceux de l’Esprit et que l’Esprit a continuellement des désirs contraires à ceux de la chair. Et ils sont quoi ? Ces deux ensembles de désirs contraires sont quoi ? Opposés l’un à l’autre. Opposés ! Voyez-vous, la chair, dans chaque expérience, la chair veut que vous répondiez selon le principe de l’égoïsme. Est-ce que vous suivez ? Alors que la nature spirituelle, le cœur nouveau, veut que vous répondiez selon le principe de quoi ? De l’amour. Un amour qui se sacrifie, plein d’abnégation. Et ils sont quoi ? Ces deux désirs sont quoi ? Opposés l’un à l’autre. Ils sont contraires.

C’est précisément pour cette raison que Jésus dit : « Nul ne PEUT servir deux maîtres. » {Ma 6 : 24} Il ne dit pas : « Nul ne servira… » Il dit : « Nul ne » quoi ? « …PEUT servir. » Pourquoi ? Parce que cela est impossible. Pourquoi ? Parce que ces désirs sont contraires ! Aucun choix que vous pourriez faire ne peut satisfaire à la fois la chair et l’Esprit. Sommes-nous d’accord sur ce point ? Par conséquent, que devez-vous faire ? Vous devez choisir aujourd’hui, en cet instant, dans chaque expérience de votre vie, qui vous allez choisir. Allez-vous satisfaire les désirs de la chair ? Ou allez-vous satisfaire les désirs de l’Esprit ? Vous devez faire un choix ! Mes chers amis, est-ce que vous commencez à voir la rôle clé, crucial du pouvoir qui gouverne la nature humaine, et que l’on appelle la volonté ? Tout repose là-dessus. Tout dépend de l’action appropriée de la volonté. Mais il y a un problème très, très sérieux que nous devons parvenir à reconnaître ; c’est que, naturellement… Comment ? Naturellement, à cause de la chute, la volonté humaine est complètement incapable de faire le bon choix. En effet, à cause de la chute, la volonté humaine est naturellement esclaves du péché, du moi et de Satan. {CP 500.1} ; et tout ce qu’elle est capable de faire, c’est de consentir aux désirs de la chair, au moins—écoutez bien—au moins dans l’intimité de l’esprit. Bien que, si nous sommes suffisamment motivés par notre égo, nous pouvons serrer les dents et nous empêcher de céder à la chair en apparence, au niveau du comportement. Parce que, après tout, cela ternirait notre réputation, ou nous créerait peut-être des problèmes. Est-ce que vous entendez la nuance que j’essaie d’établir pour vous ? Naturellement, la volonté humaine, si elle est suffisamment motivée par l’égo, peut garder votre comportement sous contrôle, mes amis.

Mais la volonté humaine n’est naturellement pas capable de refuser de satisfaire les désirs de la chair dans le domaine de l’esprit. Elle ne l’est naturellement pas. Pourquoi ? Parce qu’elle a été vendue. Elle a été vendue. Qui l’a vendue ? Adam. Ecoutez. Testimonies, volume 5, page 515 [traduction libre] : « Mais vous devez vous souvenir que votre volonté est la source de toutes vos actions. Cette volonté, qui constitue un facteur si important dans le caractère de l’homme, fut remise au contrôle de Satan lors de la chute. » Est-ce clair ? Cela ne peut être plus clair ; « et depuis lors, elle a produit dans l’homme le vouloir et le faire selon son bon plaisir, amenant par là même l’homme à sa ruine et le rendant misérable. » 6000 ans auparavant, mes chers amis, dans le jardin d’Eden, Adam, le père et le représentant de la race humaine a vendu la volonté humaine en l’esclavage au péché, au moi, et à Satan. C’est la mauvaise nouvelle.

Etes-vous prêts pour la bonne nouvelle ? Ce que le premier Adam a vendu, le second Adam l’a racheté, à un prix infini ; en effet, par son propre sang, il a racheté la volonté humaine. Amen ? Ecoutez. Paragraphe suivant, sur la même page, Testimonies, volume 5, page 515 : « Mais le prix infini du sacrifice de Dieu payé en donnant Jésus, son Fils bien-aimé, en sacrifice pour le péché, lui permet de dire, sans violer aucun des principes de son gouvernement : ‘Soumettez-vous à moi, donnez-moi cette volonté ; ôtez-la du contrôle de Satan, et j’en prendrai possession ; ALORS, alors je pourrai produire en vous le vouloir et le faire selon mon bon plaisir.’ » Maintenant, écoutez cette dernière phrase : « Quand il vous donnera l’esprit de Christ, votre volonté deviendra pareille à sa volonté, et votre caractère sera transformé pour être semblable au caractère de Christ. »

Voyez-vous quel est le rôle de la volonté dans la formation d’un caractère semblable à celui de Christ ? Mes chers amis, à quel moment notre caractère est-il transformé pour être semblable au caractère de Christ ? Seulement quand notre volonté devient semblable à sa volonté ; et à quel moment notre volonté devient-elle semblable à sa volonté ? Seulement quand nous reconnaissons que, naturellement, elle est esclave du péché, du moi, et de Satan, mais que par la grâce, elle a été rachetée par le sang de Jésus-Christ, et que nous acceptons ensuite personnellement cette rédemption. Avez-vous entendu ce que je viens de dire ? Que nous acceptons personnellement cette rédemption, en allant au pied de la croix et en disant : « Seigneur Jésus, je te remercie de ce que tu aies racheté ma volonté. Je choisis maintenant… grâce à la liberté que tu as payée à un prix infini, je choisis maintenant, par ta puissance, d’enlever ma volonté de son esclavage naturel du moi, du péché et de Satan, et de te la donner, Seigneur. Toi, prends possession de ma volonté. »

Et, mon cher frère, ma chère sœur, personne—écoutez bien—personne ne peux le faire à votre place. Personne ne peut le faire à votre place ! Vous êtes les seuls à pouvoir le faire ; même Jésus ne peut pas le faire à votre place. Même le Saint-Esprit ne le fera pas à votre place. Jésus vous motivera à le faire avec la puissance de son amour, et le Saint-Esprit est prêt à vous donner l’énergie et la puissance nécessaires, mais ni l’un, ni l’autre ne le fera à votre place. Parce que s’ils le faisaient à votre place, ce serait quoi ? Ce serait une violation de votre libre arbitre. Mon frère, ma sœur, Christ n’est pas allé à la croix et n’a pas payé un prix infini pour racheter votre volonté de l’esclavage tyrannique du péché, du moi, et de Satan juste pour faire de cette volonté son propre esclave. Il est allé à la croix pour lui donner la vraie liberté ! Amen ? {Amen} Il est allé à la croix pour la libérer. Allez à la croix, s’il vous plaît ; acceptez personnellement la rédemption, et soumettez votre volonté à l’autorité de Jésus-Christ. C’est la seule façon d’avoir un caractère transformé à l’image du caractère de Christ.

Voyez-vous, Vers Jésus, page 72 : « Vous ne pouvez changer votre cœur. » Avez-vous entendu cela ? « Vous ne pouvez changer notre cœur. » Quel est le but même de la formation du caractère ? C’est de garder le cœur plus que toute autre chose. {Pr 4 : 23} C’est d’être transformé par le renouvellement de l’intelligence. {Ro 12 : 2} C’est d’avoir un changement de cœur ! Et pourtant, que venons-nous de lire ? « Vous ne pouvez changer votre cœur ; vous ne pouvez, de vous-même, donner à Dieu ses affections. » Mais que pouvons-nous faire ? Ecoutez ! « Mais vous pouvez choisir de le servir. » Amen ? {Amen} « Mais vous pouvez lui donner votre volonté, et alors, il produira en vous le vouloir et le faire selon son bon plaisir. Ainsi, tout votre être sera placé sous le contrôle de l’Esprit de Christ ; vos affections seront concentrées sur lui, vos pensées seront en harmonie avec les siennes. » Les affections et les pensées, de quoi parlons-nous ici ? Du caractère. C’est notre définition : « l’association des sentiments et des pensées forme le caractère. » {5T 310.1} Oh, s’il vous plaît, remarquez que quand nous lui donnons notre volonté, c’est alors, et seulement alors, qu’il peut nous mettre en nous le vouloir et le faire… qu’il peut « produi[re] en nous le vouloir et le faire selon son bon plaisir. » {Ph 2 : 13}

Alors, il y a cependant une question importante. S’il vous plaît, réfléchissez là-dessus avec moi. Comment, comment est-ce que Christ offre-t-il de produire en nous « le vouloir et le faire selon son bon plaisir » quand nous lui donnons notre volonté ? Est-ce qu’il propose de vouloir et de faire à votre place ?  Ou bien est-ce qu’il offre de vous motiver et de vous donner la puissance de vouloir et de faire par sa force ? De quelle option s’agit-il ? Un peu de courage… Je vous redonne les deux options. Quand nous lui donnons notre volonté, il nous est dit qu’il peut produire en nous « le vouloir et le faire selon son bon plaisir. » Ma question est : comment propose-t-il de faire cela ? En voulant et en faisant à notre place ? Ou en nous motivant et en nous donnant la puissance de vouloir et de faire par sa force ? Duquel s’agit-il ? Option une ou deux ? C’est l’option deux. C’est l’option deux. Sachez-le, s’il vous plaît.

Permettez-moi de vous donner deux options supplémentaires. Quand nous lui donnons notre volonté, il peut produire en nous le vouloir et le faire selon son bon plaisir, mais comment ? Sans nos efforts ? Ou bien à travers nos efforts ? Une fois de plus, il s’agit de l’option deux. Et que Dieu vous vienne en aide, j’ai le lourd fardeau de m’assurer que vous vous concentrez attentivement avec moi à ce sujet. Pourquoi ? Parce que chez le peuple que nous sommes, il y a beaucoup de confusion, précisément à ce sujet. Voyez-vous, dans le peuple que nous sommes, il circule à ce sujet une fausse doctrine très, très populaire. En fait, je l’appellerais même une hérésie, et j’ai de profondes inquiétudes à ce sujet. Cette hérésie s’est profondément ancrée dans l’esprit de beaucoup, et elle a influencé leur expérience chrétienne de façon significative. Quel est ce faux enseignement ? Cette hérésie qui m’inquiète tant ? Elle est née d’une surréaction au légalisme ; étant donné que cette église bien-aimée a vu une quantité non négligeable de légalisme dans ses rangs au fil des ans, beaucoup se sont levés pour s’opposer à cette vague de légalisme. Mais parfois, nous tendons à perdre l’équilibre, et, en essayant de sortir les gens du fossé du légalisme, nous basculons en arrière et tombons dans le fossé de la grâce bon marché.

Alors comprenez, s’il vous plaît, qu’une partie de ce problème est causé par l’incapacité à reconnaître que les efforts humains ne sont pas systématiquement l’apanage du légalisme, et j’espère que nous sommes tous parvenus à comprendre cela de façon claire. Nous avons traité de cette question dans de précédentes études. Qu’est-ce que détermine si les efforts humains sont légalistes ou non ? C’est l’intention qu’il y a derrière. Amen ? Si j’emploie mes efforts humains pour mériter d’être accepté ou pour gagner le salut, de quoi s’agit-il ? De légalisme, sans aucun doute. Mais, mes chers amis, si j’emploie mes efforts humains car j’aime et apprécie tant Jésus parce qu’il m’accepte gratuitement et qu’il m’offre le don gratuit du salut, si je veux faire de mon mieux et devenir meilleur pour lui montrer mon amour et ma gratitude, si je veux le représenter correctement, et l’autoriser à me changer afin que je sois apte à vivre avec lui pour toujours en la présence d’un Dieu saint et en compagnie d’être saints, s’agit-il de légalisme ? Bien sûr que non, absolument pas. Il s’agit d’une foi qui agit par amour et qui purifie l’âme. {CTr 220.3} Amen ? S’il vous plaît, s’il vous plaît, ne rejetez pas automatiquement les efforts humains. Ils ne sont pas systématiquement l’apanage du légalisme ; c’est l’intention derrière ces efforts qui compte. Et ce faux enseignement contre lequel j’essaie de vous mettre en garde n’a pas fait la différence entre les efforts humains légalistes et ceux qui sont motivés par l’amour et la gratitude pour Jésus en réponse au don gratuit du salut.

Alors, ce faux enseignement est très passif, c’est une théologie qui dit en quelque sorte : « Lâchons prise et laissons Dieu faire les choses, » et qui consiste à se soumettre simplement à Jésus ; elle reconnaît qu’il faut soumettre sa volonté à Jésus, mais elle enseigne ensuite que Jésus prend possession de votre volonté, la dirige et l’exerce par la suite à votre place. Qu’il l’exerce comment ? A votre place. C’est comme si la volonté était un gant, et certes, on reconnaît qu’une certaine quantité d’implication est requise pour donner ce gant à Jésus, mais une fois que vous le lui donnez, il glisse sa main à l’intérieur et le manie à votre place. Mes chers amis, est-ce là ce que fait Jésus quand nous lui donnons notre volonté ? Absolument pas ; pas du tout. C’est ce que Satan fait quand nous lui donnons notre volonté. La volonté n’est pas un gant ; la volonté est une main paralysée, terriblement infirme et incapable de bien fonctionner à cause de la maladie qu’est le péché. Est-ce que vous suivez ? Mais quand nous donnons cette main paralysée à Jésus, que fait-il ? Il la guérit afin que nous puissions faire quoi ? La manier en harmonie avec sa volonté. Mais qui manie cette main ? C’est nous, mais avec quelle force ? La sienne. Y a-t-il une différence ? Oui, et vous feriez mieux croire qu’il y a une différence. Il y a une différence vitale, mes chers amis. Comprenez, s’il vous plaît, que quand nous donnons notre volonté à Jésus-Christ, il ne se propose pas vouloir et de faire à notre place, mais il se propose de nous donner la puissance et la motivation pour vouloir et pour faire par sa force.

Notez comment Paul souligne ce point avec clarté. Regardez ce que dit la langue originale avec moi. Philippiens 2 : 12-13. Verset 12, prenons la lecture au milieu du verset : « Travaillez à votre salut avec » quoi ? « …crainte et tremblement. » A quoi est-ce que cela ressemble presque ? A quoi cela ressemble presque ? A du légalisme. Oh, mes chers amis, s’il vous plaît, s’il vous plaît, ne tirez pas des conclusions hâtives. Paul n’a pas lâché l’affaire, il n’est pas retourné à ces anciennes habitudes pharisaïques. « Toute Ecriture est inspirée de Dieu. » {2 Ti 3 : 16} Amen ? Y compris Philippiens 2 : 12. Remarquez, s’il vous plaît, une chose très importante. Tout d’abord, il dit : « travaillez à ; » il ne dit pas « travaillez pour. » Y a-t-il une différence ? Oui. Nous ne devons pas travailler pour notre salut, mais nous devons travaillez à notre salut. En d’autres termes, nous devons travailler à l’œuvre que Dieu accomplit en nous ; sommes-nous en train de parler de la justification ? Non, dans ce contexte, nous parlons de quoi ? De la sanctification. Du fait d’être sauvé de la tyrannie du péché, du moi et de Satan.

Par la puissance du Saint-Esprit, que Dieu place en nous, nous pouvons travailler dans notre expérience à la libération annoncée par l’Evangile, avec la puissance de l’Evangile qui nous sauve. Nous devons travaillez à l’œuvre que Dieu produit en nous. Alors, même dans ce domaine, quelle est le seul moyen pour nous de travailler avec succès ? Verset 13 : « Car c’est Dieu qui » quoi ? « …produit en nous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » Alors, remarquez, s’il vous plaît, quelque chose de très important. Le verbe grec qui a été traduit par « produit en vous » est le verbe « energeo. » « Energeo. » Alors si on prononce le ‘g’ différemment, quel mot entendez-vous ? Si vous adoucissez le son « g, » quel mot entendez-vous ? Energie, énergiser. C’est de ce verbe grec que vient notre verbe français « énergiser/donner de l’énergie. » Comprenez, s’il vous plaît, ce que Paul est littéralement en train de dire. « Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, car c’est Dieu qui » quoi ? « …vous donne l’énergie de vouloir et de faire selon son bon plaisir. » Est-ce clair ? Est-ce que Dieu propose de vouloir et de faire à votre place ? Est-ce le cas ? Non. Que nous propose-t-il de faire ? Il propose de vous donner l’énergie, de vous donner la puissance, de vous motiver à vouloir et à faire, par sa force. Voyez-vous, il est très important de nuancer cela, mes chers amis, il est très important que vous compreniez cela. Heureux ceux qui, page 55 : « Dieu ne souhaite pas anéantir notre volonté, puisque ce n’est qu’en l’exerçant que nous pouvons accomplir ce qu’il désire en nous. Mais nous devons la lui abandonner pour qu’il nous la rende… » Intéressant. « … purifiée, régénérée, et si étroitement unie à lui qu’il puisse répandre en nous les forces vives de son divin amour. » Quand nous lui donnons notre volonté, est-ce qu’il en prend le contrôle et qu’il la fait fonctionner à notre place ? Non. Il l’instruit et lui donne de la puissance, et il nous la rend pour que nous l’exercions en harmonie avec sa volonté… Par amour pour Jésus. Comprenez cela, s’il vous plaît.

Comment cela s’applique en pratique ? Cette compréhension… Comment s’applique-t-elle à la nécessité de vaincre le facteur d’opposition qu’est la chair ? Et ne perdons pas de vue l’ensemble du tableau, ici. Nous essayons de comprendre comment nous pouvons vaincre ce facteur d’opposition que l’on nomme la chair, comment nous pouvons vaincre les désirs de la chair. Comment tout cela s’applique-t-il dans la lutte contre les désirs de la chair ? Romains 8 : 13, écoutez attentivement : « Si vous vivez selon la chair, vous » quoi ? « …mourrez ; mais » louez soit Dieu, il y a une alternative, « si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous » quoi ? « …vivrez. » Oh, frère, sœur, sachez, s’il vous plaît que « ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. » {Ga 6 : 7} Si nous semons pour notre chair, nous moissonnerons de la chair quoi ? La corruption, la mort. Mais nous avons une alternative. Qu’elle est cette alternative ? Elle consiste à faire mourir les actions du corps. Mais qui fait mourir les actions du corps ? Qui ? J’entends des gens murmurer : « l’Esprit. » Est-ce là ce que dit Paul ? Lisez attentivement : « Mais si par l’Esprit VOUS faites mourir les actions du corps, vous vivrez. » Qui fait mourir les actions du corps ? C’est nous. Mais avec la force de qui ? De l’Esprit. Y a-t-il une différence ? Oui, il y en a une. Est-ce que le Saint-Esprit se propose de surmonter la tentation à notre place ? Non, le Saint-Esprit se propose de nous rendre capable de surmonter la tentation par sa force. Il y a là une grande différence ! Que Dieu vous vienne en aide.

Nous en revenons donc à cette fausse doctrine, à cette dangereuse hérésie qui m’inquiète tant et qui a tant envahi notre peuple. Elle veut nous faire croire que quand nous soumettons notre volonté à Christ, nous n’avons plus à l’exercer pour surmonter la tentation. Qu’il le fera à votre place. En fait, se faux enseignement ose dire que si vous exercez votre volonté pour surmonter la tentation, il s’agit de légalisme. Je peux prouver que ces affirmations existent. Mes chers amis, si vous acceptez cela, si vous l’acceptez, alors, quand vous serez tentés, il n’y aura selon moi que deux alternatives : céder, ou être légaliste. Franchement, j’ai besoin d’une troisième alternative. Voyez-vous, la seule façon dont nous pouvons surmonter la tentation, c’est d’exercer notre volonté, et si le fait d’exercer sa volonté pour surmonter la tentation fait de nous des légalistes, alors nous avons un problème. Est-ce que vous comprenez ce que je suis en train d’expliquer ? J’ai besoin d’un retour de votre part. Mes chers amis, j’insiste : NOUS devons faire mourir les actions du corps. Nous le pouvons… par l’Esprit ! « Mais si PAR l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. » {Ro 8 : 13}

Ecoutez comment l’inspiration explique et développe cela. Faith I Live By, page 91 [traduction libre] : « L’expulsion du péché est une action réalisée par l’âme elle-même. » Amen ? {Amen} Qui expulse ces tentations quand elles apparaissent parmi les pensées conscientes ? Nous, l’âme elle-même ! Toute seule ? Avec sa propre force ? Oh, non. Ecoutez la suite : « L’expulsion du péché est une action réalisée par l’âme elle-même. Dans son immense besoin, l’âme pousse un cri, cherchant une puissance extérieure à elle-même et plus élevée qu’elle : et par l’opération du Saint-Esprit, les pouvoirs les plus nobles de l’esprit sont imprégnés de la force nécessaire pour se libérer de l’esclavage du péché. » Voyez-vous comment cela fonctionne ? Quels sont les nobles pouvoirs de l’esprit qui jouent un rôle clé dans la libération de l’esclavage du péché ? Le pouvoir de gouverner les pensées, la volonté. Mais nous devons exercer cette volonté pour expulser la tentation. Et nous ne pouvons y parvenir que si nous sommes imprégnés de la force d’en-haut. Amen ? De la puissance du Saint-Esprit. Est-ce que vous voyez comment cela fonctionne ? Est-ce que cela est clair pour vous ?

Alors, mes chers amis, comprenez s’il vous plaît que si nous voulons parvenir à surmonter ce facteur d’opposition, nous devons reconnaître l’importance de notre coopération et la place, la vraie place, de l’effort humain, un effort qui, certes, doit être motivé par l’amour et rendu possible par l’Esprit—car sans ces éléments, il ne peut être efficace—mais qui possède une place essentielle. Signs of the Times, 5 novembre 1896 : « Une portion de la grande lutte pour la vie éternelle est attribuée à l’homme. Il doit répondre à l’œuvre du Saint-Esprit. Une lutte sera nécessaire afin d’échapper aux puissances des ténèbres, mais l’Esprit qui travaille en lui peut le faire et il le fera. » Pause. Comment l’Esprit propose-t-il cependant de faire cela ? A sa place ? Ecoutez : « L’homme n’est pas un instrument passif devant être sauvé bien qu’indolent. Il est appelé à mobiliser tous ses muscles dans la lutte pour l’immortalité, et pourtant, c’est Dieu qui lui donne son efficacité. Aucun être humain ne peut être sauvé s’il est indolent. » Est-ce clair ? Nous devons mobiliser tous nos muscles dans cette bataille, dans ce bon combat de la foi, afin de vaincre le facteur d’opposition qu’est la chair avec tous ses désirs. Il faut « mobiliser tous ses muscles, » mais ce n’est qu’alors que Dieu rend cette mobilisation efficace que nous pouvons combattre et vaincre. Nos muscles n’ont pas de force sans le Saint-Esprit, mais le Saint-Esprit choisit d’utiliser nos muscles. Sommes-nous tous d’accord là-dessus ? Oh, mes amis, si vous pensez que cela n’est pas important, s’il vous plaît, repensez-y. S’il vous plaît, repensez-y, et nous établirons l’importance de ce point alors que nous continuons.

C’est probablement dans certains des miracles accomplis par Jésus que la coopération des efforts humains et de la puissance divine est illustrée de la façon la plus claire et la plus tangible. Permettez-moi de vous donner une petite introduction qui vous aidera peut-être à appréhender les miracles de guérisons comme des types du plan du salut. Voyez-vous, l’un des mots utilisés pour dire ‘salut’ en grec est le même que celui utilisé pour dire ‘guérison.’ Avez-vous entendu ce que j’ai dit ? L’un des mots grecs pour dire ‘salut’ est le même que celui utilisé pour le mot, quoi ? ‘Guérison.’ Par conséquent, les guérisons opérées par Christ étaient des types et des illustrations de la guérison plus parfaite de la maladie du péché, des types et des illustrations du salut. Avez-vous suivi tout cela ? A partir des guérisons physiques de Christ, nous pouvons donc obtenir des précisions sur la façon dont il s’offre de nous guérir de la maladie du péché. D’accord ? Penchons-nous rapidement sur deux d’entre elles.

Matthieu 12 : 13, c’est une histoire qui vous est familière. Vous vous souvenez de l’homme à la main sèche ? Que lui a dit Jésus ? « Alors il dit à l’homme : Etends ta main. » Et que fit l’homme ? « Il l’étendit, et elle devint saine, comme l’autre. » A présent, écoutez ce commentaire inspiré sur cet incident remarquable. Signs of the Times, 6 octobre 1887 : « Jésus dit à l’homme à la main sèche : ‘Etends ta main.’ L’homme affligé aurait pu dire : ‘Seigneur, cela fait des années que je ne l’ai pas utilisée ; guéris-là d’abord, et ensuite je l’étendrai.’ Mais au lieu de dire cela quand Jésus lui a ordonné de l’étendre, il exerça le pouvoir de sa volonté, et il l’avança comme si elle était en bon état. C’est en exerçant ainsi sa volonté que l’homme prouva à Jésus qu’il croyait ; et sa main fut guérie alors même qu’il faisait l’acte de l’étendre. » Voyez-vous les précisions profondes qui nous sont apportées ici ? A quel moment a-t-il reçu la puissance surnaturelle qui a guérie sa main ? A quel moment ? Alors même qu’il faisait l’acte de l’étendre. Mes chers amis, pourquoi ne pouvait-il pas recevoir cette puissance avant d’avoir fait son choix et d’avoir fait l’effort d’obéir à l’ordre donné par Christ ? Pourquoi ne pouvait-il pas recevoir cette puissance avant d’avoir fait l’effort d’obéir à cet ordre ? Parce que « la foi sans les œuvres est » quoi ? « …morte. » {Ja 2 : 26} Parce que faire un choix sans faire l’effort d’accomplir ce choix est en fait un non-choix. Est-ce que vous suivez ? Et ce n’est que quand un effort a été fait pour obéir que la foi de cet homme fut reconnue comme authentique et que son choix fut reconnu comme étant authentique. Et quand il manifesta une foi véritable et son choix d’obéir à la parole de Dieu, il obtint quoi ? La puissance de le faire. Voyez-vous comment cela fonctionne ? Est-ce clair ?

Voyez-vous, mes chers amis, il en est ainsi précisément parce que tout au long de notre expérience du salut, la Trinité ne viole jamais notre libre arbitre. C’est pour cette raison qu’à chaque pas que nous faisons, nous devons coopérer de façon active, avec une foi qui fait des choix, et qui agit selon ces choix parce qu’elle est authentique et que nous croyons que Christ peut nous donner le pouvoir de faire ce qu’il nous demande de faire. Amen ? {Amen} Est-ce que vous comprenez cela ? Comme vous le voyez, nous en revenons aux quatre étapes qui définissent la foi. Elle ne se contente pas (1) d’entendre la parole de Dieu, mais elle (2) croit aussi que Dieu a le pouvoir de l’accomplir. Elle (3) soumet la volonté à Dieu afin que ce qu’il a dit soit accompli, et quatrièmement, le plus important, elle fait quoi ? Elle (4) agit selon cette parole ! Elle prend une décision, et alors qu’elle agit selon cette décision, nous obtenons instantanément une puissance surnaturelle. Alors, de lui-même, cet homme aurait-il pu étendre sa main ? Absolument pas. Il devait recevoir la puissance divine. Mais il devait exercer sa volonté avant de recevoir cette puissance.

Voilà un autre exemple, rapidement. Il se trouve dans Jean chapitre 5 ; vous pouvez le lire dans ce chapitre. Il s’agit de l’histoire du paralytique. A côté de la piscine, que lui a dit Jésus ? « Lève-toi, […] prends ton lit, et marche. » {Jn 5 : 5-9} Qu’a fait le paralytique ? A-t-il dit : « Seigneur, tu ne peux imaginer à quel point j’aimerais le faire. Mais, de toute évidence, tu n’as pas remarqué que je suis un paralytique. Tu sais quoi, si tu me guéris d’abord, alors je me lèverai et je marcherai. » Est-ce ainsi que se déroule l’histoire ? Non. Ou est-ce que l’histoire continue ainsi : « Lève-toi, prends ton lit et marche. Oh, Seigneur, je ne veux pas être un légaliste ; je sais que si j’essaie de me lever, c’est que je fais preuve de légalisme, et je ne veux pas être un légaliste. Mais tu sais quoi ? Je lâche prise et te laisse me relever. »

Est-ce ainsi que se déroule l’histoire ? Non, absolument pas. Comment se déroule l’histoire ? Ecoutez cette précision merveilleuse et puissante. Le Ministère de la guérison, page 64 : « Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. L’homme regarde à Jésus avec un nouvel espoir. » Prêtez attention à la succession des événements ici. Tout se joue en une milliseconde, mais la succession des événements est importante. « L’homme regarde à Jésus avec un nouvel espoir. L’expression de son visage, le ton de sa voix, ne ressemblent à aucun autre. Sa présence semble respirer l’amour et la puissance. La foi de l’infirme saisit les paroles de Jésus. Sans discuter, il décide d’obéir, et alors qu’il fait cela, tout son corps répond. Chaque nerf, chaque muscle vibre d’une vie nouvelle, et ses membres infirmes retrouvent une saine liberté de mouvement. Sautant sur ses pieds, il s’en va d’une démarche libre et assurée, louant Dieu et se réjouissant de sa force nouvellement acquise. Jésus n’avait donné au paralytique aucune assurance de l’aide divine. L’homme aurait pu dire : ‘Seigneur, si tu me guéris, j’obéirai à ta parole.’ Il aurait pu avoir un temps de doute et ainsi perdre son unique chance de guérison. Mais non, » Ecoutez ! « …il crut à la parole de Christ, il crut qu’il était guéri ; immédiatement, il fit l’effort d’agir, et Dieu lui donna le pouvoir de le faire ; il voulut marcher, et il marcha. Agissant sur la parole de Dieu, il fut guéri. » Amen ? {Amen} Avez-vous remarqué la succession des événements ?

Il regarde à Jésus. « Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de notre foi. » {Hé 12 : 2} Il entend les paroles de Jésus. « La foi vient de » quoi ? « …ce qu’on entend. » {Ro 10 : 17} Il croit en ces paroles, et que fait-il ? Il prend la décision d’obéir, et il agit selon cette décision ; et ce n’est que quand il fait cela qu’il reçoit la puissance. Pourquoi ? Parce que « la foi sans les œuvres est morte. » {Ja 2 : 26} Un choix sans efforts fait pour agir selon ce choix est un non-choix ; et oui, je le reconnais… de sa propre puissance, cet homme aurait été incapable de se lever. Mais, mes chers amis, il devait d’abord faire le choix d’obéir. Et Jésus savait à quel moment il avait fait ce choix, et au moment où il le fit, Jésus lui donna la puissance ; et il s’en va, louant Dieu et se réjouissant.

Et comment est-ce que cela s’applique à nous ? Dernier paragraphe : « Le Sauveur se penche sur ceux qu’il a racheté par son sang, leur demandant avec une pitié et une tendresse inexprimables : ‘Veux-tu être guéri ?’ » L’entendez-vous alors qu’il vous pose cette question ce soir, mes chers amis ? « Il vous ordonne de vous lever en pleine santé et en paix. N’attendez pas de vous sentir guéri. Croyez à la parole du Sauveur. Mettez votre volonté du côté du Christ. Décidez de le servir, et en agissant selon sa parole, vous recevrez la force de le faire. » Amen ? {Amen} Mes chers amis, c’est le secret d’une foi qui s’empare de la volonté et qui trouve en Christ la puissance d’obéir. Levons-nous pour prier.

Notre Père qui est aux cieux, je te remercie tant de ce que tu nous donne l’énergie de vouloir et de faire selon ton bon plaisir si nous le voulons et si nous te donnons notre volonté. Nous choisissons de le faire en cet instant. Nous choisissons de la retirer de son état naturel d’esclave du péché, du moi, et de Satan. Et en nous appuyant sur le prix payé pour notre rachat, c’est-à-dire sur le sang de Christ, nous choisissons de soumettre notre volonté à l’autorité charitable et bienveillante de notre Rédempteur et Sauveur. Prends possession de notre volonté ; remplis-la d’énergie, instruis-la, et nous l’exercerons par ta force, en harmonie avec ta volonté. Merci d’entendre notre prière, car nous la faisons au nom de Jésus. Amen. Que Dieu vous bénisse, les amis.