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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui de Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »

Merci d’être venus, et de me donner le privilège de poursuivre notre étude sur ce que dit l’Eternel à propos de l’œuvre la plus importante jamais confiée aux êtres humains : la formation du caractère, la formation du caractère. Comment se passe la mémorisation de notre toute première citation ? Je veux la répéter, afin qu’elle vous reste en tête ; que Dieu vous vienne en aide. Education, page 255, dîtes-la avec moi : « Former le caractère ! Jamais œuvre plus importante n’a été confiée aux hommes. Jamais il n’a été aussi essentiel qu’aujourd’hui de s’y consacrer avec soin. »

S’il vous plait, nous approchons de la fin de ce séminaire, mais j’espère, je prie pour que ce ne soit pas la fin de votre étude à ce sujet. Je prie pour que ce soit en réalité juste le début, pour que ce séminaire serve de catalyseur pour vous aider à approfondir individuellement ce sujet de la plus haute importance qu’est la formation du caractère. Voyez-vous, vous ne pouvez pas être des témoins efficaces pour le roi ni des citoyens prêts pour le royaume si vous n’avez pas un caractère semblable à celui de Christ. Mon frère, ma sœur, étant donné que le Roi revient bientôt, il est impératif, il est absolument essentiel que nous apprenions à coopérer avec la puissance transformatrice du Saint-Esprit dans la formation d’un caractère semblable à celui de Christ.

Durant nos dernières études, nous nous sommes concentrés sur le rôle de la volonté. Nous en sommes venus à reconnaître que son rôle est absolument crucial et central, et il fallait s’y attendre, car, après tout, la volonté est le pouvoir qui gouverne dans la nature humaine ; c’est la faculté de décider, de choisir. {VJ 72.1} Tout ce que nous voulons faire, nous le ferons ; et si la volonté n’est pas sous la gouvernance de Dieu, alors nous ne sommes pas sous la gouvernance de Dieu ; et si la volonté est sous la gouvernance de Dieu, nous pouvons, par la force de Christ {Ph 4 : 13}, vaincre le facteur d’opposition contre lequel nous devons tous lutter : la chair et tous ses désirs, ainsi que ses alliés, c’est-à-dire Satan et le royaume des ténèbres ; et, bien sûr, le monde, et tout ce qui est dans le monde est minutieusement agencé sur mesure par Satan pour inciter et encourager les désirs de la chair, n’est-ce pas ? Le facteur d’opposition contre lequel nous devons lutter est donc plutôt important, car nous sommes charnels par nature et nous vivons dans un monde qui est calculé pour constamment promouvoir les désirs de la chair : « la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie. » {1 Jn 2 : 16}

Alors, notre objectif pour ce soir, c’est de vraiment nous concentrer sur le rôle de la volonté quand il s’agit de vaincre la tentation. Est-ce important de savoir comment vaincre la tentation, mes chers amis ? Absolument… Si jamais vous êtes tenté de penser qu’il n’est pas important d’apprendre à être vainqueur, au point d’amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ {2 Co 10 : 5}, au point de refuser, par amour pour Christ et par la puissance du Saint-Esprit, de céder à la tentation, ne serait-ce que dans le domaine de nos pensées… Si jamais vous êtes tentés de conclure qu’il n’est pas important de savoir comment le faire, je vous en supplie, reconnaissez que toutes ces merveilleuses promesses du livre d’Apocalypse sont faites à qui ? A « celui qui vaincra. » « Celui qui ? » quoi ? « …vaincra. » {Ap 2 & 3} Mes chers amis, ce sont de merveilleuses promesses, mais il serait présomptueux de penser que nous en profiterons sans avoir appris à être vainqueurs. Amen ? Cela n’est pas optionnel ; que Dieu nous vienne en aide, cela est absolument crucial et essentiel. Nous devons être vainqueurs, nous le devons. Le rôle de la volonté est si central, si essentiel, pour vaincre la tentation, alors je veux vraiment me concentrer avec attention sur ce point. Nous traitons d’un sujet très spirituel ce soir, et comme c’est spirituellement que nous pouvons juger des choses spirituelles {1 Co 2 : 13-14}, nous devons commencer notre étude par une prière. D’accord ? Comme nous en avons l’habitude. S’il vous plaît, souvenez-vous de moi, votre frère, alors que vous priez pour vous-même.

Père, Dieu, au nom de Jésus-Christ, l’Eternel notre justice, je te remercie de ce que nos prières puissent atteindre ton oreille et ton cœur. Je te remercie de ce que tu nous vois et nous acceptes dans ton Bien-aimé ; car tu nous aimes autant que tu aimes ton Fils. Quelle grâce extraordinaire, quelle précieuse bonté ; ainsi donc, Père, nous venons te faire une requête, non parce que nous pensons que tu dois te laisser persuader ou convaincre de nous bénir ; nous savons que tu nous bénis ; mais nous venons te faire cette requête parce que nous avons besoin de nous souvenir, de nous rappeler que nous avons désespérément besoin de toi. Et nous devons demander parce que le système céleste repose sur un simple principe : « Demandez, et vous recevrez. » Ce n’est qu’ainsi que tu peux nous donner ce que tu désires ardemment nous donner sans violer notre choix, notre libre-arbitre. Tu frappes à la porte ; tu n’entres pas de force. Mais alors que nous t’entendons frapper, nous choisissons d’ouvrir la porte et de dire : « Entre, je te prie. » Par la personne de ton Saint-Esprit vivifie et aiguise nos facultés mentales et spirituelles. Rends-nous capables, non seulement de comprendre la vérité, mais aussi de l’aimer—et surtout, de choisir de nous soumettre à cette vérité, d’y céder. Père, c’est une chose de la comprendre ; et c’en est une autre que de s’y soumettre. Nous avons besoin d’apprendre à soumettre notre volonté à la vérité et aux demandes de celui qui est la Vérité. Apprends-nous à faire cela ce soir, et alors que je mène cette étude, s’il te plaît, oins mes lèvres, guide mes pensées, indique-moi chacun de mes mots. C’est ma prière, au nom de Jésus. Amen.

Où sommes-nous ? A la page 61 de notre dossier, leçon 28. Titre : « La convoitise, lorsqu’elle a conçu. » {Ja 1 :15} La version King James dit : « Quand la luxure a conçu… » Mes amis, le sujet de ce soir est très, très important. S’il vous plaît, accordez votre entière attention {3MR 321.1} à l’étude de la parole de Dieu. Toute étude sur la tentation et sur les façons de la surmonter nous emmène au livre de Jacques, n’est-ce pas ? De ce que je sais, Jacques est l’auteur biblique qui se concentre le plus sur la tentation, sur l’anatomie de la tentation. Sur le processus par lequel une tentation devient un péché, et sur la façon dont nous pouvons empêcher une tentation de devenir un péché. Et au fait, comprenez, s’il vous plaît, qu’il est absolument nécessaire de savoir précisément comment et à quel moment une tentation devient un péché si nous voulons savoir comment nous pouvons empêcher la tentation de devenir un péché. Est-ce que cela vous paraît logique ? Est-ce important de savoir comment empêcher une tentation de devenir un péché ? Oh oui, c’est important. Par conséquent, il est vraiment important de comprendre précisément ce qui cause le passage de la tentation au péché.

Est-ce un péché que d’être tenté ? Non, pas du tout. Alors, à quel moment une tentation devient-elle un péché ? La plupart des gens pensent que la tentation ne devient un péché que lorsque que vous quoi ? Commettez un acte répréhensible. Est-ce le cas ? Non, absolument pas. Non, ce n’est pas le cas. Il est si important que nous comprenions cela, mes chers amis. Jacques va donc nous aider à comprendre de façon claire, précise et correcte comment la tentation devient un péché. Commençons notre étude en regardant Jacques 1 : 12, Jacques 1 : 12 : « Heureux l’homme qui endure patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » Très intéressant ; une vérité remarquable est renfermée dans ce simple verset.

Tout d’abord, remarquez que nous sommes bénis lorsque nous quoi ? Endurons la tentation. En d’autres termes, la tentation a le potentiel d’être une bénédiction, n’est-ce pas ? Mais qu’est-ce qui détermine si c’est une bénédiction ou non ? C’est le fait de l’endurer ou non, cela dépend de si nous la surmontons ou pas. Et s’il vous plaît, remarquez qu’endurer la tentation est non seulement une bénédiction, mais c’est aussi essentiel pour nous éprouver, nous tester. C’est ce qu’il veut dire quand il écrit : « car après avoir été éprouvé. » Voyez-vous, notre foi et notre amour pour Christ doivent être déclarés authentiques si nous voulons recevoir la couronne de vie. Quelle vie allons-nous recevoir de Dieu ? La vie éternelle. Et, mes chers amis, s’il vous plaît, sachez que Dieu ne peut confier la vie éternelle à n’importe qui. Qui pourra recevoir de lui la vie éternelle ? Seuls ceux qui en ont fini avec le péché de façon permanente et irrévocable. Amen ? {Amen} Voyez-vous, si nous ne sommes pas parvenus au point où nous préférerions quoi ? Mourir plutôt que pécher, nous ne pourrons pas recevoir la vie éternelle. Parce que Dieu, quand il nous emmènera au ciel, ne nous rendra pas incapables de pécher. Techniquement, nous aurons toujours la capacité de pécher mais nous ne le ferons jamais. Pourquoi ? Parce que nous aurons été éprouvés et testés sur la planète terre, et nous aurons donné des preuves irréfutables du fait que nous aimons Christ à un tel point, et que nous haïssons donc tant le péché, que nous mourrions avec joie plutôt que de pécher consciemment ; et cela nous autorisera à recevoir l’éternité. Sommes-nous tous d’accord là-dessus ? « Car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui… » quoi ? « …l’aiment. » Qui l’aiment à quel point ? Qui l’aiment tant qu’ils préféreraient mourir plutôt que lui désobéir, le décevoir et le représenter de façon erronée.

Review and Herald, 6 décembre, 1881 : « Notre foi, » et je pourrais ajouter, comme elle le fait un peu plus tard dans cette déclaration, notre amour… « Notre foi doit être éprouvée dans ce monde. Christ a vaincu pour nous, nous donnant ainsi la possibilité de vaincre. Nous devons supporter les épreuves et les tentations ici-bas, et ensuite, si nous sommes fidèles, nous recevrons la couronne. ‘Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie.’ Nous serons exposés à plusieurs tentations, mais si nous les supportons avec diligence, elles nous épureront et nous purifieront, tout comme l’or est purifié dans le feu. » Pause. Voyez-vous la bénédiction potentielle qui se trouve dans la tentation ? Que fait-elle ? Elle nous purifie. Elle épure notre foi et notre amour en les éprouvant dans le feu. Continuons la lecture : « Pourtant, quand nous les exposons aux attraits du monde, ce qui semblait être de l’or se révèle n’être que des scories. Notre Rédempteur voit la situation et il nous conseille tous d’acheter de lui de l’or éprouvé par le feu {Ap 3 : 18} ; c’est-à-dire une foi véritable et » quoi ? « …un amour authentique, cette grâce qui ne sera pas détruite par les plus féroces tentations. »

S’il vous plait, remarquez ce qui se passe ici, mes chers amis. Souvent, nous sommes convaincus d’être plus forts que nous le sommes réellement ; ainsi donc, pour nous alerter au sujet de notre vulnérabilité et de notre faiblesse, Dieu nous autorise à être quoi ? …tentés, testés, éprouvés, afin de d’attirer notre attention sur nos faiblesses. Pourquoi est-ce si important ? Parce qu’il essaye de nous préparer, tout d’abord, à passer ce temps d’épreuve et de test intensif que l’on appelle « le temps de détresse. » {TS, ch. 39} Mais il cherche aussi à épurer et à éprouver notre foi et notre amour, en d’autres termes, à former notre caractère, afin que la vie éternelle puisse nous être confiée. Donc, avec toutes ses choses à l’esprit, nous pouvons voir, je pense, comment le fait d’endurer la tentation est en réalité une bénédiction, n’est-ce pas ? C’est une bénédiction.

A présent, remarquez, s’il vous plaît, qu’alors que Jacques se met ensuite à analyser le processus de tentation en lui-même, la première chose qu’il veut faire, c’est s’assurer que nous savons que Dieu n’est pas directement responsable de notre tentation. Dieu n’est pas quoi ? « Directement » responsable. S’il vous plaît, notez cette nuance. Remarquez comment Jacques le formule au verset 13, Jacques 1 : 13 : « Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise : C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. » C’est donc très clair : Dieu ne nous tente pas lui-même, directement, par le mal, avec le mal. Mais notez s’il vous plaît, que tout aussi clairement, les Ecritures indiquent que Dieu nous autorise à être tentés. Dieu ne nous tente pas, mais il quoi ? Il nous autorise à être tentés ; et pourquoi nous autorise-t-il à être tentés ? Précisément à cause de la bénédiction potentielle qui nous est donnée quand, par sa force, nous la supportons. Est-ce que vous suivez ?

A présent, remarquez, 1 Corinthiens 10 : 13 : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’est été humaine, et Dieu, qui est fidèle… » Loué soit-il ! « Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » J’aime cette promesse ! N’est-ce pas là une précieuse promesse ? Loué soit Dieu pour cette promesse. Voyez-vous, mes chers amis, pourquoi Dieu nous autorise-t-il à être tentés ? Eh bien, parce qu’il veut qu’en vainquant la tentation, nous devenions plus fort.

Posez la question à un bodybuilder. Comment développe-t-il ses muscles et ses tendons ? Il soulève des poids de plus en plus lourds. D’accord ? Et à chaque fois qu’il fait cela, que se passe-t-il au niveau de ses muscles physiques ? Ils deviennent plus fort ! Il en est de même avec la tentation et le développement de nos muscles et tendons spirituels. A chaque que nous vainquons la tentation, nous devenons quoi ? Spirituellement plus fort, parce que nous avons résistés. C’est un entraînement merveilleux. Mais loué soit Dieu, de ce que dans ce body-building spirituel, si je puis le dire ainsi, nous avons un coach qui connaît exactement notre niveau ; et il sait ce que nous pouvons endurer en fonction du niveau de notre maturité et de notre développement personnel ; et il ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces. C’est bon à savoir, n’est-ce pas ? {Amen}

Voyez-vous, j’aime penser à ce sujet de façon très littérale. Si nous sommes en Christ, rien ne peut nous atteindre, si ce n’est ce que Christ autorise. Donc, quand le diable vient avec une tentation, moi, je suis où ? Je suis en Christ. Donc avant que le diable ne puisse me tenter, que doit-il faire ? Il doit recevoir de Christ la permission de le faire. D’accord ? Parce que rien ne peut m’atteindre, si je suis en Christ, à moins que Christ ne quoi ? Ne l’autorise. Je suis en lui. Est-ce que vous voyez cette image ? Donc quand l’ennemi vient avec une tentation, Christ dit : « Attends une minute, qu’est-ce que tu as en tête ? Je veux savoir si Steve, à ce point de son développement spirituel, est prêt pour cela. » Si c’est une tentation que je peux supporter à mon niveau de développement et de maturité, que dit Christ. « Ok, vas-y. » Pourquoi ? A cause de la bénédiction que je recevrai en surmontant cette tentation par sa force. Il ne permettra jamais que je sois tenté au-delà de mes capacités. Comment pouvez-vous vous tromper avec un tel coach à vos côtés ? Vous ne le pouvez pas.

Ecoutez. Signs of the Times, 18 décembre 1893 : « La tentation n’est pas un péché, et ce n’est pas une indication du déplaisir de Dieu à notre égard. Le Seigneur souffre… » On pourrait aussi dire quoi ? Permet. « Le Seigneur souffre que nous soyons tentés, mais il mesure chaque tentation et la proportionne à notre pouvoir de résister et de vaincre le mal. C’est durant les temps d’épreuve et de tentation qui nous sommes rendus capables de mesurer le degré de notre foi et de notre confiance en Dieu, et d’estimer la stabilité de notre caractère chrétien. Si nous sommes facilement déstabilisés et vaincus, nous devrions nous en inquiéter, car cela signifie que notre force est limitée. » Arrêtons-nous ici, mes chers amis. Est-ce que vous voyez ce qui nous est dit ici ? Christ permet que nous soyons tentés, non seulement à cause de la bénédiction qui nous revient potentiellement si nous la vainquons, mais il nous autorise à être tentés pour nous aider à réaliser à quel point nous sommes faibles, et à quel point nous avons désespérément besoin d’entraîner nos muscles spirituels et de devenir plus forts. Voyez-vous, comprenez, s’il vous plaît, que si vous ne pouvez pas faire face à une tentation de cinq kilos, vous aurez beaucoup de mal lorsque plus tard, vous devrez surmonter une tentation de 200 kilos. Est-ce que vous suivez ? Et Jésus veut que vous commenciez à vous entraîner, afin que quand les choses seront vraiment dures, vous soyez capables d’y faire face, par sa force ; et si nous nous effondrons sous une tentation de cinq kilos, nous devons nous inquiéter. Nous inquiéter !

Revenons-en à notre déclaration : « Considérons les mots de réconforts qui ont été conservés pour notre instruction : ‘Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter.’ » {1 Co 10 : 13} J’aime la phrase qui suit : « Dieu a proportionné la tentation selon la force qu’il peut nous fournir, et il ne permet jamais que nous soyons tentés au-delà de nos capacités à résister et à supporter la tentation. ‘Le Seigneur sait délivrer de la tentation les hommes pieux.’ » {2 Pi 2 : 9 version King James} Pouvez-vous dire « Loué soit Dieu, » frères et sœurs ?

Vous savez, je pense que rien ne parle de façon plus convaincante de la souveraineté de Dieu que le fait qu’il puisse transformer les meilleurs efforts de notre pire ennemi pour nous ruiner en des bénédictions extraordinaires. Pensez-y ! Pouvez-vous imaginer à quel point cela doit frustrer Satan, le mettre en colère ? Quand il vient avec une tentation dans le but qu’elle nous fasse trébucher et tomber, et que nous l’utilisons cependant en nous remettant entièrement à Christ, sans trébucher, comme un tremplin ? Et que cela nous élève plus près de Christ, nous rend plus semblables à lui, et nous rend plus forts. Pouvez-vous imaginer à quel point cela doit le frustrer et le mettre en colère ? Et je vous le demande, chers amis, avec un tel Dieu, qui sera contre nous ? {Ro 8 : 31} S’il peut transformer les meilleurs efforts de notre pire ennemi pour nous détruire en d’extraordinaires bénédictions, comment faire fausse route ? Amen ? {Amen} Vous ne pouvez pas vous tromper avec un tel Dieu à vos côtés ! S’il vous plaît, assurez-vous cependant que vous êtes en lui. Assurez-vous que vous êtes en lui. Ok ?

Revenons-en à notre passage dans Jacques. Si donc la tentation ne provient pas directement de Dieu, d’où vient-elle ? {De Satan} Certains d’entre vous ont sauté à pieds joints dans mon piège, et vous l’avez tous pensé, même si vous n’avez pas osé le dire. De façon instinctive, quand on demande d’où vient la tentation, les gens pensent à quoi ? A Satan, au diable, bien sûr. Nous savons tous que la tentation vient du diable ; êtes-vous sûrs ? Remarquez, s’il vous plaît, quelque chose de très important. Remarquez que dans cette analyse approfondie de la tentation, un nom n’est pas du tout mentionné. Et le seconde chose que je voudrais que vous remarquiez, ce sont les cinq—écrivez-les soigneusement dans le verset, et même directement sur votre Bible, si vous l’avez avec vous—les cinq niveaux ou étapes du processus de tentation. D’accord ? Allons-y. Nous sommes à la recherche de deux choses. La première ? Quel nom n’est pas mentionné ? La seconde ? Les cinq étapes du processus de tentation.

Jacques 1 : 14 : « Mais chacun est tenté quand… » étape 1 : « …il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. » Verset 15 : « Puis… » étape 2 : « …la convoitise, lorsqu’elle a… » quoi ? « …conçu, » étape 3 : « …enfante le péché ; et le péché, » étape quatre : « …étant devenu adulte, » [version King James] étape cinq : « …produit la mort. » {Ja 1 : 14-15} Avez-vous noté les cinq étapes ? Les avez-vous notées ? Il est très important que vous les notiez. C’est une version amplifiée de la simple vérité que nous donne Paul : « Car le salaire du péché, c’est la mort. » {Ro 6 : 23} Jacques nous montre ce qui se passe avant le péché et complète le processus en nous détaillant ce qui nous mène à la mort finale. D’accord ? Quelles sont ces cinq étapes ?

Etape 1 : « Attiré et amorcé par sa propre convoitise. » Nous appellerons cela la « séduction. » Vous avez entendu ? Nous l’appellerons comment ? La « séduction. »

Etape 2 : « La convoitise, lorsqu’elle a conçu. » Nous appellerons cela la « conception. » Logique.

Etape 3 : « Enfante le péché. » Nous l’appellerons « naissance. » D’accord ?

Etape 4 : « Le péché, étant devenu adulte » [version King James]. Nous l’appellerons la « croissance. »

Etape 5 : « Produit » quoi ? « …la mort. » C’est « la mort. » D’accord ?

Avez-vous relevé les cinq étapes ? Séduction, conception, naissance, croissance et mort. D’accord ? Ce sont les cinq étapes. Alors, quel nom n’a pas du tout été mentionné ? Dîtes-moi, quel nom n’est pas mentionné ? Satan, le diable, il n’est pas mentionné. Intéressant. Est-ce parce que Satan n’a rien à voir avec la tentation ? Non. Non, je n’insinuerais jamais cela. Alors pourquoi Jacques ne mentionne pas du tout Satan dans cette analyse approfondie du processus de tentation ? Pourquoi ? Serait-ce, serait-ce peut-être parce que Jacques essaye de nous protéger de notre tendance toute humaine à dire, quand nous cédons à la tentation : « C’est le diable qui m’a fait faire cela. » ? « C’est le diable qui m’a fait faire cela. » Voyez-vous, il [Jacques] est parfaitement conscient des tendances de la nature humaine, car il en a une, lui aussi. Et au tout début, quand Dieu s’est tourné vers la femme et lui a dit : « Pourquoi as-tu fait cela ? » Qu’a-t-elle répondu ? « Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. » {Ge 3 : 13} « C’est le diable qui m’a fait faire cela. » Et c’est ce que nous faisons depuis lors.

Et au fait, est-ce que vous vous souvenez… Pour ceux de vous qui sont de la même génération que moi, est-ce que vous vous souvenez de ces T-shirts et de ces autocollants très populaires qui disaient : « C’est le diable qui m’a fait faire cela. » ? Certains acteurs en ont fait leur réplique favorite. Mais, vous savez, ce ne sont pas les acteurs qui ont eu cette idée. C’est le diable lui-même qui a eu cette idée. Mes chers amis, pensez-vous que le diable s’irrite quand nous le blâmons pour nos péchés ? A votre avis ? Non, il jubile. Pourquoi, Parce que si nous le blâmons, cela veut dire que nous ne savons pas d’où vient réellement le problème. Allons. Nous ne savons pas d’où vient réellement le problème, et si nous ne savons pas d’où vient réellement le problème, nous n’aurons pas d’aide pour le résoudre, n’est-ce pas ? Et nous n’accepterons pas en œuvre la solution ; et je pense que c’est pour cette raison que Jacques ne mentionne pas du tout le diable. Ok.

La tentation ; sachez, s’il vous plaît, que quand nous y cédons, nous ne pouvons pas dire « c’est le diable qui m’a fait faire cela. » Pourquoi ? Parce que grâce à l’influence restrictive que le Seigneur Dieu opère sur lui, n’est pas autorisé, à forcer quiconque à céder à la tentation. A moins, bien sûr, que cette personne ait de façon absolue et déterminée refusée l’influence restrictive et pleine de grâce du Seigneur Dieu, qu’elle ait commis le péché impardonnable et vendu son âme à Satan. Dans ce cas, Satan a le contrôle et peut forcer l’individu possédé de démon à faire des choses qu’il ne veut peut-être pas faire.

Testimonies, volume 2, page 294 ; en bas de la page 61 de notre dossier : « Il est vrai que Satan est l’auteur du péché ; pourtant, cela n’excuse nullement l’homme qui pèche, car il ne peut pas forcer les hommes à faire le mal. » « Il ne peut pas » quoi ? « …forcer les hommes à faire le mal. » « Il les tente et fait paraître le péché sous un jour attrayant et plaisant ; mais il doit les laisser décider de leur propre chef s’ils y céderont ou non. » Sommes-nous tous d’accord là-dessus ? Pouvons-nous, en toute honnêteté, en toute légitimité, dire, quand nous cédons à la tentation : « C’est le diable qui m’a fait faire cela. » ? Non, nous ne le pouvons pas. Satan doit nous laisser décider de notre propre chef si oui ou non nous y céderons. Je répète donc ma question : d’où vient la tentation ? Elle provient de deux sources ; deux sources. Heureux ceux qui, page 95 : « La tentation est une séduction au péché, et cela ne vient pas de Dieu… » C’est la première chose que Jacques établit, « mais de Satan, » numéro un, « et » numéro deux, de quoi ? « …du mal qui est dans notre cœur. »

Alors réfléchissez là-dessus avec moi. La tentation vient d’où ? De Satan et de quoi ? Du mal qui est dans notre cœur. Mais comprenez, s’il vous plaît, que le plus souvent, la tentation vient du mal qui est dans notre cœur. Oui, ce mal est peut-être agité par Satan, mais cependant, il vient d’où ? De notre nature déchue, charnelle, de la nature inférieure que l’on appelle la chair—celle qui ne règne pas chez le chrétien, mais qui ? Demeure. Elle ne préside pas, mais elle réside en lui, et elle ne se contente de pas de résider, mais elle veut faire quoi ? Régner. D’où l’exhortation de Paul : « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. » {Ro 6 : 12}

Alors, la première source de tentation, et cela est très intéressant, c’est Satan. Evidemment, ce n’est pas la norme, mais l’exception. Evidemment, Satan est capable d’implanter de mauvaises pensées directement dans l’esprit ; et il y a une déclaration remarquable que je voudrais rapidement partager avec vous car elle éclaire certains points. Elle se trouve dans Manuscript Release, volume 2, pages 343-344 : « Il y a de cela quelques heures, j’ai écouté les plaintes d’une âme en détresse. Satan s’était présenté à elle d’une façon inattendue. » Pause. Est-ce un modus operandi habituel pour Satan, quand il s’agit de tenter un être humain ? Non, ce n’est pas la norme. « Satan s’était présenté à elle » comment ? « …d’une façon inattendue. » En d’autres termes, c’est une exception. Continuons la lecture : « Elle pensait qu’elle avait blasphémé contre le Sauveur parce que le tentateur lui mettait sans cesse à l’esprit la pensée que Christ n’était qu’un homme, pas plus qu’un homme de bien. Elle pensait que les murmures de Satan à son oreille étaient les sentiments de son cœur, et cela l’horrifiait. Elle pensait qu’elle était en train de renier Christ et son âme était dans une souffrance et une détresse profonde. Je lui ai assuré que ces suggestions de l’ennemi n’étaient pas ses propres pensées, que Christ le comprenait et qu’elle était acceptée de lui ; je lui ai dit qu’elle devait traiter ces suggestions comme provenant entièrement de Satan et que son courage devait s’élever à mesure que la tentation devenait plus forte. Elle devait dire : ‘Je suis l’enfant de Dieu. Je me remets, corps et âme à Jésus. Je hais ces vaines pensées.’ Je lui ai dit qu’elle ne devait pas croire, ne serait-ce qu’un moment, qu’elle était l’auteur de ces pensées ; qu’elle ne devait pas permettre à Satan de blesser Christ en la plongeant dans l’incrédulité et le découragement. A ceux qui sont ainsi tentés… » Pause. Evidemment que d’autres sont tentés de cette façon. Je connais des gens qui ont été tentés de cette façon. « A ceux qui sont ainsi tentés, je veux dire : ‘Vous ne devez pas accepter que ces tentations de Satan soient en harmonie avec vos pensées, ne serait-ce qu’un seul instant. Détournez-vous d’elles comme vous vous détourneriez de l’adversaire lui-même.’ » C’est l’une des façons par lesquelles Satan nous tente, en implantant directement dans notre esprit de mauvaises pensées. Il passe outre le vieil homme et implante simplement une idée. D’accord ? Il me semble cependant que ce n’est pas la forme de tentation la plus commune.

Quelle est la forme la plus commune que prend la tentation ? Le plus souvent, Satan nous tente en stimulant nos propres appétits et passions égoïstes et dépravées à travers une stimulation sensorielle qui arrive à l’esprit en passant par les sens. Est-ce que vous avez suivi ? C’est de loin le type le plus fréquent de tentation. Alors, Satan a un rôle à jouer, mais en réalité, s’il ne le faisait pas, peu de gens remarquerait la différence. Pourquoi ? Parce que le monde déborde complètement de stimulations sensorielles, sensuelles, charnelles, matérialistes et égoïstes, n’est-ce pas ? Tout ce que vous regardez, tout ce que vous entendez, tout ce que vous voyez dans ce monde est calculé pour stimuler la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. {1 Jn 2 : 16} N’est-ce pas ? Et c’est ainsi car Satan est le prince de ce monde {Jn 14 : 30 ; Ep 2 : 2} et qu’il l’a organisé ainsi de façon intentionnelle.

Alors, remarquez cette déclaration ; Manuscript 47, 1896 : « Souvent, Satan nous conquiert par nos inclinations et nos appétits naturels. » Par quoi ? « Nos inclinations et nos appétits naturels. » « Ceux-ci nous ont été divinement accordés, et quand ils ont été donnés à l’homme, ils étaient purs et saints. »

Souvenez-vous, nous—arrêtons-nous quelques instants—nous avons déjà vu cela. Dans le jardin d’Eden, qu’a stimulé Satan chez nos premiers parents ? Eve vit que l’arbre était bon à manger, agréable à la vue et précieux pour ouvrir l’intelligence. {Ge 3 : 6} C’étaient les capacités que Dieu avait données pour profiter des plaisirs sensoriels d’une façon licite et légitime, afin de profiter de l’acquisition de belles choses agréables à la vue et d’apprécier le perfectionnement de soi pour la gloire de Dieu et précieux pour ouvrir l’intelligence. Dieu avait donné des désirs saints, purs de tout péché. Mais que se passa-t-il quand nos premiers parents s’en servirent pour pécher ? Ils devinrent quoi ? Pervertis et dépravés ; ils devinrent impurs, et à présent, on les appelle les « convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. » {1 Pi 2 : 11} A présent, on les appelle : « la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. » {1 Jn 2 : 16} Vous vous souvenez de cette leçon ? {Leçon 21, p.5} Je voulais juste vous rafraîchir la mémoire à ce sujet.

Revenons-en à présent à notre déclaration : « Souvent, Satan nous conquiert par nos inclinations et nos appétits naturels. Ceux-ci nous ont été divinement accordés, et lorsqu’ils ont été donnés à l’homme, ils étaient purs et saints ; mais les appétits naturels de l’homme ont été pervertis par l’indulgence. A travers une satisfaction impure, ils sont devenus des ‘convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme.’ {1 Pi 2 : 11} A moins que le chrétien ne veille par la prière, il donne libre-champ à des habitudes qui devraient être vaincues. A moins qu’il ne ressente le besoin d’une veille constante, d’une vigilance incessante, ses inclinations abusées et égarées seront le moyen par lequel il s’éloigne de Dieu. » Oh, mes chers amis, soyez avertis et soyez vigilants. C’est pour cela que Paul s’inquiète tant, même en tant que chrétien mature ; même durant les derniers instants de sa vie, cela le travaille beaucoup ; et il restreint sévèrement son corps, il le traite durement, de peur d’être quoi ? Disqualifié {1 Co 9 : 27, version King James} Il est parfaitement conscient de cette possibilité, et nous devrions l’être également.

Alors, la raison—s’il vous plaît, comprenez aussi cela—la raison pour laquelle Satan bénéficie autant de… ce type de tentation, c’est que l’indulgence procure un réel plaisir. Avez-vous saisi cela ? Surtout dans le domaine des convoitises de la chair, c’est-à-dire quoi ? … Les appétits et les passions ? Est-ce que le fait de satisfaire les appétits et les passions procure un plaisir sensoriel ? Est-ce le cas ? Evidemment, évidemment. Qui a fait en sorte que ces expériences procurent du plaisir ? Qui a eu cette idée ? Dieu ; et ce que Satan fait, c’est qu’il profite de ce don accordé par Dieu, et à travers une satisfaction illicite, égoïste et abusive, il nous mène à l’autodestruction ! Il nous mène à rechercher tout le plaisir sensoriel possible. Est-ce que vous entendez ce que je suis en train de vous dire ? Et, mes chers amis, Satan a beaucoup utilisé le domaine des appétits et des passions en particulier, n’est-ce pas ? La vaste majorité des habitants de ce monde est occupée à s’autodétruire par la satisfaction abusive de tels désirs ; mais sachez que la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie aussi procurent du plaisir.

Nous aimons posséder de belles choses, et nous poursuivons cette folle quête pour acquérir des choses, les belles choses de ce monde, et elle devient complètement hors de contrôle. Savez-vous qu’elle est l’une des industries les plus importantes des Etats-Unis ? Les entrepôts de stockage. Oui ! Les entrepôts de stockage. Pourquoi ? A cause de cette obsession folle que nous avons en tant qu’Américains pour l’acquisition d’objets en tout genre… Nous aimons faire du shopping, et vous connaissez l’expression « faites les magasins jusqu’à épuisement » (« shop till you drop ») Cela apporte du plaisir. Allons, admettez-le ; on achète donc toutes ces choses, et bientôt, les armoires sont pleines à craquer, ensuite c’est au tour du garage, et il faut donc sortir et construire une grange dans les parages ; et si vous ne construisez pas de grange, vous devez louer celle de quelqu’un d’autre. Est-ce que vous suivez ? Vous savez que je vous dis la vérité. Jésus n’a-t-il pas raconté une parabole à ce sujet ? Si. {Lc 12 : 15-35}; et pourquoi est-ce une si grande obsession ? Parce que cela procure du plaisir. Nous aimons acquérir des belles choses. Cela procure du plaisir. Et troisièmement, l’égo nous y encourage ; vous savez, le fait d’être admirés pour nos accomplissements nous procure du plaisir. Nous nous abandonnons donc à cette folle quête pour satisfaire la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. {1 Jn 2 : 16} à cause du plaisir réel que cela nous procure. C’est ainsi que le diable tire tant de bénéfices de ces choses qu’il nous pousse à faire.

Alors, après avoir parlé de l’origine de la tentation, notre prochaine question est d’une importance vitale. S’il vous plaît, concentrez-vous avec moi là-dessus. Nous devons nous assurer que nous comprenons à quel moment, et précisément de quelle façon la tentation devient un péché. Est-ce que vous êtes avec moi ? Est-ce important de savoir cela ? Oui, il est important de savoir cela ! Pourquoi ? Parce que c’est seulement quand on sait précisément à quel moment et de quelle façon la tentation devient un péché que l’on peut empêcher la tentation de devenir un péché. Est-il important de savoir cela ? Oui ! Oui, c’est vraiment important. Ok. De quelle façon et à quel moment la tentation devient-elle un péché ? Utilisons notre verset, le processus en cinq étapes dont Jacques nous a donné les grandes lignes. Ok ? Permettez-moi de formuler ainsi ma question : A quel moment la tentation devient-elle un péché ? A l’étape numéro une, deux, trois, quatre, ou cinq ? Allons-y, verset 14 : « Mais chacun est tenté quand il est » étape 1, « …attiré et amorcé par sa propre convoitise. » Etape deux : « Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, » étape 3 : « …enfante le péché ; et le péché, ayant mûri, produit la mort. » {Ja 1 : 14-15} D’accord ? Combien disent l’étape une ? Combien disent l’étape deux ? Combien disent l’étape trois ? … Intéressant, les avis sont plutôt partagés. Combien disent l’étape quatre ? D’accord ? Bien. L’étape cinq arrive aussi un peu trop tard. D’accord ? Il y a donc quelques votes pour l’étape une, deux et trois. Des mains se sont levées pour l’étape une, deux et trois. Cela montre une chose très vraie : nous ne savons pas précisément à quel moment et de quelle façon, la tentation devient un péché. C’est le cas pour la plupart d’entre nous, pour beaucoup d’entre nous, en tout cas. Donc, de quelle étape s’agit-il ? Et pour ceux qui n’ont pas voté, vous êtes des lâches consciencieux.

Mes amis, raisonnons ensemble. D’accord ? Permettez-moi juste de vous dire dès le début que je crois que la tentation devient un péché à l’étape numéro deux, à l’étape numéro deux. Comment ? Pourquoi ? Eh bien, je pense que si nous reconnaissons l’équivalent spirituel de chacune de ces étapes, nous comprendrons pourquoi j’ai sélectionné l’étape deux. Alors, pour ceux d’entre vous qui ont dit l’étape un, pour ceux d’entre vous qui ont dit l’étape un, je peux facilement vous défendre. D’accord ? Il faudra faire attention à bien nuancer, mais je peux aussi défendre votre point de vue. Pour ceux d’entre vous qui ont dit l’étape trois, je suis désolé, mais vous avez visé à côté. Je ne peux pas défendre votre point de vue. Travaillons à partir de ces éléments, d’accord ?

Etape numéro un, quelle est-elle ? C’est l’étape de la séduction. Eh bien, qui séduit qui ? Réfléchissez avec moi. Quel est le but du séducteur ? C’est d’enfanter le péché, n’est-ce pas ? A présent, qui séduit ? C’est le vieil homme. D’accord ? « Chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par ses propres » quoi ? « …convoitises. » {Ja 1 : 14} Ce sont les convoitises de la chair. La nature inférieure et corrompue appelée « vieil homme » {Co 3 : 9} et « la chair. » {1 Co 15 : 50} Est-ce que vous suivez ? Alors, vous pourriez dire : « Mais, je croyais qu’il était mort. » Oui, par la foi… et « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » {Hé 11 : 1} D’accord ? Nous devons le regarder comme mort {Ro 6 : 11} à chaque instant, parce que la réalité empirique est qu’il est toujours vivant en moi. Est-ce que vous suivez ? Et il est toujours en train d’essayer de séduire afin d’enfanter quoi ? Le péché—afin que le péché soit enfanté, disons-le plutôt ainsi, afin que le péché soit enfanté. Il veut que le péché soit enfanté. Qui essaye-t-il donc de séduire ?

Eh bien, permettez-moi de le formuler ainsi ; nous allons parler des principes de base de la biologie. Si vous voulez enfanter, et que vous êtes un homme, que vous faut-il ? Il vous faut de l’aide, n’est-ce pas ? Il vous faut une femme, correct ? Nous parlons des principes de base de la biologie. Il vous faut une femme. Alors, si le vieil homme veut réussir à enfanter le péché, il a besoin de l’aide d’une femme. Quelle femme doit l’aider ? C’est la volonté. C’est quoi, mes chers amis ? C’est la volonté. La volonté est la femme de la nature humaine. Réfléchissez là-dessus avec moi. Je veux que vous compreniez cela. Qu’est-ce que la volonté ? La volonté est la femme dans la nature de l’homme. Voyez-vous, elle a la charge du foyer de votre être ; elle dirige la maison. Mais elle est sous l’autorité d’un mari. D’accord ? Alors naturellement, qui est le mari tyrannique et dictateur de la volonté ? Qui est-ce ? C’est le vieil homme. Est-ce que vous suivez ? Et elle est la femme impuissante et soumise du vieil homme. Cela fait partie de la malédiction. Cela est illustré de façon remarquable dans la malédiction prononcée contre la femme. « Tes désirs se porteront vers ton mari, mais il » quoi ? « …dominera sur toi. » {Ge 3 : 16} Alors, afin de faciliter cette discussion, donnons un nom à la femme. Appelons-là Wilma. D’accord ? C’est un prénom approprié, n’est-ce pas ? Wilma. D’accord ? C’est ma volonté [« will, » en anglais]. C’est de Wilma dont nous parlons.

Alors, naturellement, à qui est-elle mariée ? Au vieil homme. C’est un tyran manipulateur, il veut absolument parvenir à ses fins ; il exige que Wilma se soumette, et à chaque fois qu’il veut donner naissance au péché, il exige sa coopération, et il parvient à ses fins, n’est-ce pas ?

Alors, mes chers amis, il y a ici une vérité très importante que nous devons comprendre. La seule façon pour que Wilma soit libérée de ce mariage tyrannique, c’est que quoi ? Que le vieil homme meure. Amen ? {Amen}Voyez-vous, nous sommes mariés jusqu’à quoi ? Jusqu’à quoi ? Jusqu’à ce que la mort nous sépare ; et Wilma reste la femme impuissante et soumise de ce vieil homme abject, aussi appelé chair, jusqu’à quand ? Jusqu’à quand ? Jusqu’à ce qu’il meure. Amen ? {Amen} Y a-t-il une façon pour qu’il meure ? Oui ! C’est ce à quoi sert la croix. Amen ? {Amen} Alors que nous venons à la croix, et que nous acceptons par la foi la mort de Christ au péché comme la nôtre, qu’avons-nous le privilège de faire ? De regarder notre vieil homme comme étant quoi ? …mort, mort au péché. {Ro 6 : 11} Nous le sommes. Alors je parle ici de Romains 7 : 1-6, et j’aimerais l’étudier avec vous en détail, mais nous n’en avons pas le temps. Quand Wilma vient à la croix, quand nous venons à la croix, et que Wilma choisit d’accepter la mort de Christ, elle reçoit le privilège de regarder son vieil homme comme étant quoi ? …mort ; et en acceptant par la foi la mort de Christ au péché comme la nôtre, que pouvons-nous dire au vieil homme ? « Je meurs au vieil homme. » Mais, mes chers amis, que devons-nous aussi immédiatement faire ? Nous mourrons au vieil homme, selon Paul, afin que nous devenions la femme d’un autre. {Ro 7 : 3} De qui s’agit-il ? De notre époux spirituel, Jésus-Christ. Amen ? A la croix, nous disons donc non seulement « Je meurs » au vieil homme, nous disons aussi quoi ? « Je le veux » à Jésus. « Je te soumets ma volonté, Seigneur Jésus. Prends possession d’elle. Elle est ton épouse rachetée par ton sang, elle t’appartient. Sans réserve, je te soumets ma volonté. » Et, mes chers amis, c’est uniquement quand nous ferons cela, écoutez bien… C’est uniquement quand nous ferons cela que nous recevrons de Christ, notre mari spirituel, par la motivation que nous donne son amour et par le Saint-Esprit, la puissance nécessaire pour repousser les avances séductrices du vieil homme, et que nous choisirons plutôt de soumettre notre volonté aux désirs de l’Esprit, du Saint-Esprit, qu’il nous communiquer à travers notre conscience.

Revenons-en cependant à nos étapes. Si la volonté a été soumise à l’autorité de Jésus-Christ, elle peut, Wilma peut repousser les avances séductrices de son mari. Mais si la volonté n’a pas été soumise à Jésus-Christ, si elle n’a pas été mariée à un autre, et si elle n’est pas entrée dans la plus sainte des unions, dans ce mariage spirituel avec Christ… qui s’appelle lui-même notre quoi ? …notre époux. {Es 54 : 5} Cela est très, très important. Si elle est entrée dans cette union spirituelle, par la force de Christ, elle peut repousser les avances séductrices, mais si elle n’y est pas entrée, quelle est la seule chose qu’elle puisse faire ? Se soumettre, consentir, consentir. Elle ne peut que consentir. Et, mes chers amis, au moment au Wilma dit « oui » aux convoitises de la chair dans l’intimité de la chambre de son esprit, la tentation devient un péché. Est-ce que vous avez suivi cela ? « Chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. » {Ja 1 : 14} Voyez-vous, c’est la séduction du vieil homme. La tentation implique toujours nos pensées, n’est-ce pas ? Vous n’êtes pas tentés si vos pensées ne sont pas impliquées. Le vieil homme nous séduit, et nous avons ces mauvaises pensées.

Alors, ce qui détermine si la tentation devient un péché ou non, c’est ce que nous faisons de ces mauvaises pensées. Est-ce que vous suivez cela ? Si nous consentons à ces mauvaises pensées et les autorisons à s’attarder dans notre esprit, aux yeux de Dieu, qu’avons-nous fait ? Nous avons péché. Nous avons péché, et dans les entrailles de l’esprit, se trouve l’embryon du péché. Est-ce que vous suivez cela ? Nous utilisons la métaphore physique de Jacques pour nous aider à mieux comprendre ce qui se passe dans le domaine spirituel. Quand Wilma dit « oui » aux convoitises de la chair, la conception a lieu, et dans les entrailles de l’esprit se trouve l’embryon du péché. Et qu’est-ce qui arrivera tôt ou tard ? Allons… Il faudra enfanter. C’est la prochaine étape. Elle correspond à quoi ? Au fait de commettre l’action. C’est quand on agit sur cette pensée. C’est quand elle sort des entrailles de l’esprit pour se manifester au niveau du comportement. Est-ce que vous voyez tout cela ? Enfanter, s’est commettre le péché. Mais, mes chers amis, avant d’enfanter, vous devez faire quoi ? …concevoir ; et sachez, s’il vous plaît, qu’aux yeux de Dieu, la tentation devient un péché au moment de la conception, et non au moment de la naissance. J’espère que cela est clair… J’espère que cela est clair.

A présent, écoutez cette déclaration remarquable : Signes des Temps, 18 décembre 1893 : « Satan n’a pas le pouvoir de forcer quiconque à pécher. Pécher relève de l’action individuelle du pécheur. Avant que le péché n’existe dans le cœur, le consentement de la volonté doit être » quoi ? « …accordé, et aussitôt qu’il est accordé, le péché est triomphant et l’enfer se réjouit. »  Aussitôt que quoi est accordé ? …le consentement de la volonté. Donc à quel moment la tentation devient-elle un péché ? Quand Wilma dit « oui » aux avances séductrices du vieil homme. La convoitise a conçu et nous avons péché. {Ja 1 : 15} Oh, mes chers amis, une autre citation. Testimonies, volume 4, page 623 : « Les pensées du cœur sont discernées par Dieu. Quand des pensées impures sont chéries, elles n’ont pas besoin d’être manifestée par des paroles ou des actions pour que le péché soit consommé et que l’âme soit condamnée. Sa pureté est souillée, et le tentateur a triomphé. »  Est-ce que le moment où la tentation devient un péché et la façon dont cela se produit est clair pour tout le monde ? Je l’espère.

Dans la seconde partie, nous réfléchirons avec attention à la façon dont nous pouvons empêcher tout cela d’avoir lieu. Levons-nous pour prier.

Notre Père qui est au ciel, merci beaucoup pour les précieuses précisions de Jacques au sujet de l’anatomie et de la physiologie de la tentation et de la façon par laquelle elle devient un péché. S’il te plaît, aide-nous à apprendre d’importantes leçons spirituelles, et aide-nous à apprendre comment empêcher la tentation de devenir un péché. Rends toutes ces choses claires à nos yeux ; aide-nous non seulement à les comprendre intellectuellement, mais aide-nous aussi et surtout à en faire l’expérience dans nos vies. C’est notre prière, au nom de Jésus. Amen.