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On dit que la formation du caractère est l’œuvre la plus importante qui ait jamais été confiée aux êtres humains. Durant l’heure qui va suivre, nous explorerons à la fois le privilège et la responsabilité que nous avons de cultiver un caractère semblable à celui de Christ. Joignez-vous à nous pour ce moment de réveil personnel puissant alors que le Pasteur Stephen Wallace nous emmène « De Gloire en Gloire. »
Bonsoir, les amis, et bon Sabbat à vous. Je loue le Seigneur car c’est le Sabbat. Quelle bénédiction de la part de notre Créateur, et à présent de notre Rédempteur, de nous avoir donné le sabbat, un mémorial de l’œuvre de la création qu’il a achevée. Elle a été conclue il y a 6000 ans {FC 522.3} Mais il y a plus que cela, n’est-ce pas ? Il y a 2000 ans, notre Créateur, qui est devenu notre Rédempteur, s’est écrié : « Tout est accompli » {Jn 19 : 30} sur la croix ; à quel moment a-t-il prononcé ces mots ? Le vendredi après-midi ; et qu’a-t-il fait après avoir accompli l’œuvre du salut ? Il s’est reposé dans le tombeau ; ainsi donc, nous nous reposons à présent en lui et avec celui qui est non seulement notre Créateur, mais aussi notre Recréateur. Amen ? {Amen} Oh, loué soit Dieu pour le Sabbat. Loué soit Dieu pour le Sabbat. J’anticipe un déversement spécial de son Saint-Esprit sur nous en ce saint jour. Mais, mes chers amis, nous ne le recevrons que si nous faisons quoi ? Si nous le demandons. Il aspire à déverser son Esprit sur nous, et je crois qu’il prend plaisir à nous donner une mesure supplémentaire de son Esprit en ce jour de Sabbat. Et même s’il désire ardemment le faire, il ne le peut que si nous le lui demandons. « Demandez, et l’on vous donnera. » {Ma 7 : 7} Mes chers amis de Laodicée, l’entendez-vous frapper à la porte ce soir ? Frapper à la porte de votre cœur ? Vous savez, il nous le dit spécifiquement, lui, le Témoin véritable : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. » {Ap 3 : 20} Il veut entrer, mais il attend notre quoi ? Notre invitation. Il attend que nous ouvrions la porte et l’invitions à entrer. Prendrez-vous l’opportunité de le faire en ce soir ? Et, alors que vous priez pour vous-même, priez aussi pour moi s’il vous plaît ? J’apprécie vos prières ; j’ai besoin de vos prières. Passons un moment de prière silencieuse afin de débuter notre étude de ce soir.
Mon Père qui est au ciel, dans le nom de Jésus-Christ, le Seigneur, notre Justice, je viens te louer et te remercier pour le précieux don du Sabbat. Je te remercie de l’avoir rendu si important. Nous t’honorons et nous nous reposons en toi, notre Créateur et notre Rédempteur. Nous te remercions tant de que tu es prêt à venir et à t’associer à nous durant ce jour si spécial qu’est le Sabbat. Nous t’invitons à le faire ; et même, nous plaidons avec insistance pour que tu remplisses ton sanctuaire de ta présence tout au long de ce saint jour. Mais Père, nous voulons plus que cela. Nous voulons que tu remplisses le temple de nos cœurs d’une façon toute particulière tout au long de ce jour. Nous ne pouvons sanctifier le sabbat si ton Saint-Esprit n’est pas dans nos cœurs. Seule ta présence peut sanctifier toute chose, alors rempli de ton Saint-Esprit cet endroit et cette heure, ce lieu et nos cœurs. Vivifie et amplifie nos facultés mentales et spirituelles, et, alors que nous étudions ta sainte parole, que ton Saint-Esprit nous rende capables de comprendre, d’apprécier et de mettre en pratique ta sainte loi, les saints principes et la sainte vérité de ta sainte parole dans nos vies, afin que par le Saint-Esprit, nous soyons rendus saints. Nous voulons être saints pour Jésus ; tu es saint et nous voulons être semblables à toi. Donc s’il te plaît, Seigneur, rends cela possible. Guide et dirige notre étude ce soir d’une façon toute particulière. Tu sais combien elle est importante ; et je prie que tu guides mes pensées et que tu m’indiques chaque mot. Et que tout ce que tu seras capable de dire à travers moi, mon Père, puisse trouver des cœurs et des esprits réceptifs, et surtout des volontés soumises afin que des vies soient changées. Sanctifie-nous par la vérité. Nous te le demandons au nom de celui qui est la vérité, au nom de Jésus. Amen.
Nous avons étudié ensemble le rôle de la volonté, et nous avons découvert qu’il est absolument central : et nous nous sommes rendus compte de la vérité contenue dans cette déclaration inspirée : tout, « tout dépend de l’action appropriée de la volonté. » {VJ 72.1} Nous l’avons notée en particulier en ce qui concerne le fait de vaincre la tentation, et nous avons mené une étude attentive de ce passage remarquable de Jacques, qui décrit en détail le processus de la tentation en utilisant le processus de la naissance comme illustration, comme exemple tangible ; et nous devons beaucoup à Jacques car en faisant cela, il nous aide vraiment à mieux comprendre ce qui se passe dans le domaine de l’intangible, dans le domaine spirituel, et ce, tant que nous comprenons l’équivalent de chaque étape du processus de la naissance ; c’est ce que nous avons cherché à faire la nuit dernière ; j’espère que cela était clair et que vous avez reconnu le fait que donner sans réserve notre volonté à Jésus-Christ est d’une importance vitale.
Notre volonté est naturellement esclave du vieil homme, et, à travers lui, esclave de Satan, car Satan peut manipuler et contrôler notre volonté à travers les convoitises de notre chair ; et il en est ainsi, parce que jusqu’à ce que la mort nous sépare, notre volonté est tyrannisée par son époux naturel, le vieil homme. A la création, la volonté humaine était mariée à l’Eternel Dieu. Esaïe 54 : « Car ton créateur est ton époux : l’Eternel des armées est son nom. » Mais, dans le jardin d’Eden, l’épouse humaine du divin créateur a divorcé ; et, de manière tragique, elle a non seulement divorcé, mais elle s’est mariée au vieil homme et à Satan, son allié. Et depuis, nous sommes tyrannisés par ce mari, ce tyran misérable, le vieil homme ; et il en est ainsi jusqu’à ce que quoi ? Jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Vous vous souvenez de la loi du mari ? « Tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi. » {Ge 3 : 16} Tant que le vieil homme règne, la volonté humaine… comment l’avons-nous nommée hier soir ? Wilma. Wilma est une femme soumise et impuissante ; elle ne peut faire rien d’autre que dire « Oui, mon cher. » « Tout ce que tu veux, mon cher, c’est aussi ce que je voulais, de toute façon. » Mais il ne faut pas que le monde le sache ; gardons tout cela dans le domaine du privé, parce que si d’autres l’apprennent, cela pourrait entacher notre réputation. Ainsi, motives par notre égo, nous parvenons à dissimuler des péchés fantasmés, à huis-clos, là où selon nous, personne ne sait ce qui se passe. Mais qui le sait ? Dieu. Il ne voit pas de la même manière que l’homme. « L’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde » à quoi ? « …au cœur, » {1 Sa 16 : 7} et chaque fois que Wilma cède aux convoitises de la chair, et autorise qu’elles soient fantasmées, contemplées et chéries dans l’intimité des pensées, aux yeux de Dieu, qu’avons-nous fait, mes amis ? Nous avons péché, parce qu’à ce point, la convoitise « a conçu ; » {Ja 1 : 15} et tôt ou tard, vous pouvez le demander à toutes les mères, si vous concevez, vous devrez faire quoi ? Enfanter. C’est à ce moment que nous faisons l’action de pécher. Cette action sort des entrailles de l’esprit et entre dans le domaine du comportement ; les gens la voient, et sont souvent abasourdis parce qu’ils ne savaient pas ce qui se passait à huis-clos, dans l’intimité de l’esprit. Ils n’en étaient pas conscients.
Mes chers amis, si nous avons conçu, nous enfanterons, à moins que quoi ? Que nous n’avortions. Vous vous souvenez de cela ? 1 Jean 1 : 9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les » quoi ? « …pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » Loué soit son nom, le processus est avorté, et nous n’avons pas à commettre l’acte. Mais vous devez reconnaître que c’est un péché avant de le confesser, et c’est sur ce point que plusieurs sont confus et font des erreurs. Ils ne pensent pas avoir commis de péché tant qu’ils n‘ont pas agi sur ce péché. Mais, mes chers amis, ce n’est pas ce qu’enseigne Jésus. Vous dites que celui qui commet l’adultère est coupable ; « mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle » où ? « …dans son cœur. » {Ma 5 : 28} Dans l’intimité de l’esprit. Donc si nous reconnaissons que nous avons péché, nous devons le confesser avant qu’il ne passe dans le domaine du comportement.
Ce sont des concepts si importants, et je me sens poussé à les répéter ce soir, surtout pour ceux qui n’étaient pas présents hier soir. Et ce que nous devons tous reconnaître, c’est que Wilma est incapable de repousser les avances séduisantes du vieil homme, aussi appelées tentation, d’elle-même. Elle doit être donnée à un autre ; elle doit se marier à un autre, et comment se marie-t-elle à un autre ? Eh bien, elle doit mourir… Ou sont premier mari doit mourir. Elle doit mourir au vieil homme, si nous voulons le formuler différemment ; et comment le fait-elle ? En venant au pied de la croix et en clamant la mort de Christ au péché comme la nôtre. Nous disons « je meurs » au vieil homme, et ensuite que faisons-nous ? Nous disons « je le veux » à Jésus, nous donnons la volonté à son nouveau mari et il prend possession d’elle ; il prend possession d’elle, et nous devenons un avec lui, un en esprit. Mes chers amis, il y a quelques déclarations que je…. Je dois les partager avec vous, car j’ai été trop pressé pour les partager hier. Elles se trouvent à la page 65 de notre dossier, page 65, deuxième en partant du haut. Review and Herals, 15 mars 1892 : « Quand Christ demeurera dans votre cœur par la foi, cette riche expérience sera la vôtre. Vous saurez alors que l’amour coule dans votre cœur, soumettant toutes vos affections et toutes vos pensées et les amenant captives à Christ. Vous ne pouvez l’expliquer ; le langage humain ne peut jamais expliquer comment l’amour de Christ prend possession de l’âme et amène captives toutes les capacités de l’esprit. Mais vous le saurez par une expérience personnelle. »
Mes chers amis, si vous ne vivez pas cette expérience personnelle, sachez, s’il vous plaît, que c’est parce que vous n’êtes pas encore mariés à Jésus. Voyez-vous, quand vous vous mariez à Jésus, il devient pour vous celui « qui se distingue parmi dix mille » {Cantique des cantiques 5 : 10}. Il devient « plein de charme » {Cantique des cantiques 5 : 16} et ces expressions sont tirés du livre de Cantique des cantiques, dans lequel le mariage est utilisé comme le type de notre union avec Christ ; c’est notre amour pour lui qui nous presse {2 Co 5 : 14} et qui amène toute pensée, tout sentiment, captif à Son obéissance. {2 Co 10 : 5} Il devient notre magnifique obsession.
Review and Herald, 30 mai 1882 ; écoutez celle-ci : « Pour être des chrétiens vivants, nous devons avoir une connexion vitale avec Christ. Le véritable croyant peut dire : « Je sais que mon Rédempteur est vivant. » {Job 19 : 25} Cette communion intime avec notre Sauveur fera disparaître le désir pour les plaisirs mondains et sensuels. Tous les pouvoirs du corps, de l’âme et de l’esprit devraient être consacrés à Dieu. Quand les affections sont sanctifiées, nos obligations envers Dieu prennent la première place et tout le reste devient secondaire. » Et nous pouvons dire avec David dans le Psaume 73 : 25 : « Quel autre ai-je au ciel que toi ! Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi. » « Sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi. »
Oh, mes amis, avez-vous ce type de relation avec Jésus ? S’il vous plaît, reconnaissez que si vous n’avez pas ce type de relation avec Jésus, alors l’amour du Christ ne vous presse pas, il ne vous presse pas ; et il est impossible d’être capable de résister aux convoitises de la chair, si ce n’est par l’amour de Christ. C’est la seule façon.
Alors, après avoir partagé cela, je veux réfléchir avec vous à l’une des principales responsabilités de Wilma dans la demeure que je suis, dans la demeure que vous êtes. Quand nous la donnons à Christ, il devient son mari, et ses désirs se portent sur lui, et il domine sur elle ; un changement radical à lieu, parce qu’elle est à présent mariée à un époux radicalement différent de celui auquel elle était auparavant mariée. Le vieil homme avait des désirs dépravés que l’on nomme convoitises de la chair. Il désirait tous ce qui contribuait à satisfaire sa soif de plaisirs sensoriels, de plaisirs sensuels, de possessions mondaines et de gratifications égoïstes, et la volonté n’avait d’autre choix que de satisfaire ces désirs quand elle était mariée à lui. Mais à présent, elle est mariée à un époux différent, qui possède des désirs différents. Il désire pour son foyer tout ce qui promeut la foi, l’espérance et l’amour, mais surtout quoi ? L’amour.
Et au fait, il est fascinant de comparer la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie {1 Jn 2 : 16}, qui sont les désirs du vieil homme, avec la foi, l’espérance et l’amour, qui sont des désirs de nature spirituelle. Fascinant. C’est une étude à part entière. Le changement est si radical qu’à présent, en tant que femme fidèle qui veut plaire à son nouvel époux, elle réalise qu’elle doit suivre un régime alimentaire totalement différent pour nourrir son esprit. Mes chers amis, c’est le sujet que nous allons étudier, le régime alimentaire mental et ses effets sur le développement du caractère.
Voyez-vous, dans Proverbe 31, qui décrit la mère et la femme parfaite, quelle est l’une de ses responsabilités principales ? Proverbes 31 : 15 {version NKJV} : « Elle se lève lorsqu’il est encore nuit, et elle donne la nourriture à sa maison et une part à ses servantes. » Voyez-vous, Wilma est la gouvernante de la maison. La volonté est le pouvoir qui gouverne dans la nature humaine. Mais elle est sous l’autorité de son mari, et elle doit nourrir le foyer selon ses désirs à lui. Et si elle est réellement mariée à lui, ses désirs sont les mêmes que ceux de son mari. Voyez-vous, que dit la loi du mari ? « Tes désirs se porteront sur ton mari, et il dominera sur toi. » {Ge 3 : 16}
Mais, mes chers amis, le problème se pose quand nous essayons de prétendre que nous sommes mariés à Christ alors que nous sommes en réalité mariés au vieil homme. Est-ce que vous entendez ce que j’essaie d’expliquer ici ? C’est quelque chose de très dur, par ce que naturellement, nous n’avons aucun appétit pour ce avec quoi Christ désire nourrir nos pensées. Nous sommes encore tyrannisés par les appétits pervers du vieil homme. Donc, ce que nous devons faire chaque jour, c’est nous assurer que nous faisons se pèlerinage à la croix et que nous disons ces deux choses. Lesquelles ? « Je meurs » au vieil homme, et quoi ? « Je le veux » à Jésus. « Je te soumets ma volonté, Seigneur Jésus ; je désire ce que tu désires. » Et, par la puissance du Saint-Esprit, il changera nos appétits. Mais nous devons coopérer avec lui dans ce processus ; il ne se fait pas en une nuit. Et c’est en prenant la décision de cesser totalement de nourrir le vieil homme et de nourrir consciencieusement l’homme nouveau avec tout ce dont il a besoin, que nous développons de nouveaux appétits. Paul le formule ainsi. Romains 13 : 14 [version NKJ] : « Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne faites » quoi ? « …aucune provision pour la chair. » Ne faites aucune quoi ? Provision occasionnelle ? Non. Ne faite quoi ? « …aucune provision pour la chair. »
Alors, les provisions, qu’est-ce que c’est ? Eh bien, quand vous allez camper qu’y a-t-il tout en haut de votre liste de provisions ? De la nourriture. Ok, certains d’entre vous ont les mêmes priorités que moi quand ils vont camper. Qu’est-ce qu’une sortie camping sans nourriture ? Quand Paul dit : « Ne faites aucune provision pour la chair pour en satisfaire les convoitises, » il nous exhorte à ne pas nourrir le vieil homme. Amen ? {Amen} Et, mes chers amis, c’est la seule façon dont nous pouvons revêtir le Seigneur Jésus-Christ, l’asseoir sur le trône de notre vie et le garder à cet endroit. Voyez-vous, ce que beaucoup d’entre nous essayent de faire, c’est asseoir Jésus sur le trône de notre vie pour ensuite nourrir le vieil homme. Mais si nous nourrissons le vieil homme, que fera-t-il, inévitablement ? Il retrouvera son ascendance. Il ne se contentera plus d’être là, il règnera à nouveau. {Ro 6 : 12} Voyez-vous, si nous satisfaisons les convoitises de la chair, si nous obéissons aux convoitises de la chair le péché ne se contente pas de rester, il règne. Et si le péché règne, qui ne règne pas ? Jésus ne règne pas. Donc, si nous revêtons le Seigneur Jésus-Christ et si nous voulons qu’il demeure en nous, il est absolument impératif que, par sa grâce, nous ne fassions aucune provision pour la chair, aucune ! Aucune provision pour la chair.
Et, quand il s’agit de la formation du caractère, est-ce important de garder Jésus-Christ sur le trône ? Medical Ministry, page 201 : « [Revêtez] le Christ pour ne jamais plus vous en dévêtir et pour laisser son Esprit apposer son cachet sur votre esprit et votre caractère. » Mes amis, ce n’est que quand nous gardons Jésus sur le trône de notre vie qu’il peut, par son Esprit, apposer à nouveau son cachet sur notre caractère.
Le problème du régime alimentaire mental, réfléchissez là-dessus avec moi. Education, page 142 : « L’esprit, l’âme, est développée par ce dont elle se nourrit ; et il nous revient de déterminer ce avec quoi elle sera nourrie. Chacun a le pouvoir de choisir les sujets qui occuperont ses pensées et formeront son caractère. »
Alors, reprenons ces trois dernières étapes s’il vous plaît. Commençons par la fin. Qu’est-ce qui forme le caractère ? C’est ce qui occupe les pensées ; et qu’est-ce qui occupe les pensées ? Ce avec quoi nous les nourrissons, les sujets avec lesquels nous choisissons de nourrir notre esprit. S’il vous plaît, comprenez, mes chers amis, la relation directe entre le régime alimentaire de l’esprit et le caractère que nous avons. Car, qu’est-ce que le caractère ? L’association des pensées et des sentiments. {EMS2 613.2} Qu’est-ce qui détermine la façon dont nous pensons et ressentons les choses ? C’est la façon dont nous programmons notre esprit. L’esprit est un ordinateur merveilleux, nous avons déjà utilisé cette illustration ; et ce qui détermine directement la façon dont il fonctionne, c’est la façon dont il est programmé. Et comment le programmons-nous ? A travers nos sens. C’est précisément ce qui vous autorisez à entrer, principalement par vos yeux et par vos oreilles, qui détermine directement la façon dont vous pensez. Et la façon dont vous pensez détermine ce que vous êtes. L’homme « est comme les pensées de son âme. » {Pr 23 : 7} Donc, s’il vous plaît, ne sous-estimez pas l’importance de maîtriser avec attention votre régime alimentaire mental. Cela est absolument crucial si vous voulez développer un caractère semblable à celui de Christ. Sommes-nous tous d’accord ? Est-ce que vous voyez ce que je vous dis ?
Ce que vous devez donc reconnaître, c’est qu’en tant que chrétiens, vous êtes confrontés à deux appétits radicalement opposés. Quels sont-ils ? Galates 5 : 17 : « Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont… » quoi ? « …opposés entre eux… » Souvenez-vous que quand nous recevons une nouvelle nature, l’ancienne nature, bien qu’elle ne règne plus, fait quoi ? Elle demeure. Bien qu’elle ne préside plus, elle réside encore ; et elle a encore tous ces appétits pervers, n’est-ce pas ? Elle désire ardemment tout ce qui satisfait ses tendances et ses inclinations égoïstes ; et ce que nous devons faire, c’est refuser de la nourrir avec ce qu’elle désire.
Si vous deviez vous munir de feuille, vous asseoir et interviewer votre vieil homme, lui demander ce qu’il désire, ce qu’il désire naturellement dans son régime alimentaire mental ; si vous deviez écrire en haut de votre feuille : « menu charnel » et faire une liste, vous y trouveriez tout ce qui tend à satisfaire les convoitises de la chair, la convoitise des yeux et quoi d’autre ? L’orgueil de la vie. Et toutes ces choses se placent dans une seule et même catégorie, laquelle ? L’égoïsme, l’égoïsme. Prenez ensuite une nouvelle page et interviewez votre homme spirituel ; demandez-lui ce qu’il désire ardemment dans son régime alimentaire mental, et sous le titre « menu spirituel, » listez ce qu’il vous dit désirer ; vous savez ce que vous y découvrirez ? Tout ce qui satisfait un désir pour une plus grande foi, une plus grande espérance et un plus grand amour. Ensuite, prenez ces deux menus et comparez-les. Que découvrirez-vous ? Qu’ils sont en tout point radicalement opposés. C’est précisément pour cette raison que l’Ecriture dit : « Nul ne PEUT servir deux maîtres. » {Ma 6 : 24} Aucune femme ne PEUT servir deux maris. Nul ne PEUT server deux natures. Et donc ? « Choisissez aujourd’hui qui vous voulez server. » {Jo 24 : 15} Vous devez faire un choix, n’est-ce pas ? Vous devez faire un choix ; et, mes chers amis, sachez s’il vous plaît que ce choix est absolument crucial, parce que ce avec quoi vous choisissez de nourrir votre esprit détermine directement le caractère que vous développez. Est-ce que vous suivez ?
Signes des Temps, 9 mars 1882 : « La croissance de l’esprit dépend de ce qui le nourrit. La compréhension… » prêtez attention ! « La compréhension s’adapte progressivement aux sujets qu’elle doit saisir. » L’adaptation progressive de l’esprit aux sujets et aux choses avec lesquelles vous la nourrissez est potentiellement trompeuse et potentiellement décourageante. Qu’est-ce que je veux dire ? Eh bien, potentiellement trompeuse car, si vous satisfaites votre nature charnelle, et ses appétits pervertis, étant donné que le caractère, l’esprit, s’y adapte progressivement, pour pouvez être dupes et croire que vous ne subissez pas les effets négatifs de ce avec quoi vous nourrissez votre esprit. Est-ce que vous entendez ce contre quoi j’essaie de vous mettre en garde ici ? Vous pouvez penser que cela n’a aucun effet négatif sur vous. Pourquoi ? Parce que le changement est lent, l’adaptation progressive ; mais soyez en sûrs, ce changement est certain. Il en est ainsi : ce avec quoi vous nourrissez votre esprit détermine le caractère que vous développerez. Et ce, même si vous n’observez aucun changement dramatique et radical. Il est progressif.
La nature progressive de ce changement peut aussi être décourageante. Comment ? Eh bien, quand vous êtes déterminé, par amour pour Christ, à changer votre régime alimentaire mental, et que vous commencez à refuser de nourrir votre vieil homme—ne faites aucune provision pour la chair {Ro 13 : 14}—et que vous prenez la ferme décision de nourrir consciencieusement votre homme spirituel avec ce qu’il désire, ce dont il a besoin, remarquerez-vous une transformation rapide et radicale à l’image de Christ ? Non. En fait, les changements seront si lents, que vous serez peut-être même tenté de penser que vous ne faites aucun progrès, et cela peut être décourageant, n’est-ce pas ? Mais s’il vous plaît, ne soyez pas découragés. Continuez à nourrir consciencieusement votre esprit d’une nourriture spirituelle, et je vous le promets, elle vous rendra plus spirituelle, vous sanctifiera et rendra votre caractère toujours plus semblable à celui de Christ. Cela est certain.
Alors, à la lumière de ce principe, avec quoi ne devons-nous pas nourrir notre esprit ? Je veux commencer en étudiant ce avec quoi nous ne devons pas nourrir notre esprit, et demain matin, nous verrons ce avec quoi nous devons nourrir notre esprit. A la lumière du fait que le régime alimentaire mental détermine notre caractère de façon directe, avec quoi ne devrions-nous pas nourrir notre esprit ? Que ne devrions-nous pas autoriser à programmer notre cerveau à travers nos sens, et en particulier nos yeux ? Ecoutez l’engagement de David, son alliance avec Dieu, et, s’il vous plaît, mes chers amis, reconnaissez que cela vaut la peine d’être reproduit. Psaume 101 : 3-4 : « Je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux. » Amen ? {Amen} « Je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux. » A la lumière du fait qu’en contemplant, nous sommes transformés {RH Dec 6, 1881, par. 15}, à la lumière du fait que ce avec quoi nous nourrissons notre esprit fait notre caractère… détermine directement notre caractère, combien il est important de ne rien mettre de mauvais devant nos yeux ; et, remarquez, s’il vous plaît, que si nous faisons alliance avec Dieu et que nous nous engageons à faire cela, si, par sa force, nous refusons de mettre rien de mauvais devant nos yeux, quels avantages recevrons-nous ?
Numéro un : « Je hais la conduite des pécheurs. » {Ps 101 : 3} Comment est-ce que cela fonctionne ? Eh bien, sachez, s’il vous plaît, que l’exposition au mal vous rend insensibles à son caractère repoussant. C’est un principe psychologique inévitable. L’exposition au mal vous rend moins sensible à son caractère repoussant. Si donc vous mettez ce qui est mauvais devant vos yeux, vous ne haïrez pas ces choses. En fait, si vous continuez à mettre ce qui est mauvais devant vos yeux, vous en arriverez à quoi ? A accepter et à aimer ces choses. Comment donc parviendrez-vous à haïr la conduite des pécheurs ? A haïr leur mauvaise conduite ? Vous devez fermement décider de ne rien mettre de mauvais devant vos yeux, afin que par le Saint-Esprit, vous puissiez à nouveau être sensible au caractère repoussant de ces choses. Est-ce que vous comprenez ? Et ensuite, par la grâce de Dieu, par la puissance du Saint-Esprit, vous parviendrez au point où vous haïrez la mauvaise conduite, la conduite des pécheurs. Mais il faut que vous coopériez avec le Saint-Esprit dans ce processus de re-sensibilisation, en décidant fermement de ne rien mettre de mauvais devant vos yeux. Est-ce clair ?
Remarquez ce dont David fera aussi l’expérience, ce dont vous et moi ferons l’expérience, si nous décidons fermement de ne rien mettre de mauvais devant nos yeux. « Elle ne s’attachera point à moi. » {Ps 101 : 3} Les choses que nous contemplons sont celles qui capturent notre attention, et si nous continuons à les contempler, elles obtiennent une emprise tyrannique sur notre esprit, et la seule façon de briser cette emprise, c’est, par la grâce de Dieu, de ne rien mettre de mauvais devant nos yeux. Ce n’est qu’ainsi qu’elles ne s’attacheront pas à nous.
Remarquez un autre bénéfice, au verset 4 : « Le cœur pervers s’éloignera de moi ; je ne connaîtrai pas le mal. » [version King James] Là, c’est évident. L’état du cœur est directement déterminé par la façon dont nous le nourrissons, la façon dont nous le programmons. Donc si nous choisissons fermement de ne rien mettre de mauvais devant nos yeux, le cœur pervers s’éloignera de nous et nous ne connaîtrons pas le mal. Est-ce que vous voyez la relation de cause à effet en jeu ici ? D’immenses bénédictions, mais elles ne peuvent nous appartenir que lorsque, par la grâce de Dieu, nous décidons fermement de quoi ? De ne rien mettre de mauvais devant nos yeux, rien de mauvais devant nos yeux.
Remarquez ce que dit Job à ce sujet : « Si mes pas se sont détournés du droit chemin, si mon cœur a suivi mes yeux… » {Job 31 : 7} N’est-ce pas intéressant ? Que fait notre cœur ? Il suit nos yeux. Pourquoi ? Parce que le cœur fonctionne en se basant sur la façon dont nous le programmons avec nos yeux ; et si vous contemplez ce qui est vil, ce qui est charnel, ce qui est mondain, ce qui est mal, votre cœur suivra ces choses et sera affecté par elles de façon directe et négative.
Testimonies, volume 2, page 561 : « Tu dois devenir une sentinelle fidèle… » Qu’est-ce qu’une sentinelle fidèle ? – un garde qui est toujours à son poste. Amen ? « Tu dois devenir une sentinelle fidèle, veillant sur tes yeux, tes oreilles et tous tes sens si tu veux contrôler ton esprit et empêcher des pensées vaines et corrompues d’entacher ton âme. Seule la puissance de la grâce peut accomplir cette œuvre des plus désirables. » Oh, mes amis, il est impératif que nous montions la garde sur toutes les avenues de notre âme, c’est-à-dire les yeux, les oreilles et tous les autres sens. Mais ce sont surtout les yeux et les oreilles qui constituent les avenues à travers lesquelles l’esprit est programmé de la façon la plus directe.
Remarquez ce que Pierre nous dit à ce sujet. 1 Pierre 1 : 13-16 : « C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement. » Pause. Vous savez, dans notre culture occidentale, cette expression n’est pas très claire, mais ceux à qui Pierre a écrit ces mots comprenaient parfaitement ce qu’il voulait dire. « Ceignez les reins de votre entendement. » Vous voyez, au temps de la Bible, les hommes portaient des tuniques longues et flottantes ; et s’ils devaient partir d’un point A pour arriver à un point B, surtout s’ils étaient pressés, que devaient-ils s’assurer de faire pour éviter de trébucher ? Ils devaient prendre leur tunique, l’enrouler fermement autour de leurs reins et bien l’ajuster ; ainsi, ils pouvaient voyager sans risque. S’ils la laissaient flotter, elle aurait facilement pu s’accrocher à un rocher, un bout de bois, une branche ou un buisson d’épine, et cela leur aurait créé une difficulté. Les amis, Pierre est en train de nous dire que nous devons prendre nos pensées et les enrouler autour de Jésus-Christ si nous voulons éviter de trébucher alors que nous courons vers le but. « C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera apportée, lorsque Jésus Christ apparaîtra. Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : « Vous serez saints, car je suis saint. » {Lé 11 : 45}
Et, mes chers amis, souvenez-vous, si nous voulons être saints, où devons-nous être saints ? Eh bien, où sommes-nous ? L’homme « est comme les pensées de son âme. » {Pr 23 : 7} Donc pour être saints, nous devons avoir un esprit saint. C’est pour cela qu’il est impératif que nous ceignions les reins de notre entendement si nous voulons être saints. Nous devons gouverner nos pensées. Nous devons amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ si nous voulons réellement être saints.
Conquérants Pacifiques, page 464 commente ce passage. « Les paroles que l’apôtre écrivait alors étaient destinées à édifier les croyants de toutes les époques ; elles ont une signification toute particulière pour ceux qui vivent aux temps où ‘la fin de toutes choses est proche.’ » {1 Pierre 4 : 7} De qui s’agit-il, mes chers amis ? De nous. Poursuivons la lecture : « L’apôtre cherchait à démontrer aux croyants combien il est important de ne pas laisser errer sa pensée sur des choses défendues ou de dépenser son énergie sur des questions frivoles. Ceux qui ne veulent pas devenir la proie de Satan doivent veiller attentivement sur leur âme en évitant de lire, de voir ou d’entendre ce qui pourrait leur suggérer des pensées impures. » Il faut que je relise ce passage. Ils « doivent veiller attentivement sur leur âme en évitant » quoi ? « …de lire, de voir ou d’entendre ce qui pourrait leur suggérer des pensées impures. L’esprit de chacun ne doit pas s’attarder de façon arbitraire sur les sujets que l’ennemi des âmes suggère. Comme de fidèles sentinelles, nous devons garder nos cœurs, sans quoi, les ennemis de l’extérieur réveilleront ceux de l’intérieur, et l’âme errera dans les ténèbres. ‘C’est pourquoi,’ écrit Pierre, ‘ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera apportée lorsque Jésus-Christ apparaîtra… Ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelé est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : vous serez saints car je suis saint.’ »
Oh, mes amis, pourquoi ces mots, ces mots de Pierre, ont-ils une signification spéciale pour ceux qui vivent aux temps de la fin ? Aux temps où « la fin de toutes choses est proche ? » {1 Pi 4 : 7} Pourquoi ? Ecoutez la déclaration suivante, qui répond à cette question. Sabbath School Worker, 1er juillet 1894 : « Alors que nous approchons de la fin de l’histoire de cette terre, Satan redouble d’efforts pour jeter son ombre infernale sur nous, afin que nous détournions nos yeux de Jésus-Christ. » Il fait quoi ? Il redouble d’efforts. « S’il parvient à nous empêcher de contempler Jésus, nous serons vaincus ; mais nous ne devons pas lui permettre d’y arriver ; car ‘nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit.’ {2 Co 3 : 18} Qu’est-ce que la gloire du Seigneur ? La gloire du Seigneur, c’est son caractère, et il nous est manifesté en Christ. Par conséquent, c’est en contemplant Christ, en contemplant son caractère, en apprenant ses leçons, en obéissant à ses paroles, que nous sommes transformés à sa ressemblance… En contemplant la bonté, la grâce et l’amour de Dieu, notre caractère est transformé. Jésus a dit : ‘Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un.’ {Jn 17 : 22} Sur celui qui reçoit Christ, la gloire du Seigneur s’est levée, le Soleil de la Justice a brillé, et, alors qu’il s’élève de sa mondanité et de sa bassesse, le croyant reflète la lumière de la gloire de Christ. Alors qu’il regarde constamment à Jésus et qu’il contemple sa beauté, il est de plus en plus transformé en un enfant de lumière. »
Une merveilleuse déclaration qui résume beaucoup des choses que nous avons étudiées au cours de notre séminaire.
Et, mes chers amis, c’est précisément parce que Satan sait que Jésus revient bientôt et que si, en tant que peuple, nous voulons être des témoins efficaces du Roi durant les dernières heures de l’histoire de cette terre, et des citoyens prêts pour le royaume, nous devons avoir un caractère semblable à celui de Christ ; et il sait que la seul façon pour quiconque d’avoir un caractère semblable à celui de Christ, c’est de contempler la gloire du Seigneur, le caractère de Dieu tel qu’il est révélé en Christ. Il redouble donc d’efforts pour trouver tout ce qui peut empêcher les gens de contempler Christ ; a-t-il fait cela dans le monde aujourd’hui, mes amis ? L’a-t-il fait ? Absolument. C’est extraordinaire de voir toutes les bêtises disponibles dans notre monde, toutes les choses qui tendent à détourner l’attention de Jésus ; et je pense que l’ordinateur, internet et les jeux vidéo sont tout en haut de la liste. Il est absolument terrifiant de voir combien de temps est gaspillé à contempler ces choses ; et, mes chers amis, cela n’a pas uniquement lieu dans le monde. Cela se passe aussi dans notre église bien-aimée.
C’est extraordinaire de voir à quel point tout le monde est connecté de nos jours. L’avez-vous remarqué ? Tout le monde à un casque ou des écouteurs. Je voyage beaucoup, et tout le monde est connecté. Tout le monde possède un téléphone et ils parlent. Ou bien… Comment appelez-vous ce petit truc qui tient dans une main et qui ressemble à un ordinateur ? {Un Blackberry} Et ils jouent à un jeu vidéo dessus. Je le vois tout le temps. Leur esprit est complètement absorbé par des occupations mondaines.
Alors, cela dit, il faut probablement que je vous prévienne que, si vous me croisez à l’aéroport, vous me verrez avec mon iPod et mes écouteurs ; et vous serez peut-être tentés de dire : « Eh bien, il ne met pas en pratique ce qu’il prêche. » Mais si vous venez me voir, je vous passerai mes écouteurs. J’écoute les Ecritures. Voyez-vous mes amis, je cherche passionnément à racheter le temps. {Ep 5 : 16} Est-ce que vous suivez. Il ne nous reste pas beaucoup de temps, et je ne veux perdre aucun instant, donc pourquoi ne pas utiliser la technologie et la transformer en bénédiction ? Est-ce que cela vous paraît logique ? Oui. Et j’ai aussi l’Esprit de Prophétie sur mon iPod, et je nourris mon esprit d’une nourriture spirituelle ; je suis totalement coupé du monde, et c’est une immense bénédiction, une immense bénédiction. S’il vous plaît, faites attention aux tactiques de l’ennemi durant les dernières heures de ce monde. S’il vous plaît, faites attention.
Christian Education, page 57 : « Remplissez votre cœur tout entier des paroles de Dieu… » Amen ? {Amen} « Notre corps est constitué de ce que nous mangeons et buvons ; et il en est du système spirituel comme du système naturel : c’est ce sur quoi nous méditons qui donnera force et vigueur à notre nature spirituelle » Voyez-vous, ce truisme, « nous sommes ce que nous mangeons, » s’applique non seulement à notre régime alimentaire physique, mais il s’applique particulièrement et tout spécialement à quoi ? Au régime alimentaire mental, au régime spirituel : « Vous êtes ce que vous mangez. » Ce avec quoi vous nourrissez votre esprit, c’est ce que vous êtes, mes chers amis. S’il vous plaît, prenez la ferme décision de ne faire aucune provision pour la chair {Ro 13 : 14} et prenez la ferme décision de faire toutes les provisions nécessaires pour l’Esprit. Amen ? De rechercher de façon diligente, délibérée, consciencieuse et persévérante tous les moments possibles pour nourrir votre homme spirituel de cette nourriture dont il a désespérément besoin s’il veut croître, s’il veut croître.
Sons and Daughters of God, page 108 : « L’esprit doit être nourri d’une nourriture pure si vous voulez que le cœur soit pur. » Voulez-vous un cœur pur ? Mes chers amis, vous devez avoir un cœur pur si vous voulez voir Dieu. « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » {Ma 5 : 18} Mais comment obtiendrez-vous un cœur pur ? Vous devez nourrir votre esprit d’une nourriture pure : vous devez nourrir votre esprit d’une nourriture pure. Alors, permettez-moi de vous mettre en garde. Ce n’est pas facile de changer ses habitudes, son régime alimentaire mental. En fait, c’est probablement encore plus dur que changer son régime alimentaire physique, et cela est déjà dur. Est-ce que vous suivez ? Au fait, il y a là un parallèle direct. Si vous avez habitué votre palais à la malbouffe… Nous nous éloignons de la prédication, n’est-ce pas ? Si vous avez cultivé un appétit, une soif, un goût prononcé pour la malbouffe de Mcdo et qu’ensuite, vous devenez convaincu que vous avez besoin de manger une nourriture saine, bonne pour la santé ; si vous décidez de changer votre régime alimentaire, quel goût a la nourriture saine au départ ? Elle est sans saveur, sans intérêt. Pourquoi ? Parce que vous avez entraîné vos papilles gustatives à ne désirer que des saveurs et des assaisonnements stimulants, vous avez appris à aimer la graisse, la graisse saturée, le sucre et les assaisonnements concentrés de ces aliments transformés. Vous avez appris à avoir envie de ces choses. C’est ce que veulent vos papilles gustatives. Donc, quand vous vous mettez à manger une nourriture simple et saine, vos papilles disent : « Aaah, voyons, tu ne t’attends pas à ce que nous trouvions cela bon, n’est-ce pas ? » Et, que Dieu vous vienne en aide, car il en sera ainsi pour un moment, mais courage. Si vous vous accrochez, vous pouvez rééduquer votre palais. Vous pouvez vraiment rééduquer vos papilles gustatives pour qu’elles recherchent et apprécient les saveurs simples et naturelles. En fait, je vous promets que si vous vous accrochez, vous parviendrez à apprécier la nourriture saine bien plus que vous n’appréciez auparavant la malbouffe. Je le sais, car j’en ai fait l’expérience personnelle ; je peux témoigner. Bien plus que vous n’appréciez auparavant la malbouffe. Et je suis ici pour vous dire que cela est aussi bien plus satisfaisant. Il en est exactement de même pour votre régime alimentaire mental, tout ce qui a été dit s’y applique. Dois-je expliciter les conclusions pratiques ?
Quand vous commencez à nourrir votre esprit avec les aliments dont il a réellement besoin, leur goût sera terriblement fade pour votre palais mental, et vous ne les apprécierez pas vraiment ; mais que Dieu vous vienne en aide, accrochez-vous. Continuez à ne faire aucune provision pour la chair. Car, vous voyez, si vous retournez à la malbouffe, que faites vous à votre palais charnel ? Vous le rééduquez instantanément et vous le renforcez. Ne faites donc aucune provision pour la chair. Ne nourrissez pas du tout votre homme charnel et continuez à nourrir l’homme spirituel, et je vous le promets, vous apprécierez ce régime bien plus que vous n’appréciez la malbouffe.
Alors, en ce qui concerne la sensation de satiété, remarquez une chose. Michée 6 : 14 : « Tu mangeras sans te rassasier, et la faim sera au-dedans de toi. » Si nous donnons à notre esprit une nourriture charnelle, nous mangerons, mais sans quoi ? Sans être rassasiés. Sans être satisfaits. Nous aurons encore le ventre vide. Mais, vous savez, ce qui est triste, c’est que tant de gens nourrissent leur esprit charnel de façon si frénétique, qu’ils ne savent ou ne réalisent même pas qu’ils ne sont pas satisfaits ; et parfois, une crise est nécessaire pour qu’ils s’en rendent compte. Vous vous rappelez la parabole ? Luc 15 : 17 : « Etant rentré en lui-même, » nous parlons du fils prodigue, « …il se dit : combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! » Voyez-vous, il s’était gorgé de tout ce qui est charnel, mais il mourrait de faim. Que Dieu nous aide à reconnaître que nous avons vraiment faim même si nous nous gorgeons d’une nourriture charnelle, et que Dieu nous aide à venir à Jésus et à recevoir la véritable nourriture.
Jean 6 : 35 : « Jésus leur dit : je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Amen ? {Amen} Oh, mon frère, ma sœur, goûtez, s’il vous plait. « Goûtez et voyez que l’Eternel est bon. » {Ps 34 : 8, version King James} « Goûtez et voyez que l’Eternel est bon. » Choisissez fermement d’arrêter de nourrir votre homme charnel. Mettez-vous à vous nourrir de la Parole de Dieu, et je vous le promets, ce sera le régime alimentaire mental le plus délicieux, le plus satisfaisant que vous n’avez jamais eu. Je vous invite à vous lever.
Notre Père qui est aux cieux, aide-nous s’il te plaît à comprendre l’importance de faire les bons choix en ce qui concerne ce avec quoi nous nourrissons notre esprit ; et alors que nous poursuivons dans cette étude, aide-nous à identifier l’une des sources les plus néfastes du régime alimentaire mental, qui a causé plus de tort à ton peuple que toute autre chose. S’il te plaît, Seigneur, ouvre nos cœurs, et donne-nous un esprit disposé à recevoir tes enseignements alors que nous poursuivons cette étude. C’est notre prière au nom de Jésus. Amen.